aucun problemes avec un grappin et un orin pour le retourner au cas ou .
ou bien en confectionner un avec des fers à beton .
au lipari j'ai coincé une CQR par 20m de fond heureusement que j'avais la bouteille à bord autrement c'etait cuit .
après je mettais 20kgs de galets dans un sac à patates ammaré a une ligne de mouillage que je laissait pendre à l'avant sur 40m
et en marche arriere jusqu'au rochers ou je passais une amarre et après j'équilibrais les longueurs .
si ça coinçait en bas un coup de guindeau et je dechirais le sac pour recuperer mon cordage .
evidemment les puristes vont lever les bras au ciel ,mais ça à très bien fonctionné pendant un mois
alain

Un grand classique américain donne ce schéma pour une 'ancre' spécifique pour les coraux et les rochers, qui utilise un fer à béton tordu et épointé

Earl R. Hinz  The complete Book of Anchoring and Mooring Cornell Maritime Press 1986 p. 157

Bonjour…
Bah…. Pour les coraux j’aurais du mal a en parler, pour les fonds de roches aussi, par ce que tenant à notre bateau, et à nos ancres , on évite… On dira même qu’ on ne fait jamais, voir le lien en fin de page.
On choisi de préférence des fonds sables… quoique… En fait, on choisi son île, on choisi sa baie, on choisi sa crique, et on choisi enfin ses fonds de sables, en évitant soigneusement les posidonies, pour respecter la nature d’une part, et aussi, par ce que, çà accroche vraiment moins bien…
On peut témoigner de professionnels mouillant quelques fois sur de la roche : les capitaines des fameuses ‘Gulets’ , équipés d’ancre à jas et allongeant 200 (deux cents) mètres de chaîne de 12 (douze)…
Voilà pour le peu que je saches sur les mouillages ici, en méditerranée orientale
Cordialement
Michel

www.eauxturquoises.fr/oturq/2009/Marmara/f_annexes/c_moullage_forain/mouilage_forain_detail.htm

Bonjour,

éternel débât et éternelles réponses ... Avec en prime l'éternelle angoisse sécuritaire, délirante car le risque zéro n'existe pas, là non plus.

Donc, quel que soit le type d'ancre -ultra sophisitiquée (soi-disant -> $$) ou "africaine" (grappin en fers à béton), la seule solution qui marche dans 80-90 % des cas est l'orin solide (avec bouée de repérage) capelé sur l'anneau ad hoc de l'ancre.

Il permet de tenter de décrocher et relever l'ancre à l'envers aprés qu'on l'ai placée à pic du bateau (poids de chaïne minimum) sans avoit trop tiré dessus.

Encore faut-il ne pas avoir forcé auparavant comme une mule, ce qui souvent coince définitivement l'ancre dans une afranctuosité de rocher ...

P.S. de l'écolo de service : quant au "crochet américain" (photo ci-dessus), bravo les clowns : super pour arracher les coraux !  Beurk !

Salut Olivier...
Pour oringuer, je ne recommande pas de trop la bouée. Elle pose beaucoup de problèmes au remontage du mouillage, surtout en solo.
Philippe (Tudo bem), a déjà donné l'exemple d'un cata, avec une un bout en "V" pour fixer la ligne de mouillage sur les 2 coqques... Par pétole, et avec un peu de courant, la pointe du "V" a écopé la boue de mouillage, et quand le vent s'est réatabli, bien sûr, la bouée de l'orain a relevé l'ancre et le bateau est parti...
Si j'avais à oringuer, je le ferais plutôt en fixant l'orin sur la chaîne, avec la longieur allant bien avec la hauteur d'eau
Cordialement
Michel

Bonjour

En premier, sur roches TOUJOUR oringuer
Sur le type d'ancre, avec une spade nous n'avons pas eu de souci, mais l'été dernier au Canada, nous avons remarqué beaucoup de bateaux qui avaient une ancre a jas qui selon eux est ce qu'il y a de mieux sur fond de roches + kelp

cordialement

Pademauge a écrit :
 Bonjour,

pardonnez mon ignorance mais je m'interroge... Est-ce possible ? Quelles ancres ? precautions a prendre ? 

 

 Bonjour, comme Yörük nous évitons de mouiller sur fonds rocheux ou zones "suspectes" (vieux cables,etc...). Mais parfois la beauté du site est la plus forte (baie à l'entrée de Gaïos en Grèce par exemple) et dans ce cas nous oringuons avec une petite bouée et surtout nous avons des orins de longueurs différentes avec attaches rapides en fonction de la hauteur d'eau (4 de 4 à 12 m). A Gaïos nos voisins anglais qui n'avaient pas oringué ont appelé un plongeur. Je parle de cet exemple car ce qui arrive souvent c'est la chaîne qui se coince sous une plaque rocheuse, donc quelque soit l'ancre.
Autre technique observée en med orientale : Un bout flottant (1 à 2 m) sur l'ancre (permet de raccourcir la plongée ?)

Sur fond rocheux ou corail, si la profondeur ne permet pas d'intervenir directement sur l'ancre (quelque qu'elle soit) l'oringuage est incontournable. Pour que l'orin ne se prenne pas sur le fond, il faut soit qu'il soit flottant mais la longueur qui flotte en surface est un piège à hélice, soit que la bouée soit munie d'une petite poulie et que l'orin soit maintenu tendu par un petit-contrepoids.Ce dispositif donne toute satsfaction en particulier dans les zones à marnage: la bouée reste à la verticale de l'ancre; mais l'orin doit être suffisamment solide pour pouvoir être viré au whinch pour dérocher l'ancre. En règle générale je privilégie une bouteille de plongée à bord gardée pleine pour intervenir au cas où...