En ce début d'année, je me plie volontiers à la tradition et vous présente mes meilleurs voeux. Santé bien sur, mais aussi amour, argent, et surtout surtout bon sens, tolérance et acceptation de la différence. Aimer ne suffit pas toujours. Accepter la différence, les différences, l'autre comme il est permettrait peut être (sans doute) à la terre de tourner rond et de ne pas marcher sur la tête!

Ceci étant posé, je trouve que cette année ressemble à un cabinet de curiosités. Je ne vous parle même pas des typhons et autres tempêtes et cyclones. Cela existe aussi à hauteur de notre petit nombril.

Il y a d'abord ce "tupperware" que je cherchais depuis quelques temps. A la faveur de la gîte, il est allé se nicher au fond du légumier. Hors de ma vue. Mais pas de mon odorat.... J'ai donc démonté le légumier pour y trouver une colonie déjà bien installée de petites choses blanches qui grouillaient sur un magma informe, humide et malodorant (je n'ai pas pu reconnaître les légumes concernés)... Il a donc fallu commencer l'année par un génocide!

Il y a le même jour la clim du carré qui se met en défaut. On pense bien sur au filtre encrassé. Patrick s'y met tout de suite. Surprise: le filtre est propre. C'est en fait un poisson coffre qui a obturé le conduit d'arrivée d'eau!

Quelques jours auparavant, nous sommes allés nous balader à la pointe des 3 châteaux. Franchement, on se croirait en Guadeloupe ou en Bretagne?

Quelques jours plus tard, nous partons à Anse Deshaie, réputée pour être le meilleur mouillage de Guadeloupe. Et ça tombe plutôt bien puisque nous avons un avis de grand frais. Arrivés en milieu d'après midi, nous jetons l'ancre et ... rien. Ce n'est qu'à la nuit tombée, nuit noire, sans lune que nous nous apercevons que nous dérapons. Et alors là!! Il nous faudra 1h30 avec l'aide de Claude, merci Claude, de nuit donc et avec 30 noeuds de vent pour arriver à accrocher dans un mouillage bondé. Le meilleur mouillage de la Guadeloupe. Mon oeil!

Pour nous ce sera

sans parler d'une nuit de veille. Enfin nous arrivons à mouiller correctement le lendemain matin (merci Didier et Annie) toujours avec un très fort vent, mais en plein jour, ce qui fait une sacrée différence.

Pendant ces quelques jours à Deshaie, nous verrons de nombreux bateaux avoir de grosses difficultés à mouiller, sans parler de bateaux qui ont renoncé et sont partis ailleurs, sans parler de ce voilier qui de nuit (la même nuit que nous) a dérapé pour aller se lover contre un mega yacht de 44 m....

Voilà en quelques anecdotes notre début d'année, qui s'il n'est en rien dramatique et sans commune mesure avec les débuts d'année des réunionnais ou des bretons, n'en laisse pas moins présager d'une année où l'ennui n'aura pas sa place.

Pour valider tout ça nous partons demain pour Antigua. L'aventure continue.

Et Bonne Année à tous.