Salut.
En reponse a la question de l intervenant Rigadelle
Les 2 librairies marines sont a Paris, leur adresse est connu des marins, ou en recherchant
Pour les autres
J espere que l auteur qui sera de retour en France tres bientot va s occuper d une plus large diffusion, en alimentant par
exemple toutes les librairies marines de France.
La difficulte de trouver ce livre, n enleve rien au bonheur de sa lecture.
Salut.
Jean-René Crozet
le livre peut-être commandé chez l'éditeur (Interface-production) :
16 rue de la montagne 44100 Nantes
Tél/fax: 02 40 71 72 40 interface.productions@libertysurf.fr
Le livre peut être en principe commandé chez n'importe quel libraire, puisqu'il est référencé dans la base de données "Electre",
utilisée par les libraires.
Qu'il s'agisse de la publication réelle de lettres de Cornélius Öhrn ou d'un artéfact (1) adroitement mis en scène par
Pierre Mathiote, voire d'un savant mélange des deux ce livre devrait être l'un des tous premiers de toute bibliothèque de
voyageur.
D'un format réduit, écrit moyennement gros ce qui en facilite grandement la lecture,
il nous livre en 200 pages un flot très dense de réflexions, de philosophie du voyage, de doutes, d'observations précises
quant au sens à donner à la vie. L'auteur est un humaniste. Les phrases sont courtes, le style agréable. On l'avale d'une
traite.
Il ne faudra pas chercher des recettes techniques dans ces pages, mais bien plus les ressorts profonds qui distinguent le
vrai voyage des incursions touristiques.
Le bouquin qu'il faut absolument avoir lu.
(1)Si l'idée originale d'une "toile" interconnectée date de 1962, celle du world wide web ne sera proposée par Tim Berners
Lee à la Direction du CERN qu'en novembre 1990.
Jean Armour Polly invente le terme "Surfing the Internet" en 1992. Il faut attendre la fin des années 90 pour voir le net
devenir ce qu'il est.
Attribuer la lettre du 17 août 1989 expédiée de Béquia (Grenadines) à Cornélius Öhrn en lui faisant dire :"Là où
l'internaute surfe sur des espaces virtuels ." (page 75) n'est pas crédible
Le rapport au voyage, à la mer, tel que dit - en notations souvent sobres, quelquefois avec plus d'émotion - sonne juste.
La philosophie professée par le narrateur (1) est assez sympathique, bien que son rapport à l'Autre soit parfois ambigû et
tacheté de quelques contradictions - mais qui de nous lui jettera la première pierre? Seule vraie petite déception: le discours
écologique est fort convenu...
A lire.
Claude
(1) Comme André, je doute de l'identité d'icelui; mais çà n'a pas trop d'importance; plus gênant, m'a-t-il semblé, l'affirmation
du "prière d'insérer" d'une 'réédition' revue et augnentée ( de mémoire, qq chose comme çà): comment peut-on revisiter une
supposée correspondance aussi simple??
Un ami, plaisancier aguerri sil en est, me prie dinsérer pour lui le texte suivant, car il a quelques difficultés pour se connecter à
Internet :
Lettres à un jeune navigateur.
Sur un plan pratique, ce livre cest un vrai piège à pouce quand on le tient dune main ! La reliure nest pas près de casser et la
marge pour le coup est un poil trop étroite ce qui est un problème quand on a des gros doigts. Bref, ce nest pas très confortable
à lire mais quimporte le flacon pourvu quon ait livresse !
A mon niveau je suis fier que le bateau, la mer, le marin aient servi de support à la richesse de la pensée humaine qui bouillonne
dans ce livre. Cornélius parle, pense, comme celui qui a lavenir devant lui. Pour un vieux des artères, cest très fort.
Lauteur a un style magnifique de rigueur et de clarté, solide. Un style de sculpteur sur granit, sur pierres dures.
Des phrases incisives, sobres : un sujet, un verbe, un complément.
Tout est bien : la syntaxe est respectée, les phrases bien charpentées, les idées claires.
Si je prenais une comparaison galante, je dirais que cette uvre me fait penser à une fille faîte au moule, avec ce quil faut là où
il faut, une fille fourmi ou major de lX mais je ne sais pas si je lemmènerai jamais sur la plage un soir de pleine lune !
Lauteur me fait penser à cet homme politique ex normalien, que ses copains énarques avaient baptisé « Armstrad »: ce quil
écrit, cest vrai, mille fois vrai, cest dun didactisme lumineux, cest limpide, splendide, limite incomparable mais un poil froid.
Cest le positivisme dAuguste Comte face à Chateaubriand, au Génie du Christianisme. ..jusquau récit de la tempête. Jai
presque envie de dire « enfin » En fait, il finit quand même par se déboutonner, le Corny : la description de la tempête, de
lhomme dans la tempête, cest un monument, un diamant. Les marins ne seraient-ils pas les derniers humanistes ?
Ces « Lettres à un jeune navigateur » me font étrangement penser à « Propos sur le bonheur », pas à vous ?
En rupture avec le monde de la publicité et de l'odieux-visuel, de retour d'un périple de plus de mille milles autour de la
péninsule ibérique je découvrais Les Lettres à un jeune navigateur au détour d'un stand sur le Salon du Livre à Concarneau.
Je traversais une de ces périodes fécondes à l'homme où se manifestent les remises en question.
Ce livre fait partie de ceux que j'aurai eu envie d'écrire, en aurai-je eu le talent.
Il est de nature universelle, de cette nature qui frappent au coin du cur et de la raison.
Le thème centrale dans le monde sensible est le voyage avec la mer comme support, et le bateau comme vecteur.
Mais à bien y regarder, il s'agit d'une invite au voyage le plus prometteur, le plus exigeant et peut-être le plus courageux:
Le voyage vers notre réalité profonde. Car bien qu'en apparence isolé entre ciel et mer sur son bout de bois, l'homme est en
contact pour ne pas dire immergé et abandonné à des forces sans communes mesure avec les siennes en relation avec le tout
et tous, en contact avec Dieu.
Ce livre s'adresse à ceux qui sont en partance, à ceux qui se préparent, à ceux qui sont partis ou en route et à ceux qui en
reviennent ou son déjà revenus; car on l'aura compris qu'il s'agisse du passé, du présent ou de l'avenir peu importe.
Une fois effacé l'anecdotique et le souvenir des rencontres d'autres humains on réalise à terme que le voyage est avant tout
une aventure au bout de soi-même
Ce petit livre dessine donc un trait d'union pour une communauté d'âmes en quête d'absolu.
Aussi, Cornélius Ohrn emmène-t-il le jeune Alix sur un chemin initiatique. Ce chemin est une ascèse et ces lettres en sont le
bréviaire dans toute l'acceptation du terme: Livre auquel on se réfère souvent et que l'on considère comme guide ou comme
modèle
C'est pourquoi, les letrres à un Jeune navigateur ne peuvent trouver leur place sur le rayonnage d'une bibliothèque mais bien
plutôt entre les mains des lecteurs. C'est un livre vivant qui invite à la mobilité.
Ce petit livre est pour tout enfant, tout adolescent et toute personne qui cherche et qui se cherche.
Aussi, offrer le, prêter le, donner le, recommander le et vous aurez fait uvre utile comme Pierre Mathiote agitateur
"transmetteur. Vous aurez mis une personne en chemin vers elle-même au service de l'humanité et plus important, vous lui
aurez donné l'espoir. Thierry Deberre / tdeberre@wanadoo.fr
Nétant pas un spécialiste des choses de la Voile et ne parvenant que très rarement à trouver des ouvrages ou des récits
suffisamment intéressants à mon sens et, surtout, non hermétiques sur ce sujet, je me suis laissé tenter par un copain du
journal - un vrai spécialiste, lui !- qui ma prêté un petit livre bleu en me demandant de le lire attentivement jusquau bout.
Javoue quau départ cela ne menchantait nullement, mais comme mon camarade désirait que je lui fasse une critique, je my
suis mis vaillamment, avec tout le sérieux qui devrait toujours caractériser les gens de ma profession. Et, là, stupeur et
étonnement. La lecture de ce livre nétait pas une corvée, mais plutôt un plaisir total ! Une très belle écriture, un amour de la
nature comme lon a plus beaucoup lhabitude de rencontrer, une vulgarisation intelligente des choses de la Voile (pour les
néophytes dont je fais partie), une sensibilité émouvante et une philosophie de la vraie vie qui remet le cur à lendroit. Bref,
ce livre sappelle « Lettres à un jeune navigateur » et son auteur, un inconnu (du moins pour moi) nommé Pierre Mathiotte
possède un talent réel qui mériterait dêtre récompensé.
Je lai dit évidemment à mon confrère de lEquipe qui ma conseillé de vous lécrire afin de vous proposer cet excellent bouquin
pour le Prix du Cormoran ou de lAlbatros, ou peut-être même de la Baleine, je mexcuse, mais jai oublié le nom
Bien à vous :
Richard MONTAIGNAC
Reporter à l'Equipe
4 rue Rouget de Lisle
92130
Issy les Moulineaux
Quand on lit les divers résumés ou bonnes critiques de ce livre mais qu'on a eu comme moi 2 au bac de philo, on hésite un
peu à s'y attaquer...
Un bouquin philosophique sur le voyage autour du monde en bateau, qui en plus ne s'appuie que sur les seules réponses d'un
vieux loup de mer aux lettres d'un jeune homme en mal de conseils pour réaliser lui-même son rêve de voyage, ça risque
d'être assez lourd à digérer, non ?
Hé ben Non.
Pas du tout.
Une plage, un peu de temps devant soi au soleil, bercé par le bruit des vagues, et ce bouquin s'avale d'un trait avec joie
et délectation...
D'abord l'exercice de style : à n'écrire que les réponse, on serait rapidement tenté d'abuser des citations de la lettre à
laquelle on répond, piège dans lequel l'auteur ne tombe pas. Le style est assez fluide, malgré la teneur philosophique pure
de certains passages, et l'utilisation d'un vocabulaire riche et varié -parfois un peu trop complexe à mon goût-
Ensuite, le fond : ce bouquin est une véritable leçon de savoir-vivre, que dis-je ! de savoir-être marin ! Si tous les
marins du globe agissaient comme le vieux Cornélius, la mer serait un paradis ou les dégazages sauvages et autres
incivilités n'existeraient pas.
De plus, le vieux marin a une approche du voyage et des gens simple et respectueuse.
Le chapitre sur la tempête est excellent, et malgré la terreur que peut inspirer son récit, on a quand même envie d'y être !
Quelques perles naviguent ici et là parmi les pages, des phrases déjà citées plus haut, et de bonnes idées, comme celle
d'échanger au port l'intégralité de sa bibliothèque avec celle du bateau voisin.
Bref, à lire, c'est sûr, à relire, c'est certain, et à faire passer à son voisin !
C'est une sorte d'habitude qu'ils ont, à la FNAC, de déclarer épuisés les livres qu'ils ne veulent pas commander ! L'éditeur,
contacté, m'a dit en avoir environ encore 2000 en stock !
Pas vraiment la peine de contacter l'éditeur quand on découvre le site de la librairie maritime "eau bleue"
Ils ont le livre en stock, et le livrent partout en France, rapidement, avec beaucoup de sérieux.
Paiement sécurisé comme il se doit.
Mon prochain livre de mer, je retourne chez eux !
Pour moi qui aime tant la mer mais qui n'a pas le pied marin, ce livre m'a donné envie de larguer les amarres.
Quelle belle leçon d'humanité, et des phrases qui font mouche à tous les coups. Le rêve étant le plus court chemin pour aller
d'un point à un autre, il faut s'en méfier? Non, car visiblement, Pierre Mathiote est un rêveur de jour, qui sait vivre son rêve les
yeux ouverts, pour le rendre possible.
Un livre merveilleux, à lire et à relire sans modération.
Comme beaucoup j'ai pris un énorme plaisir à lire ce petit recueil de pensées, qui me touchaient tellement bien qu'elles
correspondaient à mon état d'esprit présent ou passé.
J'ai moi-même attendu très longtemps la chance de pouvoir réaliser mon projet. Maintenant qu'il est sur les rail, bateau acheté,
correctement armé, programme établi, équipage en cours de formation, listes prêtes à servir etc.etc. Il me revient une citation
que j'avais apposée sur un livre de mer offert à ma femme il y a déjà une dizaine d'années :
"Un rêve est comme une arme à double détente. S'il dure trop longtemps, il finit par blesser quelqu'un"
Il s'en est fallu d'un cheveu que ce quelqu'un ce soit moi car j'ai encore du patienter dix ans après cet avertissement...
Bon courage à ceux qui on un projet de mer et de bateau et surtout ne lâchez pas la rampe, cramponnez vous et si vous vivez
ce projet au quotidien, il finira par se réaliser. J'en sais quelque chose. Amicalement.
Ce livre au titre trompeur est fort bien écrit par un Auteur qui nen est pas à son coup dessai.
Comme le précise El Manu, lauteur nous présente sa philosophie du voyage. Pour lui, à la différence de celui quil
considère comme le vrai Voyageur, le « touriste » est celui qui voit sans regarder, qui entend sans écouter, qui mitraille
en croyant photographier, qui bouffe des milles (ou des km) sans prendre le temps de comprendre sans réellement chercher à
connaître les lieux et les gens et qui ne se soucie pas des déchets quil génère.
Professionnel reconnu de lécriture, réalisateur et producteur, (Google »Pierre Mathiote ») lauteur, sait par une mise en
scène originale faire comme si cétait un vieil homme au soir de sa vie qui nous livre ce que lon a envie de lire. Et la
mayonnaise prend très facilement.
Sagit-il pour autant dun livre de mer? A mon avis NON. Certes la description de la tempête en une vingtaine de pages
(167-188) est somptueuse. Cest le seul passage vraiment maritime du bouquin. Cest tout. Ses conseils sur le bateau sont
si généraux que chacun peut y reconnaître le sien.
Il suffirait de modifier peu de phrases pour titrer « lettres à un jeune voyageur, à un jeune cavalier, à un jeune cycliste,
à un jeune en camping car ».
Curieusement, femmes et enfants ne semblent pas exister dans la démarche de lauteur !
Cet ouvrage concerne tout candidat au voyage sans préjuger du mode de locomotion ni de la distance et en cela il a sa place
dans la bibliothèque voire sur la table de chevet de celui qui rêve ou se prépare à découvrir le monde ou son voisin.
Bonjour à tous
merci à la librairie Interface Production qui a fait preuve de rapidité. La commande envoyée le lundi le livre dans ma boite le
vendredi.
Beau livre à conserver et à relire très souvent et à conseiller à ceux qui pensent que de partir en voilier c'est fuir..
JF
Je trouve la dernière intervention d'afc d'autant plus surprenante qu'elle est en contradiction avec son premier commentaire,
plutot élogieux ( que s'est-il passé entre temps ? ).
Reprocher à Pierre Mathiote de vivre de son talent d'écrivain, pire ! Lui reprocher d'être un réalisateur et producteur reconnus
de films documentaires est des plus paradoxal. En quoi le fait de s'être adapté parfaitement à la vie à terre, remettrait-il en
cause l'expérience fondatrice qu'a été pour l'auteur sa vie de navigateur solitaire ? Or, c'est de cette expérience de navigateur
dont nous parle l'auteur, il n'y a pas de doute la dessus ; contrairement à ce qu'en pense afc, cette expérience n'est en rien
comparable à ce qu'aurait pu écrire un cavalier ou un randonneur de montagne. Non, et non, afc, relisez le livre sans à priori
réducteur ; dans le sous-texte, le non-dit, jusquau silence habité, l'auteur parle de la mer, cette insoumise ; il nous la décrit
avec ses mots à lui qui sont comme le souffle d'un vent portant qui lui rendrait hommage ; pensez vous sérieusement qu'un
cavalier aurait pu en dire autant ? Bref, largument ne tient pas et je sens un air de polémique derrière vos propos.
Quant à l'amour et aux relations humaines dont en réalité vous voulez parler, l'auteur ne les a pas oublier comme vous semblez
le croire. S'il est clair que ce n'est pas le sujet central du livre, de simples petites phrases, toutes cousues de pudeur, en disent
plus long que bien des romans sur le regard que porte l'auteur sur la femme et l'enfant .
Ce livre est bien un livre de mer qui s'adresse à tous ceux qui ont envie de partir en bateau et cela quelque soit leur âge ( il est
bien entendu, évident, que le mot "jeune" navigateur est à prendre au sens : "qui est nouveau dans un état, une occupation ",
comme on parle de "jeunes" mariés. ) Mais ce livre et vous le savez, est beaucoup plus qu'un livre technique puisque l'auteur au
travers de cette expérience initiatique qu'il nous livre, en a tiré des leçons d'humanismes sur lesquelles il continue de s'appuyer
pour mener sa vie de terrien. Quel plus bel hommage peut-on rendre à la mer ?
A vous lire
Evelyne
Rigadelle brode à loisir sur des considérations qui ne sont pas du tout les miennes.
Je trouve au contraire ce petit bouquin fort bien écrit. Les deux seules remarques que m'inspirent une n ème lecture
(relit-on plusieurs fois un bouquin que l'on n'a pas aimé ????? recommande-t-on de l'avoir dans sa bibliothèque voire sur
sa table de chevet ????) c'est que contrairement aux apparences (de la première lecture) ce n'est pas à mon sens à
proprement parler un livre de mer, mais un "traité sur la philosophie du voyage.
Il se trouve que j'ai rencontré Pierre Mathiote et que j'ai pu discuter avec lui. Quanbd je dis que les femmes et les
enfants sont absents de son bouquin, je juge ce bouquin et rien que ce bouquin. Je sais aussi qu'il n'est plus dans les
mêmes dispositions qu'il y a dix ans 'époque de l'écriture de la partie principale du livre - n'oublions pas qu'il s'agit
d'une réédition complétée et qui le sera peut-être encore ? - et je connais aussi les tenants et aboutissants de la raison
d'être de ce livre. Mais celà reste entre PM et moi et ceux qui partageaient notre entrevue.
Je ne vois pas où et comment j'ai critiqué le fait que ce soit un proi de la communication ! Tu as l'imagination trop fertile .
Alors de grâce Rigadelle, ne prends que ce que j'ai écrit, et rien que ce que j'ai écrit, sans affabuler au delà.
Quand on a des livres d'une telle richesse, il arrive que l'on en découvre à chaque lecture.
Quant à ses recommandations relative au bon bateau, il est en retard surlBM à la fin de sa vie et de toute façon, ce n'est
pas le thème essentiel du livre qui est de savoir VOIR, ECOUTER, SENTIR ET DE RESPECTER LA NATURE surtout depuis sa
rencontre avec Richard HULOT.
Permettez moi d'adresser par le truchement de ce chat toutes mes plus sincères félicitations à Jean Mathiote pour son livre et le
prix qu'il vient de se voir décerner.
J'ai déjà dit il y a quelque temps tout le bien que j'en pensais et que ce livre m'avait fait.
Encore merci à lui et à la Commission du Livre de Mer pour lui avoir décerné le Prix Albatros qu'il mérite amplement. Encore
bravo.
Bravo ! à toute votre équipe pour ce choix que je ne peux qu'approuver. Bravo ! à l'auteur pour son formidable récit et son
écriture magique. On en veut d'autre ! pas vous ?
A lire,
A relire,
et relire encore...
C'est vous dire tout le bien que je pense de ces "Lettres à un jeune navigateur". Et pour en convaincre tout à fait, je vous livre
cette phrase piochée au hasard des pages " Pour ma part,je ne remercierai jamais assez la mer et le vent d'exister, tout comme
je remercierai le désert et la montagne de rendre à l'Homme ce que la société lui a dérobé: sa vérité"
Lettres à un jeune navigateur
Pierre Mathiote
« Lettres à un jeune navigateur est un livre rare, totalement en marge de la littérature nautique. »
Nous voilà prévenus, à la lecture de la quatrième de couverture, le livre est totalement en marge. Et en plus, ce serait un livre
rare ? Bigre, rare et totalement en marge, un peu prétentieux tout de même, non ? Et bien non. Cest même très en dessous de
la vérité. Le livre est mieux que rare, il est exceptionnel, et si il est en marge de se qui sécrit actuellement sur le sujet du voyage
en bateau, tant pis pour ceux qui tiennent le milieu.
Ce texte remarquable, superbement captivant et émouvant, remet sans en avoir lair bien des pendules à lheure. En même
temps intemporel et bien ancré dans notre époque, il ne nous entretien finalement que dune chose, bien souvent oubliée :
lessentiel.
Si la forme ressemble à des réflexions philosophiques, le livre donne les réponses à des questions pratiques que se posent
nombre de navigateurs et de futurs navigateurs, candidats au grand départ. Par exemple :
Faut-il partir seul ou à deux ?
« Si daventure vous décidez de partir, sachez que voyager cest aller dune relation à une autre, à linfini. »
Avec quels équipements ?
« Naviguer, cest apprendre à aimer linconfort ( ). »
Avec combien dargent ?
« Et si daucun considèrent que je manque de tout, je leur répondrai que je nai besoin de rien, que même avec rien jai toujours
vécu à laise comme au dessus de tout. »
Avec quel bateau ?
« Dune manière générale, il y a partout de bons voiliers, ce qui manque le plus ce sont de bons marins. »
Edifiant.
Bien sur, il faudra lire entre les lignes, bien sur il faudra déchiffrer le message. Mais quel message ! Au delà du rêve et du désir
de voyage, bien loin des préoccupations superfétatoires de nombre de plaisanciers contemporains, ces lettres nous disent ce
que nous ne savons plus entendre : lessentiel est en chacun de nous.
Avec ce livre sublime, Pierre Mathiote, tel un albatros au dessus des vagues, survole la littérature nautique actuelle. De très
haut.
J'ai lu votre commentaire avec beauoup de satisfaction; ce livre vivifiant est à faire connaitre et reconnaitre. Petit détail pour
Jean René Crozet : peut il nous donner l'adresse des librairies qu'il cite et nous dire où acheter ce livre si l'on n'est pas parisien ?
merci par avance
Salut.
En reponse a la question de l intervenant Rigadelle
Les 2 librairies marines sont a Paris, leur adresse est connu des marins, ou en recherchant
Pour les autres J espere que l auteur qui sera de retour en France tres bientot va s occuper d une plus large diffusion, en alimentant par
exemple toutes les librairies marines de France.
La difficulte de trouver ce livre, n enleve rien au bonheur de sa lecture.
Salut.
Jean-René Crozet
Bonjour,
le livre peut-être commandé chez l'éditeur (Interface-production) :
16 rue de la montagne 44100 Nantes
Tél/fax: 02 40 71 72 40
interface.productions@libertysurf.fr
Le livre peut être en principe commandé chez n'importe quel libraire, puisqu'il est référencé dans la base de données "Electre",
utilisée par les libraires.
Cordialement.
Qu'il s'agisse de la publication réelle de lettres de Cornélius Öhrn ou d'un artéfact (1) adroitement mis en scène par
Pierre Mathiote, voire d'un savant mélange des deux ce livre devrait être l'un des tous premiers de toute bibliothèque de
voyageur.
D'un format réduit, écrit moyennement gros ce qui en facilite grandement la lecture,
il nous livre en 200 pages un flot très dense de réflexions, de philosophie du voyage, de doutes, d'observations précises
quant au sens à donner à la vie. L'auteur est un humaniste. Les phrases sont courtes, le style agréable. On l'avale d'une
traite.
Il ne faudra pas chercher des recettes techniques dans ces pages, mais bien plus les ressorts profonds qui distinguent le
vrai voyage des incursions touristiques.
Le bouquin qu'il faut absolument avoir lu.
(1)Si l'idée originale d'une "toile" interconnectée date de 1962, celle du world wide web ne sera proposée par Tim Berners
Lee à la Direction du CERN qu'en novembre 1990.
Jean Armour Polly invente le terme "Surfing the Internet" en 1992. Il faut attendre la fin des années 90 pour voir le net
devenir ce qu'il est.
Attribuer la lettre du 17 août 1989 expédiée de Béquia (Grenadines) à Cornélius Öhrn en lui faisant dire :"Là où
l'internaute surfe sur des espaces virtuels ." (page 75) n'est pas crédible
André fc
Un joli petit livre, dense, agréablement écrit.
Le rapport au voyage, à la mer, tel que dit - en notations souvent sobres, quelquefois avec plus d'émotion - sonne juste.
La philosophie professée par le narrateur (1) est assez sympathique, bien que son rapport à l'Autre soit parfois ambigû et
tacheté de quelques contradictions - mais qui de nous lui jettera la première pierre? Seule vraie petite déception: le discours
écologique est fort convenu...
A lire.
Claude
(1) Comme André, je doute de l'identité d'icelui; mais çà n'a pas trop d'importance; plus gênant, m'a-t-il semblé, l'affirmation
du "prière d'insérer" d'une 'réédition' revue et augnentée ( de mémoire, qq chose comme çà): comment peut-on revisiter une
supposée correspondance aussi simple??
çà je n'ai pas aimé du tout.
Un ami, plaisancier aguerri sil en est, me prie dinsérer pour lui le texte suivant, car il a quelques difficultés pour se connecter à
Internet :
Lettres à un jeune navigateur.
Sur un plan pratique, ce livre cest un vrai piège à pouce quand on le tient dune main ! La reliure nest pas près de casser et la
marge pour le coup est un poil trop étroite ce qui est un problème quand on a des gros doigts. Bref, ce nest pas très confortable
à lire mais quimporte le flacon pourvu quon ait livresse !
A mon niveau je suis fier que le bateau, la mer, le marin aient servi de support à la richesse de la pensée humaine qui bouillonne
dans ce livre. Cornélius parle, pense, comme celui qui a lavenir devant lui. Pour un vieux des artères, cest très fort.
Lauteur a un style magnifique de rigueur et de clarté, solide. Un style de sculpteur sur granit, sur pierres dures.
Des phrases incisives, sobres : un sujet, un verbe, un complément.
Tout est bien : la syntaxe est respectée, les phrases bien charpentées, les idées claires.
Si je prenais une comparaison galante, je dirais que cette uvre me fait penser à une fille faîte au moule, avec ce quil faut là où
il faut, une fille fourmi ou major de lX mais je ne sais pas si je lemmènerai jamais sur la plage un soir de pleine lune !
Lauteur me fait penser à cet homme politique ex normalien, que ses copains énarques avaient baptisé « Armstrad »: ce quil
écrit, cest vrai, mille fois vrai, cest dun didactisme lumineux, cest limpide, splendide, limite incomparable mais un poil froid.
Cest le positivisme dAuguste Comte face à Chateaubriand, au Génie du Christianisme. ..jusquau récit de la tempête. Jai
presque envie de dire « enfin » En fait, il finit quand même par se déboutonner, le Corny : la description de la tempête, de
lhomme dans la tempête, cest un monument, un diamant. Les marins ne seraient-ils pas les derniers humanistes ?
Ces « Lettres à un jeune navigateur » me font étrangement penser à « Propos sur le bonheur », pas à vous ?
Grand-claude@wanadoo.fr.
En rupture avec le monde de la publicité et de l'odieux-visuel, de retour d'un périple de plus de mille milles autour de la
péninsule ibérique je découvrais Les Lettres à un jeune navigateur au détour d'un stand sur le Salon du Livre à Concarneau.
Je traversais une de ces périodes fécondes à l'homme où se manifestent les remises en question.
Ce livre fait partie de ceux que j'aurai eu envie d'écrire, en aurai-je eu le talent.
Il est de nature universelle, de cette nature qui frappent au coin du cur et de la raison.
Le thème centrale dans le monde sensible est le voyage avec la mer comme support, et le bateau comme vecteur.
Mais à bien y regarder, il s'agit d'une invite au voyage le plus prometteur, le plus exigeant et peut-être le plus courageux:
Le voyage vers notre réalité profonde. Car bien qu'en apparence isolé entre ciel et mer sur son bout de bois, l'homme est en
contact pour ne pas dire immergé et abandonné à des forces sans communes mesure avec les siennes en relation avec le tout
et tous, en contact avec Dieu.
Ce livre s'adresse à ceux qui sont en partance, à ceux qui se préparent, à ceux qui sont partis ou en route et à ceux qui en
reviennent ou son déjà revenus; car on l'aura compris qu'il s'agisse du passé, du présent ou de l'avenir peu importe.
Une fois effacé l'anecdotique et le souvenir des rencontres d'autres humains on réalise à terme que le voyage est avant tout
une aventure au bout de soi-même
Ce petit livre dessine donc un trait d'union pour une communauté d'âmes en quête d'absolu.
Aussi, Cornélius Ohrn emmène-t-il le jeune Alix sur un chemin initiatique. Ce chemin est une ascèse et ces lettres en sont le
bréviaire dans toute l'acceptation du terme: Livre auquel on se réfère souvent et que l'on considère comme guide ou comme
modèle
C'est pourquoi, les letrres à un Jeune navigateur ne peuvent trouver leur place sur le rayonnage d'une bibliothèque mais bien
plutôt entre les mains des lecteurs. C'est un livre vivant qui invite à la mobilité.
Ce petit livre est pour tout enfant, tout adolescent et toute personne qui cherche et qui se cherche.
Aussi, offrer le, prêter le, donner le, recommander le et vous aurez fait uvre utile comme Pierre Mathiote agitateur
"transmetteur. Vous aurez mis une personne en chemin vers elle-même au service de l'humanité et plus important, vous lui
aurez donné l'espoir. Thierry Deberre / tdeberre@wanadoo.fr
Messieurs,
Nétant pas un spécialiste des choses de la Voile et ne parvenant que très rarement à trouver des ouvrages ou des récits
suffisamment intéressants à mon sens et, surtout, non hermétiques sur ce sujet, je me suis laissé tenter par un copain du
journal - un vrai spécialiste, lui !- qui ma prêté un petit livre bleu en me demandant de le lire attentivement jusquau bout.
Javoue quau départ cela ne menchantait nullement, mais comme mon camarade désirait que je lui fasse une critique, je my
suis mis vaillamment, avec tout le sérieux qui devrait toujours caractériser les gens de ma profession. Et, là, stupeur et
étonnement. La lecture de ce livre nétait pas une corvée, mais plutôt un plaisir total ! Une très belle écriture, un amour de la
nature comme lon a plus beaucoup lhabitude de rencontrer, une vulgarisation intelligente des choses de la Voile (pour les
néophytes dont je fais partie), une sensibilité émouvante et une philosophie de la vraie vie qui remet le cur à lendroit. Bref,
ce livre sappelle « Lettres à un jeune navigateur » et son auteur, un inconnu (du moins pour moi) nommé Pierre Mathiotte
possède un talent réel qui mériterait dêtre récompensé.
Je lai dit évidemment à mon confrère de lEquipe qui ma conseillé de vous lécrire afin de vous proposer cet excellent bouquin
pour le Prix du Cormoran ou de lAlbatros, ou peut-être même de la Baleine, je mexcuse, mais jai oublié le nom
Bien à vous :
Richard MONTAIGNAC
Reporter à l'Equipe
4 rue Rouget de Lisle
92130
Issy les Moulineaux
Voile Magazine en parle sous la plume de Francois-Xavier de Crecy
La presse en parle, MVF a LN
un très joli roman, qui nous emmène sur les océans à notre propre recherche.
Envoûtant, prenant et plein de bonheur salé.
Quel merveilleux voyage.
Frédéric LE CLANCHE
bonjour,
Je me permets de vous faire part de ma critique vis à vis du livre "lettres à un jeune navigateur", à la demande de la maison
d'édition.
J'en ai pleuré de savoir que ce grand homme nous a quitté et j'envie ce jeune navigateur d'avoir eu le bonheur de le rencontrer.
Ce livre m'est précieux. il est plein de sagesse et d'enseignements.
Merci
Thierry Geindre
thierry.geindre@itu.int
Quand on lit les divers résumés ou bonnes critiques de ce livre mais qu'on a eu comme moi 2 au bac de philo, on hésite un
peu à s'y attaquer...
Un bouquin philosophique sur le voyage autour du monde en bateau, qui en plus ne s'appuie que sur les seules réponses d'un
vieux loup de mer aux lettres d'un jeune homme en mal de conseils pour réaliser lui-même son rêve de voyage, ça risque
d'être assez lourd à digérer, non ?
Hé ben Non.
Pas du tout.
Une plage, un peu de temps devant soi au soleil, bercé par le bruit des vagues, et ce bouquin s'avale d'un trait avec joie
et délectation...
D'abord l'exercice de style : à n'écrire que les réponse, on serait rapidement tenté d'abuser des citations de la lettre à
laquelle on répond, piège dans lequel l'auteur ne tombe pas. Le style est assez fluide, malgré la teneur philosophique pure
de certains passages, et l'utilisation d'un vocabulaire riche et varié -parfois un peu trop complexe à mon goût-
Ensuite, le fond : ce bouquin est une véritable leçon de savoir-vivre, que dis-je ! de savoir-être marin ! Si tous les
marins du globe agissaient comme le vieux Cornélius, la mer serait un paradis ou les dégazages sauvages et autres
incivilités n'existeraient pas.
De plus, le vieux marin a une approche du voyage et des gens simple et respectueuse.
Le chapitre sur la tempête est excellent, et malgré la terreur que peut inspirer son récit, on a quand même envie d'y être !
Quelques perles naviguent ici et là parmi les pages, des phrases déjà citées plus haut, et de bonnes idées, comme celle
d'échanger au port l'intégralité de sa bibliothèque avec celle du bateau voisin.
Bref, à lire, c'est sûr, à relire, c'est certain, et à faire passer à son voisin !
El Manu
www.elmanu.com
Suite à vos commentaires je veux le lire de suite, mais voila ou trouver ce precieux livre?
A la Fnac il est épuisé...
Merci
Merci Jeff pour ton intervention.
C'est une sorte d'habitude qu'ils ont, à la FNAC, de déclarer épuisés les livres qu'ils ne veulent pas commander ! L'éditeur,
contacté, m'a dit en avoir environ encore 2000 en stock !
Où habites-tu ?
Cordialement.
J'habite en Ardeche près de Valence, mais je vais regulierement à Grenoble.
Je vais contacter l'editeur.
Merci JM
JFB
Salut à tous,
Pas vraiment la peine de contacter l'éditeur quand on découvre le site de la librairie maritime "eau bleue"
Ils ont le livre en stock, et le livrent partout en France, rapidement, avec beaucoup de sérieux.
Paiement sécurisé comme il se doit.
Mon prochain livre de mer, je retourne chez eux !
Cordialement,
El Manu
http://www.eaubleue.com/
et encore mieux : le lien direct vers le livre, qui est dans la catégorie "récits" !!!
y'aplus qu'à cliquer sur "ajouter au panier" !
http://www.eaubleue.com/Laboutique/export/p626.html
(en lien ci-dessous)
El Manu
http://www.eaubleue.com/Laboutique/export/p626.html
Bonjour Jeff,
le problème avec la FNAC devrait être réglé maintenant, dixit l'éditeur.
Le livre peut être acheté dans n'importe quelle librairie, sur commande s'il le faut.
La librairie citée par MANU est effectivement un des points de vente dynamiques en France pour les livres de mer.
Cordialement.
Pour moi qui aime tant la mer mais qui n'a pas le pied marin, ce livre m'a donné envie de larguer les amarres.
Quelle belle leçon d'humanité, et des phrases qui font mouche à tous les coups. Le rêve étant le plus court chemin pour aller
d'un point à un autre, il faut s'en méfier? Non, car visiblement, Pierre Mathiote est un rêveur de jour, qui sait vivre son rêve les
yeux ouverts, pour le rendre possible.
Un livre merveilleux, à lire et à relire sans modération.
Dominique Guillemin
Comme beaucoup j'ai pris un énorme plaisir à lire ce petit recueil de pensées, qui me touchaient tellement bien qu'elles
correspondaient à mon état d'esprit présent ou passé.
J'ai moi-même attendu très longtemps la chance de pouvoir réaliser mon projet. Maintenant qu'il est sur les rail, bateau acheté,
correctement armé, programme établi, équipage en cours de formation, listes prêtes à servir etc.etc. Il me revient une citation
que j'avais apposée sur un livre de mer offert à ma femme il y a déjà une dizaine d'années :
"Un rêve est comme une arme à double détente. S'il dure trop longtemps, il finit par blesser quelqu'un"
Il s'en est fallu d'un cheveu que ce quelqu'un ce soit moi car j'ai encore du patienter dix ans après cet avertissement...
Bon courage à ceux qui on un projet de mer et de bateau et surtout ne lâchez pas la rampe, cramponnez vous et si vous vivez
ce projet au quotidien, il finira par se réaliser. J'en sais quelque chose. Amicalement.
En relisant les lettres j'ajouterais ceci :
Ce livre au titre trompeur est fort bien écrit par un Auteur qui nen est pas à son coup dessai.
Comme le précise El Manu, lauteur nous présente sa philosophie du voyage. Pour lui, à la différence de celui quil
considère comme le vrai Voyageur, le « touriste » est celui qui voit sans regarder, qui entend sans écouter, qui mitraille
en croyant photographier, qui bouffe des milles (ou des km) sans prendre le temps de comprendre sans réellement chercher à
connaître les lieux et les gens et qui ne se soucie pas des déchets quil génère.
Professionnel reconnu de lécriture, réalisateur et producteur, (Google »Pierre Mathiote ») lauteur, sait par une mise en
scène originale faire comme si cétait un vieil homme au soir de sa vie qui nous livre ce que lon a envie de lire. Et la
mayonnaise prend très facilement.
Sagit-il pour autant dun livre de mer? A mon avis NON. Certes la description de la tempête en une vingtaine de pages
(167-188) est somptueuse. Cest le seul passage vraiment maritime du bouquin. Cest tout. Ses conseils sur le bateau sont
si généraux que chacun peut y reconnaître le sien.
Il suffirait de modifier peu de phrases pour titrer « lettres à un jeune voyageur, à un jeune cavalier, à un jeune cycliste,
à un jeune en camping car ».
Curieusement, femmes et enfants ne semblent pas exister dans la démarche de lauteur !
Cet ouvrage concerne tout candidat au voyage sans préjuger du mode de locomotion ni de la distance et en cela il a sa place
dans la bibliothèque voire sur la table de chevet de celui qui rêve ou se prépare à découvrir le monde ou son voisin.
Afc
Bonjour à tous
merci à la librairie Interface Production qui a fait preuve de rapidité. La commande envoyée le lundi le livre dans ma boite le
vendredi.
Beau livre à conserver et à relire très souvent et à conseiller à ceux qui pensent que de partir en voilier c'est fuir..
JF
Je trouve la dernière intervention d'afc d'autant plus surprenante qu'elle est en contradiction avec son premier commentaire,
plutot élogieux ( que s'est-il passé entre temps ? ).
Reprocher à Pierre Mathiote de vivre de son talent d'écrivain, pire ! Lui reprocher d'être un réalisateur et producteur reconnus
de films documentaires est des plus paradoxal. En quoi le fait de s'être adapté parfaitement à la vie à terre, remettrait-il en
cause l'expérience fondatrice qu'a été pour l'auteur sa vie de navigateur solitaire ? Or, c'est de cette expérience de navigateur
dont nous parle l'auteur, il n'y a pas de doute la dessus ; contrairement à ce qu'en pense afc, cette expérience n'est en rien
comparable à ce qu'aurait pu écrire un cavalier ou un randonneur de montagne. Non, et non, afc, relisez le livre sans à priori
réducteur ; dans le sous-texte, le non-dit, jusquau silence habité, l'auteur parle de la mer, cette insoumise ; il nous la décrit
avec ses mots à lui qui sont comme le souffle d'un vent portant qui lui rendrait hommage ; pensez vous sérieusement qu'un
cavalier aurait pu en dire autant ? Bref, largument ne tient pas et je sens un air de polémique derrière vos propos.
Quant à l'amour et aux relations humaines dont en réalité vous voulez parler, l'auteur ne les a pas oublier comme vous semblez
le croire. S'il est clair que ce n'est pas le sujet central du livre, de simples petites phrases, toutes cousues de pudeur, en disent
plus long que bien des romans sur le regard que porte l'auteur sur la femme et l'enfant .
Ce livre est bien un livre de mer qui s'adresse à tous ceux qui ont envie de partir en bateau et cela quelque soit leur âge ( il est
bien entendu, évident, que le mot "jeune" navigateur est à prendre au sens : "qui est nouveau dans un état, une occupation ",
comme on parle de "jeunes" mariés. ) Mais ce livre et vous le savez, est beaucoup plus qu'un livre technique puisque l'auteur au
travers de cette expérience initiatique qu'il nous livre, en a tiré des leçons d'humanismes sur lesquelles il continue de s'appuyer
pour mener sa vie de terrien. Quel plus bel hommage peut-on rendre à la mer ?
A vous lire
Evelyne
Rigadelle brode à loisir sur des considérations qui ne sont pas du tout les miennes.
Je trouve au contraire ce petit bouquin fort bien écrit. Les deux seules remarques que m'inspirent une n ème lecture
(relit-on plusieurs fois un bouquin que l'on n'a pas aimé ????? recommande-t-on de l'avoir dans sa bibliothèque voire sur
sa table de chevet ????) c'est que contrairement aux apparences (de la première lecture) ce n'est pas à mon sens à
proprement parler un livre de mer, mais un "traité sur la philosophie du voyage.
Il se trouve que j'ai rencontré Pierre Mathiote et que j'ai pu discuter avec lui. Quanbd je dis que les femmes et les
enfants sont absents de son bouquin, je juge ce bouquin et rien que ce bouquin. Je sais aussi qu'il n'est plus dans les
mêmes dispositions qu'il y a dix ans 'époque de l'écriture de la partie principale du livre - n'oublions pas qu'il s'agit
d'une réédition complétée et qui le sera peut-être encore ? - et je connais aussi les tenants et aboutissants de la raison
d'être de ce livre. Mais celà reste entre PM et moi et ceux qui partageaient notre entrevue.
Je ne vois pas où et comment j'ai critiqué le fait que ce soit un proi de la communication ! Tu as l'imagination trop fertile .
Alors de grâce Rigadelle, ne prends que ce que j'ai écrit, et rien que ce que j'ai écrit, sans affabuler au delà.
Quand on a des livres d'une telle richesse, il arrive que l'on en découvre à chaque lecture.
Quant à ses recommandations relative au bon bateau, il est en retard surlBM à la fin de sa vie et de toute façon, ce n'est
pas le thème essentiel du livre qui est de savoir VOIR, ECOUTER, SENTIR ET DE RESPECTER LA NATURE surtout depuis sa
rencontre avec Richard HULOT.
aFC
Le jury de la Commission Livres de Mer a décerné le Prix Albatros 2004 à Pierre Mathiote pour Lettres à un jeune navigateur.
Félicitations à l'auteur.
Permettez moi d'adresser par le truchement de ce chat toutes mes plus sincères félicitations à Jean Mathiote pour son livre et le
prix qu'il vient de se voir décerner.
J'ai déjà dit il y a quelque temps tout le bien que j'en pensais et que ce livre m'avait fait.
Encore merci à lui et à la Commission du Livre de Mer pour lui avoir décerné le Prix Albatros qu'il mérite amplement. Encore
bravo.
Merci Chac.
Le prénom de l'auteur est Pierre et les membres de la Commission Livres de Mer apprécient ton aimable commentaire.
A +
Bravo ! à toute votre équipe pour ce choix que je ne peux qu'approuver. Bravo ! à l'auteur pour son formidable récit et son
écriture magique. On en veut d'autre ! pas vous ?
Le prix Albatros sera remis à l'auteur samedi 4 décembre 2004 à 18 heures sur le stand de STW au salon nautique de Paris.