Papy Tao niouses, chapitre 4

Dans ce chapitre nous vous proposons :

La fin d'une période.

H2O ou toujours le signe de l'eau.

29 avril, 15h : Papy Tao voit arriver vers lui une drôle de chose haute sur patte, de couleur bleue, qui a pour nom le charmant vocable de Travel Lift.

Travel Lift s'approche lentement puis soulève délicatement Papy Tao pour l'emmener vers sont élément naturel, terminant ainsi un cycle de sommeil qui, chez les ours par exemple , s'appelle hibernation.

Quel plaisir de voir la coque retrouver son élément. Quelle sensation merveilleuse de sentir Papy Tao flotter à nouveau !

Première chose à faire : démarrer le moteur. Jérôme tourne la clef du démarreur mais le moteur ne démarre pas. Il recommence, une fois ,deux fois, trois fois. La tension monte, l'inquiétude gagne. Il faut emmener le bateau un peu plus loin à la main en tirant sur les aussières. Quel est le problème ?

Il n'y en a finalement pas : le moteur démarre soudain dans un joyeux boucan. Ouf !

Ensuite première navigation pour se rendre au premier mouillage. Distance : 300mètres. C'est toujours ça de fait pour nous rapprocher du vieux continent.

Un petit signal sonore retentit soudain dans Papy Tao : c'est la pompe de cale qui se déclenche !

Encore une histoire d'O, heu non, je veux dire d'eau ! Mais d'où provient elle ? Une fuite quelque part ? Vérifions le presse étoupe. Bingo ! Ploc, ploc,ploc,ploc etc … pas de problème majeur, il suffit de resserrer. Damned ! C'est coincé ! Dégrippant, clef à molette accompagnée de clef britannique (clef outre manche ? Ah ! Clef anglaise!) Rien n'y fait et il faut aller se coucher en se demandant si demain il ne faudra pas ressortir le bateau de l'eau ! Difficile de trouver le sommeil, même en cherchant dans tous les coins.

Et vous ? Vous êtes vous endormi ? Bonne nuit ...