Bon /Pas bon ? .... Faire tourner son moteur 2/3 heures par jour sous voiles ??

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Anonyme (non vérifié)
Bon /Pas bon ? .... Faire tourner son moteur 2/3 heures par jour sous voiles ??
sujet n°79357
Bonjour Lors de longues traversees peut on faire tourner le moteur sous voiles pour recharger les batteries, 2 a 3 heures/jours ? Quelles sont les precautions particulieres a prendre ? Cela pose t'il des problemes pour le moteur/transmission..etc ? Merci de vos conseils et pour partager votre experience JaZ Sourire
Anonyme (non vérifié)
réponse n°71305

sous reserve de le faire tourner en charge c.a.d avec la marche avant enclanchee, eviter de le faire tourner à vide sous peine
de "glacer" les cylindres

Anonyme (non vérifié)
réponse n°71306

Non, pas de problème hélice embrayée, sauf le désagrément du bruit Sourire

Attention tout de même à la gite ! Cela peut entraîner des problèmes de lubrification du moteur et aussi de prise d'eau de refroidissement selon sa position. Perkins préconise de ne pas dépasser 10° (à vérifier, de mémoire).

Robert.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°71308

En sus de ce qui est dit ci-dessus, il te faudra choisir le régime qui correspond à la vitesse sous voiles ou un peu plus,
faute de quoi tu entendra ton inverseur cliqueter comme une roue libre de velo en nettement plus fort donc usure inutile des
crans du pignon d'entrainement en marche avant.

André-François

Anonyme (non vérifié)
réponse n°71310

Merci

JaZ

BIB
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athéna 38
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réponse n°71315

Il est bien plus rationnel d'investir dans un groupe électogène que de faire tourner le moteur du bateau. Ce qui a été dit
précédemment est très juste. 50 cv pour recharger des batteries, c'est du luxe.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°71317

ça se discute Sourire Les moteurs de voilier meurent rarement par le nombre d'heure de service ... donc s'en servir pour charger n'est pas tout à fait idiot ... D'autre part un groupe diesel coute en gros 10.000 euros installé, et il faut de la place ... et ça fait un moteur de plus à entretenir ... l''un dans l'autre, ça se discute. La "rentabilité" d'un groupe sous cocon n'est pas évidente. C'est plutôt son confort qui justifie la dépense.

Robert.

BIB
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athéna 38
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réponse n°71318

Il est tout à fait vrai qu’un moteur de bateau mourra prématurément du fait : qu’il ne tourne pas assez, qu’il hiverne dans un
milieu marin, ( même s’il a été rincé à l’eau douce) et surtout, il s’use par ce qu’il tourne trop souvent à vide.
Je m’explique, tous les motoristes vous diront : « un moteur doit tourner en charge » et ceci est valable pour tous les moteurs à
explosion, bateaux, voitures……, Si vous laissez tourner tranquillement votre moteur au ralenti, vous vous rendrez vite compte
qu’il ne monte pas à sa température normale de fonctionnement. Pour palier à cet inconvénient, il faut augmenter le régime et a
froid ce n’est pas très bon ! Si le moteur ne monte pas en température, les chemises se glacent, elles ne retiennent plus l’huile et
le moteur s’use très vite.
Lorsque je rince mon moteur pour l’hivernage, (bateau à sec.) Je réduis l’arrivée d’eau pour que le moteur monte rapidement en
température.
Je ne suis pas un spécialiste mais j’ai été confronté à ce problème dans le milieu industriel ou nous avions de gros diesels de
secours à faire tourner régulièrement, (1h par mois) afin de s’assurer qu’ils démarrent bien en cas de besoins. Au bout de 10
ans, ces diesels avaient une usure très importante sans avoir fourni le moindre KW et un nombre d’heure de marche dérisoire.
J’ai fait l’acquisition d’un groupe électrogène de 1000W pour 850 euros ( promo chez Leroy ) et je recharge mes batteries avec.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°71320

Nous nous égarons.

La démonstration des conséquences d'un moteur tournant trop souvent sans être chargé est connue.

Par contre, la question posée est : Peux-t-on faire tourner le moteur 2 à 3 heures/jour sous voiles. Dans cette
hypothèse, il est parfaitement possible de charger le moteur en le faisant tourner pour gagner 1 ou 2 noeuds par
rapport à ce que donnerait la voile. (Rappelons que la moyenne courante enregistrée sur les grandes traversées est de
l'ordre de 4-4.5 noeuds.

Un petit groupe de 6-700 watts est parfaitement suffisant sans aller chercher un énorme groupe sous cocon. Inconvénient,
même en quatre temps, il consomme de l'essence ce qui oblige à emporter un stock suffisant donc avec des questions de
sécurité non négligeables qu'il ne faut pas non plus grossir au delà du raisonnable. La rumeur étant très malveillante en la
matière.On a bien de l'essence pour le HB de l'annexe ! Le mien a vécu 20 ans.

André-François

Anonyme (non vérifié)
réponse n°71321

On s'égare encore mais c'est pas grave Sourire La question initiale était: en longue traversée !

J'ai pas pratiqué la grande traversée de plus de qques jours, mais je pratique le groupe portable à 1000 euros. En fait je n'imagine pas bien m'en servir en grande traversée sous voile pour peu que la météo soit un peu agitée ! Trop dangeureux et pas assez fiable ! Reste le groupe fixe en cocon, ou le moteur principal ...

Robert

Anonyme (non vérifié)
réponse n°71322

Salut Robert,

Jusqu'à force 3, il n'y a aucun danger avec un petit groupe....à moins de 1000 euros !!!. On peut d'ailleurs le fixer. Au
dessus, un alternateur d'arbre, une éolienne, ou des panneaux solaires selon le cas couteront bien moins cher qu'un groupe
diesel en cocon....et tiendront moins de place.

Quitte à s'égarer, il serait peut-être intéressant de créer un sujet sur la production électrique en grande croisière !

En effet : au début était le pétrole, on s'éclairait avec, on avait des feux de position au pétrole, la cuisine au primus et
le chauffage à suivre. On ne connaissait qu'à peine l'électronique embarquée, tout au plus une radio ordinaire, la BLU
obligatoire en réception date de 1982 !

Puis on est passé aux feux électriques, au sondeur, au loch à la radio, le frigo, le congélo, un peu après sont apparues les
centrales, entre deux on s'est rendu compte que le réchaud à gaz n'était pas vraiment dangereux sauf pour certains
obscurantistes.

Aujourd'hui, l'ordinateur arrive et la conso électrique augmente chaque jour un peu plus,.

Ce petit rappel pour dire que l'on est parti sur l'idée d'une batterie que l'on rechargeait au port, puis avec des moyens
autonomes, puis une plus grosse batterie, puis une encore plus grosse etc...

Question : cette logique est-elle la bonne ? Ne peut-on envisager un groupe de "producteurs d'électricité" en réseau dont on
utilise le mieux placé à un moment donné + une petite batterie + un petit groupe électrogène pour assurer les moments de
non-production.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°71360

Je me demande - donc je n'ai pas la réponse - si c'est bien sain de faire tourner le moteur embrayé sous voile (on sait déjà que
c'est mauvais pas embrayé). SI le bateau avance déja à 5 ou 6 nds l'helice aura t ' elle quelque effort à faire pour entrainer la
montée en température normale ? et avec une bec de canard, la vitesse pourrait meme avoir tendance à replier les pales que le
moteur cherche à déplier
Cela dit par temps normalement ensoleillé l'été, 2 panneaux souples de 11 watt (unisolar) couvrent sans probleme :

24 heures sur 24

un gps portable
un gsc 100 (gps + email, oui je sais je radote MDR
une VHF portable
instruments (anémo speedo)
recharge de piles nimh avec petit chargeur 12 volt (tres utile)

la nuit
une lampes davis à LEd toute la nuit et disons 2 heures de lumiere classique avec 2 ou 3 plafonniers
éclairage des compas
feux de nav lors de la rencontre de navire (rare)

sinon à choisir je prendrai un petit groupe à essence comme le conseille Robert
Voila
Jean

www.first285.com/atlantic

Le site de la Grande Croisière...