Le Golfe de Gascogne
La traversée du Golfe de Gascogne
Le Départ
Un premier jour « musclé »
L’anticyclone au centre
Le Portant
Le rail de Finisterre
13-14 Juillet 2012
Tout le monde est à bord. 2 jours mis à profit pour faire plus ample connaissance et assurer l’avitaillement. Pour cela rien de particulier si ce n’est que j’ai commandé 30 pains « Biofournil » précuits, longue conservation. On ne le regrettera pas.
Le 14 au soir feu d’artifice de La Baule et du Pouliguen dans un vent glacial contemplés depuis la digue du port. Celui de Pornichet avait été annulé la veille à cause du mauvais temps.
Temps prévu pour le départ : vents d’ouest 4 à 5 Beaufort.
15 juillet 2012-17 juillet
Un Golfe de Gascogne taquin : démarrage sur les jantes, pétole puis la croisière s’amuse. Les habitants du Grand Bleu nous saluent.
Branlebas ! Tout le monde debout, c’est l’excitation du départ.
Une inquiétude : le wifi du port ne me permet pas de télécharger les fichiers météo. Je suis obligé d’aller devant la boutique de plongée dont j’ai l’accès wifi depuis le trottoir.
Arrivée de Fabrice mon préparateur et sa petite famille avec 2 beaux pains faits maison.
Nous nous déplaçons au ponton essence pour faire le plein.
11h15 on largue les amarres, à la sortie du port, on envoie la Grande Voile (GV) avec un ris et la Trinquette. Nous allons tirer des bords dans une mer formée pour sortir de la Baie du Pouliguen et déborder le plateau de la Banche. Notre route idéale est au 240° mais le vent refuse et nous sommes dans l’obligation de suivre un cap plus sud. Vent de force 5-6.
Nous gîtons bien, le bateau est confortable mais cueillie à froid dés le départ Françoise succombe, elle n’émergera que 24h plus tard. Marie Françoise va suivre mais sans être terrassée.
Bruno et moi assurons jour et nuit avec l’aide d’Eugène, surnom du pilote. Bruno prend les quarts de nuit de 21-00h et 3h-6h et moi 00h-3h et 6h-9h.
Le 16, route au 205 vent de force 3 de Suroît, mer peu agitée et beau temps, le baro est à 1028 hp. En effet il ya un anticyclone centré sur le Golfe de Gascogne et nous nous approchons, d’après les fichiers météo, d’une zone de vents faibles d’Est au centre de ce système. Nous sommes GV haute et Génois.
Dans la nuit du 16 au 17, pendant mon quart le vent change, avec l’aide du mousse MF nous virons de bord. Malgré nos efforts, on est planté sans vent : on démarre le moteur et c’est parti pour du « vroum vroum » pendant quelques heures.
En reprenant le quart de 6h, au début du jour, des dauphins viennent jouer à l’étrave, cela augure d’une bonne journée. Nous croiserons plus tard 2 mola-mola : des poissons lunes.
A 10h le vent de sud-est se lève, 2 Beaufort, on établit Gv et Genois, Grand Largue, il fait beau que du bonheur ! Route au 240.
11h30, on envoie le Spi, nous passons de 5.5 nds à 7-8 avec un vent de force 3. Par prudence, nous prendrons 1 ris en fin d’après-midi. Nous resterons sous spi jusqu’à 20h30. Dalwhinnie donne toute sa puissance et le soleil est de la partie !
Pour la nuit, nous réduisons l’allure en rentrant le spi.
Le support de l’hydro générateur donne des signes de faiblesse. Dans l’après-midi nous avons fait quelques accélérations décoiffantes et de toute évidence cela a fait plier le support en équerre de l’hydro installé sur la jupe.
Bruno, en technicien et roi du système D, va faire un renfort. Nous ferons renforcer la fixation à l’escale.
L’hydro s’avère être une source d’énergie efficace et permanent, donc précieux. Il couvre nos consommations et recharge le parc de batteries avec l’aide du panneau solaire en journée.
18 juillet- 19 juillet
La rocade du Golfe
Il y a du monde sur l’eau, de toutes tailles et provenances. Le système d’AIS permet de localiser et d’identifier les navires marchands et de pêche. Dalwhinnie reçoit et émet, lui aussi. Nous arrivons à la sortie du rail de Cap Finisterre. Il ya un trafic dense sur le rail : 2 colonnes montantes vers la cote et 2 colonnes descendantes au large. Nous pouvons décompter les navires car l’AIS se relaye de bateau en bateau permettant une portée importante. L’icône des navires apparaît sur 3 supports : l’écran AIS, le GPS traceur dans le cockpit et sur le logiciel de navigation.
Notre option est de dépasser le rail par le nord en restant au 240-230 (SW) pour faire ensuite une route directe sur les Canaries au 190(S). Sur cette route, nous ne sommes pas les seuls c’est quelle doit être bonne ! Cependant pas un seul voilier…
Le temps est de plus en plus chaud, le ciel se partage entre soleil et nuages. Une nuit nous avons eu un peu de crachin.
Au final, le Golfe de Gascogne après un début en trompette c’est avéré des plus dociles.
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