On n'a l'impression que ce sont les plaisanciers du dimanche qui font des erreurs de navigation uniquement
mais ca peut aussi arriver a des professionnels de mal regarder la carte.
Je crois qu'il y a une place libre a prendre comme capitaine du Lady Moura !
Soyez tous vigilants cet ete les caillous ce n'est pas que pour les autres...
J'ai ouî dire sur un autre site que c'est à cause des "plaisanciers" qui etaient trop prés qu'il s'est planté pendant ses
manoeuvres de mouillage ! C'est beau l'abnegation : planter son bateau pour eviter les petits qui sont autour ....
La paille dans l'oeil du voisin et la poutre dans le nôtre .... une fois de plus la critique est aisée, mais l'art est difficile.
Un échouement, ça arrive à tour le monde quelque soit le "background". L'un de nos plus célèbres "échoueurs de bateau", c'était
Eric Tabarly : plantage 2 fois dans le Golfe du Morbihan, au moins 1 fois aux Scilly (voir photo au Marmaid Tavern), alors !!!!
Qu'il est doux de se moquer des autres, cela permet de se rassurer.
Claude
P.S. : je n'ai aucun ami dans la grande plaisance, mais la quille de mes différents bateaux a découvert de nombreux fonds !!!
cet incident (ni morts, ni blessés ) peut arriver à tous, parfois de la faute de l'équipage à la suite de différends internes ou
avec le propriétaire (Mirabella V).
Ceci étant les petits comme les gros doivent appliquer les règles de route, mais rien n'interdit d'"aller voir" si on ne les enfreint
pas.
J'ignore tout des circonstances de l'échoement de Lady Moura, mais il me paraît difficile de l'attribuer uniquement à une gêne par
un autre navire. Comme toujours il faut un faisceau de circonstances: Eric a mentionné les desiderata du propriétaire (ou
locataire) et le fait d'etre "hypnotisé" par un traceur de route, j'y ajouterais par exemple une hydrographie imparfaite quelle que
soit la carte utilisée et un "pied de pilote" insuffisant.
on peut peut-être y ajouter une confiance excessive dans des équipements perfectionnés de positionnement dynamique
(conjonction de la propulsion axiale et d'un ou plusieurs propulseurs d'étrave ou de poupe, pilotés à travers un logiciel qui peut
présenter des défauts inconnus ou voir un des capteurs de référence - sondeur, GPS, gyro, radar...- décrocher sans prévenir).
le sens marin ne se mesure pas à la grosseur du compte en banque. Je ne parle pas de celui du pauvre arabe proprio,
qui n'y connait rien et qui paye grassement pour être tranquille, mais bien du capitaine qui plante le yacht par beau temps
dans un coin connu.
A ce niveau là de responsabilité requise et d'incompétence réunis, j'avoue que j'en reste coi !
bien piètre marin le courageux anonyme qui n'a pas assez navigué pour savoir qu'il peut arriver à tout le monde de toucher le
fond, et que celà ne veut pas toujours dire qu'il y a eu faute majeure. Il faut tirer les leçons de ce genre d'incident, pas
forcèment jeter la pierre ("que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre" a dit le Christ
Et en plus un cartahu ne prend pas de t, même s'il est double . (manuel du manoeuvrier, tome 1, édition 1962, celle de ma
génération, page 89). ;
Perso, j'ai touché deux fois, et par pure chance à toute petite vitesse. Je ne compte pas les fois où j'ai caressé la vase en
sachant que c'était "juste", là c'est quasi normal, mais des fois ou j'ai pu vérifier la solidité du granit breton ou anglais.
Dans les deux cas, il ne faut pas me demander comment j'ai pu être assez con pour me payer un danger duement repéré et
identifié, ça ne peut pas s'expliquer des erreurs aussi flagrantes.
La première fois, c'était quasiment au pied d'une tourelle de facilement 5 m de haut. Lower Edge aux isle Sorlingues. J'affirme
seulement que je n'étais pas ivre, ni sous l'effet d'une drogue quelconque. Heureusement que le vent me poussait à moins de un
demi noeud ce jour là... La seule justification que je puisse y trouver, c'est que je sortai d'une passe où le pilotage était
particulièrement tendu, et que dans ce passage qui de mémoire devait faire deux miles de large à cette heure de la marée, ma
tension (et mon attention) s'était un peu relâchée.
L'autre fois, c'était en arivant de nuit à l'Aber Wrac'h. Je croyais être dans le bon secteur quand j'ai vu une marque cylindrique
deux mètres sur ma droite...Bingo! j'ai découvert le seul banc de vase de l'aber Wrac'h! Pareil, on allait tout doucement et au
moteur de surcroit, on a pu battre machine arrière et le choc fut très doux.
Alors la seule satisfaction que j'ai quand je vois un copain se mettre au plein, c'est que je ne suis pas le seul à qui cela arrive.
Firouz, ce ne sont pas des excuses que l'on cherche, ce sont des explications: le commandant est responsable, certes, et sa
faute sera appréciée (au sens littéral) par son employeur (il risque sa place, et de ne plus trouver de place), et par le tribunal
éventuellement, mais celà n'empêche pas de rechercher des explications, et surtout de proposer des mesures qui pourraient
permettre d'éviter de nouveaux incidents. Pour le reste il n'y a pas mort d'homme, et les assurances paieront.
Par exemple, on peut modifier les programmes de formation et améliorer l'entraînement , mais aussi rectifier des cartes dont les
levés sont anciens ou imprécis.
Je préfère la formule :
Le doux son de la quille qui se frotte le fond.
L'ergonomie, et en particulier l'analyse des accidents, montre que tout peut arriver.
Une parade, relative, est de mettre de la redondance.
Eric
Il ya eu la WE dernier un incident sur le navire à passager (j'l'ai bien dit) Enez Sun qui veut dire Ile de Sein en breton. Une
déferlante a pris le bateau par le travers alors qu'il était dans le chenal de l'ile de Sein : une centaine de blessés très legers
(bobologie), mais tout de même 2 passagers à l'eau. Les naufragés ont été récupérés par le seul bateau pécheur de l'ile, après
1/4 heure de baignade.
Ce qui me dérange dans cette affaire c'est la réaction de certaine personnes. Un certain Dominique habitant Nantes décrète à la
presse : "l'armateur n'aurait jamais du laisser le bateau partir". Or le temps était beau et le vent léger. Il y avait cependant une
houle résiduelle importante, mais la houle c'est en général maniable. Moi-même je naviguais du coté de Paimpol ou il y avait bien
une houle de 2/3 m.
Le touriste raleur, devrait prendre en compte que l'Enez Sun, comme l'Enez Eussa (pour Ouesssant) navigue quasiment toute
l'année et qu'il faut plus de force 8 pour qu'il n'assure pas la navette, et encore. Les marins armant ce navire ne sont pas des
amateurs, mais la mer réserve quelques surprises et il existe des combinaisons qui même par vent léger et grand soleil créent
des circonstances exceptionnelles. Personne n'y peut rien, et cette foutue saloperie de principe de précaution, encore moins.
Tout cela pour dire qu'un échouement, une vague traitresse, une bôme qui fauche tout sur son passage, sont des choses qui
arrivent en mer. Il n'empêche, qu'après l'avion, le transport maritime est nettement plus sûr que la route et notre râleur nantais
patenté devrait rester chez lui, pour ne rien risquer (quoiqu'une explosion de cocotte-minnute, ça arrive aussi).
Amha, ce "paquebot" n avait rien à faire là. (et je connais bien le coin).
1/ Les megayachts(>80') se prennent trop pour des plaisanciers, et abusent des libertés reservées à la plaisance.
Alors qu'ils sont de tailles et de contraintes des navires de commerce.
Donc, ils n ont rien à faire dans les zones de mouillage des bateaux de taille humaine.
2/ idem pour leur personnel qui n ont pas toujours les competances des vrais NUC,
et pire, qui sont obligatoirement soumis à des ordres parfois "incompetants" (le proprio).
Donc, il faut qu'un captain de mega ai les memes responsabilités qu un captain de ferry/paquebot,
y compris vis à vis des autorités et de la justice, ce qui lui permettra d etre respecté de son patron.
3/ les tribunaux sont en effet trop laxistes avec les mega riches (Cf le drame de St Barth)
alors qu ils sont plus serieux avec les compagnies maritimes (petrolieres ou non).
La croissance du secteur des mega et des tailles me fait penser qu il faudra legiferer,
en droit international comme on le fait dans l aeronautique, afin qu un milliardaire
comprennent qu avec un 100 metres, on a moins de libertés que sur un 24m, comme il
comprend que son falcon 900EX est finalement plus pratique/adapté qu'un b737;
et surtout afin d eviter des accidents mortels (Drame de St Trop, ou derapages se transformant en cata)
Bref, au dela de 120 pieds, peut etre qu on ne devrait plus parler de grande plaisance, car
dans quasi tous les cas, le méga sert aussi à faire du business (charter)...
êtes-vous si sûrs qu'il ait eu la bonne carte?.... le bon logiciel?.... je me rappelle avair été "tout petit" à côté d'un "gros", donc
peut-être 25/30 mêtres pour le gros à moteur, à St Florent, au "quai d'honneur": le capitaine, un turc se renseignait 1 heure
après son amarrage chez un marchand d'articles de plages pour savoir où il pouvait amener des passagers se baigner.
Je lui parle un peu, c'est fou ce que l'on comprend mieux l'anglais d'un turc que celui d'un sujet de sa gracieuse M..., il me dit qu'il
avait simplement les cartes générales de la Méditérranée, et pas le détail.
aaaaahhhhh, mais si vous aviez vu le bouquet qu'on a apporté à bord pour les passagers, il y avait bien le prix de quelques
cartes de détail......
.... à propos, le bateau était immatriculé au Delaware, quelqu'un sait pourquoi?
.... allez, une bonne réponse ... vous aurez une sucette, si on se voit
Capitaines Turc assez compétents dans l'ensemble. Mais il est vrai que quand on parle à la société gestionnaire d'achat de
cartes, de manuel, cela rechigne un peu, par contre pour les fleurs, et les vins et alcools, ça va tout seul....
J'ai un copain Capitaine de navire qui a fait une livraison de Gibraltar à Istambul avec une seule carte papier à bord... le
reste c'était des cartes électroniques.
donc tu as mon estilme...
c'est vrai que Fenimore Cooper a décrit les Hurons et autres tribus dans ses romans, mais on imagine assez mal un beau
drapeau américain sans impôt sur les sociétés: c'est le cas de ce minuscule état qui n'est pas loin de NY... du nom de la tribu
indienne des Delawares....
remarque, j'ai croisé un suisse qui a un beau coffre-fort flottant, je veux dire un voilier en métal, indestructible au moins en
Méditérranée ... il a cré pour son 10 m une société a Gibraltar ... c'est pas mal non plus....
a+
la première c'est que s'il y a eu pollution après l'échouement, le choc n'a pas dû être léger. Il ne s'agit à l'évidence pas
d'un petit talonnage.
la deuxième c'est que s'il peut arriver à " tout le monde" de frotter le fond, le capitaine du "Lady Moura", yacht de Grande
Plaisance, n'est justement pas "Mr Toutlemonde".
Et que vouloir comparer le plaisancier lambda avec un professionnel me paraît relever d'un argument pour le moins spécieux.
quant à l'attaque personnelle au sujet de mon anonymat, qui n'a pas l'heur de lui plaire, il n'a jamais été stipulé que
seuls pouvaient contribuer les encartés.
au sujet de l'orthographe de mon pseudo, voici ce que l'on peut en lire :
<< Pour l?Armen et la Vieille, le ravitaillement se passait toujours de la même façon, à bord du bateau qui assurait le
service. Faisant fi de la violence des courants et des vagues coléreuses, la vedette s?approchait le plus près possible des
phares. L?équipage devait alors accrocher le filin lancé par les gardiens. Ce filin a pour nom le " cartahut " et sert à
l?installation d?un va-et-vient. Le passager se capelle, c?est à dire qu?il s?assure d?une ceinture de sauvetage, puis il
s?installe à califourchon sur une sorte de gros ballon qui glisse le long du cartahut. Par temps houleux, la man?uvre est
particulièrement délicate et difficile. Par tempête, elle est impossible.>>
source : site "Phares et cornes de brume"
Alors venir chinoiser pour un "T" soi-disant en trop, voilà qui relève à mon sens de la sodomie des diptères...
place à la poésie du toujours anonyme discourtois "cartahut". Les boscos qui naviguent ou ont navigué à l'état, à la marchande
et à la pêche lisent surtout leurs modestes manuels, mais savent encore gréer un cartahu.
j'ai donné mon sentiment sur l'échouement du "Lady Moura", sujet en cours, ainsi que de nombreux contributeurs.
A la suite de quoi M. Perrouty a cru bon de se livrer à une attaque personnelle, à laquelle je n'ai fait que me
défendre. Je ne vois pas en quoi cela peut être "discourtois". Il ne faudrait pas inverser les rôles...
ne voulant pas poursuivre une polémique, mais simplement faire cette mise au point, je m'en tiendrai là pour ma part.
c'est l'anonymat que je trouve très discourtois, Monsieur "cartahut": je signe de mon nom, comme toute personne civilisée, qui
affiche au moins un profil où celui-ci figure.
autre ramarque vous critiquez
mais sachez que c est de pareil evenement qui satisfait l economie de marche dans laquelle nous vivons
des sous qui tournent
un bemol dommage que ce soit les espagnol qui recupere le boulot
dommage quand meme que nous francais nous n ayons pas eu le marche
captainjpp
On n'a l'impression que ce sont les plaisanciers du dimanche qui font des erreurs de navigation uniquement
mais ca peut aussi arriver a des professionnels de mal regarder la carte.
Je crois qu'il y a une place libre a prendre comme capitaine du Lady Moura !
Soyez tous vigilants cet ete les caillous ce n'est pas que pour les autres...
J'ai ouî dire sur un autre site que c'est à cause des "plaisanciers" qui etaient trop prés qu'il s'est planté pendant ses
manoeuvres de mouillage ! C'est beau l'abnegation : planter son bateau pour eviter les petits qui sont autour ....
La paille dans l'oeil du voisin et la poutre dans le nôtre .... une fois de plus la critique est aisée, mais l'art est difficile.
Un échouement, ça arrive à tour le monde quelque soit le "background". L'un de nos plus célèbres "échoueurs de bateau", c'était
Eric Tabarly : plantage 2 fois dans le Golfe du Morbihan, au moins 1 fois aux Scilly (voir photo au Marmaid Tavern), alors !!!!
Qu'il est doux de se moquer des autres, cela permet de se rassurer.
Claude
P.S. : je n'ai aucun ami dans la grande plaisance, mais la quille de mes différents bateaux a découvert de nombreux fonds !!!
bonjour,
cet incident (ni morts, ni blessés
) peut arriver à tous, parfois de la faute de l'équipage à la suite de différends internes ou
avec le propriétaire (Mirabella V).
Ceci étant les petits comme les gros doivent appliquer les règles de route, mais rien n'interdit d'"aller voir" si on ne les enfreint
pas.
J'ignore tout des circonstances de l'échoement de Lady Moura, mais il me paraît difficile de l'attribuer uniquement à une gêne par
un autre navire. Comme toujours il faut un faisceau de circonstances: Eric a mentionné les desiderata du propriétaire (ou
locataire) et le fait d'etre "hypnotisé" par un traceur de route, j'y ajouterais par exemple une hydrographie imparfaite quelle que
soit la carte utilisée et un "pied de pilote" insuffisant.
on peut peut-être y ajouter une confiance excessive dans des équipements perfectionnés de positionnement dynamique
(conjonction de la propulsion axiale et d'un ou plusieurs propulseurs d'étrave ou de poupe, pilotés à travers un logiciel qui peut
présenter des défauts inconnus ou voir un des capteurs de référence - sondeur, GPS, gyro, radar...- décrocher sans prévenir).
bonnes navigations
JF Perrouty
le sens marin ne se mesure pas à la grosseur du compte en banque. Je ne parle pas de celui du pauvre arabe proprio,
qui n'y connait rien et qui paye grassement pour être tranquille, mais bien du capitaine qui plante le yacht par beau temps
dans un coin connu.
A ce niveau là de responsabilité requise et d'incompétence réunis, j'avoue que j'en reste coi !
bonsoir,
bien piètre marin le courageux anonyme qui n'a pas assez navigué pour savoir qu'il peut arriver à tout le monde de toucher le
fond, et que celà ne veut pas toujours dire qu'il y a eu faute majeure. Il faut tirer les leçons de ce genre d'incident, pas
forcèment jeter la pierre ("que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre" a dit le Christ
Et en plus un cartahu ne prend pas de t, même s'il est double
. (manuel du manoeuvrier, tome 1, édition 1962, celle de ma
;
génération, page 89).
bonnes navigations
JF Perrouty
Perplexe ???
Oui et non... Vous n'avez jamais essuyé vorte quille sur du sable ou pire en gratter les coquillages sur un rocher ? Bon , ...
Je pense comme le dit justement JF Perouty : confiance extrème dans l'électronique...nuit.
Restons prudent et gardons un bon pied de pilote même si la côte est éloignée et que le chemin parait long avec nos frêles
annexes.
Au fait, cette mésaventure ne me fait pas rire, ni même sourire...
Bons mouillages à tous.
de FARNIENTE Dany
Perso, j'ai touché deux fois, et par pure chance à toute petite vitesse. Je ne compte pas les fois où j'ai caressé la vase en
sachant que c'était "juste", là c'est quasi normal, mais des fois ou j'ai pu vérifier la solidité du granit breton ou anglais.
Dans les deux cas, il ne faut pas me demander comment j'ai pu être assez con pour me payer un danger duement repéré et
identifié, ça ne peut pas s'expliquer des erreurs aussi flagrantes.
La première fois, c'était quasiment au pied d'une tourelle de facilement 5 m de haut. Lower Edge aux isle Sorlingues. J'affirme
seulement que je n'étais pas ivre, ni sous l'effet d'une drogue quelconque. Heureusement que le vent me poussait à moins de un
demi noeud ce jour là... La seule justification que je puisse y trouver, c'est que je sortai d'une passe où le pilotage était
particulièrement tendu, et que dans ce passage qui de mémoire devait faire deux miles de large à cette heure de la marée, ma
tension (et mon attention) s'était un peu relâchée.
L'autre fois, c'était en arivant de nuit à l'Aber Wrac'h. Je croyais être dans le bon secteur quand j'ai vu une marque cylindrique
deux mètres sur ma droite...Bingo! j'ai découvert le seul banc de vase de l'aber Wrac'h! Pareil, on allait tout doucement et au
moteur de surcroit, on a pu battre machine arrière et le choc fut très doux.
Alors la seule satisfaction que j'ai quand je vois un copain se mettre au plein, c'est que je ne suis pas le seul à qui cela arrive.
bonjour,
Firouz, ce ne sont pas des excuses que l'on cherche, ce sont des explications: le commandant est responsable, certes, et sa
faute sera appréciée (au sens littéral) par son employeur (il risque sa place, et de ne plus trouver de place), et par le tribunal
éventuellement, mais celà n'empêche pas de rechercher des explications, et surtout de proposer des mesures qui pourraient
permettre d'éviter de nouveaux incidents. Pour le reste il n'y a pas mort d'homme, et les assurances paieront.
Par exemple, on peut modifier les programmes de formation et améliorer l'entraînement , mais aussi rectifier des cartes dont les
levés sont anciens ou imprécis.
bonnes navigations
JF Perrouty
Je préfère la formule :
Eric
Le doux son de la quille qui se frotte le fond.
L'ergonomie, et en particulier l'analyse des accidents, montre que tout peut arriver.
Une parade, relative, est de mettre de la redondance.
La mer n'est pas un long fleuve tranquille ...
Il ya eu la WE dernier un incident sur le navire à passager (j'l'ai bien dit) Enez Sun qui veut dire Ile de Sein en breton. Une
déferlante a pris le bateau par le travers alors qu'il était dans le chenal de l'ile de Sein : une centaine de blessés très legers
(bobologie), mais tout de même 2 passagers à l'eau. Les naufragés ont été récupérés par le seul bateau pécheur de l'ile, après
1/4 heure de baignade.
Ce qui me dérange dans cette affaire c'est la réaction de certaine personnes. Un certain Dominique habitant Nantes décrète à la
presse : "l'armateur n'aurait jamais du laisser le bateau partir". Or le temps était beau et le vent léger. Il y avait cependant une
houle résiduelle importante, mais la houle c'est en général maniable. Moi-même je naviguais du coté de Paimpol ou il y avait bien
une houle de 2/3 m.
Le touriste raleur, devrait prendre en compte que l'Enez Sun, comme l'Enez Eussa (pour Ouesssant) navigue quasiment toute
l'année et qu'il faut plus de force 8 pour qu'il n'assure pas la navette, et encore. Les marins armant ce navire ne sont pas des
amateurs, mais la mer réserve quelques surprises et il existe des combinaisons qui même par vent léger et grand soleil créent
des circonstances exceptionnelles. Personne n'y peut rien, et cette foutue saloperie de principe de précaution, encore moins.
Tout cela pour dire qu'un échouement, une vague traitresse, une bôme qui fauche tout sur son passage, sont des choses qui
arrivent en mer. Il n'empêche, qu'après l'avion, le transport maritime est nettement plus sûr que la route et notre râleur nantais
patenté devrait rester chez lui, pour ne rien risquer (quoiqu'une explosion de cocotte-minnute, ça arrive aussi).
Claude
Amha, ce "paquebot" n avait rien à faire là. (et je connais bien le coin).
1/ Les megayachts(>80') se prennent trop pour des plaisanciers, et abusent des libertés reservées à la plaisance.
Alors qu'ils sont de tailles et de contraintes des navires de commerce.
Donc, ils n ont rien à faire dans les zones de mouillage des bateaux de taille humaine.
2/ idem pour leur personnel qui n ont pas toujours les competances des vrais NUC,
et pire, qui sont obligatoirement soumis à des ordres parfois "incompetants" (le proprio).
Donc, il faut qu'un captain de mega ai les memes responsabilités qu un captain de ferry/paquebot,
y compris vis à vis des autorités et de la justice, ce qui lui permettra d etre respecté de son patron.
3/ les tribunaux sont en effet trop laxistes avec les mega riches (Cf le drame de St Barth)
alors qu ils sont plus serieux avec les compagnies maritimes (petrolieres ou non).
La croissance du secteur des mega et des tailles me fait penser qu il faudra legiferer,
en droit international comme on le fait dans l aeronautique, afin qu un milliardaire
comprennent qu avec un 100 metres, on a moins de libertés que sur un 24m, comme il
comprend que son falcon 900EX est finalement plus pratique/adapté qu'un b737;
et surtout afin d eviter des accidents mortels (Drame de St Trop, ou derapages se transformant en cata)
Bref, au dela de 120 pieds, peut etre qu on ne devrait plus parler de grande plaisance, car
dans quasi tous les cas, le méga sert aussi à faire du business (charter)...
http://www.cariboat.com/
êtes-vous si sûrs qu'il ait eu la bonne carte?.... le bon logiciel?.... je me rappelle avair été "tout petit" à côté d'un "gros", donc
peut-être 25/30 mêtres pour le gros à moteur, à St Florent, au "quai d'honneur": le capitaine, un turc se renseignait 1 heure
après son amarrage chez un marchand d'articles de plages pour savoir où il pouvait amener des passagers se baigner.
Je lui parle un peu, c'est fou ce que l'on comprend mieux l'anglais d'un turc que celui d'un sujet de sa gracieuse M..., il me dit qu'il
avait simplement les cartes générales de la Méditérranée, et pas le détail.
aaaaahhhhh, mais si vous aviez vu le bouquet qu'on a apporté à bord pour les passagers, il y avait bien le prix de quelques
cartes de détail......
.... à propos, le bateau était immatriculé au Delaware, quelqu'un sait pourquoi?
.... allez, une bonne réponse ... vous aurez une sucette, si on se voit
Delaware; paradis fiscal pour société.......
Capitaines Turc assez compétents dans l'ensemble. Mais il est vrai que quand on parle à la société gestionnaire d'achat de
cartes, de manuel, cela rechigne un peu, par contre pour les fleurs, et les vins et alcools, ça va tout seul....
J'ai un copain Capitaine de navire qui a fait une livraison de Gibraltar à Istambul avec une seule carte papier à bord... le
reste c'était des cartes électroniques.
A+
Capt Eric
donc tu as mon estilme...
c'est vrai que Fenimore Cooper a décrit les Hurons et autres tribus dans ses romans, mais on imagine assez mal un beau
drapeau américain sans impôt sur les sociétés: c'est le cas de ce minuscule état qui n'est pas loin de NY... du nom de la tribu
indienne des Delawares....
remarque, j'ai croisé un suisse qui a un beau coffre-fort flottant, je veux dire un voilier en métal, indestructible au moins en
Méditérranée ... il a cré pour son 10 m une société a Gibraltar ... c'est pas mal non plus....
a+
quelqu un as t il une idee de l alignement pour passer entre le terre et l ile
salutations
captainjpp
pour etre passer par la je ne passerrai pas avec lady moura
j ai racler le fond a plusieurs reprise avec 3 M20 de tiraant d eau
salutations
captainjpp
en réponse à monsieur perrouty
je vais lui faire remarquer deux choses :
la première c'est que s'il y a eu pollution après l'échouement, le choc n'a pas dû être léger. Il ne s'agit à l'évidence pas
d'un petit talonnage.
la deuxième c'est que s'il peut arriver à " tout le monde" de frotter le fond, le capitaine du "Lady Moura", yacht de Grande
Plaisance, n'est justement pas "Mr Toutlemonde".
Et que vouloir comparer le plaisancier lambda avec un professionnel me paraît relever d'un argument pour le moins spécieux.
quant à l'attaque personnelle au sujet de mon anonymat, qui n'a pas l'heur de lui plaire, il n'a jamais été stipulé que
seuls pouvaient contribuer les encartés.
Post-scrptum :
au sujet de l'orthographe de mon pseudo, voici ce que l'on peut en lire :
<< Pour l?Armen et la Vieille, le ravitaillement se passait toujours de la même façon, à bord du bateau qui assurait le
service. Faisant fi de la violence des courants et des vagues coléreuses, la vedette s?approchait le plus près possible des
phares. L?équipage devait alors accrocher le filin lancé par les gardiens. Ce filin a pour nom le " cartahut " et sert à
l?installation d?un va-et-vient. Le passager se capelle, c?est à dire qu?il s?assure d?une ceinture de sauvetage, puis il
s?installe à califourchon sur une sorte de gros ballon qui glisse le long du cartahut. Par temps houleux, la man?uvre est
particulièrement délicate et difficile. Par tempête, elle est impossible.>>
source : site "Phares et cornes de brume"
Alors venir chinoiser pour un "T" soi-disant en trop, voilà qui relève à mon sens de la sodomie des diptères...
bonjour,
place à la poésie du toujours anonyme discourtois "cartahut". Les boscos qui naviguent ou ont navigué à l'état, à la marchande
et à la pêche lisent surtout leurs modestes manuels, mais savent encore gréer un cartahu.
bon vent, mer belle à tous
JF Perrouty
pour resituer les choses...
j'ai donné mon sentiment sur l'échouement du "Lady Moura", sujet en cours, ainsi que de nombreux contributeurs.
A la suite de quoi M. Perrouty a cru bon de se livrer à une attaque personnelle, à laquelle je n'ai fait que me
défendre. Je ne vois pas en quoi cela peut être "discourtois". Il ne faudrait pas inverser les rôles...
ne voulant pas poursuivre une polémique, mais simplement faire cette mise au point, je m'en tiendrai là pour ma part.
bonjour,
c'est l'anonymat que je trouve très discourtois, Monsieur "cartahut": je signe de mon nom, comme toute personne civilisée, qui
affiche au moins un profil où celui-ci figure.
bonnes navigations
JF Perrouty
ERIC
ce n est pas l alignement officiel
autre ramarque vous critiquez
mais sachez que c est de pareil evenement qui satisfait l economie de marche dans laquelle nous vivons
des sous qui tournent
un bemol dommage que ce soit les espagnol qui recupere le boulot
dommage quand meme que nous francais nous n ayons pas eu le marche
captainjpp