De Madère à la Grand Canaria
De Madère à la Grand Canaria en passant par Desertas et Selvagem Du 26 au 31 juillet
Netty nous a rejoint à Funchal et reste à bord, Denis est repartie en France pour se soigner (un doigt cassé et un problème d'intestin beaucoup plus embêtant).
François et jean-Claude complètent l'équipe.
Et à peine sont-ils arrivés que nous appareillons.
De Funchal au petit archipel des Desertas (20miles 4h30) :
Peu de voile et beaucoup de moteur. Banc de dauphins assez petits et gris et aussi un gros dos gris foncé qui pourrait-être un Gloicephale.
L'approche de la zone de mouillage de Ilhas desertas grande se fait avec un grand tour pour éviter les nombreuse roches affleurantes et aussi les imperfection de la cartographie.
François nous a très bien placé l'ancre, par 14m de fond, juste sur un fond de limon. Ce n'est pas si désert que ça :
Dans le petit mouillage ou nous sommes, il y a un autre voilier, des Français de Nice déjà rencontrés à Funchal), et un petit bateau de pèche. Sur la plage il y a le chalet des gardiens et au moins 5 personnes à terre au pied d'une zone d'éboulis, probablement le seul endroit pas trop pentue et accessible de toute l'île.
Le spectacle est saisissant de minéralité, pas un pêt de vert hors de la mer, Beaucoup d'oiseaux
Nuit tranquille juste un peu houleuse L'ancre et la chaîne nous a maintenu à la même place.
Netty recoud les pompon des coussins, et moi Je recoud la bande anti-UV du génois, François et Jean-Claude vont à terre présenter nos civilités et notre numéro de permis de mouillage au gardien en chef.
L'après-midi un vent léger du sud se lève et une houle de la même direction entre dans le mouillage ouvert au sud. Le débarquement sur l'île est rendu délicat par la houle qui déferle. Nous avons envie de rentrer à Funchal, mais une bouée se libère et nous nous y installons pour la nuit.
Et ce fut une des nuit au mouillage inoubliable pas l’inconfort dû aux mouvements du bateau provoqué par la houle, Je suis le seul à avoir bien dormi.
Des Desertas aux Selvagens (150miles et 28h)
Le mouillage est tellement agité que nous préférons prendre le petit-déjeuner en mer pour plus de confort.
Banc de dauphins sauteurs. Très petits et mouchetées, pas vue de gros.
On envoie le spi asymétrique des que la petite brise de NE s'installe et l'on avance à 5-6 nœuds
On est encore sous spi lorsque les quart s'organisent.
On rentre le spi après 21h non stop à l'approche de l'île Selvagen Grande.
On contourne les roches et têtes affleurantes du nord de l'île avec beaucoup de précautions.
Contrairement à mes appréhensions la carte semble précise.
Au mouillage dans Enseada das Cagarras sur Salvagen Grande.
Quelques petit problèmes informatiques HUB USB HS.
Le bateau des Niçois nous rejoint au mouillage juste derrière nous et presque aussi tôt part à la dérive, heureusement vers le large, victime de la rupture de l'émerillon de chaîne d'ancre. Par chance l'équipage était à bord et avaient oringuer l'ancre qu'ils ont pu récupérer.
La ligne de mouillage est aussi solide que le plus faible de ses maillons. Ces gens là parte pour le tour du monde par les canaux de Patagonie !
De Selvagen Grande à Las-Palmas de Gran Canaria (140miles et 22h)
Dans la rubrique des avatars : en remontant l'ancre, elle se coince dans des rochers et dans la manœuvre ou l'on déplace le bateau pour changer l'angle de tire, on a actionné le guindeau alors que la génératrice du moteur donnait trop peu de courant, ce qui a entraîner la fusion du fusible de 125A du banc de batterie N°2 entraînant une panne électrique totale : basculement sur le banc N°1 puis confection d'un fusible provisoire .
La mer est forte et vent en plein sur l’arrière. Dans ces conditions le bateau est difficile à barrer. François souhaitait que l'on aille sur Santa-Cruz deTenerife, avant Las-Palmas de Gran Canaria mais cette direction nous met beaucoup trop sur la pane (juste vent arrière), alors on vise prudemment Las Palmas en tirant des bords quand même. Dans cette situation nous ne sommes plus que 2 barreurs (François et moi). Jean-Claude a un peu le mal de mer. Pendant mon quart de nuit, j'ai beaucoup de mal à tenir le bateau, on cabriole beaucoup, les départ en sur-vitesse (jusqu'à près de 10 nœuds) sont féeriques. L'AIS nous renseigne sur la route des gros bateaux, mais je me retrouve en route de collision avec un cargo, j’abats pour m'écarter de sa route et le cargo modifie aussi sa route au résultat je passe si près que j’entends ses machines et j'aurais pu distingué quelqu'un sur le pont si il avait fait jour. J’empanne plusieurs fois par manque d'attention et je finis par réduire la GV, on perd plus de 1 nœuds en vitesse mais le bateau devient facile à barrer.
Quant François reprend le relais il renvoie toute la toile. En fin de nuit, le moteur qui tournait pour recharger les batteries s'arrête doucement mais sûrement Je purge largement le filtre décanteur et ça repart comme en 14 (Il y a de l'eau dans le gas-oil acheté à Tanger).
Très bon accueille à la marina de Las-Palmas. Ils nous envoient au ponton R15 où je rate complètement la manœuvre, en accrochant la pendille du voisin avec la quille : mauvaise approche, trop lentement, et le vent à fait le reste.
Tout ce termine par un banquet offert par François et Jean-Claude avant son le départ
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