Sécurité Météo en haute mer
posted on 27 Febrero 2016 10:13
Au cours des années récentes plusieurs naufrages, certains dramatiques, ont été évoqués sur notre Forum; Sur l'Atlantique Nord, sur la route classique de retour des antilles ou des Bermudes vers les açores et l'Europe des tempêtes ont notamment coulé ou fait disparaître grain de Soleil, Tao, Cheeki Rafiki et, plus récemment, Rêve d'O avec quatre autres voiliers.
j'ai proposé à la Commission Sécurité en Mer de STW nouvellement créée d'ouvrir son premier dossier avec celui très important de la sécurité météo en haute mer en revenant de manière plus précise sur les informations météo qui étaient accessibles aux skippers, pour apprécier si un choix de route approprié aurait permis d'éviter ces naufrages, puis, c'est le point important, proposer une conclusion à nos forums sous forme de Bonnes Pratiques pour assurer au mieux la sécurité météo en mer de son bateau et de son équipage.
Nous commencerons par analyser le naufrage de rêve d'O.
Vous trouverez:
- en lien 1 le rapport de mer rédigé par Claude et Sophie Hachet
- en lien 2 le papier de synthèse que j'ai rédigé pour lancer le débat
- en lien 3 et 4 l'analyse météo faite par Michel (deux dossiers se lisant à la suite, document coupé en deux pour respecter la barre des 500Ko.
- en lien 5 et pour mémoire un papier sur les corrections à apporter aux fichiers gribs
Nous commencerons par analyser le naufrage de rêve d'O.
Vous trouverez:
- en lien 1 le rapport de mer rédigé par Claude et Sophie Hachet
- en lien 2 le papier de synthèse que j'ai rédigé pour lancer le débat
- en lien 3 et 4 l'analyse météo faite par Michel (deux dossiers se lisant à la suite, document coupé en deux pour respecter la barre des 500Ko.
- en lien 5 et pour mémoire un papier sur les corrections à apporter aux fichiers gribs
http://revesdo.over-blog.com/2015/07/notre-rapport-de-mer.html
Aucun commentaire , juste Merci infiniment Frédéric et Michel pour ces analyses.
François sur Cybèle 17
J'ai oublié de mettre en copie le fichier grib du 6/5/15. Artimon
Merci Artimon,
Dramatique l'histoire de rêves d'O. 5 bateaux au tapis!
Et on est au début des effets du réchauffement qui va augmenter l'intensité des phénomènes rapides.
Dans les Bonnes pratiques , il faudrait pouvoir traiter:
Pour l'instant je m'occupe de ce qu'il faut (faudrait ....) pour ne pas couler si le bateau se trouvait à l'envers , quoiqu'avec un dériveur.....soi disant on a moins de chance de se retourner (comme avec un 470 dérive haute, mais moins peut etre aussi de se redresser si on a capoté....
Bon pour alimenter la bonne pratique, et en tenant compte des coefficients de ton article (+20%+5nds+50%pour les rafales ) il faut prendre les fichiers Grib plus souvent dans les cas douteux : au lieu d'une fois /2 jours, passer à tous les jours ou toutes les 12 heures, ou même 6 ; ça occupera les équipiers et ce n'est pas trop casse-tete dans le mauvais temps.
Une bonne leçon pour tout le monde dans le rapport de mer, c'est l'accessibilité du canot avec toute la feraille qui dépasse sur l'arrière du canot et surtout son poids pour le basculer. Dès qu'on a enlever les sangles à cliquet qui le tiennent en place, on a une boite lisse de 50 kg qui veut faucher tout ce qui est à deux pattes sur le pont (je n'ai pas résolu cette option encore)
Et il faut le faire (loi de l'Argonaute n°666)
Il arrive toujours ce que tu n'as pas prévu,
Si tu as tout prévu, il ne t'arrive rien.
Bon courage a tous
Bon vent portant et respirable.
Ce sujet de discussion est très intéressant et très pédagogique et merci de l'avoir lancé; on peut déjà relevé une contradiction forte dans l'énoncé "sécurité météo en haute mer"; ces "3" mots sont totalement contradictoires; je pense qu'une vision idyllique s'est fortement répandue chez les plaisanciers à propos des croisières transatlantiques; un faux sentiment de totale sécurité s'est installé et, plus particulièrement, concernant la transat aller : combien de fois entend on à propos de la transat "c'est cool, tu attrapes les alizés et roule ma poule" ...; la transat retour est plus suspecte pour le plaisancier lambda mais pas assez à mon goût; dans la chronologie de préparation d'une navigation en haute mer, les 2 premiers dossiers sont la préparation de l'equipage et la préparation du bateau puis viendra ensuite la sécurité météo; michel a montré que la tempête fautive était prévisible et évitable et son avis est très intéressant mais il existe aussi des tempêtes imprévisibles (non pas qu'on ne les voit pas arriver mais elles surprennent par la force de leurs vents et, surtout, la dureté de la mer qui les accompagne); partir en se disant "de toutes façons et quelques soient les circonstances, je pourrai éviter la tempête" est, pour moi, une terrible erreur; j'avais appris qu'une depression se déplace à la vitesse de 25/30 nds, donc, déjà, à la base, on part battu; partir en se disant "éventuellement et avec beaucoup de chances, je pourrai peut être éviter la tempête" me semble déjà une disposition d'esprit plus propice à la sécurité en mer; à partir de là, la réflexion peut s'engager pour savoir que faire dans la phase de preparation et dans l'action; en guise de galop d'essai avant la haute mer, pour tester l'équipage et le bateau, faire, en novembre/décembre, un brest/la corogne me semble une entrée en matière des plus pédagogique; j'espère qu'Artimon ne m'en voudra pas si j'ai dévoyé son sujet mais il me semble que c'est un préambule obligatoire
merci Artimon d'avoir compilé toutes ces infos sur la situation qui a provoqué ce drame.
oui, pas facile avec la BLU (j'ai abandonné...), et je pense connecté un Isatphone+Macbook afin de recevoir les gribs et situations... me reste qu'à trouver qlqu'un pour me montrer comment...
toujours utile de rappeler les petites choses qui font la différence dans les coups durs....
autre point (qui j'espère ne sera pas une critique vis à vis des parents), concernant l'hypothermie qui arrive très vite même dans une eau tempérée, se vetir des combinaisons de surf, plongée ou mieux de survie (à partir de 90€ dans certains shops), testé en stage de survie ISAF et vite approuvé dans une eau à 12°....
stef
Attention au principe rafale = 50% de plus car, lors du dernier coup de vent en bretagne, meteofrance a présenté des relevés à groix de 30nds rafale à 60nds ... c'est pas la même bière ...
Oui j'ai vu des rafales à +100% en Méditerranée. Si vous vous amusez avec Zygrib, qui donne les vents gribs et une valeur estimée des rafales, à romener le curseur sur une vaste zone vous voyez assez bien les rafales très fortes (typiquement +50 à +60%) au voisinage des fronts froids où l'air est particulièrement instable et des rafales plus modérées (typiquement +20%) ailleurs où l'air est plus instable. Mais les rafales supérieures à +50% sont je crois très rares et il parait raisonnable , comme d'ailleurs le mentionne en préambule les bulletins de Météofrance, de prévoir des rafales à +50% au voisinage des fronts froids, ce qui est déjà costaud. Artimon.
en med, je prends Zygrib pour la tendance à J+4-5, avant je trouve les sites nationaux ou locaux bien + précis... qui sont parfois très aléatoires eux aussi... c'ets la mediterranée
mais en atlantique, qu'en est il de Zygrib ?
stef
Merci Artimon pour ce dossier qui synthétise sur un cas douloureux les notions que j'avais déjà approchées lors d'un très utile stage météo STW. Comme il est annoncé dans le premier document, j'attends avec intérêt les conclusions sur "les procédures d’acquisition à bord des fichiers gribs et cartes météo".
Si l'iridium permet de bien recevoir les gribs, c'est sur une zone limitée et les cartes météo sont difficilement accessibles. Pour ma part j'ai l'habitude de charger (chaque jour) un grib détaillé sur la route prévisible des prochaines 48h, et un grib à maille large avec uniquement vent et pression sur une zone nettement plus étendue sur 4 à 5 jours. J'y associais les bulletins large de Météo-France, accessibles gratuitement par abonnement Navimail, mais sur les derniers mois je n'arrive plus à les capter, j'obtiens des fichiers vides : bug iridium ou problème avec MF ? Sur mes deux dernières transats ouest-est, j'ai choisi en outre d'avoir recours au routeur Michel Meulnet, seule façon pour moi de disposer d'une analyse compétente et élargie des cartes météo. Avec cet ensemble d'informations je pense avoir évité toute surprise importante, même si des décalages étaient parfois observés entre les prévisions et la situation réelle.
Le système iridium lui-même évolue en s'améliorant, et j'ai constaté que la qualité de réception en 2015 était significativement meilleure, tant en disponibilité de satellites qu'en temps de chargement des fichiers.
Une option de chargement des cartes météo serait en effet bienvenue, mais je doute d'avoir la compétence nécessaire pour les analyser correctement et me passer d'un routeur, en tout cas dans les zones ou périodes à risque connu.
Non Larent il ne faut pas partir battu à cause de la vitesse de déplacement des dépressions, qui peut aller de 0 (stationnaire) à 20nds voire plus. Le cas de cette tempête le démontre. Avec 48h de préavis on peut s'écarter de la zone prévisionnelle dangereuse de près de 300 milles et avec 72h de près de 450 milles. C'est très généralement suffisant pour rester en mer maniable et éviter la zone dangereuse, comme le monttre cette traversée et comme va probablement (nous n'avons pas encore fait l'analyse) le montrer les autres naufrages dont nous allons parler.
Tu as certainement raison. Le titre Sécurité Météo en haute mer que je propose est un raccourci dans mon esprit de la question " comment assurer le mieux possible la sécurité météo en mer de son bateau et de son équipage", que l'on peut aussi exprimer "comment choisir sa route en fonction de la météo pour la rendre plus sûre?".
Tout à fait d'accord pour dire qu'il n'y a pas d'assurance tout risque, par contre je suis convaincu que la surveillance sérieuse de la météo et un choix de route prudent permettent de réduire considérablement (je ne serais pas loin de penser qu'il y a un facteur de l'ordre de 10) le risque de se faire piéger dans une grosse tempête. C'est le but de ce travail d'essayer de le montrer.
PS dans le choix de la route il ne faut pas oublier qu'il y a toujours si cela devient chaud et compliqué la stratégie de se mettre à la cape à 48h ou 72h de route de la zone dangereuse et d'attendre que la dépression s'éloigne, si bien entendu une autre n'est pas annoncée derrière. Dans le cas que nous discutons c'était une stratégie tout à fait envisageable.
@jpdenjean; comme toi je réfléchis à ce qu'il faut prévoir pour "gérer" un retournement et, comme promis lors du fil que nous avons eu sur ce sujet il y a quelque temps, nous pourrons bientôt revenir utilement là-dessus.
Zygrib présente les fichiers gribs du modèle GFS américain. La Méditerranée est effectivement une mer fermée de côtes et entourée de continents qui font que les gradients de température et de pressions peuvent être élevés ; cela augmente, toutes choses égales par ailleurs, l'imprécision des modèles GFS américain ou ECMWF européen. En Atlantique au grand large les fichiers gribs sont la plupart du temps d'une surprenante précision (après encore une fois avoir fait les corrections nécessaires pour passer du vent mathématique moyenné 10mn au vent réel+rafales) jusqu'à une échéance de 72h. Personnellement quand l'atterrissage approche je ne m'attache plus trop aux fichiers gribs et me réfère en priorité aux bulletins météo NAVTEX que l'on reçoit jusqu'à environ 400 milles des côtes. Cordialement. Artimon
Merci
JYB défini parfaitement ce que nous avons découvert intuitivement... C'est la cohérence de l'historique des prévisions des grib qui valide leur prédiction. Ce n'est pas, ce ne peut pas être de la météo pré mâchée.
Il écrit
Ce qui veut dire que si les prévisions des deux derniers jours, recoupent celle des deux jours précédents, qui elles mêmes confirment celles de j -4 à -6... alors la prévision est fiable.
Si on observe une incohérence... alors, il faut se poser la question du plan de repli sur un abri sûr. Ce qui peut se réaliser dans 90 % des cas. Les traversées océniques, sans possibilité d'abri, ne concernent finalement que peu de monde.
L'autre limite et c'est un piège concerne les obligations de calendrier... RDV à la con ou bateau de location à rendre... Là il y a danger
Michel
Je vous félicite pour cette initiative, qui n'a (à mon sens) pas son pareil dans le domaine maritime. Autant en aviation le principe de tirer les enseignement des erreurs du passé est appliqué, autant il ne l'est pas dans d'autres domaines. Vivement une base de données aussi complète que https://aviation-safety.net/
Bravo.
Je vous trouve bien sévère sur la justesse des prévisions à 48 ou 72h si on les interprète correctement. Ceci étant je suis d'accord avec vous qu'à l'approche des côtes elles deviennent plus douteuses, ceci pour les fichiers gribs. Pour les cartes météo qui sont retraitées par un prévisionniste elles sont pour la plupart du temps très bonnes au mopins, pour ce qui nous intéresse ici, pour prévenir d'arrivée de vents forts.
Bonjour et merci à Frederic d'ouvrir ce dossier.Je suis de l'époque de Marie-Pierre Planchon pour vous situer! Donc merci à vous de nous faire partager vos connaissances, si grâce à cela on peut se la faire plus tranquille,je vais suivre ce fil avec attention. Mais je suis entièrement d'accord avec un intervenant,la sécurité passe d'abord par un bateau adapté et préparé(au pire).
Bonjour,
Effectivement les prévisions (grib, cartes iso) a 48,72h,96h sont relativement fiables. Il faut biensur une bonne interprétation des données (majoration des grib et analyse et compréhension des cartes), tenir compte également, notamment en Méditerranée , proche des côtes,des effets de sites, des effets thermiques, qui peuvent considérablement renforcer le vent (ex: effets venturi) . Egalement vérifier régulièrement la mise a jour des données et actualisé son analyse (intéressant de recouper plusieurs sources (bulletins,grib...) Etre sensible a l'environnement couverture nuageuse, changement évolution, doit amener réflexion et compréhension;
Cordialement
Michel
Routeur météo
Formateur météo STW
www.searout.fr
pour les previsions meteo, pour ceux qui peuvent recevoir des mails (iridium) voir saildocs et les previsions par metarea, en particulier les americaines tres détaillées pour la partie W de l'atlantique
Bonjour ,
En fichier joint ,récupération cartes par saidocs, par mail
1 carte environ 30Ko
Cordialement
Michel
Routeur météo
Formateur météo STW
www.searout.fr
"There was an error in the following command line:
send PPYAA01.TIF
("PPYAA01" is not a valid command or document code)."
voilà la réponse... faut être inscrit comme zybrib ?
stef
Ci joint document rectifié,
Pas besoin d'inscription,
Cordialement
J'ai eu la même réponse.
send gfs:40N,60N,0W,20W,0,5/0,5/0,24,48,72/ çà marche. J'ouvre après avec zyGrib.
Michel, tu as une astuce pour faire plus court?
Artimon
super, ça marche... merci
stef
Tout à fait d'accord, il est important d' intégrer les observations locales. C'est d'ailleurs un très bon test (au large) de la qualité des fichiers gribs que l'on vient de recevoir en comparant avec son baro (bien régulièrement étalonné) et son anémomètre/girouette. c'est la première chose que je fais avant d'élaborer une stratégie de route. si c'est pas bon j'attends le recalage dans les prévis 6 ou 12h après. Artimon
Entièrement d'accord, j'insiste beaucoup en formation météo, sur la vérification des éléments extérieurs , nuages , vent , pression, qui doivent être en cohérence avec l'analyse des données, sinon on reprend tout et on essaye de comprendre...
Michel
Routeur météo
Formateur météo STW
www.searout.fr
Bonjour Michel,
même reponse que les autres.
J'y ajoute d'autres références de cartes,
Cordialement
Bonjour
Merci Frédéric de cette analyse détaillée. J'ai dévoré le dossier !
Une remarque : si pour un prévisionniste, il peut sembler évident qu'il y a danger dès le 1er mai, pour le commun des mortels, cela semble beaucoup moins évident. Et je pense que seule la carte du 3 mai (avec la mention "Developing storm") alertera le navigateur lambda
D'ailleurs, Rêve d'O était semble-t-il suivi par quelqu'un à terre et l'alerte n'a pourtant été donnée que très tard.
Donc oui, il faut suivre la situation météo mais il ne faut pas trop présumer de sa propre capacité d'interprétation (c'est d'ailleurs un métier !). Pour des traversées délicates, le suivi par un prévisioniste compétent me semble un élément clé de sécurité.
Jean-Philippe
S/Y New Horizon
Je suis tout à fait d'accord que prendre les services d'un routeur professionnel est un élément important de sécurité, au moins pour les traversées à risques.
Michel par exemple aurait fait gagner à la plupart d'entre nous (y compris moi probablement) 24h sur le moment du déroutement. mais la plupart aurait viré cap au Sud (moi j'aurais probablement hésité avec la mise à la cape le 3/5 au matin pour attendre l'évacuation de la dépression). Ce décalage peut effectivement faire la différence.
Nous allons voir ce qu'il en est dans les prochains jours pour les situations de Tao (et Cheeki Rafiki) et Grain de soleil. Peut-être seront elles plus difficiles à analyser pour le skipper moyen.
Artimon.
Re Michel,
en fait,je reçois la même reponse negative que les autres en envoyant :send PPYAA01.TIF à query;ça ne fonctionne pas ?
j'ai déjà une réponse , c'est pas mal !! en même temps je suis une grosse quiche là dedans, mais ça tu l'auras compris.
Bonjour,
La carte PPYAA01.TIF de l'exemple est obsolète, prendre les références du dessous,
Je joint un document modifié,
Michel
En fait Michel a fait une faute de frappe. Il n'y a qu'un seul P aux codes comme l'indique la table fournie par MicheL
Artimon
PS la commande que j'ai indiquée send gfs:30N,50N, 10E, 30W/0,5,0,5/0,24,36,72/ n'est pas mal aussi car directement mémorisable et cadrant avec les latitudes et longitudes que l'on souhaite, donnant en une seule commande les fichiers à 0h, 24h... que l'on souhaite. Les 0,5 donnent la taille des cellules du calcul (ici 0,5°).
Bonjour à tous,
merci ...pour moi aussi cela marche.
Juste une question concernant un routing météo transat retour atlantique:
combien doit on débourser (?) pour être suivi ?
merci d'avance
fde
en plus si le prof m'enduit d'erreurs !!je retente desuite.
Bonjour,
Exemple Antilles > Açores environ 350-400euros
Pour plus de détails et affiner le coût communiquer moi port de départ et destination, type de bateau, a searout@orange.fr
Michel
Routeur météo
Formateur météo STW
magnifique !ça fonctionne! questions:ça existe pour la med? et les gribs on fait comment? et ça peut pas se supperposer tout ça avec une même echelle ?
MERCI
merci pour l'information,...cela me semble très intéressant d'être guidé par un pro ! chacun son métier ...moi je suis pour...
ma femme et mon bateau aussi
fde
Bonjour,
Pour la Méditerranée vous pouvez utiliser les cartes isobariques Britanniques Bracknell, elles ont un meilleur centrage pour la zone med que les cartes NOAA, ci joint les références
24HR Surface Forecast (North Atlantic) PPVE89.TIF
36HR Surface Forecast (North Atlantic) PPVG89.TIF
48HR Surface Forecast (North Atlantic) PPVI89.TIF
60HR Surface Forecast (North Atlantic) PPVJ89.TIF
72HR Surface Forecast (North Atlantic) PPVK89.TIF
96HR Surface Forecast (North Atlantic) PPVM89.TIF
120HR Surface Forecast (North Atlantic) PPVO89.TIF
132HR Surface Forecast (North Atlantic) PPVP89.TIF
Concernant la requête grib , Artimon a du y répondre plus haut,
Cordialement
Michel
Oui, de plus en plus de logiciels permettent la superposition cartes météo, grib vent, état de la mer, courants, photo satellite, cumuls précipitations...
Michel
excellent. Je pense qu'il faut une petite formation pour savoir lire ces fax meteo car il y beaucoup d'informations et savoir les interpréter.je vous contacte sur searout.
Merci
Bonjour,
La formation météo hauturière STW a été mise en place pour répondre a ce besoin.
En résumé, a bord réception possible de :
-cartes météo environ 30 kiloctets,
-fichiers grib env. 30Ko (le tout a utiliser judicieusement pour des raisons de coût dans le cas d'une liaison satellitaire)
-bulletins météo , quelques Ko, peu couteux
Cordialement
Michel
en complément de l'analyse météo, il existe un logicel de routage QTVLM (qui, si je ne dis pas de bêtises est gratuit sur Windows) qui permet de charger les gribs sur la zone considéré et de faire un routage. le plus de QTVLM, c'est que tu peux mettre des conditions sur la force du vent pour éviter les zones de tempête. il faut bien sûr avoir, à peu près, les polaires de son bateau; je dis bien à peu près, car, un capitaine qui connaît bien son bateau connaît aussi, sans avoir à rentrer dans le détail, la vitesse moyenne de son bateau à toute les allures
il faut juste charger les gribs via iridium et roule ma poule (mais ça ne remplace pas une analyse météo pointue, c'est un outil complémentaire)
en complément de l'analyse météo, il existe un logicel de routage QTVLM (qui, si je ne dis pas de bêtises est gratuit sur Windows) qui permet de charger les gribs sur la zone considéré et de faire un routage. le plus de QTVLM, c'est que tu peux mettre des conditions sur la force du vent pour éviter les zones de tempête. il faut bien sûr avoir, à peu près, les polaires de son bateau; je dis bien à peu près, car, un capitaine qui connaît bien son bateau connaît aussi, sans avoir à rentrer dans le détail, la vitesse moyenne de son bateau à toute les allures
il faut juste charger les gribs via iridium et roule ma poule (mais ça ne remplace pas une analyse météo pointue, c'est un outil complémentaire)
en complément de l'analyse météo, il existe un logicel de routage QTVLM (qui, si je ne dis pas de bêtises est gratuit sur Windows) qui permet de charger les gribs sur la zone considéré et de faire un routage. le plus de QTVLM, c'est que tu peux mettre des conditions sur la force du vent pour éviter les zones de tempête. il faut bien sûr avoir, à peu près, les polaires de son bateau; je dis bien à peu près, car, un capitaine qui connaît bien son bateau connaît aussi, sans avoir à rentrer dans le détail, la vitesse moyenne de son bateau à toute les allures
il faut juste charger les gribs via iridium et roule ma poule (mais ça ne remplace pas une analyse météo pointue, c'est un outil complémentaire)
en complément de l'analyse météo, il existe un logicel de routage QTVLM (qui, si je ne dis pas de bêtises est gratuit sur Windows) qui permet de charger les gribs sur la zone considéré et de faire un routage. le plus de QTVLM, c'est que tu peux mettre des conditions sur la force du vent pour éviter les zones de tempête. il faut bien sûr avoir, à peu près, les polaires de son bateau; je dis bien à peu près, car, un capitaine qui connaît bien son bateau connaît aussi, sans avoir à rentrer dans le détail, la vitesse moyenne de son bateau à toute les allures
il faut juste charger les gribs via iridium et roule ma poule (mais ça ne remplace pas une analyse météo pointue, c'est un outil complémentaire)
Bien qu'il vaille bien mieux quand même localiser la zone dangereuse et adapter sa route en conséquence j'avais oublié cette capacité du routage à introduire la contrainte vent. Quelqu'un saurait-il faire une telle simulation avec les fichiers archivés pour voir ce qu'il aurait fait faire à Reve d'O?
Bonjour,
Ci joint, cela reste biensur une simulation....
Ce qui pose problème dans le routage embarqué (en plaisance ) c'est la taille des informations a télécharger (liées au coût )pour obtenir un routage de qualité, fiable. Cela nécessite intégration de plusieurs sources de fichiers grib le plus fin possible, vent, hauteur direction des vagues, courants et pouvoir faire des simulations régulères a + de 6jours le tout combiné avec une analyse météo .
Pour cette raison l'analyse des cartes météo (qui permettent la vision des évolutions sur un large bassin) et la mise a jours régulière des grib est nécessaire a bord pour anticiper au maximum les dégradations.
Michel
Routeur météo
Formateur météo
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