ce dossier était sur la page d'acceuil quand je me suis branché ce matin -> hop un coup d'œuil.
Surprise : pas de commentaires depuis 2005. Pourtant tout a évolué follement : matériels, logiciels, prix, ...
A mon avis rien ne vaut maintenant d'embarque 1-2 petits PC grand public, sous Win XP évidemment, très bon marché en rechange (comme les Notetbooks par exemple, 1 Go de RAM, DD 160 Go, ... à 300 €)), un mini PC central, 12/24 V sans ventilateur, disque dur SSD (mémoire flash peu consommatrice et sans pièces tournantes) de 64 Go largement suffisant pour les logiciels dédiés navigation et quelques écrans (15' suffit), le tout en réseau, c'est à dire qu'on peut avoir 3 postes de navigation.
Pas besoin de "durcis marinisés" si on protège le matériel (écrans derrière un plexiglas), non plus d' "usines à gaz" hors de prix genre MaxSea et autres ... Il y a même des logs de nav excellents et gratuits (SeaClear II), et d'autres aux environs de 150 € (ScanNav, français de Marc Lombard lit tous les ENC, les Navionics, etc...).
En plus, en préparant son voyage on peut étudier en détail les cartes papier (indispensables) choisies, en les numérisant (scans faciles) puis en les géoréférençant. La précision est excellente, notamment avec ScanNav.
Bref la nav électronique est accessible maintenant à toutes les bourses, à condition de résister aux sirènes commerciales et aux gadgets dont on ne se sert jamais.
Quant aux orages, il existe des protections de surtension et de filtrage absolument indispensables. Et puis un ordi grillé ? -> hop on sort un autre de rechange, pré-installé, bien protégé dans un emballage étanche et anti-chocs. Reste à mettre à jour des données, bien-sûr sauvegardées tous les jours sur clés USB, bien rangées et protégées aussi.
je n'ai pas (encore) franchi ce pas mais vais peut être le faire, en choisissant un lecteur dédié plutôt qu'un système sur ordi (cf. les raisons données dans l'article et le fait que je n'ai pas envie d'avoir l'ordi sur la table a carte sur mon petit bateau qui peut être facétieux quand la mer se démonte!
mais je me pose encore plusieurs question su le choix et l'avis de ceux qui savent m'aiderait:
1) taille d'écran: la plupart des traceur pas cher se limitent a 5 ou au mieux 6 pouces, ce qui me parait petit. Il ya plus grand mais ca consomme plus (en watts). Vos avis sur ce choix?
2) liaison éventuelle a l'ordi: NMEA 183 est sur la fin, NMEA 2000 mort né, Ethernet en gestation: n'est il pas urgent d'attendre? (surtout quand on n'est pas très motivé!)
J'ai choisi personnellement un combiné C80 car je voulais un radar et un GPS. L'écran 8 pouces est fixé solidement sur la table à cartes de telle manière que je peux le voir depuis le cockpit, ce qui est appréciable en solo. Avec un écran plus petit çà n'aurait pas été possible (et plus fatiguant pour les yeux à la table à cartes). C'est certainement moins gourmand qu'un PC et moins fragile - et la solution de secours (gps portable) est moins chère et moins encombrante qu'un PC supplémentaire. Il n'y a pas toutes les fonctions d'un logiciel de navigation, mais le peu de réflexion qui reste nécessaire permet d'entretenir les neurones...
bien d'accord pour dire qu'en solo c'est bien d'avoir les indications du GPS dan le cockpit (ah.. Moitessier!)
pour ca je vise un repetiteur NASA (pas besoin de la carto a mon avis dans le cockpit meme en soleo)
mais a la table a carte, considerez vous qu'un 8 pouces (c'est le cas du C80?) est necessaire pour les operations de base ou les habituels 5 pouces seraient ils selon vous suffisants?
christianeb a écrit :
J'ai choisi personnellement un combiné C80 car je voulais un radar et un GPS. L'écran 8 pouces est fixé solidement sur la table à cartes de telle manière que je peux le voir depuis le cockpit, ce qui est appréciable en solo. Avec un écran plus petit çà n'aurait pas été possible (et plus fatiguant pour les yeux à la table à cartes). C'est certainement moins gourmand qu'un PC et moins fragile - et la solution de secours (gps portable) est moins chère et moins encombrante qu'un PC supplémentaire. Il n'y a pas toutes les fonctions d'un logiciel de navigation, mais le peu de réflexion qui reste nécessaire permet d'entretenir les neurones...
la réponse a ma question est dans votre courriel: plus petit que 8 pouces, c'est fatiguant pour les opérations de base.. désolé. je n'avas pas lu jusqu'au bout.
a propos: bien d'accord aussi pour laisser fonctionner un peu les neurones (c'est d'ailleurs pour ca que je n'abandonnerai pas pour autant pas mes cartes papier: pas envie d'etre un homo informaticus embarqué!)
Solo, et en navigation dans une région très caillouteuse, où çà peut souffler fort (Egée), je ne peux me permettre d’interrogations métaphysique du type : ‘où suis je ??? Où vais-je ???’ Je me suis équipé :
● Ordinateur de bord dédié basse conso, Seatronic, carte mère Epia, alim 12 v sur les batteries du bord, conso 2/3 ampères, écran 15’ sur la table à carte
● GPS Garmin 72, premier prix mais suffisant pour stocker mes routes et way point du jour, au kazou...
● Maxsea V 12.6 basique, sans option, sous Windows XP
● Cartes vectorielles C Map méga wilde méditerranée
● Interface Internet U-Grib, liaison GPRS, sur téléphone portable et cartes pré payées, moyens Wifi puissants
● En sécurité météo, réception BLU via un Sangean basique et météoscan pro
● En sécurité, et en double : un 2ème GPS Garmin 72, un PC portable Eee PC, et mon très vieux mais très fidèle Tosh et son Windows 98.
Je navigue avec une trace permanente, et une route et ses way points préparés à l’avance. Il me suffit de comparer ma route sur le fond et ma route programmée, pour ordonner à mon pilote automatique de corriger de quelques degrés. Cela se recadre et se valide avec les lignes de sondes... Et je sais ou je suis... Je peux alors me consacrer à faire avancer le navire (Voyage 12.50).
Cette façon d’opérer, c’est en fait du pilotage comme j’en faisais, il y a une quarantaine d’années en Atlantique : je prépare ma route, je surveille mon cap, ma vitesse et ma dérive, et je me contrôle par des relèvements d’amers et les lignes de sondes. C’est tout simplement nourrir son estime...
belle configuration fort précautionneuse, avec double possibilité et pas trop sophistiquée.
Juste un petit bémol pour le cas suivant : panne générale d'électricité, peu probable mais pas impossible, de nuit en Mer Egée (encore plus improbable : brouillard à couper au couteau) et "goulettes" dans le coin blindant au moteur.
Quelques bonnes cartes papier, une règle Cras, le compas pointes sèches, un crayon, une gomme un sextant et la calculette "éphémérides", une petite lampe frontale, quelques piles : ça ne tombera jamais en panne.
Mais c'est vrai que maintenant ces instruments manuels/oculaires restent quasi toujours au fond d'un équipet ...
Je n’ai, dieux (toujours au pluriel par ici...) merci, jamais eu à affronter une panne générale de courant. Je m’y suis préparé :
● Le Eee PC, dont je me sers pour mes courriels, est toujours pleine charge, assurant une autonomie de 4/5 heures, de quoi se retourner. J’ai dessus une copie de Maxsea prête à fonctionner
● L’avantage du Garmin 72 est qu’il peut tourner sur l’alim du bord ou avec 2 piles AA, que j’ai abondamment en réserve.
B'Jour,
ce dossier était sur la page d'acceuil quand je me suis branché ce matin -> hop un coup d'œuil.
Surprise : pas de commentaires depuis 2005. Pourtant tout a évolué follement : matériels, logiciels, prix, ...
A mon avis rien ne vaut maintenant d'embarque 1-2 petits PC grand public, sous Win XP évidemment, très bon marché en rechange (comme les Notetbooks par exemple, 1 Go de RAM, DD 160 Go, ... à 300 €)), un mini PC central, 12/24 V sans ventilateur, disque dur SSD (mémoire flash peu consommatrice et sans pièces tournantes) de 64 Go largement suffisant pour les logiciels dédiés navigation et quelques écrans (15' suffit), le tout en réseau, c'est à dire qu'on peut avoir 3 postes de navigation.
Pas besoin de "durcis marinisés" si on protège le matériel (écrans derrière un plexiglas), non plus d' "usines à gaz" hors de prix genre MaxSea et autres ... Il y a même des logs de nav excellents et gratuits (SeaClear II), et d'autres aux environs de 150 € (ScanNav, français de Marc Lombard lit tous les ENC, les Navionics, etc...).
En plus, en préparant son voyage on peut étudier en détail les cartes papier (indispensables) choisies, en les numérisant (scans faciles) puis en les géoréférençant. La précision est excellente, notamment avec ScanNav.
Bref la nav électronique est accessible maintenant à toutes les bourses, à condition de résister aux sirènes commerciales et aux gadgets dont on ne se sert jamais.
Quant aux orages, il existe des protections de surtension et de filtrage absolument indispensables. Et puis un ordi grillé ? -> hop on sort un autre de rechange, pré-installé, bien protégé dans un emballage étanche et anti-chocs. Reste à mettre à jour des données, bien-sûr sauvegardées tous les jours sur clés USB, bien rangées et protégées aussi.
je n'ai pas (encore) franchi ce pas mais vais peut être le faire, en choisissant un lecteur dédié plutôt qu'un système sur ordi (cf. les raisons données dans l'article et le fait que je n'ai pas envie d'avoir l'ordi sur la table a carte sur mon petit bateau qui peut être facétieux quand la mer se démonte!
mais je me pose encore plusieurs question su le choix et l'avis de ceux qui savent m'aiderait:
1) taille d'écran: la plupart des traceur pas cher se limitent a 5 ou au mieux 6 pouces, ce qui me parait petit. Il ya plus grand mais ca consomme plus (en watts). Vos avis sur ce choix?
2) liaison éventuelle a l'ordi: NMEA 183 est sur la fin, NMEA 2000 mort né, Ethernet en gestation: n'est il pas urgent d'attendre? (surtout quand on n'est pas très motivé!)
Bernard d'Ygern
J'ai choisi personnellement un combiné C80 car je voulais un radar et un GPS. L'écran 8 pouces est fixé solidement sur la table à cartes de telle manière que je peux le voir depuis le cockpit, ce qui est appréciable en solo. Avec un écran plus petit çà n'aurait pas été possible (et plus fatiguant pour les yeux à la table à cartes). C'est certainement moins gourmand qu'un PC et moins fragile - et la solution de secours (gps portable) est moins chère et moins encombrante qu'un PC supplémentaire. Il n'y a pas toutes les fonctions d'un logiciel de navigation, mais le peu de réflexion qui reste nécessaire permet d'entretenir les neurones...
bien d'accord pour dire qu'en solo c'est bien d'avoir les indications du GPS dan le cockpit (ah.. Moitessier!)
pour ca je vise un repetiteur NASA (pas besoin de la carto a mon avis dans le cockpit meme en soleo)
mais a la table a carte, considerez vous qu'un 8 pouces (c'est le cas du C80?) est necessaire pour les operations de base ou les habituels 5 pouces seraient ils selon vous suffisants?
B. d'Ygern
la réponse a ma question est dans votre courriel: plus petit que 8 pouces, c'est fatiguant pour les opérations de base.. désolé. je n'avas pas lu jusqu'au bout.
a propos: bien d'accord aussi pour laisser fonctionner un peu les neurones (c'est d'ailleurs pour ca que je n'abandonnerai pas pour autant pas mes cartes papier: pas envie d'etre un homo informaticus embarqué!)
Solo, et en navigation dans une région très caillouteuse, où çà peut souffler fort (Egée), je ne peux me permettre d’interrogations métaphysique du type : ‘où suis je ??? Où vais-je ???’ Je me suis équipé :
● Ordinateur de bord dédié basse conso, Seatronic, carte mère Epia, alim 12 v sur les batteries du bord, conso 2/3 ampères, écran 15’ sur la table à carte
● GPS Garmin 72, premier prix mais suffisant pour stocker mes routes et way point du jour, au kazou...
● Maxsea V 12.6 basique, sans option, sous Windows XP
● Cartes vectorielles C Map méga wilde méditerranée
● Interface Internet U-Grib, liaison GPRS, sur téléphone portable et cartes pré payées, moyens Wifi puissants
● En sécurité météo, réception BLU via un Sangean basique et météoscan pro
● En sécurité, et en double : un 2ème GPS Garmin 72, un PC portable Eee PC, et mon très vieux mais très fidèle Tosh et son Windows 98.
Je navigue avec une trace permanente, et une route et ses way points préparés à l’avance. Il me suffit de comparer ma route sur le fond et ma route programmée, pour ordonner à mon pilote automatique de corriger de quelques degrés. Cela se recadre et se valide avec les lignes de sondes... Et je sais ou je suis... Je peux alors me consacrer à faire avancer le navire (Voyage 12.50).
Cette façon d’opérer, c’est en fait du pilotage comme j’en faisais, il y a une quarantaine d’années en Atlantique : je prépare ma route, je surveille mon cap, ma vitesse et ma dérive, et je me contrôle par des relèvements d’amers et les lignes de sondes. C’est tout simplement nourrir son estime...
Bonjour,
belle configuration fort précautionneuse, avec double possibilité et pas trop sophistiquée.
Juste un petit bémol pour le cas suivant : panne générale d'électricité, peu probable mais pas impossible, de nuit en Mer Egée (encore plus improbable : brouillard à couper au couteau) et "goulettes" dans le coin blindant au moteur.
Quelques bonnes cartes papier, une règle Cras, le compas pointes sèches, un crayon, une gomme un sextant et la calculette "éphémérides", une petite lampe frontale, quelques piles : ça ne tombera jamais en panne.
Mais c'est vrai que maintenant ces instruments manuels/oculaires restent quasi toujours au fond d'un équipet ...
Je n’ai, dieux (toujours au pluriel par ici...) merci, jamais eu à affronter une panne générale de courant. Je m’y suis préparé :
● Le Eee PC, dont je me sers pour mes courriels, est toujours pleine charge, assurant une autonomie de 4/5 heures, de quoi se retourner. J’ai dessus une copie de Maxsea prête à fonctionner
● L’avantage du Garmin 72 est qu’il peut tourner sur l’alim du bord ou avec 2 piles AA, que j’ai abondamment en réserve.