Lundi 25 novembre, après un petit tour au marché et super marché (on ne se refait pas, et nous avions été avisés que le 51 -oui, oui, le vrai pastis 51- ne valait ici que 15€ la bouteille), et oui le distributeur a été réapprovisionné entre temps, nous rendons la bouée pour partir sur Mayreau.

Depuis que nous sommes dans les Caraïbes, soit plus de 18 mois, nous attendons de voir la carte postale que sont les grenadines. 

Arrivée à Mayreau sous un gros grain (rien d'inhabituel). 

Nous prenons une bouée et pour la première fois on nous remet un reçu officiel. Oui, oui, ça existe. Mais bon, on aurait du se méfier.

1- Le capitaine s'aperçoit que nos bouts sont emmêles. Cela ne lui plaît pas. On part donc à l'avant, lui sur l'annexe, moi sur le pont. 2- Cela n'est pas seulement emmêlé, l'oeil dans l'épissure est monté à l'envers. Nos bouts ont surpatté et sont pris dedans. C'est là que .... cela a duré près de 2 heures pour se ré-amarrer correctement. 3- Quand ça veut pas, ça veut pas. Désormais nuit noire, nous partons rejoindre nos copains pour un barbecue plage/langoustes. Nous atterrissons sur un banc (gros banc) de cailloux. Le hors board n'a pas vraiment aimé.

Mais bon, les langoustes étaient très bonnes, et nos copains ont fait ce qu'ils ont pu pour remonter le moral de l'équipage Django-Mayosa. Rassurez vous, ils y sont arrivés.

Le lendemain, Patrick répare le moteur.

Le temps n'est toujours pas top, mais bon, allez on quitte pour rejoindre les Tobago Cays.  On mouille dans la passe entre Petit Bateau et Petit Rameau. Le mouillage à l'intérieur est rouleur. 

Le soleil faisant son timide, la magie des couleurs et de la carte postale n'est pas au rendez-vous. Tant pis (ou tant mieux?), faudra revenir. La journée se finit pourtant très bien par un apéro/concert privé offert par Miguel de 3 pence sur Django-Mayosa. L'équipage d'Ariès se joint à nous. Superbe soirée. Heureusement que les copains sont là quand le temps n'y est pas. Est-ce que ce n'est pas ça la vraie magie des Grenadines?

Allez, faut s'activer, mercredi matin, départ sur Bequia. 4 heures de navigation très désagréable. Heureusement Bequia est très accueillante. Il n'y a pas la foule que l'on a connu à Päques dernier. C'est joli, calme. En un mot : ça fait envie. Mais nous n'avons pas le temps d'en profiter vraiment. Rendez-vous a été pris au Marin pour le parc de batteries, la clim, etc... A peine le temps de faire un petit tour, nous voilà repartis. Une nuit à Rodney Bay pour couper la route. Et nous voilà de retour à la maison, enfin au marin pour quelques jours de ponton et de petits travaux (et oui, faut savoir que les batteries -au moins en ce qui nous concerne- sont moins chères au Marin qu'à Grenade. Qui l'eut cru?).