Retour à Madère.

Retour à Madère.

Posté par : Fred
02 Octubre 2011 à 19h
Última actualización 31 Diciembre 2014 à 14h
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Oui, je sais j'ai pris mon temps pour vous décrire notre arrivée sur le bateau après 3 semaines passées dans nos familles en France, mais nous avons été débordés.
Mercredi matin, levés à 5h, nous étions dans le train à 7h43, puis métro,re-métro, rer et orlyval. Arrivés à Orly sud devant le guichet... en train de fermer! les employés transavia sont sympas et rouvrent le guichet pour nous. Le temps d'arriver jusqu'à la porte d'embarquement: nous étions effectivement les derniers. Avion jusqu'à Porto, puis redécollage jusqu'à Funchal. 16h30 locales (soit 17h30 en France) nous voilà au sol, petit tour en taxi et marina Quinta do lorde nous voilà!.

 On n'a qu'une envie: se déshabiller (il fait 30°)  et buller.

Il fait tellement chaud dans le bateau que l'on se précipite pour tout ouvrir et aérer. Mais, car il y a un mais (et même plusieurs mais) la salle de bains de Marius grouille de petites bêtes noires genre petits scarabés minces, sauf qu'ils sont quelques centaines et en fait sont partout dans le bateau. En 3 semaines d'absence ils ont pris leurs aises. Une vraie colonisation. Le bateau leur appartient. On ne prend même pas la peine de rentrer les sacs et nous voilà partis à la chasse. Que dis-je: un génocide. Très très rapidement on tombe en panne d'eau. Bon. Oui mais on s'aperçoit que ce n'est pas l'eau qui manque mais le 24 volt. Les batteries sont totalement vides. Aucune pompe ne fonctionne. Sont donc également arrêtés... le congel et les frigos. Et là, c'est la cata. Le congel baigne dans un jus de poulpes, chameau, herbes... les frigos sont tapissés de moisi. C'est la fête aux odeurs! Le temps de nettoyer tout ça, on repart à la chasse aux bestioles, pour s'apercevoir qu'il y en a partout, même dans la bouffe... Et cerise sur le gâteau, ce qui n'est pas infesté par ces bestioles, est charançonné! Et oui, nous avons également des charançons.
Imaginez donc le grand vide: frigos et congel: vidés, farine, riz, pâtes, fruits et légumes secs... jetés. Plus de stock. Il faudra refaire l'avitaillement.
Vers 21h30 on jette l'éponge. Plus de chasse aux bêtes, on part manger au resto du bout du quai tels 3 zombies foudroyés par tant de chance et de  bonheur.
Depuis c'est la guerre. Je vous rassure on est en passe de gagner, mais ils sont (étaient) très très nombreux.La bonne nouvelle c'est que les batteries ne sont pas mortes. Y'a toujours du positif.
Hier, il y a donc eu les courses pour assurer la pitance des prochains jours. Le gros avitaillement devra encore un peu attendre. Aujourd'hui ce fut grandes lessives. Et demain sera ... un autre jour.

Madère est toujours aussi belle. Le temps est magnifique, on a retrouvé l'été. Tout va bien. Le bon plan c'est qu'on a des équipets tout propre. Le grand ménage de printemps est fait. On peut partir. La guerre continue avec les quelques survivants qui crapahutent encore. Mais ils se comptent désormais à l'unité. On les aura.
Et bien non, pas de photos de nos hôtes. On finira ainsi par les oublier complètement. Il semblerait qu'en portugais on les appelle gourgouilles. Je les aurais plutôt baptisés casse-c.... (pour la rime bien sur).

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