Radeau de survie et catamaran
posted on 03 Enero 2007 12:52
Dans ma quête éperdue du poids superflu, je viens d'entamer une réflexion sur mon radeau de survie, "bib" pour faire plus
court. J'ai d'ailleurs décidé que dès que j'aurai quitté les eaux françaises, je le débarquerai, partant du principe que cet engin
lourd, onéreux, inadapté (sauf à son vrai but, le rackett) ne m'était d'aucune utilité. Près de 60 kgs en moins, sans parler de son
encombrement...
Pourquoi ? Parce que sur un cata, il ne sert à rien, sauf incendie. Et ce risque est minime. Quand je dis "sur un cata", je veux
dire un cata qui flotte et navigue encore plein d'eau, ou qui flotte retourné. C'est le cas du mien. Je pousse donc la logique
jusqu'au bout, considérant que la vraie sécurité est de rester à mon bord. J'ajouterai qu'avant de remplir d'eau les coques, il
faut vraiment un concours de circonstances improbables car celà suppose 1 voie d'eau irréparable par coque, dans le cellule vie
qui est derrière 2 cloisons étanches à l'avant et 2 à l'arrière + 3 compartimentages des jupes ... Assez peu probable. En cas de
mise sur le toit, le cata flotte et est pourvu de trappes de survie sur chaque coque. Un gros passe coque permet le
renouvellement de l'air dans chaque coque (loch et speedo d'un côté, WV (!!) de l'autre... Pour augmenter ma sécurité, j'ai
d'ailleurs rajouté quelques volumes de mousse un peu partout. Reste l'incendie mais on ne peut tout prévenir (sinon la vie serait
bien fade). Et comme je ne fais jamais de friture (je surveille mon cholestérol !), surveille mes raccords de gaz, n'ai que très
peu d'essence à bord et vais d'ailleurs passer au moteur électrique pour l'annexe, je limite le risque d'autodafé de mon cher
Baami.
Je pense que je vais plutôt, au changement d'annexe, investir dans une annexe plus grande, avec capacité voile et avec un
équipement survie complété comme je l'ai déjà d'ailleurs. Cà me paraît + sérieux car s'il faut embarquer dans un bib autant qu'il
soit dynamique. Vieux, très vieux débat mais toujours pas de solution.
Quelqu'un connaît-il des marques d'annexes gonflables à voile, de qualité ? Inutile de me parler de l'aspect illégal -en France- de
ma décision. Je le sais et j'assume. Je suis responsable de moi-même et n'ai pas besoin que les incompétents (ou corrompus ?)
qui édictent de tels règlements apparentés au rackett me les imposent quand je suis hors eaux françaises. Si j'avais un
monocoque, ("traîne-plomb" en jargon de multicoquiste !
comme indispensable. Sur mon "gîte-à-plat", ce n'est qu'un luxe d'annexe améliorée.
comme indispensable. Sur mon "gîte-à-plat", ce n'est qu'un luxe d'annexe améliorée.
Bonjour Hervé , tout d'abord : meilleurs voeux
ensuite : j'ai trouvé qqc du coté des anglais : TINKER , ce n'est pas à priori une "survie" mais une annexe qui peut devenir
une survie dynamique à voile .
www.henshaw.co.uk
mail@henshaw.co.uk
bonjour,
bien d'accord avec Baami, dont les remarques valent aussi pour les monocoques dits insubmersibles au sens de l'ancienne
réglementation française (et qui ont encore la chance de pouvoir se passer de radeau en restant dans les règles: j'en ai un,
sans radeau; mais je prendrais quand même un radeau pour une transat ou transpac, au cas où le stock de charbon prendrait
feu tout seul - cf typhoon, de conrad...).
Dommage que la bêtise administrative nous ait privé de cette disposition pour les bateaux plus récents: sauf Etap, plus
.
personne ne fera de monocoques aptes à naviguer avec un trou dans la coque
bonnes navigations
JF Perrouty
Sujet intéressant,
je suis d'accord avec Baami sur le principe de l'annexe qui sert de survie. Pour le mode de propulsion, il faut peut-être voir du
côté du cerf volant !
A suivre
JFM
Quelqu'un a t-il déjà essayé un cerf volant sur une annexe ? Je pense à une petite voile type Kye surf... Cà doit déraper dans
tous les sens mais si çà permet de filer plein pot vent arrière, c'est déjà çà. Il faudrait idéalement un safran et une dérive.
Pour André: Merci de l'info mais les anglais contcatés, me disent qu'ils sont hors norme plaisance UE et donc qu'ils ont arrêté la
production de ces kits. Dommage.
Bonjour à tous,
Oui moi aussi sur mon gite à plat (l'expression est jolie) je n'ai pas voulu m'encombrer d'un radeau en préférant la
survie "active".
Voilà donc l'équipement:
Une annexe rigide Walker bay 10 pieds, avec le boudin en hypalon (pas donné mais bon, cela rend la bête insubmersible et ça
mouille moins, j'ai essayé sans !), et le kit voile (trop cher alors fabrication maison). Utilisable à la rame, au moteur (j'ai un suzuki
4 tps 2.5 ch) et à la voile. Cela suffit pour nous 4 et ça amuse les enfants entre temps! L'annexe est rangée à l'arriere posée
sur un support (pas sous les bossoirs...)
Une annexe gonflable en hypalon Gumotex type raft 2.3m (possibilité de mettre le moteur de 2.5 ch) toujours gonflée et rangée
derriere le cokpit
Un Kayak gonflable en hypalon 2 places Gumotex aussi. c'est pas pour la survie mais c'est tres sympa au mouillage.
Nous sommes 4 à bord pour grand voyage.
En cas de necessité de quitter le bord, les deux "grosses" annexes sont utilusables de suite.... Mais bon avant de quitter le
bord, il en faudra....
Le Walker bay est un trop bas sur l'eau à mon avis, je vais essayer de mettre des "déflecteurs" si possible.
J'ai aussi un cerf volant mais ne l'ai pas essayé sur le walker bay. Il n'y a pas de raison que ça ne marche pas! (s'entrainer avant
qd mm) Avec le kayak c'est tres fun et ça peut aller assez vite.... A travailler donc.
Deux types de cerf volant à caissons ou gonflable. A caisson c'est plus simple, gonflable plus stable et terriblement efficace.
J'ai à caissons et 2 tailles 1* 1.5 m² et 1* 9m² (petit temps!)
Je vole bcp en parapente, alors j'aime jouer avec ces engins.....
Banik fournissait un plan d'annexe rigide "de survie" avec son CD
Bonne reflexion
Amities
Olivier
Je suis très séduit par l'idée de continuer de naviguer avec mon annexe transformée en canot de sauvetage après avoir perdu
mon bateau. Dans les situations extrêmes il faut avant tout compter sur soit même.
Voici tout de même un bémol. Lorsque cela arrive et que l'on a lancé un MayDay, il faut absolument que le coordonnateur des
recherches sache que le naufrager continue de naviguer et dans quelle direction. Faute de quoi la zone de recherche sera
définie en fonction de la dérive estimée d'une embarcation de sauvetage classique. Les moyens de secours ne se dirigeront
donc pas dans la bonne direction et les naufragés attendront longtemps... voir plus encore.
Marc
Bien d'accord, Marc H, c'est pour çà que je prévois dans un sac étanche ma balise DRM 2000, un Irridium, une VHF étanche et
un GPS. Cà peut paraître luxueux voire du style " Alors, çà vient cet hélico ?" mais au moins on peut actualiser sa position et tout
le monde y trouve son compte. C'est, je crois Isabelle Autissier (entre autres) qui avait ainsi guidé les secours qui venaient la
chercher dans le grand sud...
PS: Le whisky c'est dans un autre sac
bonjour Baami
Je ne suis pas loin de partager ton point de vue sur le "Bip", bien que je navigue sur un "traine plomb", en acier de surcroit !
Il existe une annexe , le Tinker , qui peut marcher a la voile , et est étudiée d'origine pour servir de survie dynamique . Seul
défaut : le prix assez élevé , mais c'est de l'Hypalon. Doc sur GooGle en tapant " Tinker".
Bonne année et bonnes navs
Joël