Ce que j'imaginais moi c'était de prendre en sandwich l'extémité du tangon par 2 plaques de contreplaqué assez fin sur
quelques dizaines de centimètre de longueur . De brider les bords des plaques par des boulons , de façon à donner un profil
à mes deux plaques pour leur conférer une bonne résistance. Reste à fixer ces plaques sur le tangon : rivets pops ? , rive
clé ? ou boulons traversants ? , tout ça il faut l'avoir à bord bien sur.... et d'amarrer le tangon en aviron de gouverne
quelque part sur le couronnement du tableau arrière : embase des balcons ? souvent il n'y a guère que ça.
Et puis bien sûr de faire une route tranquille au portant. Sûr qu'en solo ce doit être épuisant.
Bon , ça restera sans doute dans mon imagination. claude
Autre chose que nous avons pu tester: Trainard + voile. En positionnant le trainard parfois bâbord, parfois tribord arrière,
nous arrivions à stabiliser le navire sur une amure pour tirer des bords de portant. Le cap était très peu précis
(arbitraire) et la vitesse très faible (nous utilisions une ancre flottante). Dans le cas d'une transat au portant, çà peut
suffire pour tracer un bout de route, le temps d'une réparation plus sérieuse. Pour l'approche finale, ce n'est en tous cas
pas suffisant.
Pour l'approche finale, sans trop de mer, il est possible de se remorquer avec sa propre annexe. En la mettant à couple du
voilier, c'est plus efficace.
Aussi, pour ceux qui ont un moteur hors-bord sur leur voilier, et s'il est possible de jouer un peu sur sa barre franche
(s'ils n'est pas dans un puit comme moi), çà peut suffire pour l'approche finale.
De manière générale, envoyer une ancre flottante, avec un peu de toile, stabilise bien le navire le temps d'une réparation
du safran. Il cesse de tourner sur lui-même.
Merci Jean-Jacques - Si tu pouvais me prêter les tables, le temps de la traversée, cela me ferait le plus grand plaisir.
Quand au livre d'Olivier Stern-Veyrin, un ami de STW vient tout juste de me le prêter.
Je confirme que le sceau doit être métallique. J'avais essayé de faire "ancre flottante" avec un sceau en plastique,
histoire d'aider mon ancre flottante en toile "plastimo" qui avait du mal (seule) à nous garder perpendiculaire aux vagues
(6 mètres déferlantes); 10 secondes plus tard, plus de sceau
(La mécanique et moi, qui font deux, c'est un combat permanent...)
Claude, je n'ai pas tout saisi (je ne suis pas bon en mécanique): Pense-tu qu'en adoptant un profil différent, soit deux
petites plaques + tangon, cela dispenserait d'avoir à utiliser des matériaux très solides?
Oui , c'est 2 plaques de faible épaisseur 8 ou 10 ou 12 mm quand même , qui s'écartent en leur centre par le diamètre du
tangon et se rejoingnent ensuite pincées sur leurs bords extérieurs , ça doit te donner comme une grosse pelle d'aviron avec
un prfil d' "aile d'avion".
Le "vide " entre les 2 plaque te donne de la résistance.
Pour assimiler sans trop comprendre : le profil est comparable à un tube qui lui est beaucoup plus résistant que la même
quantité de matière concentrée en un noyau.
Cest le principe de ton mat , de ta baume , de ton tangon , de ta coque même , qui combinée avec le pont de ton bateau
constitue un gros tube permettant de reprendre les efforts de flexion qu'engendre les tensions des pataras et étais et la
compression du mat.
Interressant en tout cas ton retour d'expérience concernant la stabilisation de ton bateau par trainards , seau et autres
ancres fottantes.
Pars du principe, que personne ne viendra te filer un coup de main, et qu il va falloir te demerder tout seul.
Perso, j ai eu une sorte de vertige psychologique environ 4 jours apres avoir dépassé le Cap Vert, point que je m' etais qualifié
de non retour en cas de probleme, ca me la fait en regardant mon point du jour, une fois que j ai replié la carte, je me suis
réouvert mon bouquin que je lisais, je n y ai plus pensé apres, j' etais en quelques sorte dans la routine.....c' est redevenu
plaisant apres de voir mes petits points sur ma carte qui se rapprochait doucement de l' Amerique du Sud
Sur de petis bateaux comme les notres, il n y a pas de raison qu il y ai de casses si tu ne forces pas, tu as moyen au minimum de
faire des moyennes journalieres de 120 miles sans forcer et meme plus.
et qu est ce que c' est bon une biere fraiche avec une viande et des frites et de la salade à l' arrivée.....................
Ce que j'imaginais moi c'était de prendre en sandwich l'extémité du tangon par 2 plaques de contreplaqué assez fin sur
quelques dizaines de centimètre de longueur . De brider les bords des plaques par des boulons , de façon à donner un profil
à mes deux plaques pour leur conférer une bonne résistance. Reste à fixer ces plaques sur le tangon : rivets pops ? , rive
clé ? ou boulons traversants ? , tout ça il faut l'avoir à bord bien sur.... et d'amarrer le tangon en aviron de gouverne
quelque part sur le couronnement du tableau arrière : embase des balcons ? souvent il n'y a guère que ça.
Et puis bien sûr de faire une route tranquille au portant. Sûr qu'en solo ce doit être épuisant.
Bon , ça restera sans doute dans mon imagination. claude
Autre chose que nous avons pu tester: Trainard + voile. En positionnant le trainard parfois bâbord, parfois tribord arrière,
nous arrivions à stabiliser le navire sur une amure pour tirer des bords de portant. Le cap était très peu précis
(arbitraire) et la vitesse très faible (nous utilisions une ancre flottante). Dans le cas d'une transat au portant, çà peut
suffire pour tracer un bout de route, le temps d'une réparation plus sérieuse. Pour l'approche finale, ce n'est en tous cas
pas suffisant.
Pour l'approche finale, sans trop de mer, il est possible de se remorquer avec sa propre annexe. En la mettant à couple du
voilier, c'est plus efficace.
Aussi, pour ceux qui ont un moteur hors-bord sur leur voilier, et s'il est possible de jouer un peu sur sa barre franche
(s'ils n'est pas dans un puit comme moi), çà peut suffire pour l'approche finale.
De manière générale, envoyer une ancre flottante, avec un peu de toile, stabilise bien le navire le temps d'une réparation
du safran. Il cesse de tourner sur lui-même.
Amicalement. Raphael
Merci Jean-Jacques - Si tu pouvais me prêter les tables, le temps de la traversée, cela me ferait le plus grand plaisir.
Quand au livre d'Olivier Stern-Veyrin, un ami de STW vient tout juste de me le prêter.
Je confirme que le sceau doit être métallique. J'avais essayé de faire "ancre flottante" avec un sceau en plastique,
histoire d'aider mon ancre flottante en toile "plastimo" qui avait du mal (seule) à nous garder perpendiculaire aux vagues
(6 mètres déferlantes); 10 secondes plus tard, plus de sceau
(La mécanique et moi, qui font deux, c'est un combat permanent...)
Claude, je n'ai pas tout saisi (je ne suis pas bon en mécanique): Pense-tu qu'en adoptant un profil différent, soit deux
petites plaques + tangon, cela dispenserait d'avoir à utiliser des matériaux très solides?
Oui , c'est 2 plaques de faible épaisseur 8 ou 10 ou 12 mm quand même , qui s'écartent en leur centre par le diamètre du
tangon et se rejoingnent ensuite pincées sur leurs bords extérieurs , ça doit te donner comme une grosse pelle d'aviron avec
un prfil d' "aile d'avion".
Le "vide " entre les 2 plaque te donne de la résistance.
Pour assimiler sans trop comprendre : le profil est comparable à un tube qui lui est beaucoup plus résistant que la même
quantité de matière concentrée en un noyau.
Cest le principe de ton mat , de ta baume , de ton tangon , de ta coque même , qui combinée avec le pont de ton bateau
constitue un gros tube permettant de reprendre les efforts de flexion qu'engendre les tensions des pataras et étais et la
compression du mat.
Interressant en tout cas ton retour d'expérience concernant la stabilisation de ton bateau par trainards , seau et autres
ancres fottantes.
Pars du principe, que personne ne viendra te filer un coup de main, et qu il va falloir te demerder tout seul.
Perso, j ai eu une sorte de vertige psychologique environ 4 jours apres avoir dépassé le Cap Vert, point que je m' etais qualifié
de non retour en cas de probleme, ca me la fait en regardant mon point du jour, une fois que j ai replié la carte, je me suis
réouvert mon bouquin que je lisais, je n y ai plus pensé apres, j' etais en quelques sorte dans la routine.....c' est redevenu
plaisant apres de voir mes petits points sur ma carte qui se rapprochait doucement de l' Amerique du Sud
Sur de petis bateaux comme les notres, il n y a pas de raison qu il y ai de casses si tu ne forces pas, tu as moyen au minimum de
faire des moyennes journalieres de 120 miles sans forcer et meme plus.
et qu est ce que c' est bon une biere fraiche avec une viande et des frites et de la salade à l' arrivée.....................
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