Marche arrière impeccables

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Desconectado/a
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Marche arrière impeccables
subject no 78971
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Desconectado/a
Forum member
answer no 69823

Bonjour,
Expérience personnelle sur un Maramu (amel), le bateau possède une tripale (bipale bec de canard quand on l'a acheté, l'horreur
totale pour les manoeuvres), et pour le mettre en marche arrière, après un paquet d’essais la meilleure méthode est d’arriver en
avant avec très peu d’erre, de faire pivoter un poil le bateau sur babord pour anticiper l’effet inverse de la marche arrière et de
mettre un grand coup de marche arrière, pas à fond mais pas loin, dès que le bateau commence à culer, moteur au ralentit et
l’affaire est faite.

Pour la suite des manœuvres, on joue entre le ralentit et le point mort, même pour rentrer en marche arrière dans la place entre
2 pontons fort proche, quasiment pas besoin du propulseur d’étrave.

Expérience sur d’autres bateaux :

Westerly Riviera : c’est quoi un pas d’hélice ? Bref, un rêve... sauf à la voile :)

Dufour 29 : Pas trop problématique non plus.

Edel 4 : Vive le hors-bord :)

470 : Pousse ta bome, blaireau !

Anonyme (no verificado)
answer no 73363

Par vent traversier, c'est toujours un problème se glisser en marche arrière dans une place de port entre 2 bateaux ou pour
rentrer dans une darse étroite type darse de lift. Une bonne solution consiste à mouiller la chaine sans l'ancre. Le poids de la
chaine suffit à maintenir l'étrave dans l'axe, la chaine ne risque pas de s'accrocher et elle se remonte sans difficulté une fois le
bateau amarré.

Anonyme (no verificado)
answer no 73415

Un peu d'accord avec le confrère Chauve.

Mais j'ai décidé d'être plus radical. Je mets en place une ancre légère sur cablot seul, et je ramène le cablot à l'arrière, autour du
winch. Je prends la précaution de mettre un petit orin de 1m environ. Si je sens que je vais en avoir besoin, je peux mouiller de
l'arrière! Pour relever, c'est léger. Si on est pris dans une chaine, l'orin permet de relever (on est dans un port et il y a rarement
+ de 3m de fond). Bref, je ne vois que des avantages.

Tout cela n'empêche pas d'avoir une tripale Sourire, d'anticiper la marche arrière de loin et..... de toujours, si la place est sous le
vent, avoir au moins la pointe au vent car rien, rien: ni la vitesse, ni le propulseur, ni le zodiac du port ne ramènerons une pointe
contre le vent par 30Nds!

Desconectado/a
Forum member
answer no 75719

D'accord pour partager tous ces trucs, astuces et tour de main fonction de son bateau et de son hélice. J'y ajouterai un
autre truc, un changement de point de vue à mettre dans sa tête : manoeuvrer non pas CONTRE les éléments (vent, courant)
pour les compenser, mais AVEC pour les utiliser.

Desconectado/a
GIB SEA 92
Forum member
answer no 76186

Avec mon Gib Sea 92...
j'ai toujours peiné en marche arrière, d'un côté ... jusqu'au jour où un ami m'a montré: un grand coup d'accélérateur en marche
arrière (en en ligne droite), puis au point mort.... plus de couple qui fait refuser le bateau d'un côté, il a de l'élan... mais il faut
viser juste, si'l y a un vent violent de travers.

jpg
Desconectado/a
TRAWLER + FORBAN
Forum member
answer no 76187

KRIBI
tu nous axpliques comment on fait quand il faut prendre un poste d'amarrage et que les éléments sont contraires?

sympa

merci

Anonyme (no verificado)
answer no 76205

Bonjour,

J'éspère que ma petite contribution ne vous paraitra pas trop "simplette"...

Dans des conditions de vent acceptables, et à la condition d'avoir un système de gouverne à roue, le fait de se positionner
derrière le fût de barre, par conséquent dans le sens de la marche, simplifie grandement la vie.

Le "guidon" ainsi que les commandes de directions se retrouvent dans le bon sens...

Ne me jugez pas trop séverement !

Christian

Anonyme (no verificado)
answer no 76206

Pour les bateaux qui ont une forte tendance à partir d'un côté en marche arrière, c'est en effet la seule technique efficace :
celle du "coup de fouet".

Un fort coup de gaz en marche arrière, puis passage au neutre : c'est ensuite le safran qui dirige le bateau vers où il doit
aller.

Desconectado/a
SUN FAST 40
Forum member
answer no 76208

Bonjour,

je me permet d'intervenir simplement pour expliquer LA CHOSE ESSENTIELLE.

le pas d'hélice, encore le pas d'hélice et rien d'autre !!!! C'est lui qui conditionne la marche arrière de votre bateau.
Si vous avez un pas à gauche, le bateau partira naturellement à gauche et vice versa pour le pas à droite.

Le safran n'a aucune influence dans "les premières secondes" de votre marche arrière et cela en fonction de la carène du bateau et de la forme de
l'hélice.
Certain bateau (oceanis par exemple) seront accentué au possible et d'autre( sun odyssey) auront un effet de couple modéré.
Vous pouvez faire un demi tour sur place en agissant sur la marche arrière puis marche avant.. etc.... jusqu'à pivoter de 180°.
Privilégier toujours le pas d'hélice et anticiper votre manoeuvre en fonction de ça !!!! A partir de là, vous aurez tout bon..
Bon vent et salutations nautiques
Thierry

Desconectado/a
LAGOON 440
Forum member
answer no 76209

Je reviens dans le sens de Kribi: RIEN ne peut se faire contre le vent. RIEN. Il faut pouvoir s'aider de celui-ci. Dès lors, pour jpg,
comment faire quand c'est impossible: on ne fait pas! Je vais ailleurs ou je rentre dans l'autre sens. Je parle, bien sûr, de vents
à partir de 30nds.

Rappellons les bonnes idées pour s'aider "tout de même" du vent, même s'il est contraire: chaine sans ancre, ancre légère avec
orin. Ces solutions permettent de tenir l'étrave au vent.

Entrer par l'avant au lieu de l'arrière permet aussi d'inverser les forces du vent et, parfois, d'aller "avec lui".

Desconectado/a
SUN ODISSEY 33
Membre actif
Active member since 2003
answer no 76223

bien d'accord pour la marche arriere. mon truc a moi pour me souvenir du pas de l'helice de mon (tres beau) Sun Odyssey 33:
mon equipier et moi avons baptise le moteur "Chirac" (a gauche en marche arriere a droite en marche avant). Certains ne
trouveront peut etre pas ca tres drole mais au moins a bord on s'en souvient!
je precise que l'ancien moteur c'etait brutus, jusqu'a sa mort , ce qui ne disait rien sur le pas de l'helice. Et le pilote s'appelle
Nestor comme dans tintin, (vu que ses enfants on baptise le captinaine: haddock) et non Raymond comme partout ailleurs, voir
Giscard pour le regulateur d'allure d'Antoine)
voila c'etait ma contribution à: "trucs et astuces" . desole pour le manque de serieux!

Desconectado/a
CABO RICO 34
Membre cotisant
Registered member since 2003
answer no 76510

droit quelleque soit la position du safran à moins d'avoir beaucoup d'erre, donc de place, la solutiion que nous avons trouvée
consiste à reculer après s'être le mieux placé possible, puis de corriger la direction par des coups de fouet en marche avant
barre à contre. Un peu sportif, mais jusqu'ici ça a marché...... Clin

1pe
Desconectado/a
HOOD 38 - WAUQUIEZ
Forum member
answer no 83850

Moi mon truc, il est simple et je vous le livre ... quitte à passer pour un couillon !

Par vent nul ou faible, une marche arrière c'est facile même avec mon Cornu à quille longue ... je prends mon temps, je
recommence et à la fin, ça passe !

Par vent moyen, je fais mon possible pour éviter la marche arrière ... si elle est vraiment obligée (cela ne m'est arrivé
qu'une seule fois, un genre de créneau pourri à Péniche au Portugal), je m'entraîne un peu avant sur le plan d'eau pour
assimiler les contraintes (les pêcheurs se marrent mais au final, total respect).

Par vent fort ou avec du courant, je n'envisage pas une seconde de me lancer dans une marche arrière, surtout pas dans un
port encombré. Il y a généralement d'autres moyens de s'amarrer peinard, quitte à faire du provisoire.

Prudence est mère de sûreté.

Olivier

Desconectado/a
Forum member
answer no 109062

Mon bateau, un Idylle 11,50, est équipé d'origine d'une bipale 17" et d'un pas de 13". Le pas important produit donc un effet de
couple avant et arrière très sensible. Un grand coup d'avant et un grand coup d'arrière et on vire quasiment sur place. Je sais
que si je l'équipais d'une tripale avec un pas de 10", le bateau culerai pratiquement droit dès sa lancée. Cependant le prix à
payer sur les performances sous voile me semble prohibitif. Pour les grandes virées au large, je cale la bipale dans l'axe vertical
grâce à un repère sur le tourteau et l'effet de trainée qui ralentit le bateau de 0,5 à 0,75 Nd pour une tripale est fortemment
diminué.

Istos

Desconectado/a
MOODY 425 (Monocoque)
Forum member
answer no 110128

Pour moi : vitesse faible avant de lancer la marche AR, ensuite 15s à mi régime (y a 12 t à lancer!) puis contrôle au safran en se
mettant face à la marche (barre à roue).

Mais dans la plupart des cas entrée dans la place avec vent dans le cul. Si vent de travers, entrée en marche AV assez rapide et
coup de frein. C'a m'est arrivé de monter sur le ponton, j'essaye que ce ne soit pas des pontons en béton ...

Souvent mouillage devant; si pas possible, il m'est arrivé aussi de faire des tours dans le port (il braque très fort) en gueulant,
jusqu'a obtenir de l'aide des pontons .. puis boire des couips: ça facilite les contacts.

Xavier & Ananda

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