Propulseur d'étrave à jet d'eau
posted on 03 Febrero 2014 23:00
Bonjour à tous,
quelqu'un a-t-il déjà réalisé un propulseur d'étrave à jet d'eau pour éviter d'affaiblir la coque par un tunnel?
Auro est un dériveur lesté alu strongal de 13t avec un système bi-safrans sur le tableau arrière et dans certaines manoeuvres de port un effort latéral sur l'avant serait le bien venu.
quelqu'un a-t-il déjà réalisé un propulseur d'étrave à jet d'eau pour éviter d'affaiblir la coque par un tunnel?
Auro est un dériveur lesté alu strongal de 13t avec un système bi-safrans sur le tableau arrière et dans certaines manoeuvres de port un effort latéral sur l'avant serait le bien venu.
bonjour,
est ce que tu peux approfondir la conception et le principe, car ça m'intéresse, sur ma coque en bois, j'ai des scrupules a faire un trou pour le tunnel a la proue .... je pense qu'il faut avoir une pompe avec un débit assez élevé, comment placer les tuyeres ?
Réponses svp Salut LECELTE
Vetus vendait ce matériel.
ou alors: http://www.hollandmarineparts.nl/fr/
Roger
http://www.hollandmarineparts.nl/fr/
Une autre solution qui évite le tunnel consiste à mettre un propulseur externe. Nous avons installé un EXTURN sous une coque en alu de 43 pieds et nous en sommes très contents. Notre bateau, un dériveur bi-dérive, bi-safran très solide était un danger public dans les marinas! Maintenant, les manoeuvres de port ou de mouillage forain sont grandement sécurisées.
www.folligou.fr
Mon concept de la sécurité surtout si on rencontre un container ou une bille de bois à 8 noeuds m'interdit de mettre en place un propulseur externe.
Le système Jet Thruster de http://www.hollandmarineparts.nl coute au minimum 4000€ et fonctionne avec une vanne 3 voies motorisée qui me semble être une possible source d'ennui. De plus la prise d'eau est sous la flotaison alors que sur AURO toutes les prises d'eau et passes coques sont situés à au moins 30 cm au dessus.
Ce qui me plairait c'est d'utiliser une pompe 24V sur chaque bord type Rule 8000 ou autre, mais je ne sais pas quelle force de poussée je peux obtenir sachant que compte tenu d'une dénivellation nulle, elle fonctionnera au débit maxi.
bonjour,
j'ai exactement la même demande et recherche que toi, j'ai calculé qu'il faudrait pour mon bateau une force de 50 Kgf pour faire pivoter latéralement mon boat avec une force prenant appui sur le 1er tiers av (proue) , je recherche une pompe (corps de pompe) de 200 à 300l/mn sur un tuyau (tuyere ) de 50mm de diametre... il faudrait prévoir une vanne motorisée 3 voies, pas une électrovanne, et le tout raccordé sur mon moteur de propulsion de 125cv , avec un embrayage electromagnétique .
question: comment fais tu pour pomper de l'eau sans avoir de passe coque sous la ligne de flottaison ?
a te lire, mais je pense que nous tenons une solution de propulseur, sans avoir de grosses batteries, ou un systeme hydraulique complexe.. et sans gros trou dans la coque, et sans débourser 5000 à 6000€....... . SALUT LECELTE
Une prise d'eau "au dessus" de la flotaison ! Ca m'interesse. Tout est au dessus de la flotaison ! Ca aspire et rejete donc de l'air ! On décolle quand ?
...
c'est parti...!
C'est sûr que vouloir faire un propulseur avec des pompes de cale et des sorties à 30 cm au dessus de la flottaison inciterait à une certaine révision de quelques principes, en commençant par celui d'Archimède.
Bonjour,
comme je vois que ça part légèrement en live, sans doute à cause mon manque de clareté, je vous joins un petit croquis du principe utilisé sur les bateaux alu strongal. Cela oblige à avoir des pompes autoamorçantes
La pompe rule 3800 12 ou 24V pas très cher (environ 300€ et pas très lourde) à un débit maxi de 240l/mn pour un diamètre de 38mm, le problème est que je ne suis pas sûr du résultat. J'ai aussi pensé à une pompe de nage à contre courant mais elles n'existent qu'en 240V ce qui me gène un peu.
Le but n'est pas d'avoir l'efficacité d'un tunnel, mais d'obtenir la petite rotation même lente de l'avant qui permettrait de traiter les problèmes de manoeuvres sérrées.
Si quelqun sait ou on peut trouver une pompe à débit supérieur en diamètre 40mm cela m'intéresse.
bonjour,
je prospecte actuellement pour avoir seulement le corps de pompe , avec un débit et une pression assez importante, car la pompe qui tu préconise (avec son petit moteur électrique s'écroule lorsqu'il y a une perte de charge importante ( résistance de l'eau en sortie de la pompe)..... comment tes passes coque aspirent l'eau en étant au dessus de la flottaison ...je ne vois que par un tuyau redescendant dans l'eau, cela me semble difficile en navigation ! , de plus s'il faut motoriser cette pompe par un moteur électrique, il en faut un gros ( vois celui utilisé par les hollandais...!), pour moi, ce n'est pas la solution, puisque lorsque l'on utilise ce systeme, le moteur de propulsion est en service , c'est là ou il faut prendre l'energie disponible (et perdue en grande partie), de plus en dosant la vitesse du moteur (au point mort) on peut doser la puissance du propulseur d'étrave . salut LECELTE
...
En évitant de partir "en live" tout en restant dans la réalité.
La plus petite pompe de chez Thruster (lien donné ci-dessus) fait 3 KW... et consomme presque 400 A : www.hollandmarineparts.nl/fr/jetthruster/jt-30
rien à voir avec une "pompre de cale"...
Et si en plus on doit "relever" l'eau à 30 cm au dessus de la flotaison pour la "réinjecter" avec la même hauteur, il va y avoir de la perte de puissance "en ligne" avec la longueur de tuyaux...
tout à fait d'accord, il faut une pompe puissante et à fort débit, Personnellement je m'oriente sur une pompe attelée sur prise de force
32 bar / 280l/mn prise sur moteur 125cv de propulsion avec embrayage électromagnétique .... Rien à voir avec une pompe de cale....
( le corps de pompe seul fait 21 kg !)
Salut LECELTE
la discussion permet de progresser, que pensez vous d'une solution à 2 pompes de nage à contrecourant type Wiper3 200M de 2Kw autoamorçantes (une sur chaque bord) entrée 1"1/2, si on fait sortir en 50mm ou 40mm, la poussée peut devenir interéssante. A 17kg la pompe ce n'est pas trop pénalisant et evite la vanne trois voie avec un temps de réaction de 8s mini.
Par contre il faut mettre un convertisseur 12V / 240V de 3Kw si on ne veut pas se brancher sur le moteur.
J'ai bien vu tout vos échanges ; raisonnons ...
Au vu de mon expérience, puisque j'ai possédé un bateau de 11 T. muni d'un propulseur de proue VETUS BOW3512C
1/ d'après VETUS, sur un bateau Alu de 13 T, soit environ Longueur 15-17 m, il faut au minimum une poussée de 95 KGf pour être efficace, soit une puissance absorbée de 5,7 kW sur un propulseur traditionnel à hélice (610 A. en 12V. , 320 A. en 24 V.)
2/ En admettant une architecture pompe + jet, et compte tenu des pertes de charge additionnelles, il faudra compter sur une puissance absorbée d'au minimum 8 kW , ce qui est considérable et qui justifierait une cinématique directe en provenance du moteur.
3/ dans ce cas, je ne vois pas comment on peut actionner le propulseur à vitesse variable, indépendamment de l'hélice principale du bateau qui réclame, elle aussi, et pas simultanément, une vitesse variable ; car il faut bien comprendre qu'une manoeuvre de port réclame les deux poussées, indépendamment l'une de l'autre, la longitudinale et la transversale, et dans les deux sens.
4/ enfin vient le question du prix de toute cette installation : prise de force sur le moteur, électrovanne et pompe ; je doute que l'on soit très compétitif avec le système traditionnel. Cependant, ledit système traditionnel de pousseur électrique avec hélice nécessitera un parc d'environ 1200 Ah (en 12 V.)pour fonctionner correctement : prix et poids ?.
5/ une autre suggestion pour aider à l'implantation d'un système à jet serait l'adoption d'un réservoir-accumulateur sous pression, alimenté en continu et maintenu en charge par une pompe électrique de puissance beaucoup plus acceptable (et fonctionnant moteur thermique en marche) ; si on admet un débit utile de 500 L/mn, pendant 40 secondes, il s'agirait d'un accumulateur de 330 L ; en général, un propulseur sert par impulsions de 10 s. et rarement plus de 30 s. en continu. Là, l'investissement serait beaucoup plus acceptable, sous réserve de trouver la place en soute pour la ou les bouteilles accumulatrices, lesquelles pourraient provenir, par exemple, de bouteilles de plongée réformées.
Bonjour,
l'idée d'une mise en pression de bouteilles semble intéresssante, mais gare au poids et a l'encombrement.....
Pour ma part mon ketch de 12,7m de long de coque et de seulement 7,5t pesé en bout de grue ( mats sur le bateau ) me fait dire que je n'ai besoin "que" de 50Kgf de poussée, j'ai une opportunité d'acheter pour pas cher un ancien propulseur d'étrave VETUS de 50Kgf, mais ce qui me fait grandement hésiter, c'est de percer ma coque ( tunnel 150mm) ( bordés en pichpin actuellement étanche et sans pb, ) et d'affaiblir cette zone, de plus située a l'avant .... la solution de placer simplement 2 passe coque tuyeres de 50mm de diametre semble séduisante, faut il encore les alimenter, j'ai pris l'option d'emporter le minimum de batteries ( 2x 100Ah) le propulseur vétus me demande par sécurité d'en prévoir une 3em...) reste le pb que tu as évoqué, de lier la vitesse (rendement) de la pompe du propulseur au régime du moteur de propulsion (de manoeuvre dans notre cas).... c'est pas simple...J'avais tourné le pb, en me mettant au point mort lorsque je donnais une impulsion (plus ou moins longue a la pompe) avec le régime du moteur qui convenait, mais je conviens que cela commence a devenir ardu au niveau pilotage, car après il faut rembrayer l'hélice (dans le bons sens) avec le bon régime....! et peut être ainsi de suite si le manoeuvre le demande ..... En tout cas mon ketch sans propulseur est trop volage.....et c'est rien de le dire.... LECELTE
L'avantage d'un propulseur n'est pas limité aux manoeuvres d'accostage ; j'avais un fifty qui, compte tenu d'un safran assez réduit en surface, était non contrôlable en marche arrière.
Et bien, avec le propulseur, la marche arrière se pilotait barre au neutre, en donnant seulement des impulsions qui réorientaient l'avant ; je pouvais ainsi remonter des pontons sur cent mètres sans aucun problème, et sans me soucier du pas et de la rotation de l'hélice de propulsion.
Pour déborder du bajoyer dans un passage d'écluse : mettre la barre vers le bajoyer et le propulseur à déborder : le bateau quitte l'amarrage en crabe, sans raguer les parre-battages sur le côté.
Pour prendre une place de "parking" un peu juste en longueur sur un ponton ou un quai : approcher et caser l'arrière du bateau en marche arrière, et ensuite rabattre l'avant au propulseur
On découvre comme ça plein d'applications au fur et à mesure de l'expérience
Je suis d'accord pour l'encombrement qui est un handicap, encore qu'en fractionnant les volumes, on peut loger tout intelligemment ; quant au poids, rien ne dit que l'on doivent garder les bouteilles pleines en tout temps : on peut se contenter, avec une pompe de 30 L/mn, de les remplir 10 à 15mn avant de faire la manoeuvre de port ; sur un bateau de 15T marchant au moteur, l'influence serait négligeable