Bien choisir ses équipiers

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Sun kiss
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Bien choisir ses équipiers
subject no 82729
Me rendant à la première concentration Wauquiez à l'île d'Yeu avec mon prétorien "BECASSINE" pour le WE de l'assencion, j'ai fait l'expérience malheureuse du mauvais choix d'un équipier. Nous sommes partis à cinq personnes, quatre adultes et ma fille Marine agée de 12 ans. Largant les amares de l'estuaire de la Charente aux alentours de 18h00 par un vent de force 3, nous doublons l'île d'Aix une petite heure après pour nous trouver sous le pont de Ré à 20h15. Je suis de quart jusqu'à 24h00 et le reste de l'équipage est en train de préparer le repas du soir. Le vent étant constant, nous naviguons sous pilote automatique au cap 300°. Je ne suis pas très bien sans être malade, car je n?ai pas encore pris mon repas. Tout l?équipage prend son repas vers 22h00, je suis à la barre, le vent est de force 3 du SW, tout marche parfaitement. A minuit je demande à PF de faire le point et de me montrer la carte pour estimer notre avancée, nous sommes au niveau de la Tranche/Mer. Notre position reportée sur la carte montre bien que l?action combinée du vent et de la marée nous pousse légèrement vers la côte, je décide alors de faire cap au sud durant un quart d?heure afin de nous éloigner de tous risques par tribord. Je donne ensuite la barre à PF, lui demandant de prendre au 295° et de mettre sous pilote automatique. Je reste pour ma part dans le cockpit indiquant à PF de me réveiller dès qu?un problème survient ou pour un changement d?allure. Après quelques temps je suis réveillé par le « bip-bip » caractéristique du pilote que l?on déconnecte. Je me lève et demande à PF ce qu?il se passe. Il me répond que nous sommes dans un épais brouillard, ce que je constate sans peine et lui demande où nous sommes à cette heure. Il me répond qu?il va faire le point et il est alors 01h40 le vendredi. Je lui signale que l?on doit faire le point toutes les heures surtout dans cette purée de poix . Remontant de la table carte et pas convaincu de la position qu?il me donne je descends à mon tour contrôler la position et en remontant je lui demande de tirer un bord sur bâbord pendant une demi heure afin de s?écarter de manière certaine de la côte et ensuite de venir au cap initial de 295°. Je l?aide à la man?uvre qui s?avère laborieuse pour lui, n?étant pas capable de maintenir le bateau au 190° et lui faisant faire deux tours complets avant de tenir le cap demandé. Je mets le pilote automatique en route (au 295), lui demandant de ne plus le toucher et je repars m?allonger dans le cockpit. Vers 03h00 du matin, je suis de nouveau réveillé par les Bips du pilote et je constate que PF l?a débranché et qu?il barre le bateau . Il vient de faire le point et me dit que nous nous trouvons au niveau de La Jard mais que nous n?avançons pas dans ce brouillard. Le vent est un peu tombé, mais le bateau avance à 4 n?uds de fond (GPS). Son cap a sensiblement changé car il barre au 315° et je lui demande fermement de reprendre le 295° de se remettre sous pilote et de plus en bouger, de façon à n?avoir que de la surveillance à effectuer ! Il me demande alors à quelle il peut réveiller TB, je lui dis que les quarts sont fixés à 4h00 mais que s?il le désire il peut le faire à 03h30. il acquiesce et je me rendors dans le cockpit. La relève a bien lieu vers 03h30, je reste allongé et j?entends TB demander 0 PF de bien vouloir lui faire un café, ce qu?il fît. PF donne les consignes à TB lui disant que le pilote est réglé et qu?il n?a que de la surveillance à effectuer, précisant que le sondeur est sur échelle 5, ce dernier indiquant 4m donc profondeur réelle 20m. Dans les quelques minutes qui suivent, un grand choc et je suis jeté à bas du cockpit, dans la « baignoire », on vient de heurter quelque-chose. TB de quart ne comprend pas ce qui arrive, je vois la situation et comprends immédiatement que nous sommes drossés sur la côte. Il est 03h35 et nous lançons un « pan pan pan » sur la VHF. Nous avons été hélitreuillés par le "Dauphin" de la Marine Nationale et une fois arrivés à l'héliport de La Rochelle, le Commandant m'a demandé de le suivre dans son bureau. Là il m'a informé que la personne hélitreuillée en troisième position et habillée de couleur bleu et sous l'emprise de l'alcool. Chose confirmée par tout l'équipage de l'hélico. J'en ai été très surpris car j'interdis les scéances d'apéro ou "gros rouge" lorsque l'on navigue, ayant assez l'occasion de faire la fête raisonnablement une fois à quai. Je ne me suis pas aperçu de son état au cours de la navigation, quand s'est il ennivré? Comment? Le résultat, j'ai perdu mon bateau qui gît par 10 mètres de fond et j'attends maintenant le remboursement éventuel des assurances pour me rachetter un voilier et enfin rejoindre ma destination pour 2008 à savoir Madagascar. Soyez plus vigilans que je ne l'ai été même si vous connaissez votre équipier depuis six années. Bon vent à tous
Desconectado/a
COMPASS ANGELO LAVRANOS
Forum member
answer no 90159

Ma question est simple: pourquoi ne pas l'avoir relevé de son quart des le début, ou vous en tant que Capitaine n'étes vous pas
resté avec lui pour la suite de son quart?
Je suis Capitaine et Skipper pro, jamais je ne laisserai un équipier seul a la barre s'il y avait un problème de ce genre.
Insubordination, non respect des ordres. (vous avez demandé de suivre un cap avec le pilote, il n'obeit pas, ou il en fait a son
aise sans vous en referrer).
Ce que j'ai constaté souvent (je suis en plus propriétaire d'un voilier) c'est que les équipiers ne prennent pas en compte la valeur
d'un bateau.
Or en tant que Capitaine, Skipper pro, et propriétaire c'est un élément important.
Il semble que malheureusement pour certains équipiers la notion de valeur ne compte pas.
C'est connu: Avoir un bateau, c'est prendre des douches froides en étant habillé et de déchirer des billets de 500 FF ou ( ?).
Bonne chance pour la suite.
Sincérement.

Eric

Desconectado/a
LAGOON 440
Forum member
answer no 90246

Difficile, triste, que dire?
Pour se faire l'avocat du diable, ce n'était pas lui qui était à la barre lors de l'échouage. A l'heure du GPS et de la cartographie,
TB n'a-t-il pas vu que l'on allait au tas en prenant son quart? Le cap demandé était 295, PF a-t-il vraiment fait autre chose que
du 295?

Le moins que l'on puisse demander aux équipiers est de tenir leur cap. Si, en plus, ils peuvent avertir d'un souci ou d'un risque:
cargo en vue, changement de vent, etc. c'est byzance! C'est ce que je pense en tant que propriétaire.

J'ai vécu, comme équipier, un (petit) enfer sur un bateau où le skipper mettait en permanence l'alarme sondeur à 20m. J'ai dit
l'enfer car lorsque vous êtes pendant des heures près des 20 m, il bip à chaque fois qu'il franchit la ligne! Toutes les 5 minutes à
appuyer sur cette s.... de bouton pour couper l'alarme. Mais, au large, cela permettait au skipper d'avoir une petite sécurité par
rapport à ses équipiers.

Désolé pour ton bateau. Que va te rembourser l'assurance?

Desconectado/a
KETCH
Forum member
answer no 90269

Bonjour,
tout d'abord je suis tres desole pour ce qu'il vous ait arrive car je sais ce que sait que de perdre un navire .
une question me chifonne quand meme car j'ai ete pro pendant plus de 12 ans et je suis proprio de mon voilier , a chaque
fois que quelqu'un est a la barre , il doit me faire un point sur la carte toutes les 1/2 h et toutes les heures en
fonction du lieu ou l'on se trouve , et je verifie a chaque fois . ( un ex : en juin de cette annee , en arrivant lur la
bouee du surroit des mainquies , entre jersey et st malo , la brume nous a envahie en tres peu de temps , visibilitee de
20 30 mtrs pas plus , les ordres etaient , un point tous les 1/4 d'heure avec le cap et la vitesse . normal si le gps
s'envoit en l'air , tu peux toujours te faire une route en tenant compte de l'estime . et puis un type bourre a bord ,
pendant la nave , je le vire du cockpit et apres sac a terre . prendre une bourree en escale , c'est completement
different .
ganajo

Desconectado/a
Sun kiss
Forum member
answer no 90407

Tb reconnai avoir fait l'eerreur de la confiance , car nous naviguons dans le même club depuis 6 ans. Alors lorsque PF lui a
dit tout va bien, le pilote est réglé comme il faut, par manque de prudence TB s'est installé derrière la barre et dans 2 à
3 minutes qui ont suivies, ce fût le premier impact contre le platin rocheux.
Pour ce qui est du GPS il nous à permis de controler la route suivi par PF qui était au 325°.
Merci de vos réponses

Desconectado/a
Sun kiss
Forum member
answer no 90408

Bonjour et merci de votre réponse,
J'avais effectivement demandé de faire le point toutes les heures, nous étions sur pilote et cette route nous la connaissons
relativement bien.
Pour ma part j'avais fait mon quart de20h00 à minuit, mais la veille j'avais navigué toute la nuit à la barr avec force 7,
j'étais un peu fatigué.
Pour ce qui est de cet équipier bourré, personne ne l'a remarqué à bord, sinon effectivement il serai reparti dans sa
banette et immédiatement débarqué sur l'île d'Yeux qui était notre destination.
Surcouf

Desconectado/a
CHATAM EXTREM 37 (Monocoque)
Forum member
answer no 93545

Bonjour,

Encore désolé pour vous... et il est bon de reconnaitre ses erreurs.. on en fait tous d'ailleurs.... C'est comme cela que
l'expérience s'enrichit.. (à défaut du proprio !! qui doit racheter un bateau !!!)...

Juste une question... votre canot est par 10 mètre de fond.. c'est qu'il a coulé !!!... Alors que le vent était tombé, votre vitesse
dans les 4 nds à priori... donc un choc dur mais pas si monstreux que cela... comment expliquez vous qu'un Wauquiez qui doit
être un bon canot quant à sa réalisation... ait eu une voie d'eau aussi importante vous obligeant à abandonner le navire ???

Savez vous ce qui a été endommagé au point d'abandonner votre navire ?? C'est que je suis éventuellement intéressé par
l'achat d'un Prétorien !!
Merci de votre réponse
Bonne nav à tous
Nomad

Desconectado/a
Sun kiss
Forum member
answer no 94797

Bonjour,

Ma vitesse était de 5 noeuds de fond, le bateau a percuté le fond rocheux de face donc la quille a bien résisté et une seule
varangue s'est décollée du moule de coque, puis nous avons été drossé sur la roche sur une distance d'environ 500mètres sur
le flanc tribord. Inutile de vous dirre les chocs que la coque a enduré.Cela a duré une bonne heure et c'est long croyez moi!

Le flanc tribord a été sérieusement endommagé par les chocs répétés et le ragage sur la roche. Les gens de la SNSM présents
à bord pour la tentative de remmise à l'eau on constaté une fuite importante sur tribord, derriere la cuisne donc très dure
à étancher mais deux pompes arrivaient à compenser, mais ce qui a endommagé le bateau c'est le premier choc direct entre la
quille et la platin, de ce fait le moule de coque s'est afaibli de l'avant de quille au brion et lorsque la SNSM (gens
fabuleux) a tracté le bateau pour le remettre à flot par mer haute, au bout d'une demi heure le moule s'est fissuré envoyant
le bateau par le fond en qqs secondes.

Je peux vous certifier, et c'est aussi l'avis des personnels de la SNSM, qu'un tel choc avec un autre type de bateau aurai
très certainement été plus ctastrophique que cela, car jusqu'au remorquage nous n'avions pas une seule voie d'eau.

Je suis aussi à la recherche d'un autre prétorien, car en plus c'est un bateau fabuleux à la mer et dans toutes conditions.

Si vous le désirez je peux vous faire parvenir des photos vous comprendrez en voyant l'endroit où mon équipier nous a envoyé.

Très cordialement et bonnes navigations

Patrick GABARROU

Desconectado/a
RÊVE DE TROPIQUES (FINOT)
Membre cotisant
Registered member since 2006
answer no 94821

Désolé pour votre bateau, j'espère pour vous que vous pourrez le remplacer. Ceci dit, c'est toujours le patron qui est
responsable, et, tout comme dans n'importe quelle organisation, il ne peut se défausser sur un tiers. La question des équipiers
me paraît être celle de leurs compétences, déclinées en savoir-faire et en comportements. Tant que ceux-ci n'ont pas été
vérifiés, il n'est pas souhaitable de leur déléguer la conduite du bateau. (Dans votre récit, on ne sait d'ailleurs pas bien si
l'équipier est une personne, ou le pilote automatique !). De nuit, dans le brouillard avec un vent de secteur ouest, entre Yeu et
La Rochelle, je n'attendrais pas une heure pour faire le point. Ayant mis douze ans à fabriquer mon second bateau, que je viens
de mettre à l'eau, je ne suis pas prêt à confier sa destinée au premier venu sans avoir testé ce dernier ; et je resterais sans
doute maître de la course du bateau, quitte à être hors quart.
charnavas

Desconectado/a
DÉRIVEUR LESTÉ
Forum member
answer no 94828

Cher monsieur, s?il est triste de perdre un navire, à la lecture de votre récit, il est clair qu?il n?y a qu?un seul
responsable à cet état de fait, en l?occurrence vous !
Si vous avez écrit cela pour tenter de vous absoudre, je crains que vous ne continuiez à faire fausse route.

Vous étiez à bord le seul responsable du navire et de son équipage, que vous n?avez pas su régir !
Le refus de responsabilité apparaît tout autant dans votre pitoyable tentative d?imputer la faute sur votre équipier
Qu?il soit incapable de faire son boulot ne diminue en rien votre implication !

Ce qui est le plus atterrant à mon avis est justement ce refus que vous manifestez d?assumer votre faute Mécontent

J-C

Desconectado/a
Forum member
answer no 94829

encore une fois un anonyme se pose en donneur de leçon.

Auriez-vous l'amabilité de nous éclairer sur la manière de gerer un équipage dans la situation qui nous interresse, à n'en pas
douter, l'autorité qui se dégage de vos propos laisse a penser que nous avons là un expert qui aura a coeur de ne pas nous
laisser dans l'ignorance?

Très cher JC a vous lire.

Next Tee

Desconectado/a
FIRST 35
Forum member
answer no 94832

OUi, c'est vrai ça pourquoi tu ne nous expliques pas! on a tous à apprendre d'un sachant, il faut être humble...... alors, on
t'écoute.............

Desconectado/a
DÉRIVEUR LESTÉ
Forum member
answer no 94834

Nul besoin d'être expert pour comprendre que certains ont l'art de préférer accuser les autres de leurs manquements, quelle
que soit la situation !

Dans ce cas précis, il ne me viendra absolument pas l'idée, contrairement à d?autres, de commenter un fait divers ou dont je
n'ai aucune possibilité de connaître les faits réels puisque nous entendons juste un seul protagoniste.

Par contre, le principe est identique dans tous les cas, le skipper est responsable du navire et des actions de l'équipage ...

Je constate, que la seule préoccupation de celui-ci est justement de renvoyer la faute sur son équipier

Quelle que soit l'erreur de celui-ci, c'est au chef de bord de prendre les mesures pour éviter tout problème.

Je pense (suivant son récit) qu?il a reçu suffisamment d'avertissements avant la catastrophe pour douter de son équipier

Encore une fois, il ne me vient pas à l'idée de paraphraserr l?accident, mais de critiquer l'attitude actuelle du skipper Mécontent

J-C

Anonyme (no verificado)
answer no 94838

bonjour,

anonyme, c'est mesquin, mais le propos est assez juste: le chef de bord est responsable, toujours. Ce qui n'éxonère pas la
personne de quart de sa part de responsabilité.

bonnes navigations

JF Perrouty

Desconectado/a
Forum member
answer no 94850

il est toujours facile d'agiter les grands principes sur la responsabilité, surtout si l'on instruit à charge.

Il n'est pas moins vrai que dans le cas d'espèce, l'équipier connu depuis très longtemps, avait donné des gages de compétences
sinon il n'aurait pas mis son sac à bord.

Présence de 4 adultes, étaient-ils tous incompétents .

Fatigue accumulée du propriétaire, qui altère son jugement.

Beaucoup de circonstances atténuantes.

L'assurance, si elle existe, ne lachera pas ses sous sans faire une enquête, entendra les protagonistes, établira s'il ya une
responsabilité dont le skipper ne peut s'exonérer, alors seulement....

En attendant je préfère exprimer ma sympathie, et ma compassion.

Amicalement

Next Tee

Desconectado/a
DRAGONFLY 920 EXTRÊME
Forum member
answer no 94853

Je trouve que ce que dit Nanouk est exact. Nous sommes malheureux de ce qui est arrive dans ce recit, mais il est vrai que tout
y est narre ( jusque dans le titre) de facon a accuser l'equipier et exonerer le skipper.

C'est dommage car la lecon principale n'est pas de savoir choisir ses equipiers mais bien de savoir commander un equipage, c'est
a dire gerer des etres humains dans des conditions de navigation plus ou moins faciles.

Desconectado/a
Forum member
answer no 94854

Certes, mais nous ne sommes pas tous capitaines d'industries ou grands meneurs d'hommes.

La question est :" en ces circonstances qu'aurait fait Horn Blower". Clin

Next Tee

Desconectado/a
COMPASS ANGELO LAVRANOS
Forum member
answer no 94860

Revenez a ma question.

la première de la liste.

Le Capitaine, Skipper, ou Chef de Bord est responsable de ce qui arrive sur son bateau. Désolé pour vous.

Fatigue ou pas, vous deviez prévoir, anticiper. vous adapter, et vérifier deux fois plutôt qu'une.

N'oubliez pas la loi de Murphy!

Sur mon bateau, je vérifie le travail de mes marins. je ne me contente pas d'un oui c'est fait. Si le Deckhand prend un
quart, lors d'une traversée je reste à coté de lui, il sait que s'il a un doute il peut me réveiller. j'ai de plus la
qualité de pouvoir dormir par petite tranche de 10 a 15 minutes. Et à chaque fois je jette un oeil sur le tracé.

A bientôt.
Eric

Anonyme (no verificado)
answer no 94861

Au risque de passer pour un ours, c'est pour ce type de raisons que je n'embarque pas d'équipier (hors 2 ou 3 à qui je peux
prêter le bateau en mon absence, c'est dire la confiance qu'en j'ai en eux) sur mon canot' qui est un peu sensible. Je préfère
embarquer des passagers, à qui, le cas échéant je demande un coup de main, mais il est hors de question que je m'en remette
à eux pour gérer le bateau pendant mon sommeil. Je risque trop de me retrouver sur le toit ou de casser quelque chose. Je
navigue donc seul ou avec mon fils quand il peut me rejoindre. Embarquer un équipier suppose que quand vous allez dormir, il
peut gérer une situation "normale" et qu'il est capable de décider de vous réveiller s'il estime que çà va le dépasser. Pas évident
de trouver cet oiseau rare car il lui faut une certaine dose d'humilité. Par ailleurs, finalement, hormis le souci du sommeil au
départ à à l'arrivée, un bateau se manoeuvre très bien tout seul jusqu'à 15, 16 mètres. J'ajoute qu'embarquer quelqu'un c'est
en être responsable (légalement dans le cas du skipper), ce qui peut poser problème. Ce que je ne veux plus, j'ai déjà
donné. "Ne te mets pas là, si l'écoute pète, elle va te claquer entre les jambes et adieu les bijoux, fais gaffe, ne prends jamais
une écoute ou une drisse sans passer par un winch, tant pis laisses la drisse filer, tu vas te brûler les mains, jamais la chaîne
d'ancre à mains nues et sans passer par le guindeau" ... Ras l'bol de faire la leçon et après de sortir la pharmacie ou de devoir
grimper en tête de mât pour récupérer une drisse ! Je dois devenir un peu vieux con mais je n'ai surtout plus envie de m'emm...
avec les conneries d'autrui.

Ce qui ne m'empêche pas d'embarquer des copains... et de considérer que je navigue seul pour les manoeuvres et la gestion du
bateau. Simplement ils me font la cuisine, apprennent un peu à naviguer, et sont en général ravis... et moi aussi.

Dommage pour Bécassine qui a fait son trou dans l'eau, mais çà me conforte dans mon choix de solitaire. Quant à jetter la
pierre à son skipper, il faut être plus qu'imbu de soi pour avoir ce culot. Certes, il a commis une erreur d'appréciation de son
équipier (et il convient qu'il était un peu patraque, ce qui n'arrange pas le jugement), mais qui ne s'est jamais trompé sur les
qualités et les défauts d'autrui ? Juger les autres, c'est ce qu'il y a de plus compliqué. Demandez donc à tous les chefs
d'entreprise ce qu'ils pensent de la difficulté de ne pas se tromper sur les qualités du salarié à embaucher. Et en +, le skipper a
payé le prix fort ! Alors, de grâce, messieurs les donneurs de leçons, arrêtez de tirer sur le pianiste ! Même si vous êtes
parfaits, ce dont je ne doute pas. Pour ma part, me sentant encore (un peu) perfectible Clin

Desconectado/a
Forum member
answer no 94862

J'ai du respect pour vos arguments, a l'évidence vous savez de quoi vous parlez, mais je crains à travers mon expérience, et
celles d'autre plaisanciers ( voyez je fais la nuance avec marin), que la réalité soit un tant soit peu différente.

Pas ou peu de formation pour la gestion du bateau, en tout cas pas obligatoire, alors pour la gestion des hommes...

De nombeux viennent à la plaisance sur le tard, comptant plus sur la redondance du matériel toujours perfectible, que sur leur
propre capacité a gérer l'ingérable.

L'avenement du GPS qui d'un seul coup a reculé nos limites, aujourd'hui le PC a remplacé le navigateur superposition de
route ,carte météo, image radar le tout couplé au pilote auto.

Personne ne nous apprend a gérer le stress, l'angoisse, le mal de mer, l'inconfort, le sommeil ( que çà reste entre nous ma
compagne croit qu'il n'y a qu'elle qui en souffre et je ne l'ai pas détrompé) Clin

Ok je suis hors sujet.

Il est responsable mais pas coupable.

Amicalement

Next Tee

Desconectado/a
COMPASS ANGELO LAVRANOS
Forum member
answer no 94863

Oui, c'est une facon de voir les choses.

Responsable mais pas coupable. c'est la formule qui convient.
Maintenant je comprends sa douleur, il cherche à l'atténuer. C'est humain. Je lui souhaite beaucoup de bonheur pour la suite
avec son nouveau bateau en ce début d'année 2007.

Puisse tous les plaisanciers méditer cette malheureuse expérience.

Desconectado/a
SUN ODYSSEY 40
Forum member
answer no 94865

Question à Pat 17. Etiez vous au près sérré babord amure quand vous faisiez du 295 ? vous partez ensuite au 190 ce qui n'est
pas étonnant si le vent est O.S.O.Vous reprochez à votre équipier de faire du 315 , le vent n'est pas forcément constant , il ne
pouvait peut être pas sérrer plus à ce moment.Il vous incombait de controler la trajectoir sur le G P S surtout après le
comportement que vous décrivez. Je ne fait pas votre procés, il faudrais nous donner plus de détails pour que ça nous serve à
tous. Amicalement Léo

Desconectado/a
VOYAGER 30 (TRIDENT MARINE)
Forum member
answer no 94871

Je me pose les mêmes questions: la consigne de 295 c'était la route fond ou le cap entré au pilote, et 315 le cap incorrect tenu
ou entré au pilote par l'équipier ou bien la route fond relevée à postériori sur le GPS ?
Car il y avait si je comprends bien 2 dérives importantes qui s'ajoutaient : dérive importante au prés serré par vent faible O-SO
+ dérive due à la marée (vers le N ?) . A combien peut-on estimer la dérive totale ? Serait-il possible qu'en affichant 295 au
pilote on ait fait du 315 au fond ? (avec un equipier suivant la consigne, qui était focalisée sur le cap pilote ).
Avec mon bateau, en cas de prés serré si le vent vient à faiblir je peux perdre facilement 10° si je tombe en-dessous d'une
vitesse minimum (2,5 kt environ) , et si j'ajoute 5° en plus de dérive de courant marée sur des hauts fonds...le compte y est.

Avec toute ma sympathie en tout cas pour vous,

Desconectado/a
ALLURES 44
Forum member
answer no 94889

Je ne sais pas comment tu as fait pour t'endormir en laissant la barre à un équipier si près des cailloux!
Pour ma part, j'aurai exigé un point toutes les 10 mn en cabotage! Une heure c'est pour le large, mais pour la côte c'est le plus
souvent possible. Cet été en Croatie je n'ai pas laissé une minute de repis à mon équipage et je vérifiai systématiquement
chaque point. Sans cet effort permanent, j'estime à 5 nauffrages en 15 jours la probabilité et tout ça de jour. Alors de nuit je ne
comprends pas ton sommeil.
Antoine

Desconectado/a
CATA A VOILE (Catamaran)
Forum member
answer no 94890

a ce niveau de nav le plotter ou programme de nav sur ordi c est pas mal

captainjpp

Desconectado/a
CLASSIC
Forum member
answer no 94894

Il ya bien longtemps je n'arrivais pas a trouver le sommeil et voulais controler tout a bord.A force d'equipiers toujours tres
competents (j'ai peut etre eu de la chance?)je me suis mis hors quart et je dors tres souvent.Un programme de nav sur 24 48 ou
72 heures est elabore ENSEMBLE avec les amers bouees et caracteristiques des phares et l'heure probable de reperage,le tout
note bien en evidence.La route evite le plus possible les endroits hasardeux,les atterrissages nocturnes dans des coins
inconnus,et coupe a angle droit les shipping lanes.Comme tout l'equipage est concerne je n'ai plus qu'a me reveiller pour
preparer le the a chaque changement de quart.Le skipper decide de la destination mais le planning est l'affaire de tous et
necessite une collaboration obtenue par la responsabilisation.Dans le cas present du naufrage le planning etait il bien realise?
Les competences de tous sont necessaires et le skipper se contente de choisir l'option.L'equipage choisit le plus souvent la route
la plus sage evitant les hauts fonds et autres endroits difficiles.

Desconectado/a
FIREBALL (Monocoque)
Membre cotisant
Administrator since 1998
answer no 95100

Il y a eu beaucoup de polémique à propos de votre responsabilité de chef de bord.

Je ne veux pas y rajouter. Cependant, je me dois de faire un point sur les informations que vous avez relaté:

1 - Vous avez donné des consignes strictes à un équipier
2 - Cet équipier ne semble pas capable, à plusieurs reprises, de les suivre.
3 - Vous avez la conscience d'un danger lié à la proximité de la côte, raison de vos consignes strictes de s'en écarter
franchement.
4 - Il apparaît que votre équipier était alcoolisé, a votre insu ou non.

De tous ces éléments, je ne retiens que ceux-ci :
Vous avez donné des consignes strictes à un équipier qui ne s'est pas avéré capable de ses respecter, peut-être à raison de son
alcoolisation, ou peut-être à raison de son incompétence.

Bien sûr, il sera toujours possible de rechercher votre défaillance (ne pas avoir confirmé vous-même la position, ne pas avoir
relevé l'équipier incompétent...). Mais ces erreurs ne sont pas la cause du naufrage. La cause de la perte de votre navire est
clairement le défaut de l'équipier dans la tenue de la route que vous lui avez indiqué.

Il serait intéressant de savoir pouquoi il a procédé à plusieurs reprises à la déconection du pilote. Est-lui ? Ou est-ce le pilote qui
s'est déréglé ? Mais celà n'a qu'un intérêt très théorique, dans la mesure où vous êtes la seule victime de ce sinistre.

Envisagez-vous un recours contre votre équipier ? Encore faudrait-il qu'il soit établi que son alcoolisation était pendant son quart.
Rien n'interdit qu'il ne soit aller boire son verre après son quart. Dans ce cas, il n'y aurait pas de faute lourde de l'équipier, mais
une simple faute ou de l'incompétence.

Je constate que personne n'a été blessé, ce qui n'était pas évident compte tenu de la situation (brouillard, nuit, enfant à bord,
équipier désorienté, problème d'estime non-tenue...).

Une des remarques que je ferais, à la suite de la relation de votre naufrage, serait de dire que le premier quart n'est pas le plus
indiqué pour le chef de bord. Il eut mieux valu que vous chargiez les équipiers les moins compétents du premier quart de nuit,
qui est à mon avis plus facile que le deuxième (24h/4h) et bien plus que le dernier (4h/8h).

Auriez-vous pu sauver votre bateau en prenant le quart 24/4 ? On ne le saura jamais. Mais à mon avis, le marin le plus
compétent doit être de quart au moment le plus difficile (deuxième ou troisième quart de nuit).

Enfin, je ne résiste pas au plaisir malsain de vous rappeler que l'alcool, s'il est bien utilisé à bord, est interdit aux marins de
quart ainsi qu'au chef de bord en permanence, par le Code Disciplinaire et Pénal de la Marine Marchande, applicable au cas
d'espèce aux plaisanciers.

Bon courage,

Ariel DAHAN

http://www.ddbd.com/Ivresse.html

Desconectado/a
OCEANIS 351
Forum member
answer no 95111

quand la navigation est délicate pres des cotes on dans une zone encombrée je vérifi moi même la position du bateau sur
l'ordinateur. Quand on est skiper on est responsable de ce qui se passe a bord.
On voit la l'importance d'avoir un ordinateur a bord avec les cartes et le gps
On sait toujours on se trouve le bateau et on peux agir en toute conaissance
Moi la nuit quand je ne suis pas sure des coéquipier je dors que d'un oeuil
Et je suis hors car donc toujours pret a intervenir
salut

Desconectado/a
Forum member
answer no 95116

Merci Ariel pour ces précisions. J'ai cessé d'embarquer un équipier à cause de sa consommation de bière; son comportement
aurait paru normal à des observateurs extérieurs, mais il sous-évaluait les dangers et notamment refusait de s'attacher. Il n'y a
a pas que l'alcool qui puisse poser problème : la fatigue ou le mal de mer peuvent rendre dangereux un équipier jugé fiable
jusque-là. Au risque de passer pour paranoïaque, je m'organise donc de manière à être éveillée au moment où le bateau se
trouve près des côtes - il n'y a pas seulement des cailloux, mais aussi des bateaux de pêche, filets, etc...

Desconectado/a
SUN ODYSSEY 40
Forum member
answer no 95135

On peut aussi dire qu'il faut savoir bien choisir son Skiper quand on est équipier. Il y en a que j' éviterais si je devais faire de la
navigation cotière de nuit surtout par temps de brouillard MDR Léo

Anonyme (no verificado)
answer no 95148

bonsoir,

sans revenir sur la responsabilité, en général reconnue comme partagée par l'accord amiable ou le tribunal, même si l'un peut
avoir 90% et l'autre 10%, il me semble que, en présence de dérive, il est important de se fixer, et de fixer à l'équipier de quart,
des "gardes" qui doivent conduire à manoeuvrer et prévenir le chef de bord.

Dans un cas comme celui qui nous occupe, on peut suggérer:

une sonde de garde (10m, ou 5) et la manoeuvre à faire si on l'atteint (par exemple venir rondement à gauche, et virer),

un point tournant (Way point) facile à consulter sur le GPS, et des consignes adaptées si le relèvement du point tournant atteint
une certaine valeur (en l'occurence 292 par exemple pour une route normale au 295, venir au 270 puis virer si le relèvement
continue à diminuer); ce relèvement (et la distance) sont faciles à afficher sur la plupart des GPS, voire sur certains répétiteurs
de centrale de navigation (NKE).

bonnes et prudentes navigations

JF Perrouty

Desconectado/a
Sun kiss
Forum member
answer no 95284

Cher Maître,

En premier, oui j'ai déposé plainte contre mon équipier au près du TGI de Saintes et l'affaire est en cours au civil
(obligation de conclure 17/01/07) Mon amie, Maître SERRES-CAMBOT, et moi même nous sommes grandement inspirés de votre site
(que je recommande à tous les membres) notament à propos de la responsabilité de chef de bord à ne pas confondre avec le
terme "skipper" ainsi que sur les problèmes d'alcoolémie à bord d'un bateau.

J'engage par ailleurs certains conseilleurs à bien relire certains comptes rendus de jugement afin de leur éclaircir la vue!

Pour ce qui est de l'alcoolémie de mon équipier, je ne l'ai pas vu boire personnellement, mais ma fille et la compagne de
l'autre équipier en on témoigné ainsi que tout l'équipage de l'hélicoptère de la Marine Nationale qui sont unanimes sur le
fait qu'il présentait tous les symptomes de l'ivresse.
Il ne semble pas possible qu'il se soit alcoolisé plus tard, car nous avons heurté la platin seulement cinq à dix minutes
aprés sa relève de quart.

Pour en revenir à mon équipier, il faut savoir que ce n'est pas un novice en navigation, que je naviguai souvent bord à bord
avec lui (il possède un first 30E). Nous sommes dans le même club nautique depuis 6 ans, il fait d'ailleurs parti du bureau
directeur et prends parfois des décisions pour une centaine de bateaux. Il a fait l'école de navigation des Glénans et c'est
son troisième voilier!

La route que nous faisions ce jour là il l'a faite à de multiples reprises, nous connaissons bien les lieux.

Dans le cas d'espèce je ne cherche pas à minimiser ma responsabilité, contrairement à ce que pensent certains médisants, par
contre je veux qu'elles soient clairement établies par un tribunal, puisque mon équipier ne veut rien reconnaître, même pas
ses horaires de quart, il les décale d'une heure essayant de prouver ainsi qu'il n'est en rien responsable de ce crash.

Vous avez très certainement raison en ce qui concerne les prises de quart, mais comme la veille par mer force 7, j'avais
assumé la totalité de la navigation c'est lui même qui s'est proposé pour cet horaire et ayant toute confiance en lui, je
n'ai pas pensé un instant à cette suite désastreuse.

J'en profite pour dire aux membres qui ont eu la gentillesse de me répondre que lorsque je navigue de nuit avec des
équipiers je ne dors jamais dans ma banette, mais dans la baignoirre que ce soit en plein été ou bien par moins dix degrés
(comme ce fût le cas l'hiver dernier) afin que l'on puisse me réveiller au moindre soucis, à la moindre interrogation.

J'ajouterai pour certains esprits chagrins que je ne navigue pas sur des yachts de luxe, que je n'ai pas fait les Glénans,
que je suis issu de la Royale et que mes premiers bords et mon expérince première à la voile ont été acquis sur l'Etoile et
la Belle Poule.Je navigue pour la plaisance depuis maintenant 8 ans.

Encore merci à vous tous et tout particulièrement à vous Maître.

Bon vent et bonnes navigations à tous

Patrick GABARROU

Desconectado/a
COMPASS ANGELO LAVRANOS
Forum member
answer no 95303

Oui je navigue sur un navire de luxe de plusieurs millions d'Euros, mais je suis aussi proprètaire d'un voilier. et je ne
pense pas être un esprit chagrin.

Je vous souhaite trés sincèrement de régler ce problème.

Juste une anecdote avec un équipier, trés qualifié, que j'ai eu plusieurs fois à bord. je l'ai relevé de son quart. il a
commencé à rouspéter, à descendre dans le carré, et à ennuyer les autres équipiers. je lui ai foutu mon poing dans la geule,
et l'affaire a été réglé. le lendemain on buvait un pot ensemble au port.

Comme quoi!!!!

Allez Bonne année, bon courage et peut être à bientôt sur les mers.

Capt Eric S/Y SEAMARIE M/Y HH HAMAD Abu Dhabi

Desconectado/a
ETAP 28
Forum member
answer no 95308

remerciements Clin

OUI, je souhaite remercier ceux et celles qui ont le courage de nous présenter des comptes rendus de leur "fortune de mer"; on
y aprends toujours beaucoup de chose, et particulier ... l'humilité...une des qualite que je trouve majeur quand on fait de la
croisière cotière.

Mais dieu qu'il est simple et pueril de dire "il,elle, aurait du faire" !!!
Savez vous que moi-même, à ce rythme, je pourrais prentendre être champion du monde des echecs, ayant été capable, en
deuxà trois occasions, de trouver APRES LA FIN DE LA PARTIE (on appelle cela les analyses post-mortem dans le jargon du jeu
d'échec) des coups meilleurs que le champion en titre !!

Saluons la franchise des narateurs, prenons ces incidents comme des lecons utiles, qui nous montrent que nous ne sommes ni
parfaits ni des sur-hommes, et continuons de nous donner comme objectif de naviguer prudemment SourireSourireSourire

Desconectado/a
Sun kiss
Forum member
answer no 95322

Cher anonyme,

Je ne voudrais pas entamer une quelconque polémique avec vous,car je n'ai pas l'honneur de vous connaître, mais je ne serai
trop vous recommander de consulter un dictionnaire de français afin de pouvoir faire la différence (en droit français) entre
un skipper mot anglais sgnifiant aussi propriétaire (sur un plan naval) et skipper un bateau qui veut dire barrer un bateau.
Le droit français fait d'ailleurs un certain distiongo dans tous les comptes rendus qu'il m'ont été donnés de
lire.(notamment entre navigation de plaisance et compétition)

Même en donnant des ordres de route, d'hatitudes et autres, comme propriétaire du bateau, je ne me sents nullement
responsable des écarts de conduite d'autrui, surtout d'un barreur confirmé en l'occurance l' équipier incrimé, notamment
lorsque je dors à côté de lui et qu'il a tout loisir de me réveiller au moindre doute.

De plus je n'ai jamais eu l'habitude de faire supporter à quiconque les erreurs commises par ma modeste personne et ce n'est
sûrement pas maintenant que je vais commencer de telles pratiques. Je pense cher que Monsieur que nous ne sommes pas de la
même planète et que chez moi le mot "HONNEUR" veut bien dire quelque-chose.

En l'espèce je perciste à penser que je me suis trompé dans le choix de l'équipier, c'est ma plus grande erreur.

Maintenant que vous mettiez en doute la véracité de mon récit est votre problème, je ne l'ai fait que dans le seul but de
mettre en garde certains propriétaires qui comme moi aiment la mer, les bateaux et la convivialité qu'ils engendrent et
surtout pas pour lire une prose venue dont ne sait d'où, non constructive et qui ne m'apporte absolument rien pour l'avenir.

Je ne pense pas que ce soit le but de ce site.

Aussi, BON VENT.

Patrick GABARROU

Desconectado/a
Sun kiss
Forum member
answer no 95323

Les quelques lignes qui précèdent, vous l'aurez tous compris, s'adressent à ce NANOUK.

Patrick GABARROU

Desconectado/a
SUN ODYSSEY 40
Forum member
answer no 95341

Quand vous dites que vous avez fait un mauvais choix d'équipier ça sous entends qu'il existe des équipiers fiables à 100%.Tout
le monde peut faire des erreurs, qui n'en a pas fait? Vous n'avez pas eu de chance ce jour là c'est tout. La mème déviation un
peu plus au large serais sans doute passée inaperçue, car je suppose que vous naviguiez au près babord amure avant le choc.
Il n'est pas certain que les recherches de responsabilité du côté de votre équipier facilite la cloture de votre dossier d'assurance
(rapidité et montant de votre préjudice).Selon mon point de vue ça ne changera rien. Léo qui déplore également la perte de
votre Bateau.

Desconectado/a
DÉRIVEUR LESTÉ
Forum member
answer no 95361

Bien, ma courtoisie naturelle me commande malheureusement de vous répondre! Alors allons-y, puisqu'il semble qu'à
l'atmosphère feutrée d?une cour de justice, vous préfériez la cacophonie d?une spéculation publique...

Les mentalités changent, et s'il est vrai que je ne suis pas très sensible au mal de mer, une incroyable envie de gerber me
vient lorsque je regarde les poubelles médiatiques avec leurs lots de soi-disant " télé réalité "

Je ne comprendrai vraiment jamais ce besoin d'étaler sa gadoue à tous vents ! Et j'avoue, que je n'aurais plus prêté
attention à votre cas, si vous ne m'aviez apostrophé

Vous me voyez bien entendu désolé de ne pas vous suivre dans votre ambition d?espérer une amnistie pour votre personne

Et comme je me refuse toujours de parler de votre "malheureux" naufrage puisqu'aucun élément concret, hormis votre jaspinage
ne permet de le faire ! Ni de la mise en avant de votre respectabilité qu'il ne me viendrais jamais à l'esprit de mettre en
doute !
Si j'étais taquin, j'ajouterais que chacun est libre de rechercher ce qui lui manque le plus. Pour ma part, c'est de
l'argent ! (cela s'appelle de l?humour déplacé je vous l'accorde, et vous présente toutes mes excuses pour cela)

Restons donc uniquement axés sur votre attitude " post opératoire" ? (Tiens encore un terme inapproprié).

Que votre équipier ait fait une erreur, admettons-le puisque vous l'affirmez avec tant de ferveur.
Cela ne dégage en rien votre responsabilité (ce que vous ne semblez comprendre)
Mais restons sur des faits concrets puisque semble-t'il, il y ait déjà désaccord sur l'horaire des quarts...

Le seul témoignage valable reste le livre de bord correctement rempli !

Vous n'en parlez pas donc, je présume (détrompez-nous svp) qu'il n'était pas parfaitement à jour ? Ce qui serait dommage
pour vous, et constituerait un argument supplémentaire de négligence que la partie adverse pourra éventuellement utiliser.

Vous prétendez également que votre équipier était en état d'ébriété... Fort bien, quoique difficilement recevable sans prise
de sang, mais admettons. Cela reste néanmoins également de votre responsabilité de veiller à la bonne utilisation de
l'alcool à bord ! (rappelez vous la Royale...)
Le témoignage de votre fille sera probablement considéré comme partia,l et il est aussi dommage que votre autre équipier ne
l'ait pas remarqué lors du changement de quart !

Quant aux sauveteurs, ils ont stipulé d'après vous, que votre bouc émissaire présentait les symptômes de l'ivresse. Je pense
que n'importe quel " chasseur d'ambulance " (vérifiez avant de dire que l'expression est déplacée) pourra convaincre que
subir le traumatisme d'un naufrage peut perturber n'importe qu, au point pour certains de les faire sembler disons désaxés...

Il est déplaisamment limpide, que vous ne cherchez qu'à vous dédouaner, mais comme vous n'avez aucun argument sérieux, vous
faites feu de tout bois. Ce qui est compréhensible et même logique, mais pas très convaincant désolé...

Polémiquer sur le terme « skipper » par exemple comme vous le faîte avec moi démontre pour le moins votre désarrois (nous
savons tous de quoi nous parlons) mais bon, cela risque surtout de confirmer une certaine mauvaise foi ! (ou une mauvaise
foi certaine, à vous de choisir)

La première chose à laquelle vous auriez dû penser, avant de lancer vos problèmes sur la place publique, est qu'il y aurait
fatalement des avis aporétiques

Vu la précarité de vos arguments, il aurait peut-être été souhaitable que votre avocat vous conseille d'éviter ces
escarmouches stériles, cela n'apportent en général rien de bon !
Notez qu'a la limite, votre adversaire pourra toujours y glaner quelques idées.

Comme je n'ai d'affinit' particulière avec aucune des parties, je m'autorise si vous le permettez à me retirer de ce débat
que je considère sans utilité

Bonne chance aux deux parties pour le duel qui s'engage
(La seule chose que je puisse vous souhaiter est d'être assuré correctement)

JC

Anonyme (no verificado)
answer no 95364

bonsoir "nanouk",

vous savez que je suis sur le fond assez d'accord avec vous: le chef de bord n'est que rarement totalement exempt de
responsabilité , et en particulier pas dans le cas qui nous occupe.

Il n'en reste pas moins que le "jaspinage" est aussi de vôtre côté, et que vôtre anonymat persistant est tout à fait déplaisant,
un minimum de profil serait le bienvenu. Vôtre absence de courtoisie, malgré vos déclarations, est parfaitement évident.

laissons la justice faire son oeuvre

bonnes navigations

JF Perrouty

Desconectado/a
DÉRIVEUR LESTÉ
Forum member
answer no 95366

e vous donne raison cher ami jfp, en admettant volontiers que ma péroraison offre peu d'intérêt!

Mon seul espoir serait qu'elle ouvre les yeux à certains, mais ça, j'en doute...

Heu cher ami, puis-je juste en passant me permettre de vous rappeler qu'il n'existe pas d?anonymat sur la toile, maintenant
acceptez que je sorte définitivement de ce fil

JC

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