J'ai adoré ces échanges, courtois et interessants.
Je n'ai qu'un point à donner de mon coté. Pour un tel programme, j'opterais sans aucun doute pour un cata, même de taille modeste.
A mes yeux, le seul véritable inconvenient du cata, c'est la route obligée au près dans une mer hachée. Là, sur ce type de machine, je ne trouve rien d'agréable alors qu'un long bord de près sur un gros monocoque bien réglé peut être un régal malgré la gite.
Pour tout le reste, tous les autres arguments, je préfère de loin le cata.
Je navigue aux antilles souvent en solo en cata Lagoon 380 qui réagit très bien dans le mauvais temps et bien mieux en tous cas que sa forme ne pourrait laisser croire.
Mais comme l'ont dit plein d'autres, on passe tellement de temps au mouillage sur un TDM que les qualités au mouillage devraient prévaloir, non?
Je vous souhaite un excellent voyage.
Au final, pour répondre à Pascal, qu'est-ce que j'en retire??
Le cata, c'est super si on peut s'en acheter un...
On est plus reposé en grande nav, et c'est vrai que la gestion de la fatigue est un point essentiel en haute mer en solo.Pour ma part, après qq jours au large, je n'ai jamais eu de pb de ce côté là.Enfin, super au mouillage.
Le près par mer hachée:J'aime pas, sauf éventuellement qq heures avec un bateau bien reglé, mais pas plus( j'ai même pris une cape courante pendant 36 h dans les alizés en attendant que le vent de sud ouest veuille bien repasser au nord)
Le gros temps extrème: de toute façon très rare en dehors des latitudes élevées.En mono en fuite par force 10 bien établi, je me suis fait coiffer per une déferlante, pas de dégats sur mon bateau à cockpit central, sauf la baignoire remplie à ras-bord, mais je peine à imaginer le même incident avec un cockpit arrière et pire encore avec un cat et ses portes de plein-pied...Cela laisse penser qu'avec un cat, la fuite doit être plus rapide que la mer, mais là, le risque est de se planter dans une vague croisée et de sancir.En réalité, et qq'un y a fait allusion, dans une mer très forte,avec un(petit)bateau, on est déventé dans les creux et il devient difficile de soutenir une fuite rapide...Une solution à essayer dans des conditions difficiles(peut-être):Des trainards(pas des ancres flottantes) filés par l'avant de façon à dériver lentement sur l'arrière en présentant les étraves aux déferlantes tout en leur permettant de soulager sans pour autant prendre de la vitesse en arrière...Délicat équilibre.Enfin,nous n'y sommes pas tous les jours...
Pour ce qui me concerne, j'attends la vente de ma propriété(que je croyais imminente il y a qq jours) pour me décider.J'ai vu en annonce un ou deux cat qui pourraient m'interesser, sinon ce sera un mono de 40/42'
Merci encore pour vos contributions
Florentin
Ophir a écrit :
Bonjour à tous,
A 67 ans, je pense repartir dans très peu de temps. J'ai vraiment une grande expérience de la nav en haute mer( 20.000milles dont 2 traversées de l'atlantique et la moitié en solo).Parcours effectués dans les années 75/80.
J'ai été un pro du nautisme:construction, entretien, gestion d'une base de loc..etc. Je ne suis dons pas un novice!!!
Pourtant, jai besoin de votre expérience personnelle.
Je regarde pour mon prog de nav autour du monde(plus en solo qu'accompagné)ce que je connais bien, c'està-dire les monocoques de 38 à 40 pieds, genre Dufour 385, 40, Océanis 40, 40CC, 411, ou encore Bavaria 2cabines...agés de qq années Pour rentrer dans mon budget.
Et puis, je me suis demandé si un petit multi dans les mêmes tailles(genre nautitech 39)ne serait pas encore plus agréable pour vivre à bord.Je fais donc appel à ceux qui pratiquent: Y -a-t-il des mauvaises surprises à attendre de cette opion en navigation, et lesquelles??
Il me semble que le conservateur d'allure est exclu?Comment sécuriser la fonction PA?Bref, dites-moi tout,sauf que cela prend de la place dans les ports, je l'avais déja remarqué!!
Merci à tous de vos contributions.
Cordialement,
Florentin
Bonjour
pour notre part, nous avons beaucoup hésité jusqu'à ce que nous ayons bien compris ce qu'était un bon baston sur les bancs de terre neuve en montant à St Pierre et miquelon .
Nous avons depuis un super maramu AMEL .... nous pouvons voir venir .
Bon vent et bonne mer .... mais pas trop .... on se sait jamais comme dit Jean gabin !
Oh que c'est instructif les vidéos....
Un cata retourné, quelle terrible image ! Mais en même temps on le voit toujours flotter, et, oh stupeur, 2 personnes en sortent et peuvent être sauvées ! et d'après le commentaire le bateau fut lui aussi récupére et meme certainement réparé.... C'est vrai que pour un mono il serait malheureusement bien plus difficile de trouver des images comme celle ci, on ne verrait certainement que le radeau de survie !
La réalité c'est que tous les voileux ne vont pas en patagonie ou dans les 40 emes rugissant, bien que certains catas c'y sont tout de même baladés et on sont revenus aussi. Il faut dire que ceux qui se baladent dans ces endroits extreme y vont avec de banal canote de série bien entendu..... De toute façon ces fils sont sans fin, chacun restera toujours sur sa position car on aime trop son bébé et il est toujours difficile d'être objectif dans ces conditions à moins de se forcer à essayer autre chose, ce que j'ai fait il y a une quinzaine d'année, et pourtant à l'époque ce n'était qu'un petit cata de 10m mais alors quel bouleversement dans mes idées reçu !
Pascal
Pour Shazzan,
Je suis tout acquis aux catas et pour ma part, si j'en avais les moyens j'échangerais mon Dufour 385 (équipé voyage) contre un cata pour partir. Néanmoins, je pense que là où un cata se retourne, un mono passera et ne coulera pas comme tu l'indiques. Pour qu'un mono coule, il faut une voie d'eau, pas pour qu'un cata se retourne...
Oui, tu as certainement raison, mais je ne suis pas sûr qu'aucun mono n'ait pu être mis en difficultés là ou le catamaran y est. En fait je ne connais pas le nombre de cata qui naviguent, mais je serais curieux de connaitre le pourcentage de ceux qui se sont retournés, et aussi en connaitre la raison!
En réalité, pour retourner un cata, je pense qu'il faille pas mal d'inconscience, je parle pour les catamarans de croisière bien entendu. De toute façon je disais précédemment, c'est un sujet sans fond, on pourra polémiquer des jours, des semaines des mois et la vérité sera toujours celle sa conviction... Mais moi, je peux te dire que pour rien je ne changerais, trop heureux d'être à plat.....
Pascal
Oui sahzan a raison , la verité sera toujours celle de sa conviction mais juste pour donner du "piment " à la discussion :sait-on qu'aux antilles ( ou je navigue depuis plus de 25 ans ) on doit avoir eu environ une douzaine de catas qui se sont retournés dans cette zone ! J'ai le souvenir d'un Punch12m qui a fait un manque à virer, écoute au vent bloqué juste sous le cap Salomon ( Martinique / anses d'arlet ) et qui s'est retouné; ou bien encore un Athena 38 au moteur grand voile haute qui s'est pris une méga rafale sous la montagne Pelée= retourné comme une crepe ! pour ne citer que ceux qui me viennent à l'esprit ce n'était pourtant pas dans des conditions dangereuses et pendant une navigation sous les tropiques ......
Hello,
Au moins un constructeur de cata, Alliaura Marine, prend quelques précautions jurisprudentielles afin d'éviter un chavirage ou des dommages conséquents sur leurs (grands) "Privilège".
Les pattes d'oie d'écoute de GV sont munies de fusibles, c'est-à-dire d'une gaine avec agrafes en spectra destinées à péter et libérer un peu d'écoute afin de soulager la charge sur la GV. Bonne idée.
Renseignements pris, il semble que le claquage d'un tel fusible sert également à invalider la garantie, en cas de problème structurel notamment. On comprend la démarche : une affaire de cata, 57 ou 61 pieds, valant plusieurs millions d'Euros, qui chavire ou se fissure, même sans perte de vie humaine, se termine généralement au tribunal. Et comme les bateaux hauturiers sont supposés affronter des mers et des vents max sans limite théorique (déjà le cas de l'ancienne catégorie), on imagine le problème quand de surcroît aucune qualification n'est demandée à l'équipage. Le risque ne semble donc acceptable que sous réserve du respect des charges (déplacement réel du boat et force max sur le gréement).
Il me semble que la méthode risque fort de se généraliser, en tous cas sur les catas hauturiers. A suivre.
On peut regretter le côté "mouchard" plus qu'un système de sécurité réellement préventif. Mais c'est tout de même un pas vers un avertissement à moindre frais. Encore faut-il que les conditions météo soient toujours prévisibles...
je possede un summertwins 28 avec grement aerorig ,avant j'avais un hood38 .
bilan:autant de place que dans le hood ,pas d'echelle immense pour passer dans le carré ,possibilité de faire le quart à l'interieur visi sur 360° ,beaucoup plus rapide aux allures arrivées .cout d'exploitation bien inferieur (petit diesel de 18cv) autonomie energetique complete .insubmersibilité .cet été je n'ai touché que deux ports à cause du mauvais temps .
inconveniants : demande plus d'anticipation pour la meteo ,remontée au près inconfortable 120° d'un bord sur l'autre .
avec le grement aucune manoeuvre à faire à part prendre les ris ,
je pense que l'on peut installer un regulateur d'allure sur un cata de croisiere .
je cherchais un cata de moins de 10 metres habitable et confortable ,en france ça n'existe pas , j'ai trouvé celui-ci et c'est le grement qui m'a fait l'acheter ,je ne comprends pas pourquoi il ne c'est pas plus devellopé .
malheureusement je dois m'en separer pour cause de santé de l'amirale avec regrets mon programme de tour de la med à sombré
alain
J'ai adoré ces échanges, courtois et interessants.
Je n'ai qu'un point à donner de mon coté. Pour un tel programme, j'opterais sans aucun doute pour un cata, même de taille modeste.
A mes yeux, le seul véritable inconvenient du cata, c'est la route obligée au près dans une mer hachée. Là, sur ce type de machine, je ne trouve rien d'agréable alors qu'un long bord de près sur un gros monocoque bien réglé peut être un régal malgré la gite.
Pour tout le reste, tous les autres arguments, je préfère de loin le cata.
Je navigue aux antilles souvent en solo en cata Lagoon 380 qui réagit très bien dans le mauvais temps et bien mieux en tous cas que sa forme ne pourrait laisser croire.
Mais comme l'ont dit plein d'autres, on passe tellement de temps au mouillage sur un TDM que les qualités au mouillage devraient prévaloir, non?
Je vous souhaite un excellent voyage.
Tu es fou ! , pour rien au monde je me separerait de mon bebe
En tous cas, je vends le mien.....mais pas parce que ce n'est pas bien, juste parce que mon programme a définitivement changé
Quelles sont tes opignions ?
Cata ou mono ?
Pascal
Au final, pour répondre à Pascal, qu'est-ce que j'en retire??
Le cata, c'est super si on peut s'en acheter un...
On est plus reposé en grande nav, et c'est vrai que la gestion de la fatigue est un point essentiel en haute mer en solo.Pour ma part, après qq jours au large, je n'ai jamais eu de pb de ce côté là.Enfin, super au mouillage.
Le près par mer hachée:J'aime pas, sauf éventuellement qq heures avec un bateau bien reglé, mais pas plus( j'ai même pris une cape courante pendant 36 h dans les alizés en attendant que le vent de sud ouest veuille bien repasser au nord)
Le gros temps extrème: de toute façon très rare en dehors des latitudes élevées.En mono en fuite par force 10 bien établi, je me suis fait coiffer per une déferlante, pas de dégats sur mon bateau à cockpit central, sauf la baignoire remplie à ras-bord, mais je peine à imaginer le même incident avec un cockpit arrière et pire encore avec un cat et ses portes de plein-pied...Cela laisse penser qu'avec un cat, la fuite doit être plus rapide que la mer, mais là, le risque est de se planter dans une vague croisée et de sancir.En réalité, et qq'un y a fait allusion, dans une mer très forte,avec un(petit)bateau, on est déventé dans les creux et il devient difficile de soutenir une fuite rapide...Une solution à essayer dans des conditions difficiles(peut-être):Des trainards(pas des ancres flottantes) filés par l'avant de façon à dériver lentement sur l'arrière en présentant les étraves aux déferlantes tout en leur permettant de soulager sans pour autant prendre de la vitesse en arrière...Délicat équilibre.Enfin,nous n'y sommes pas tous les jours...
Pour ce qui me concerne, j'attends la vente de ma propriété(que je croyais imminente il y a qq jours) pour me décider.J'ai vu en annonce un ou deux cat qui pourraient m'interesser, sinon ce sera un mono de 40/42'
Merci encore pour vos contributions
Florentin
Bonjour
pour notre part, nous avons beaucoup hésité jusqu'à ce que nous ayons bien compris ce qu'était un bon baston sur les bancs de terre neuve en montant à St Pierre et miquelon .
Nous avons depuis un super maramu AMEL .... nous pouvons voir venir .
Bon vent et bonne mer .... mais pas trop .... on se sait jamais comme dit Jean gabin !
louism
Pour info, le lien ci-dessous...
A+ Sergio
http://www.hisse-et-oh.com/forum/index.php?action=detail&id_message=721126&tab=48h
Un cata retourné, quelle terrible image !
La réalité c'est que tous les voileux ne vont pas en patagonie ou dans les 40 emes rugissant, bien que certains catas c'y sont tout de même baladés et on sont revenus aussi. Il faut dire que ceux qui se baladent dans ces endroits extreme y vont avec de banal canote de série bien entendu..... De toute façon ces fils sont sans fin, chacun restera toujours sur sa position car on aime trop son bébé et il est toujours difficile d'être objectif dans ces conditions à moins de se forcer à essayer autre chose, ce que j'ai fait il y a une quinzaine d'année, et pourtant à l'époque ce n'était qu'un petit cata de 10m mais alors quel bouleversement dans mes idées reçu !
Pascal
Pour Shazzan,
Je suis tout acquis aux catas et pour ma part, si j'en avais les moyens j'échangerais mon Dufour 385 (équipé voyage) contre un cata pour partir. Néanmoins, je pense que là où un cata se retourne, un mono passera et ne coulera pas comme tu l'indiques. Pour qu'un mono coule, il faut une voie d'eau, pas pour qu'un cata se retourne...
En réalité, pour retourner un cata, je pense qu'il faille pas mal d'inconscience, je parle pour les catamarans de croisière bien entendu. De toute façon je disais précédemment, c'est un sujet sans fond, on pourra polémiquer des jours, des semaines des mois et la vérité sera toujours celle sa conviction... Mais moi, je peux te dire que pour rien je ne changerais, trop heureux d'être à plat.....
Pascal
Oui sahzan a raison , la verité sera toujours celle de sa conviction mais juste pour donner du "piment " à la discussion :sait-on qu'aux antilles ( ou je navigue depuis plus de 25 ans ) on doit avoir eu environ une douzaine de catas qui se sont retournés dans cette zone ! J'ai le souvenir d'un Punch12m qui a fait un manque à virer, écoute au vent bloqué juste sous le cap Salomon ( Martinique / anses d'arlet ) et qui s'est retouné; ou bien encore un Athena 38 au moteur grand voile haute qui s'est pris une méga rafale sous la montagne Pelée= retourné comme une crepe ! pour ne citer que ceux qui me viennent à l'esprit ce n'était pourtant pas dans des conditions dangereuses et pendant une navigation sous les tropiques ......
Hello,
Au moins un constructeur de cata, Alliaura Marine, prend quelques précautions jurisprudentielles afin d'éviter un chavirage ou des dommages conséquents sur leurs (grands) "Privilège".
Les pattes d'oie d'écoute de GV sont munies de fusibles, c'est-à-dire d'une gaine avec agrafes en spectra destinées à péter et libérer un peu d'écoute afin de soulager la charge sur la GV. Bonne idée.
Renseignements pris, il semble que le claquage d'un tel fusible sert également à invalider la garantie, en cas de problème structurel notamment. On comprend la démarche : une affaire de cata, 57 ou 61 pieds, valant plusieurs millions d'Euros, qui chavire ou se fissure, même sans perte de vie humaine, se termine généralement au tribunal. Et comme les bateaux hauturiers sont supposés affronter des mers et des vents max sans limite théorique (déjà le cas de l'ancienne catégorie), on imagine le problème quand de surcroît aucune qualification n'est demandée à l'équipage. Le risque ne semble donc acceptable que sous réserve du respect des charges (déplacement réel du boat et force max sur le gréement).
Il me semble que la méthode risque fort de se généraliser, en tous cas sur les catas hauturiers. A suivre.
On peut regretter le côté "mouchard" plus qu'un système de sécurité réellement préventif. Mais c'est tout de même un pas vers un avertissement à moindre frais. Encore faut-il que les conditions météo soient toujours prévisibles...
Pour info : Un cata sur le toit au large d'Ouessant...
A+ Sergio
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/penmarc-h-29-le-catamaran-se-retourne-7-personnes-helitreuillees-28-10-2010-1097611.php
pour info
ce n'est pas un cata de croisiére et en plus il n'y avait que 10kts de vent!!!
c'est ce bateau
A+
http://www.solarnavigator.net/history/e_n_z_a.htm
http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/penmarc-h-29-les-sept-marins-rescapes-preparaient-un-tour-de-l-antarctique-28-10-2010-1097611.php
je possede un summertwins 28 avec grement aerorig ,avant j'avais un hood38 .
bilan:autant de place que dans le hood ,pas d'echelle immense pour passer dans le carré ,possibilité de faire le quart à l'interieur visi sur 360° ,beaucoup plus rapide aux allures arrivées .cout d'exploitation bien inferieur (petit diesel de 18cv) autonomie energetique complete .insubmersibilité .cet été je n'ai touché que deux ports à cause du mauvais temps .
inconveniants : demande plus d'anticipation pour la meteo ,remontée au près inconfortable 120° d'un bord sur l'autre .
avec le grement aucune manoeuvre à faire à part prendre les ris ,
je pense que l'on peut installer un regulateur d'allure sur un cata de croisiere .
je cherchais un cata de moins de 10 metres habitable et confortable ,en france ça n'existe pas , j'ai trouvé celui-ci et c'est le grement qui m'a fait l'acheter ,je ne comprends pas pourquoi il ne c'est pas plus devellopé .
malheureusement je dois m'en separer pour cause de santé de l'amirale avec regrets mon programme de tour de la med à sombré
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