excusez moi si je passe pour un "rude", gueuleur, râleur (je suis français!).... malgré l'épreuveque vous avez du vivre, mais abandonné un bateau sans balise (à priori) fait courir un risque à autrui...

demander ensuite de quelle manière le récupérer, là faut oser! espèrons qu'il est sombré (faut voir aussi pourquoi il y a eu abandon...) , que personne n'ait eu à le rencontrer par inadvertance (pas d'ais, des feux d'allumés?).

ce qui m'étonne encore est que rien n'est prévu en cas d'abandon de navire sans moyen de localisation durable, car un bateau (entier ou en partie) , ça flotte un moment....

ne faudrait il pas le saborder avant d'être secourus ? quand on voit tout ce qui traine deja....

à vous lire 

stef sur mr happy

Bonjour,

Je compatis aux épreuves que vous avez dû traverser.

Un bateau qui flotte en plein milieu de l'océan peut représenter un danger, mais l'Atlantique c'est énorme et il faudrait un malheureux concours de circonstances pour qu'un autre voilier le heurte. De plus une veille constante doit être assurée et devrait éviter tout abordage.

Si une balise à été déclenchée et est restée sur le bateau, elle ne permet de suivre le voilier que quelques jours avant que la batterie se vide.

La seule possibilité de retrouver le bateau serait un émetteur ais à bord avec un voilier autonome en électricité (panneaux solaires, éolienne ...). Si un cargo passe pas loin je pense qu'il transmettra automatiquement l'information. On peut alors le repérer sur un des sites qui indique la position des navires qui ont un émetteur ais. Il y a également la possibilité qu'un cargo repère un voilier à l'abandon et le signale à un des mrcc.

Sinon en dernier ressort, s'il flotte toujours il finira par faire côte et sera signalé aux mêmes mrcc.

Comme Stef, en lisant cette histoire j'ai tout de suite pensé à une balise à bord. Pour traverser l'atlantique, l'équipement obligatoire comprend une EPIRB, pas adaptée pour trouver un bateau après 48h, et un moyen de capter la météo, en pratique un Iridium. L'Iridium combiné ne sert pas à grand-chose laissé seul sur le bateau, en revanche l'Iridium Go envoie automatiquement ses positions pendant toute la durée de l'abonnement. Au besoin on peut le prolonger une fois secouru et ramené à terre.

L'idéal est une balise tracking, comme celles présentées par STW, qui émet automatiquement sur Inmarsat ou autres réseaux. Quand mon bateau s'est échoué il y a un an, la balise embarquée a émis pendant plus d'un mois malgré l'absence de recharge des batteries et un circuit électrique gravement endommagé.

Enfin l'AIS devrait bien entendu être laissé en marche pour signaler le bateau aux autres.

Tout dépend évidemment de l'état du bateau, car aucun système ne fonctionnera s'il n'y a plus d'alimentation électrique. Dans ce cas, soit le bateau a coulé et on n'en parle plus, soit on peut prier pour que quelqu'un l'aperçoive quand il arrivera à la dérive en zone Antilles... Je ne vois pas d'autre possibilité.

Où ira t il faire côte telle est la question ?

L'abandon à eu lieu entre les Bermudes et les Açores et je me dis su'avec mes trains de dépressions qui traversent l'Atlantique il devrait être plus probable de le retrouver sur les côtés européennes. Irlande, Grande Bretagne  ... ?

Où ira t il faire côte telle est la question ?

L'abandon à eu lieu entre les Bermudes et les Açores et je me dis qu'avec les trains de dépressions qui traversent l'Atlantique il devrait être plus probable de le retrouver sur les côtés européennes. Irlande, Grande Bretagne  ... ?

Bonjour ,   d'après   votre fiche   Xavier   vous cherchiez   un  équipier   pour   cette traversée   en   Mai   vers les Acores.     Pourriez vous nous   expliquer   les   avaries qui vous sont   malheureusement   arrivées    pour   aboutir   à ce panpan.   C'est   le   genre  d'information   qui   peut   servir   et   enrichir   un   forum   de navigateurs .     Voir     son   voilier   partir   au   large   alors qu'on est sain  et sauf sur le cargo doit être un déchirement  mais   priorité    à la vie humaine . Dans l'attente   de vous lire .    Cordialement     Brigitte