Votre expérience du sextant

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KETCH
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Votre expérience du sextant
subject no 93186
Bonjour,

Le sextant, voilà un objet fascinant pour tout marin qui ne l'a jamais utilisé.

Ce fil se voudrait donner la parole à ceux qui le connaissent et l'utilisent.

Quel modèle,
quel vécu, qu'en pensez-vous,
les limites,
et tout ce qui vous passe par la tête…

A vous !


Lorenzo.


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CATAMARAN
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answer no 151791

J'ai appris à me servir d'un sextant grace a la lecture de : Grande croisière Navigation astro d'Alain Gréé.
Je que c'est le titre du livre, simple, pédagogue, très facile pour un débutant. Il va à l'essentiel. Fais très simple alors que beaucoup d'autres font compliqué, enfin pour moi.

Bonnes navs
François

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JEANNEAU MELODY
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answer no 151801

c'est chouette,aprendre la trigo aussi.car apres avoir pris l'angle ( horizon,astre ) faut calculer.il  y a des tables aussi mais cela ne donne pas beaucoup d'exactitude.les calculs c'est deja + exact.et puis aller plus vite qu'une calculette scientific avec ses  tables ( nories pr moi )c'est gag.m'enfin le GPS nous s'implifie la vie.

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KETCH
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answer no 151802

Et quel sextant avez vous ?

Desconectado/a
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answer no 151803

Bonsoir,

La navigation astro est un sujet qui me passionne depuis longtemps ; puis-je vous faire part de 2 réflexions qui me viennent à l'esprit ?

Tout d'abord, les principes : beaucoup de manuels de navigation étaient écrit par des officiers de marine, et reprenaient les notions d'astronomie nautique enseignées dans la Marine Marchande, avec les notions de sphère céleste ou sphère locale, qui n'étaient pas simple à comprendre. Les Anglais utilisaient la notion de "position géographique" d'un astre, reprise par M Oliveau à la fin des années 60 en France, qui était beaucoup plus simple. Les anciens se souviennent peut-être des explications de Stern-Veyrin, moins "scientifiques", mais beaucoup plus claires ...

Ensuite, les calculs : nos anciens utilisaient des tables de logarithmes, puis on a publié de nombreuses méthodes de calcul : celle de Dieumegard pour le calcul de la hauteur, celles de Perrin ou de Bataille pour le calcul de l'azimut, celles de Bertin qui donnaient à la fois la hauteur et l'azimut (ou les tables américaines de Dreisonstock ou d'Ageton), et enfin les fameuses ables américaines HO214 et HO249.

Bref, pour aborder la navigation astro, l'usage du sextant est une chose : encore faut-il encomprendre le principe ... et savoir faire les calculs !

Clany


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JEANNEAU MELODY
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answer no 151804

anglais,et sans correction ? ( derriere le couvercle de la boite en bois )je donnerais la marque demain,il est au depot.en plus j'emploie l'haversin pour les calculs,cela permet d'oublier les sinus avec ces moins.

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answer no 151808
J’ai commencé avec un simple sextant en plastique (de mémoire je crois qu’il s’agissait de la marque « ebco ») plus des tables Américaines HO249.
Celui-ci, associé à mes cinq doigts (pour compter) et une montre de plongée, m’a permis, il y a déjà un certain nombre d’années, de trouver les Antilles et même les Açores au retour.
Surprenant n’est-ce pas ?
Pour les traversées suivantes je me suis offert un « vrai » sextant, un sextant d’adulte quoi !
Il s’agissait d’un sextant de marque freiberger modèle yacht, beaucoup plus agréable à utiliser que le sextant précédent.
Il est d’ailleurs toujours opérationnel…sur une étagère de mon salon…oui je sais…mais bon…le gps, vous comprenez…
Certain disent que la principale difficulté, c’est la visée. Possible, mais c’est pas mon cas, et j’ai tout de suite pigé le gracieux coup de poignet pour balancer le sextant (pas à l’eau hein !).
Non, pour moi le problème c’est plutôt les chiffres, mais bon avec mes cinq doigts et les tables, ça le fait.
J’ajouterai qu’ensuite je me suis séparé des tables (trop lourdes et encombrantes), et j’ai utilisé une simple calculette comprenant les fonctions sinus et cosinus, et c’était très bien ainsi.
Je précise une dernière chose, c’est qu’avec certains sextants en plastique, le simple fait de serrer plus ou moins fort la poignée modifie le réglage, il faut le savoir.
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answer no 151809

Une petite précision : les tables françaises de Dieumegard sont très proches des tables anglaises à base de versines (Reed's) ou d'haversines (Norie en particulier).

Pour les amateurs de trigo :

Versine A = 2 Haversine A = (1 - Cos A) = 2 Sin² A/2


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JEANNEAU MELODY
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answer no 151811

ouai;1-cos x / 2.

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KETCH
Forum member
answer no 151812

J'ai cru comprendre que c'est la partie calcul (quand on n'a pas d'aide matériel genre calculatrice ou autre) qui pose le plus de problème (si on peut appeler ça ainsi)  et que finalement le relevé est assez simple puisqu'il s'agit de déterminer un angle à un instant t.

Isn't it ?

A l'air de l'électronique reine, le sextant conserve toute la splendeur des mécaniques de précision.

Desconectado/a
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answer no 151815

Pour Lorenzo : effectivement, le principe de la mesure au sextant est assez simple : c'est plutôt un coup de main à prendre.

En ce qui concerne les calculs, je pense qu'il faut distinguer 2 cas :

soit on dispose des tables américaines type HO214/HO249 : les calculs sont très simples, puisque les tables donnent immédiatement la valeur de la hauteur et de l'azimut en fonction des valeurs arrondies au degré de la latitude, de la déclinaison et de l'angle horaire, et il n'y a qu'une petite interpolation à faire.

soit on dispose de tables plus anciennes, et il y a des calculs plus ou moins fastidieux à faire, et il suffit d'une erreur d'addition ou de sosutraction pour arriver à un résultat complêtement faux !

Une autre source d'erreur vient de la montre ou du chronomètre : 4 secondes d'erreur vont déplacer la droite de hauteur de 1 mille.


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COMPASS ANGELO LAVRANOS
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answer no 151820

Freiberger modèle Sirius.
fantastique.

A +

capt Eric

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KETCH
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answer no 151827

Mais dites moi, qui se sert encore du sextant ?

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JEANNEAU MELODY
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answer no 151830

 oui,facile les tables US,mais pas précis .elle situe les positions a l'ordre du degré.les calcul ne sont pas difficile pour qui aime la précision aléatoire d'une droite de hauteur.( minute,seconde ) lorsque l'on a le coup de main.les tables norie's 1,2 kilos pas encombrant du tout.est pour ce qui est du chrono il doit etre exact.les norie's ( anglais )et les dieumegards ( françaises )pareil d'exactitude le seul  truc est que en cosmographie les anglais emploies,GHA,LHA,SHA.( angle horaire à greenwitch,local,sideral )en français c'est + difficile a mémorise.la preuve je me rapelle plut les lettres en français pour ses meme angles.

Desconectado/a
KETCH
Forum member
answer no 151831

 oui, je connais ce site fort instructif (merci pour le lien), mais ce qui m'intéresse le plus ici ce sont VOS avis, expérience, etc…

Desconectado/a
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answer no 151835

 1967 sextant  Plastico ou approchant avec les tables de Plastimo à la fenêtre, et l'horizon de la Manche...résultat à la hauteur. Puis achat du petit Tamaya  et de la méthode LSD, puis d'une calculatrice Tamaya. Super,j'avais dupliqué des fiches et l'équipage prenait beaucoup de plaisir à reporter les visées sur un graphique angle mesuré/temps.
  Puis achat d'un sextant de la marine soviétique et d'une calculette chez feu Digipoche. Superbe Bête dans son coffret gris militaire.
   1990 Là-dessus Sony est arrivé avec son Pixis, et la suite....
  Avoir sa position en temps réel c'est sécurisant, fonctionnel, libérateur, rassurant et tout et tout; je me permets des approches  que je ne me serai jamais permises. Un peu comme la libération des moeurs: à réussir sans difficultés, la satisfaction est étriquée. Le premier atterrissage après dix jours de nav pure est fichtrement plus excitant qu'avec GPS! Mais c'est de l'histoire ancienne!
 2010 On allume le PC de moins en moins et on ressort les jumelles...et je crois ne pas être le seul?
 Pour mémoire, j'ai ressorti mon pastique: miroirs morts....

Desconectado/a
GIB SEA 105
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answer no 151838

MOI MOI MOI M'Sieur!

J'utilise systématiquement mon sextant en nav hauturière, c'est à dire pour aller aux Açores, en Irlande ou pour traverser le golfe de Gascogne.

Il va sans dire que nous coupons tous les GPS en larguant les amarres. C'est tout fait à l'estime traditionnelle et au sextant (Freiberger Yacht).

Enfin traditionelle... Soyons honnêtes, si j'ai encore à bord tables de navigation et éphémérides, je ne bats pas très souvent avec les tables de Deumedamne et je fait toute l'estime et les calculs astro avec mon soft perso, Sea Sextant Fun qui gère toutes les fonctions de la nav hauturière classique.

Notez bien que ce soft est largement perfectible, je n'en suis qu'à la version 1.00 qui plante parfois et qui passe mal sous Seven, je n'ai pas eu le temps de faire la mise à jour, vu que je suis pas mal pris par mes autres softs de navigation.

La charge de travail, si on est assisté par l'informatique est raisonnable, et je trouve assomant de voir mon GPS afficher en permanence sog cog et autre ttg. On se sent plus libre.

A l'usage, avec un bon soft, les plus réticents se mettent très vite à l'astro et aprennent vite leur ciel. Et puis l'équipage se sent plus impliqué dans la navigation comme ça.

Normalement je fait un point d'étoile matin et soir, mais si au bout de 36h, et bien sur au moment de l'aterrissage je multiplie les droites de Soleil, Lune etc. C'est normalement l'équipier de quart qui se charge du point, mais si c'est trop tendu pour un débutant, je double.

Il faut reconnaître que depuis que la barre est impeccablement gérée par le pilote, l'estime est nettement moins fantaisiste.

http://www.stw.fr/dt/display_dt.cfm?dt=3343

http://www.stw.fr/dt/display_dt.cfm?dt=11

Desconectado/a
KETCH
Forum member
answer no 151839

Merci Jacques pour les liens.

Ne retrouverait on pas, avec le sextant, de ce petit mystère qui prévaut à une navigation sans assistance parfaite ?
(vous vous doutez sans doute que le sextant m'attire…)

Desconectado/a
Forum member
answer no 151855

A propos des tables US, pour répondre à Couteau

Je ne pense pas que les tables US soient moins précises que celles de Norie ou de Dieumegard : en effet, quand on utilise les tables US, on ne trace pas la droite de hauteur à partir du point estimé, mais d'un point dit arbitraire, ce qui permet d'avoir une latitude et un angle horaire arrondi au degré, l'interpolation ne partant que sur les minutes de la déclinaison ; certes, cette dernière interpolation n'est qu'une règle de 3 entre 2 valeurs rondes de la déclinaison, mais je ne pense pas que cela fasse un écart vraiment significatif ...

Pour élever un peu le débat, il est sûr que la navigation astro appartient au passé, le GPS étant plus précis et disponible 24 heures sur 24. Mais la satisfaction n'est pas la même : déterminer sa position par l'observation des astres a quelque chose de magique !

Clany


Desconectado/a
SHPOUNTZ 38-40
Forum member
answer no 151868
Ah! j'avais appris la nav astro avec le bouquin d'Olivier Stern Veyrin. Et utilisé les tables US bien sûr. Incapable de remettre la main dessus suite à mes multiples déménagements...grrrr! Trop bien fait ce bouquin!
Aujourd'hui j'ai un également Freiberger Yacht. Bel outil, surtout utilisé en liaison avec un logiciel... NAvastro par exemple!
Un relevé, un top; et Hop! une droite de hauteur!
Calcul zéro!
Apprendre quand même comment çà marche avant, bein sûr, au cas ou "y a pu d'ordi!!!"
Desconectado/a
GIB SEA 105
Forum member
answer no 151875

Juste une anecdote,

C'était il y a deux ans, en rentrant des Açores. Nous avions éteint les GPS en quittant l'Archipel, et ne naviguions qu'au sextant. Le retour fut très musclé, mais on s'était déjà un peu entraîné à la baston au cours du voyage aller. J'inaugurais mon installation BLU, et cela avait l'avantage de nous dire 5 jours à l'avance qu'on allait se prendre une dépression de plus, mais pas vraiment comment l'éviter. Comme ça on a su longtemps à l'avance que nous rentrerions dans la rade de Lorient en même temps qu'une tempête force 10.

Durant les 3 jours précédant l'arrivée, le temps était totalement bouché, le Soleil ne perçait que rarement et timidement les nuages, les étoiles pas du tout. L'horizon était incertain et agité. Bref les conditions d'observation astro étaient pourries, la position, l'estime plutôt, était dégradée.

Le dernier soir j'ai craqué vu la chute du baro et ce qu'on se prenait déjà (on a fini à plus de 5 noeuds à sec de toile), j'ai demandé de remettre le GPS en route, histoire d'avoir une position précise pour négocier au mieux l'aterrissage qui  s'annonçait déjà assez sport comme ça. Ce P...g d'instrument n'a pas réussi à se rénititialiser. Idem pour le GPS de secours. On avait vachement de chance parce qu'on retrouvait des sensations que nous croyions à tout jamais perdue : l'indicible émotion que l'on ressent lors d'un atterrissage pourri, à partir d'une estime pourrie. On avait pas connu ça depuis 20 ans mais on n'en profitait pas trop, on essayait plutôt de bidouiller les GPS pour les réanimer.

N'empêche que droit devant nous avons fini par accrocher les quatre éclats de Pen Men.

Desconectado/a
KETCH
Forum member
answer no 151876

En somme, vous aviez retrouvé un certain goût  de l'aventure…

***

Le début de ma traversée pour amener mon Freedom 33 en France restera assez mémorable.
Dés que je quittais réellement les côtes US, la brume s'installa pour ne pas me quitter pendant une semaine.
je ne me souviens pas avoir vu l'horizon pendant cette période.

Ceci dit, sans GPS et avec un sextant, j'aurais fais route plus ouest pour m'éloigner sans risque des côtes.
Ce qui est nettement moins problématique qu'un atterrissage.

***

Sur le marché de l'occasion , on trouve assez souvent le Freiberger gris.
Et d'ailleurs, ils semblent partir assez vite.
Je me demande si les sextants ne sont pas acheté davantage pour le plaisir de les posséder que celui de les utiliser…


Desconectado/a
GIB SEA 105
Forum member
answer no 151877

Poser la question, c'est déjà y répondre...

Sans GPS et même sans sextant j'aurais fait pareil, mais il faut dire qu'il y avait de la mortalité avant le GPS dans les grands bancs. Depuis la navigation par satellite, on a moins construit de calvaires. Ils guident très bien les marins, mais seulement ceux qui ne rentreront plus au port.

Desconectado/a
GOÉLETTE
Forum member
answer no 151891

B'Jour,

sans aller dans les mécaniques de luxe, le 1er sextant, sérieux et abordable quoiqu'en plastique, est le DAVIS Mark 15 à chouchouter dans sa boite solide.

Droites de hauteur et méridiennes (calculs par logiciel  Navastro un peu vieillot mais éphémérides perpétuelles) donnent des points à 3-5 miles prés quand on a le coup de main (visée et top chrono sont les principales causes d'erreurs).

De plus, la navigation astro est un moyen passionnant de se re-intéresser aux astres de manière "moderne" : je vous recommande le logiciel fantastique (600 000 astres) OpenSource gratuit, toujours en développement, STELLARIUM si vous ne connaissez pas : www.stellarium.org/fr/ 

Bon voyage dans l'univers ...

Desconectado/a
KETCH
Forum member
answer no 151893

Absolument génial ce soft opensource, je m'en vais de ce pas le télécharger.
Un grand merci pour cette découverte.

Desconectado/a
GIB SEA 105
Forum member
answer no 151896

Sans vouloir faire de l'autopromotion, Sea Sextant Fun recense tous les corps célestes observables avec des jumelles de marine.

Pour une fois qu'un soft d'astro propose un horizon en bleu....

Desconectado/a
KETCH
Forum member
answer no 151897

Jacques,

Sea Sextant Fun trouvera sa place sur mon portable PC dédié à la navigation.

Pour mon Mac domestique, je n'ai plus trop le choix…

Desconectado/a
JEANNEAU MELODY
Forum member
answer no 151914

 a l'intention de lorenzo,mon sextant vient de E.R.Watts § Son london.et sur la feuille ( the national physical laboratory ) au dos du couvercle en bois les corrections sont de zero,à 15°,30°,45°etc 120°.fait en 1929,teddington. ou cela veut dire qu'il est bon ou qu'il est mauvais.je pensais  qu'il avait tous une correction ? quelqu'un peut-il eclairer  ma lanterne.et me le mettes en class A.anglais le class of coucourse.arci.

Desconectado/a
KETCH
Forum member
answer no 151915

A ceux qui peuvent et qui en aurait envie, vous pouvez toujours mettre une photo de vos joujoux adorés,
cela reste un plaisir de regarder ces petites merveilles…

Desconectado/a
Forum member
answer no 151941

A l'attention de Couteau : le certificat du sextant donne, pour différentes hauteurs, les erreurs non réglables, qui sont en quelque sorte des erreurs de construction du sextant (aussi appelée "erreur instrumentale") ; en d'autres termes, c'est l'erreur résiduelle après que l'on régé les miroirs et l'axe de la lunette. En ce qui concerne la "classe" de l'instrument A ou B, j'avoue que je ne connais pas les critères de classification.

Les EMON avaient publiés en 1977 un excélent petit bouquin : "le sextant simplifié" de O.M. Watts, qui expliquait très bien les différents types de sextant et leurs réglages.

Les anciens sextants (disons avant guerre) étaient moins pratiques que les sextants modernes, à tambour : il fallait ajuster la positionde l'alidade avec les vis de pression et de rappel, et la lecture des minutes et des secondes utilisaient un vernier.

Desconectado/a
JEANNEAU MELODY
Forum member
answer no 151942

c'est gentil,merci.c'est vrais que les sextants actuel ca donne envie.plus ergonomique et leger.m'enfin,je sortirais bien mon vieux brol de sextant un de ces jour,en mer,voir ce qu'il donne.

Desconectado/a
OCEANIS 430
Forum member
answer no 151943

En 98 nous sommes tombés en rad avec deux gps déprogrammés , probablement surtension ou orage ?
Nous avons fait canaries/cap vert / sénégal uniquement au sextant
à dakar nous avons retourné les deux gps MLR que nous avons récupéré en Guyane reprogrammés
( coup de chance nous avons trouvé un bateau au CVD qui nous a refilé un valsat d'occas contre une bouteille de pastis local )

Même si je ne suis pas un inconditionnel de la nav astro , j'évite de naviguer sans ( même pour faire une simple méridienne )

Cette année pendant Luderitz Ste Hélène , nous avons vraiment été enchantés d'avoir un GPS car le temps était complètement couvert pendant cinq jours , l'arrivée au sextant aurait été hasardeuse .

J'ai utilisé les HO, appliqué les calculs trigo , mais on m'a toujours dit que Dieumegarde et Bataille était plus facile pour le report des droites ( du matin , de la méridienne , de l'après midi ) vrai ou pas ?

et puis c'est magique de faire voler le soleil , raser l'horizon , plonger dans les flots d'un simple coup de poignet , non ?

cordialement
Gildas

Desconectado/a
privilège 465 (Catamaran)
Forum member
answer no 151945

Bonjour,
je voudrais rassurer ceux qui comme moi ne veulent pas se casser la tête avec les sinus et cosinus.
On peut faire le point sans rien y connaître en math cosmique.
Il suffit d'avoir le livre d'Antoine : Mettre les voiles avec Antoine, les tables américaines HO 249, les éphémérides nautiques, un sextant plastique, une montre et suivre bêtement la procédure.
C'est pas sorcier, j'y suis arrivé et mes points de soleil et d'étoiles étaient corrects, puisque vérifiés par le GPS.
Sextants plastiques Ebco et Davis
Arrêtons de faire croire que c'est compliqué, c'est à la portée de tout le monde, et ça peut même occuper le temps pendant les traversées. On peut faire des concours de rapidité ou de précision.

Alors pas d'hésitation, moi quand on me parle de sinus ou de cosinus, je prends la tangente.

Depuis l'arrivée du SATNAV puis du GPS, la navigation est devenue plus facile et plus sûre. Un grand merci !

JF

Desconectado/a
Forum member
answer no 151948

Bonjour,

Je suis tout-à-fait d'accord : avec les tables HO, on n'a aucun besoin de connaissances de trigo !

Mais il n'en a pas toujours été de même : quand j'ai commencé à m'intéresser à la navigation astro, à la fin des années 60, il était difficile à l'époque de se procurer les  tables HO (surtout en France), c'est pourquoi on utilisait par exemple les tables Dieumegard et Bataille. Et les tables de Dieumegard étaient en fait des tables de logarithmes. On utilisait à l'époque des "calcul-types", si bien que pour l'utilisateur, il suffisait d'ajouter (ou de soustraire) des chiffres sans se poser de questions.

A noter qu'entre 1920 et 1950, il existait de très nombreuses tables pour faire les calculs, utilisées par les officiers de la marine marchande, comme les tables de bertin en France, ou les HO208 et HO211 aux USA.

Clany

Desconectado/a
JEANNEAU MELODY
Forum member
answer no 151949

n'ayant jamais fait d'etude ces 57 derniére année,j'etais tout contend d'avoir appris quelque choses.puis vous écrivé que c'est de la bande dessiné,et voila je retourne donc vers ma médiocrité en etant rassuré quand a l'avenir de la simplicité et de la facilité.et pour antoine si je me rappele bien il y aurais du moitessier pas loin.

Desconectado/a
KETCH
Forum member
answer no 151952

Ce serait dommage de tomber dans un débat technique un peu rude.

j'ai l'impression qu'on peut aborder en effet la navigation astronomique de manière très simple.
Après les esprits les plus curieux et affutés peuvent creuser le domaine, utiliser différentes tables, et pourquoi pas se lancer plus en profondeur dans l'univers de la trigonométrie, quand le désir est là…

Pour résumé, il y a la place pour toute attitude

Desconectado/a
OVNI 445
Forum member
answer no 151955
helico26 a écrit :
Bonjour,
je voudrais rassurer ceux qui comme moi ne veulent pas se casser la tête avec les sinus et cosinus.
On peut faire le point sans rien y connaître en math cosmique.
Il suffit d'avoir le livre d'Antoine : Mettre les voiles avec Antoine, les tables américaines HO 249, les éphémérides nautiques, un sextant plastique, une montre et suivre bêtement la procédure.
C'est pas sorcier, j'y suis arrivé et mes points de soleil et d'étoiles étaient corrects, puisque vérifiés par le GPS.
Sextants plastiques Ebco et Davis
Arrêtons de faire croire que c'est compliqué, c'est à la portée de tout le monde, et ça peut même occuper le temps pendant les traversées. On peut faire des concours de rapidité ou de précision.

Alors pas d'hésitation, moi quand on me parle de sinus ou de cosinus, je prends la tangeante.

Depuis l'arrivée du SATNAV puis du GPS, la navigation est devenue plus facile et plus sûre. Un grand merci !

JF

Tout à fait d'accord avec cela.
Je me suis mis au Sextant pour occuper le temps en traversées, convoyages principalement et de mon point de vue le plus difficile, en dehors des aspects liès au chronomètre et à la gestion du Temps Universel,  tient au conditions de la mer et a la météo: une forte houle ou une mer croisée forte ne facilitent pas les choses. De même un temps nuageux de plusieur jours n'aide pas.
Pour les aspects calcul, les tables dispensent de la trigo mais une bonne calculette trigo accélère les choses si on est puriste au point de refuser d'utiliser une calculatrice du type de celles de NavAstro ou un programme de navigation astronomique comme NavAstro (encore eux) ou celui de J.Tiphaine, Sea Sextant Fun (il a également écrit celui des Ephemerides Nautiques) voire un progamme US tel que Navigator 4.5.
Ceci dit j'ai "sauté" l'étape plastique et l'utilise un Feiberger Drum en alu, léger et facile à utiliser.

http://www.tecepe.com.br/nav/download.htm

Desconectado/a
GIB SEA 105
Forum member
answer no 151959

Je ne peux qu'approuver Maclan et Helico. La difficulté de l'astro, c'est uniquement de faire les relevés. Les calculs on peut laisser tomber. Il y a des aides performantes maintenant. J'ai l'habitude d'initier mes équipiers au sextant, le taux de prénétration est voisin de 100% si on n'ataque pas bille en tête avec des notions du genre angle horaire sidéral local qui font fuire et ne présentent un réel intérêt que pour les torturés des sinus.

Il faut admettre que les problématiques techniques se déplacent en navigation. On remplace la charpente par la plasturgie, l'astronomie par l'informatique. Cela ne veut pas dire que les marins de maintenant sont moins bons, c'est juste que la navigation est et a été de tout temps à la pointe de la technologie.

Les seuls instruments de navigation qui ne se démodent pas, ce sont la ténacité, l'intelligence et le sens marin. Enfin cette liste n'est pas exhaustive.

Desconectado/a
Forum member
answer no 151962

Je suis tout-à-fait d'accord avec Lorenzo, il y a plusieurs façons d'aborder la navigation astro :

Autrefois, les seuls "manuels de navigation astro" avaient été écrit par des officiers de marine : on y parlait d'abord d'astronomie nautique, puis de tables de logarithmes ... ce qui n'était pas toujours à la portée des plaisanciers. Puis il y a eu des gens comme O. Stern-veyrin ou A. Grée qui ont proposé une approche beaucoup plus simple.

Personnellement, j'ai été influencé par les écrits d'A. Glicksman qui avait essayé d'aborder la question sous l'angle historique : c'était passionnant, même si cela n'apportait pas grand chose sur le plan pratique ! Bref, à chacun sa chapelle !

Desconectado/a
Membre cotisant
Registered member since 2007
answer no 151978

 Je suis pleinement d'accord avec les partisans de la simplicité qui se sont exprimés plus haut. Moi aussi, la trigo me fait prendre la tangente, et même la cotangente ! Ephémérides, tables HO, une bonne méthode bien pédagogique (au choix : Alain Grée, Olivier Stern-Veyrin ou Antoine, avec une légère préférence pour Stern-Veyrin, ses chiens et ses chats…), et roule ma poule !

Desconectado/a
First-25
Forum member
answer no 152001

J'ai un Davis en plastique, pour le peu que je m'en serve, il permet de mesurer des hauteurs d'astres bien plus precisement qu'avec l'oeil et les doigts de la main.

Bonne nav astro

Raphael

Desconectado/a
OCEANIS (Monocoque)
Forum member
answer no 152004

Raphael, essaye le quartier de Davis cela aura plus de gueule...

A la fin du XVIème siècle, l’Espagne faiblement peuplée confiait une partie du transport des précieuses cargaisons provenant de ses colonies à ses anciens sujets, en particulier les Hollandais. Ce commerce se poursuivit même durant la guerre opposant l’Espagne aux Pays Bas et contribua à la fortune des armateurs néerlandais.
 
Lorsque Madrid mit fin à ce trafic, les Pays -Bas tentèrent d’ouvrir leurs propres routes commerciales, en profitant de l’affaiblissement de la marine ibérique. Le cuisant échec de l’invincible armada ouvrait alors des perspectives.
 
Des marchands d’Amsterdam apprennent que leur compatriote, Cornelisz Houtman, natif de Gouda, est emprisonné à Lisbonne pour s’être trop intéressé au trafic avec les Indes Orientales. Sa liberté ne peut être obtenue que contre une forte amende, et il se montre décidé à partager ses connaissances avec celui qui en ferait l’avance. Houtman (1540-1627), libéré par les armateurs hollandais représentera leurs intérêts lors de leur première expédition, en 1595. Malgré des pertes humaines élevées, l’entreprise démontra la possibilité de commercer directement avec l’Insulinde. A cette occasion, ils établirent la première route directe du Cap à l’Indonésie. Ce fut la première d’une série d’explorations qui établirent durablement les intérêts hollandais dans le négoce des épices. Et, en 1615, Le Maire, commandita l’expédition qui devait pour, la première fois, franchir le Cap Horn, pour gagner les Indes Orientales par le détroit portant son nom, évitant ainsi le détroit de Magellan, chasse gardée des portugais. Sur les six premiers circumnavigateurs, un était portugais (Magellan), deux étaient anglais (Drake et Cavendish), et deux Hollandais (Van Noort et Schouten). Le cinquième par ordre chronologique, Spilberg, était un allemand au service de la Hollande.
 
Les navigateurs avaient bien sur pour mission de remettre leurs observations aux géographes chargés de les compiler. Il s’agissait avant tout d’ouvrir des routes commerciales, et tous les renseignements susceptibles d’aider les marins étaient les bienvenus. On connaît bien sur le célèbre cartographe flamand Gérard Mercator (1512-1594), mais en 1595, le maître du jeu était Petrus Plancius (1552-1622).
 
Dès la première expédition de Houtman, il chargea Keyser, le chef pilote du navire « Hollandia » de faire les observations nécessaires pour compléter la connaissance des régions inconnues du ciel boréal. Il apparaissait évident à ces hommes avisés que la connaissance des mers passerait par celle du ciel. D’ailleurs, pour son deuxième voyage, Houtman prendra comme pilote le génial anglais John Davis, l’inventeur du quartier anglais, plus connu sous le nom de quartier de Davis, l’ancêtre du sextant. Un homme d’expérience, puisqu’il avait participé au tour du Monde du pirate Cavendish…

(Extrait de Sea Sextan Fun)

Une remarque pour répondre à une intervention précédente, moi aussi je pratique aussi l'astro pour me sentir en continuité avec ceux qui m'ont précédé.

Desconectado/a
GIB SEA 105
Forum member
answer no 152007

Ouais enfin une remarque, c'est moi qui ais tapé la dernière intervention, D'jak avait squatté mon ordi et j'étais logué sous son pseudo à l'insu de mon plein gré.

Desconectado/a
ATLANTIC 49
Membre cotisant
Registered member since 2008
answer no 152064
Lorenzo a écrit :
Bonjour,

Le sextant, voilà un objet fascinant pour tout marin qui ne l'a jamais utilisé.

Ce fil se voudrait donner la parole à ceux qui le connaissent et l'utilisent.

Quel modèle,
quel vécu, qu'en pensez-vous,
les limites,
et tout ce qui vous passe par la tête…

A vous !

Lorenzo.

Salut à tous,

J'utilise le sextant dans une optique pédagogique avec les jeunes en difficultés avec lesquels je transate. Je commence toujours par la longitude à la méridienne (parce que, c'est du D=VxT), puis la latitude à la méridienne (parce que le calcul est simple) et je finis par la droite de hauteur (habituellement, je passe par les calculs, mais, en fait cela dépend du niveau maths de mes jeunes) .
A ce propos, j'ai une question que j'avais posée sur le forum et qui n'avait pas eu de réponse (preuve qu'on ne doit pas être très nombreux à se servir encore du sextant):
Dans un de ses vieux livres, Alain Grée qui explique comment naviguer dans les pages des HO249 (j'avais pas mis le nez dedans depuis trente ans), écrit quon peut ajouter ou soustraire la correction à apporter à la hauteur calculée (correction que l'on trouve dans les tables 5 à l'intersection de l'indice de correction et du "résidu" de la déclinaison). Ma question est: Quand doit-on l'ajouter ou la soustraire?
Mon hypothèse est que cela doit dépendre de la façon dont on arrondit la latitude estimée. J'ai bon???
Maxhilaire

 

Anonyme (no verificado)
answer no 152068
Bonjour,
 
Pour répondre aux  questions posées :
 
Quel modèle :
Un sextant Russe acheté sur un chalutier en désarmement en Afrique de l’Ouest. Ce n’est pas un objet d’art et il n’aurait pas sa place dans une vitrine mais extrèmement lumineux, hyper robuste et d’une très grande précision.
Le deuxième est en plastique… Histoire d’en avoir un deuxième, du temps ou il en fallait deux.
Ce n’est vraiment pas un modèle de précision car le plastique se déforme en fonction de la chaleur ; Ce n’est pas visible à l’œil nu, mais sur un même angle (point par segment capable) relevé au levé du soleil puis à midi, j’ai trouvé 6 minutes de décalage…
Quel vécu, qu'en pensez-vous :
Je fais parti de ceux qui ont appris à s’en servir à l’école… Il y a longtemps…D’un niveau scolaire très moyen (du genre bac -3) je redoutais la géométrie sphérique qui me paraissait inaccessible.
J’ai eu la chance de tomber sur des enseignants complètement passionnés par cette discipline et qui nous ont déroulés un programme (sur une année) allant de la cosmographie jusqu’à la circumzénithale correspondante, en passant par l’équation du temps et autre tenue de l’estime. Ah…Que de souvenir de cette longitude céleste du soleil fictif…lol
Ce programme destinait au pro de la navigation maritime, datait bien évidement de l’avant GPS et même si quelques systèmes de positionnement radioélectrique commençaient à voir le jour, ils ne concernaient que le large des côtes (pas toute) et étaient d’une précision souvent douteuse.
Sur les bateaux pro, la position et la tenue de l’heure étaient ce qu’il y avait de plus précieux. Le point d’aube, la méridienne puis la crépusculaire pouvaient se comparer à une sorte de  ‘’prière’’ où seul les initiés de la ‘’secte’’ d’en haut, sortaient après maintes observations et cogitations, un canevas Mercator avec les différents observations qu’ils soumettaient de manières très protocolaire aux grosse lunettes et aux sourcils froncés du Tonton. Ce dernier, d’un air impérial et supérieur exclusivement réservé à ceux qui commandent, ratifiait la position permettant de recaler l’estime et adoptait les paramètres permettant de l’entretenir.
Mais bref, je ne vais pas non plus vous raconter ma vie.
Je garde de ces années apprentissage et de pratique, ce que je pense être une vision globale de ce qui m’entoure en navigation et me permet de garder en toujours en veille un esprit que je crois critique et affuté de ma manière de naviguer.
Evidement, il serait illusoire de conseiller ce genre d’enseignement qui ne doit plus guère existait. Je conseillerai quand même aux néophytes de l’excentricité, d’aller un peu plus loin que la simple descente du soleil sur l’horizon qui n’aura pas grande valeur, si l’on est incapable de faire une collimation, de tenir l’heure, de tracer un canevas Mercator, ou de connaitre le triangle de position…
Pour ma part, et même si il y a à bord deux Gps et que les navigations ne sont pas si lointaine que ça, j’ai souvent plaisir à tenir l’estime et descendre quelques droites que je calcul avec ma TI programmé par mes soins.
Les limites :
Cela doit être un plaisir et non une corvée. La position au large est bien meilleure et bien plus confortable avec un gps... Y’a pas photo…
L’aspect financier entre le sextant et la documentation n’est pas négligeable. On compte quand on aime… ???
Et tout ce qui vous passe par la tête :
J’ai souvent eu envie de me payer la rolls des sextants… Un plath évidement… Mais la plus belle fille du monde ne peu donner que ce quelle a…
 
Bon vent,
 
André.Fcx
Desconectado/a
KETCH
Forum member
answer no 152079

Merci André pour ce vécu savoureux et instructif.

je me verrais bien pratiquer le sextant pour retrouver de ce piment qui a disparu avec le GPS, tout en conservant en fond de tiroir ce fameux appareil qui permet de se sauver de situations scabreuses.

Desconectado/a
Forum member
answer no 152090

Merci encore à André pour son témoignage : je suppose que vous êtes passé par une école de la Marine Marchande.

Pour ma part, j'ai eu l'occasion d'étudier les ouvrages du professeur Le calvé, que vous avez peut-être utilisé ... tout en lisant en parallèle de livre de Stern-Veyrin !

Ce qui est intéressant, c'est de voir comment les plaisanciers ont appris la navigation astro : j'ai eu entre les mains un ouvrage des années 1940 destiné aux plaisanciers : et bien à l'époque, les explications étaient sensiblement les mêmes que celles qu'on donnait aux futurs officiers de marine, et tous les calculs se faisaient avec les bonnes vieilles tables de logarithmes ! Dans ces conditions, on comprend que la navigation astro n'étaient pas vraiment à la portée de tous ! Ceux qui ont lu Moitessier se souviendront qu'il a mis des mois avant de comprendre le principe d'une droite de hauteur ...

En fait, la simplification de l'enseignement de la navigation astro vient d'Angleterre et des USA :

Sur le plan théorique, la notion de "position géographique" d'un astre (qui est le point de la terre où, à l'instant T, la hauteur de l'astre est exactement de 90°) facilite beaucoup la compréhension : les coordonnées de ce point, déclinaison et angle horaire, étant faciles à transformer en latitude et longitude ! En effet, la distance entre ce point et votre position est égale au complément à 90° de la hauteur de l'astre.

En matière de calcul, ce sont les américains qui ont publiés les fameuses tables HO ; et pour la petite histoire, ils avaient élaborés ces tables précidément pour permettre de former des officiers de marine en temps de guerre très rapidement.

A bientôt

Clany


Desconectado/a
CATA
Forum member
answer no 152094

Un peu le même vécu qu'André  :

- fâché très jeune avec la trigo ;

- appris la nav astro à l'école avec les profs qui vont bien ;

- après un an de cours théoriques : travaux pratiques avec le sextant pro, je trouve une position à 50 Nm du toit de l'école d'où nous opérions !

J'ai compris ce jour là que ce n'était pas pour moi.
 
Pas rancunier, je me suis quand même offert, pour la beauté de l'objet, un sextant allemand des années 50 débarqué d'un cargo livré aux ferrailleurs pakistanais.

Desconectado/a
GIB SEA 105
Forum member
answer no 152102

Les tables HO 249 ne sont pas destinées au départ à la navigation maritime mais aérienne. Elles ont été prévues pour permettre à des aviateurs formés au départ à des travaux du type épandage agricole de se rendre sur le théâtre des opérations pendant la lbataille du Pacifique après une formation astro sommaire.

Ce ne sont pas les tables en usage dans la marine US.

Anonyme (no verificado)
answer no 152104

Féru de math et virtuose des logarithmes, j'ai toutefois appris la pratique de l'astro avec le livre de Steyn Veyrin lors de ma première transat en 1981.
Sextant Freiberger et table de navigation anglaises AP3270, toujours à bord depuis, même si l'usage est devenu anecdotique!

Desconectado/a
Forum member
answer no 152134

 Bonjour,
Je suis nouvelle sur ce forum... mais pas en navigation hauturière. En 1995 j'ai été équipière d'un Américain dans le Pacifique sud entre Nouméa et Bundaberg in Australie. Il m'a un peu initié au sextant. Je trouve que faire le point en s'aidant des étoiles, du soleil et de la lune, a quelque chose de magique. Il fallait reporter l'observation sur un gros bouquin de tables couvertes de chiffres. Moins marrant mais quand même efficace.

Depuis lors je n'ai plus eu l'occasion de me servir d'un sextant et je le regrette. Je cherche un embarquement pour repartir dans le Pacifique sud et j'aimerais bien naviguer avec quelqu'un qui pratique ça. 

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