Les Capitaines ( avec qui j'ai navigué)
Les Capitaines
Définition : j’appelle Capitaines les propriétaires-armateurs skippers de leur bateau
J’ai navigué en 2011 avec 3 capitaines et 2 skippers pro dont mon pt‘t cousin.
JL
Transat Mindelo-Le Marin puis Le Marin (Martinique)- Carriacou (Genadines de Grenade) aller retour sur Malard 10.30
JL est un garçon difficile…il provoque lui-même les conflits sans raison évidente, il ne sait pas pondérer… Marin avec des bases il ne semble prendre aucun plaisir à naviguer, tout est une corvée. Nous nous sommes séparés après notre virée sur Carriacou. On s’est croisé à Panama. Sur son blog sa traversée de Panama à la Nouvelle Calédonie a été vécue comme une galère. Il a, donc beaucoup de mérite d’avoir accomplit ce périple.
Siane
Le Marin- Carriacou sur Vai Tiare
Marin expérimenté, Siane sous des dehors goguenards est un grand sensible.
Son défi était de partir des Antilles en Nouvelle Caledonie avec un Gibsea 414 en compagnie de Nolwenn sa compagne non seulement totalement néophyte mais aussi effrayée par la mer et surtout la gîte…Le bateau devait être leur « maison » en Calédonie. Mauvaise pioche lors de l’arrivée aux Tobago Cays Vai Tiare se plante sur le récif mais nous considérons qu’il y a une « faute » collective*. Je n’ai pas de nouvelles. *(Livre de bord : les aventures de Vai Tiare)
Jean Mazens
Le Marin-Panama-Galápagos. Sur Ti Jôn, Catamaran Punch 42
Ingénieur agronome à la retraite, bon marin et excellent homme. Ce qui frappe chez Jean au prime abord est son élocution très lente et son humour au second voir au 3iéme degré, souvent moqueur. Jean est un capitaine appliqué et prudent mais audacieux. Il sait se tenir, parait d’humeur égale et reste calme…je ne l’ai vu énervé qu’à une reprise lors d’un incident de mouillage avec nos voisins danois à Ayora (Galápagos). Il a haussé le ton sans crier en disant au danois avec son élocution unique et lente en détachant bien les mots, droit dans ses bottes l’allure très british : « please tel your lady to SHUT UP ! » La lady en question n’arrêtait pas de crier. Après mon départ, il a recruté un jeune autrichien qui a été remplacé aux Marquises par un des ex-équipiers de JL. Il est arrivé en Nlle Zelande pour la finale de rugby, ce qui était son objectif. Ti Jôn est resté hiverner sur place. Jean est actuellement en Nlle Calédonie. Nous nous sommes revus l’hiver dernier chez les Baudot à Nantes (Muscade, voir livre de bord Passage du Canal)
Nicolas
Carriacou- Point-a-Pitre Dufour 385
Nicolas est un pro de longue date, blond, mince et décontract. Il a accepté de m’embarquer à Carriacou où j’étais en rade après les mésaventures de Vai Tiare, à une condition, j’apporte ma bouffe. Très rapidement le confiance s’est installée. Un temps de curé, mer sans une ride, un doux zéphyr et grand soleil…donc au moteur.Ce n’est qu’en arrivant sur les Saintes que nous avons eu un peu de vent.
Un homme intéressant le Nico. Pas d’âge, une bonne cinquantaine sûrement. Il a écumé tous les Caraïbes, ancien chef de base à Union dans les Grenadines de St Vincent et Puerto La Cruz au Venezuela. Il travaille encore de temps en temps, dans le coin pour des amis sinon il est installé dans le sud ouest où il retape une ferme et souhaite créer une « communauté » en rupture avec la société de consommation.Il fait du yoga et paraît plutôt ascétique, à part son tabagisme effréné. Grâce à lui, j’ai pu occuper le bateau en Guadeloupe dans l’attente de regagner la Martinique pour partir avec Jean.
Sam Le Rue
Rencontre en Guadeloupe. (les Aventures de Vai Tiare) Convoyage Gibraltar-Marseille Dufour 35
Un petit cousin ! Le patronyme de Sam est le même que celui de ma grand-mère et du même pays : le Léon finistérien entre Morlaix et St Pol de Léon. Son papa a connu mon grand cousin Le Rue, cousin germain de ma mère, c’est dire qu’on est famille, gast ! J’ai rejoint Sam à Gibraltar après qu’il ait effectué seul la route Guadeloupe-Açores-Espagne.
Sam est un marrant, avec sa casquette de marin Glazic décolorée et son éternel mégot au bec. Son vocabulaire est fait d’argot maritime et de bretonismes. Capitaine 200, Sam après avoir vécu en Guyane sur son bateau puis en Martinique pour passer son Cap 200 à l’Ecole maritime du François, tout en travaillant au Marin chez un loueur, est maintenant basé sur La Guadeloupe où il tente de vivre de son métier de marin. Son bateau est ancré dans la baie de Point à Pitre. Pendant que j’écris ces lignes il est entre les Açores et l’Espagne en cours de convoyage. Avec Sam tout est cool et on ne manque pas une occasion de faire la fête et des connaissances aux escales !
Au Total
Il n’y a pas d’archétype du skipper ou du capitaine. Chacun est différent et c’est temps mieux. Nous nous apportons toujours quelque chose les uns aux autres, de l’amitié, des compétences nouvelles, un plaisir d’être ensemble et partager le bonheur de naviguer.
J’espère être à la hauteur de mes petits camarades !
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