Récits en mer déchaînée
posted on 07 Febrero 2014 19:59
Mon premier Stage prévu samedi 8 fevrier a vannes,école de voile des glénans/buletin météo catastrophique...vague submersive,vent a 110/120 km heure...je m'apretais a en baver ou a devenir spectateur d'un océan déchainnée derriere la vitre d'un bistrot...mais enfin..Bip Bip :.les glénans m'ont appelé pour me prévenir que ce stage était annulé...,mon 2eme stages en 3 mois annulé...franchement j'étais déçus mais que peut on faire devant un tel déchainement de la nature...pour ne pas finir sur un nouvel échec on m'a proposé un stage a Marseillan,j'ai accepter la derniere place sans réfléchir...trop besoin du contact de la Mer qui semble me fuir...Mais cette situation me laisse perplexe...Comment procede t on lorsque l'on se trouve coincé en mer dans de tel conditions???subir,tenir,partir si l'on peut?...avez vous connu de pareils conditions? et comment avez vous réagi?????J'aimerai tant savoir!!!
à un certain moment, il faut arreter de se poser des questions.... et agir ! en prenant la bonne decision... et ça, on ne le sait qu'après.
par contre, gaffe; au 3ème stage d'annulé, c'est peut etre un signe.....
stef
Bonsoir,
A lire car très instructifs avant de risquer de rencontrer du gros mauvais temps:
- Navigation par gros temps Adlard Coles et Peter Bruce - edition de 2010. La première édition est aussi à découvrir mais un peu dépassée compte tenu de l'évolutions de l'architecture des bateaux de plaisance
- Seuls face à l'ouragan Nick Ward - Glénat
La culture livresque n'est pas inutile en matière de navigation.
Bon vent!
Philippe
Partir avec du gros temps annoncé : surtout pas !
Si on se trouve en mer, bien préparer le bateau avant le gros temps (bloquer les rangements, prévoir des repas etc...), une fois qu'on est dedans, toiler et régler le bateau en conséquence. Une fois tout bien vérifié, je prends un roman policier et je le dévore : un polar, c'est prenant, cela évite de se faire du mouron dans le vide, c'est lu en quelques heures, et souvent quand il est fini, le temps est redevenu maniable et on pense : bof, ce n'était que cela !
D'accord avec vous tous ...= bien preparer le voilier: tout arimer, fermer tous les coffres placards...bloquer des torchons ou papiers journaux dans les placars a vaiselles rentrer tous les objets sur les equipés les mettre dans les coffres, et se preparer: ciré + habillement chaud, harnais , sécurité maximum qq outils couteaux pinces sous la mains, caisse sandwichs, thermos.bouteille d eau, sac de survie pret avec tous l equipement securite du bord,...preparer aussi sa nav , distances et caps, recherche d abris....contourner larges les cotes (dangers) ...ecouter de la musique avec ecouteurs, regarder la mer et l'horizon (lire attention aux nausées) et vogue la galère.
Si l'on ne peut pplus vraiment suivre son cap, rester en mouvement a la voile ou au moteur, surtout ne pas rester touts affalés et à la dérive (effet shaker garantis) il y a aussi l'ancienne et (bonne) méthode de mettre une ancre flottante avant ou arrière et attendre au chaud que le coup de vent passe! Philmarco
Philmarco
Ouf!! Stage maintenu a Marseillan,tres bon encadrement (Eric) et équipier du tonerre!!Temps variant de la pétole au 40 noeuds...Donc conditions pas terrible ou vraiment pas terrible....Mais enfin de la Nav de croisiere!!et voile 1 au bout!year!!!Je me sentait vraiment dans mon élément!!!Objectif voile2 J'espere en Bretagne ce coup ci!!!
Déjà fini le stage ? Et vous êtes sortis en mer ? Ou restés sur l'étang de Thau ?
Pas possible d'aller en Mer,Sécurité oblige!Donc étang de Thau avec le vent passant de 5 noeuds a 40 en qques minutes.Voila pourquoi j'aimerais effectuer mon prochain stage en Bretagne.Paimpol ou vannes et pour 15 jours(ou pourquoi pas la corse cet été!)a voir...
Bravo l'enthousiasme! Alors comme ça on aime en prendre plein la gueule, mon gaillard! Vais vous rabattre la capuche moi!
Mais ça c'est le premier stage, l'accroche du poisson. M'en vais te mitonner un stage en Irlande en janvier à bannette tournante,avec des bons fumeurs, très économes en eaun douce et en eau de toilette.
Je plaisante, évidemment.
Mais, si tu as de la chance assez longtemps, et du temps, un jour ou l'autre tu auras peur. Pas la frousse, la VRAIE PEUR. Peur du ciel que tu vois, des vagues, du vent, des chocs, du bruit. Tu auras peur car tu vas réaliser que tu n'as pas parfaitement préparé ton bateau car tu n'avais pas imaginé ça.
Quand vraiment on est piègé, le moral baisse car on sait avoir fait des mauvais choix. Ton pauvre bateau est bien moins confortable qu'un ring de boxe. Quant à toi... TU seras un homme mon fils si...tu t'en tires
Bravo L'auteur!!!
...
Heuuu !
Même avec 40 Nds de vent sur l'étang de Thau (en rafales bien sûr...) on est encore loin de situation extrème...
Et pour ce qui est de la "peur", mieux vaut ne pas l'avoir, elle fait perdre ses moyens, et c'est là qu'on pisse dans son froc... et la seule fois où ça m'est arrivé, c'est parce que j'avais envie de pisser, et seul à pouvoir la tenir, coincé à la barre dans un force 9, je ne pouvais pas la lacher, mais je n'ai pas eu peur.
Bonsoir
Mes souvenirs de mauvais temps sont superbes, ceux de petit temps aussi ; mais ce n'est pas la même dimension avec cette puissance qui vous submerge.
Le mauvais temps s'affronte au large et jamais à la sortie du port, par respect pour les sauveteurs.
Eric
...
Il est certain que si le temps est vraiment mauvais il est mieux de rester au port, mais je pense que si l'on a vraiment besoin d'eux, les sauveteurs doivent préférer que l'on n'en soit pas trop loin.
au port ou au large, je préfère le beau temps, maniable, de demoiselle........
mais bon, des fois, on se fait prendre par ces demoiselles.....
stef