Sécuritée en mer une très mauvaise année 2010

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Sécuritée en mer une très mauvaise année 2010
sujet n°94739
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MOUILLE-CUL
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réponse n°166037

sans aucun doute, 45 morts, c'est 45 morts de trop...

mais, sur la totalité d'une année, dans des activités incluant à la fois la plaisance, la pêche, les activités diverses (pêche à pied, promenade, plongée, escalade sur le littoral...), c'est à dire des millions de personnes plus ou moins en rapport avec la mer, je trouve que le chiffre n'est pas très élevé en comparaison avec d'autres activités de loisirs et de vacances... combien de victimes dans l'alpinisme et les sports d'hiver, ou même dans les activités sportives en général? de fait, la mer n'est pas si méchante que certains le disent, et effraie beaucoup plus qu'elle n'agresse...

par contre, je suis très déçu par ce rapport dont la seule leçon explicite semble être la nécessité de porter un gilet de sauvetage (soyons sérieux, il n'est nullement nécessaire de porter un tel équipement en toutes circonstances quand on navigue), avec une analyse dont la minceur s'apparente à de l'indigence...
d'abord par son aspect éclectique et brouillon: comment peut-on ranger dans la même catégorie les accidents maritimes et ceux survenus lors d'une promenade sur le littoral (pourquoi pas les accidents de voiture pour rejoindre le port, ou ceux d'avion pour partir faire une croisière aux antilles); le seul fait de l'appartenance administrative des secours intervenant n'est pas une classification pertinente dans ce domaine...
ensuite par l'absence totale d'analyse des situations mortelles (45 cas, c'est pourtant un chiffre suffisemment raisonnable pour une analyse-synthèse des rapports d'intervention), analyse qui permettrait pourtant de dégager les axes d'une politique de prévention, voire des mesures "simples et concrètes"... il fut un temps (il y a bien longtemps) où un tel rapport détaillé était fourni chaque année, pour un nombre de cas à peine inférieur à celui de 2010...

rien non plus sur les grandes tendances de ces 2700 et quelques interventions d'assistance et de sauvetage, chiffre qui pour tout dire m'inquiète plus que celui des victimes.

enfin que recouvre exactement cette augmentation "inquiétante" de 30% des infractions: s'agit-il d'un défaut de paiement de la taxe de francisation, d'un défaut de cone inversé dans la mâture, ou de boule de mouillage, ou de l'absence de radeau de survie, ou encore de vitesse excessive dans la bande des 300 m? nous n'en savons rien, et l'expérience une bonne centaine de vistes inopinées de "controleurs" à la compétance très variable m'a appris à me méfier de la définition des "infractions" en matère de navigation maritime.

En résumé, et amha, un rapport indigent, sans commune mesure avec les moyens alloués à l'autorité qui l'a signé... et qui, c'est plus grave, ne servira donc à rien.

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réponse n°174545

Bonsoir,
Tout a fait d'accord avec la première réponsec apportée. Tout ceci semble est monté pour pouvoir nous serrer encore plus la vis. Pourquoi ne pas nous obliger à porter le gilet de jour comme de nuit, même au port ; et pourquoi pas sur la plage. Le nombre de victimes comme le nombre d'interventions n'a pas été analysé, nous remarquons seulement 17 personnes sur la plage ou dans les rochers, quelle relation avec la navigation ?

N'irions nous pas vers une situation comme celle des fleuves et rivières où l'on trouve maintenant des radars à vitesse sur la berge. Attention navigation au gps obligatoire sous peine de vitesse non conforme donc de contravention et/ou de retrait de permis et pourquoi pas de prison, allons y gaiment tout est permis.

La mer était le dernier espace de semi-liberté, bientôt se sera comme sur terre un espace de sursis.

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