St Martin, Marina Fort Louis et la biellette.

Il était une fois un Dalwhinnie, fier navire à voile, sloop à trinquette qui parcourait les océans à la découverte du monde.

Pendant ses pérégrinations, quand son skipper Richard ou un équipier n'était pas à la barre c'était Eugène le pilote automatique, fin barreur avec un vérin d'airain, une force digne d'Hercule qui était le timonier. Pour son travail Eugène exerçait sa force sur le gouvernail par le biais d'une biellette, en inox SVP mais vieille et si de l'extérieur elle en imposait, en dedans elle était toute pourrie.

Pauvre Eugène voilà que la biellette, sous sa force puissante nécessaire dans une mer formée, cède et casse... Eugène hors service, son cerveau électronique s'affole que faire ?

Richard intervient, met Eugène au repos et barre le bateau.

A St Martin ile Franco-néerlandaise des Antilles, nous voilà arrivé, bien épuisé par une nuit sans sommeil.

On jette l'ancre en baie de Marigot pour ensuite gagner la Marina de Fort Louis. Marina conçue pour les grands yachts de luxe battant pavillon Américain, de Tobago et Trinité ou de St Domingue.

Marigot bord de mer et de lagon est touristique on y parle l'anglais, l'espagnol et le français. On vous accueil avec le sourire dans la langue de votre choix.La ville est coquette et colorée.

Dalwhinnie reste à la Marina jusqu'à Dimanche pour ensuite gagner le ponton du chantier qui va s'occuper d'Eugène et de la vieille biellette.

Moral de cette histoire: quelque soit votre force ou votre vaillance, il vous faut une cheville ouvrière solide et bien faite !