l' effet de carène !!!

Quand ton bateau gite, il a tendance a remonter au vent donc :

pour prendre un ris quand il y a deja un peu d air, tu peux faire giter ton bateau que sous genois, il faut regler ta barre ( bloquée j' entends ) selon le bateau, ta barre sera peut etre legerement sous le vent

Pour changer de genois ou foc, pareil, ta barre sera legerement plus au vent

Et pour ca, un boute, deux noeuds de chaise et un noeud de cabestan sur ta barre.

Testé sur kelt 620, cognac, first class 8 et pas de soucis dans la gamme petit bateau ( ni sur de plus gros par ailleurs )

Pour prendre un ris, tu dois aller au près, choquer la grand voile, la laisser fasseyer et attendre que le bateau ralentisse. A ce moment tu dois pousser la barre comme si tu voulais virer, mais le bateau ne va pas y aller. Tu attaches la barre sous le vent et tu auras tout le temps pour gérer la prise de ris sur une voile fasseyante.

Si ton canot n'est pas assez stable pour faire cela, change de canot ou ne navigue pas en solo.

Pour changer la voile d'avant, c'est la même manoeuvre mais tu laisse fasseyer la voile d'avant.

Même remarque ne navigue pas en solo si ton canot n'est pas assez stable pour supporter la manoeuvre. 

La vrai m..., c'est d'envoyer la grand voile au départ sans pilote.

En solo sans pilote, l'allure de cape n"est pas qu'un moyen commode et sécure de prendre un ris.
C'est l'occasion de faire la nav.
Entendons nous bien, le maximum  doit être préparé avant de partir; marée, renverse, courants, méto  etc); la carte du trajet dans la tête. Quelques antisèches à prévoir, il n'y a pas trop de place pour l'improvisation.
En route, on peut être pris d'un doute, devoir réviser l'estime, devoir consulter les documents....., alors que le doute n'est pas permi.
Le navigateur solitaire monotâche doit laisser la manoeuvre pour la navigation.
Autant le faire dans le confort de la cape.

D'accord avec ce qui vient d'être dit. Dès que l'on a envoyé la grand voile, on va trouver un équilibre. Il faut observer et bidouiller le chariot et toutes les ficelles. On aprend très vite.

et oui , tout est toujours possible.
mais avec un pilote ou un régulateur tout serait quand même plus facile et tellement plus agréable.
un petit régulateur type navik , pas de consommation d'énergie.
idéal sur un petit bateau.
à moins d'être en recherche de difficulté et d'inconfort. mais ça aussi on a le droit.

je ne sais pas quelle est la limite de longueur de bateau pour qu'il marche sous régulateur.
je peux dire que sur un 6.50 un atom m'a permis de faire environ 12 000 milles.
en dessous de 6.50 je ne sais pas , mais j'ai quand même l'impression que ça passerait bien.
c'est moins lourd qu'un équipier et des batteries et des panneaux solaires pour alimenter un pilote.
c'est sûr , un régulateur c'est sensible , presque susceptible , faut aprendre lui parler gentiment.

il y a aussi la bande de ris dans le foc.
simple , efficace.
à la longue ça détend la chute au niveau du point d'écoute du ris.
de rester bout au vent , accrobatique , surtout par mer formée.
la meilleure manoeuvre c'est celle qu'on a mise au point et que l'on maitrise.