Descente vers le sud

Lundi 21
Navigation rapide vers Statia (St Eustatius) dans une mer toujours un peu houleuse.
L’arrivée est surprenante car nous nous retrouvons au milieu d’une flotte de tankers car le nord de l’île est un énorme stockage pétrolier.
Nous nous faisons une belle frayeur car sur notre route se trouve un pipeline flottant impossible à voir à cause de la houle et bien sûr non signalé. Une partie des bateaux est chargée /déchargée directement depuis leur mouillage par ce pipe. Branle-bas de combat, virement en urgence, affalage des voiles et on continue au moteur prudemment jusqu’à la capitale et unique ville de l’île Orangestadt. Cette île a connu son heure de gloire vers les 17 et 18 ° siècles, ayant été un des plus grands ports du monde, capitale marchande des Antilles jusqu’au pillage effectués par les Anglais qui n’avaient pas admis que cette île reconnaisse l’indépendance des Etats Unis d’Amérique. Statia s’enorgueillie d’être le premier état au monde à avoir reconnu les USA.
Il y a beaucoup de travaux de réhabilitation de l’île grâce aux financements hollandais et US. Il y a une légère ouverture vers le tourisme, et particulièrement vers les activités nautiques (plongée sous-marine), car la majorité des 3 400 habitants travaille au terminal pétrolier. Le mouillage est rouleur et il pleut toute la nuit.
Mardi 22
Balade à terre annulée pour cause de pluie. Robert et Elisabeth vont faire la clearance de sortie à l’Immigration. Une éclaircie nous permet quand même de faire une petite plongée sur un coin noté remarquable dans le guide. Bof…
Départ vers St Kitts que nous atteignons vers 17h30 après avoir longé la côte sous les grains. Entre temps Elisabeth pêche un beau barracuda que nous remettons à l’eau. Nous prenons le seul mouillage a peu près protégé dans la rade de Basse terre ( la capitale de St Kitts) très prêt (trop prêt) du port de commerce et dans la zone industrielle ( pas trop glamour) Mais où sont les lolos d’antan ? Encore un mouillage très rouleur. La nuit montre une île toute éclairée comme un sapin de noël.
Mercredi 23
Nous allons à terre pour faire, devinez quoi ? la clearance. Nous découvrons un front de mer ultra moderne ressemblant Marne la Vallée jalonnée de boutiques touristes et de jewelries, passage obligé pour les touristes arrivant par les paquebots de croisières.
L’île se tourne totalement vers le tourisme depuis l’arrêt de l’exploitation de la canne suite à la chute des cours du sucre. Passé ce front de mer, nous trouvons une très jolie ville, contrastée, entre de très beaux sites et monuments et des quartiers délabrés.
Les gens sont accueillants et très fiers de leur île, dont nous faisons le tour en taxi. Les villages se succèdent le long de l’unique route côtière de l’île. Nous rencontrons de nombreux vestiges de sucreries. Sur la côte au vent au nord de l’île nous découvrons d’anciennes coulées de lave battues par les vagues
. Nous croisons des singes en liberté.
Retour au bateau en zozo avec la mer de face et oh! surprise un navire gazier anglais est mouillé à proximité de notre cata. Ce que nous considerons comme une aubaine, en marins avisés, nous décidons de passer sous son vent pour trouver une mer plus calme. Et là, surprise, le zozo est brutalement arrêté par un tuyau à moitié sous l’eau, déchargeant le gaz du bateau alors qu’un marin sur le pont nous voyant passer nous avait salué sans nous prévenir de la présence de ce tuyau. Sacré Anglais va !
Jeudi 24
Descente doucement vers le sud en longeant une côte abrupte avec néanmoins quelques plages. Le soleil est enfin revenu et nous nous arrêtons le midi dans un mouillage enfin protégé de la houle. Nous en profitons pour faire une belle et longue plongée. Nous poursuivons notre route pour passer la nuit à Major’s bay. Et demain nous partons pour Nevis.
Vendredi 25
Courte traversée vers Névis pour arriver à Charleston avec beau temps, belle mer, soleil et vent de travers. Visite à pied de la capitale Charleston après de longues démarches administratives entre le bureau du port, la douane et l’immigration, juste pour une sortie du territoire !
La petite ville au pied du volcan est animée, dynamique et les gens très chaleureux. Alternance de jolies maisons en bois colorées et d’anciennes bâtisses en pierre de lave.
Après un pique- nique de sandwichs locaux dans un square ombragé, nous faisons le tour de l’île en taxi
. Le chauffeur, peu loquace, nous intéresse peu à son île qui ne présente pas un grand intérêt sauf les réhabilitations d’anciennes sucreries en hôtels luxueux.
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Anonyme (no verificado)
30 Noviembre 1999 - 12:00am
Bon vous remarqerez que je
Anonyme (no verificado)
30 Noviembre 1999 - 12:00am
Lendemain d'un bon weezigo