Me suis planté, je continue.
in illo tempore, le bateau de croisière idéal(?) se
devait d'avoir une belle stabilité de forme donc
large, avec des épaules et des fesses plutôt larges
aussi, pour bien soulager, pas trop d'élancements,
poids mort et fragile, pas trop de tirant d'eau. des
exemples ? Kurun, Rustler 36, les colin Archer etc...
La mode aujourd'hui est aux luges avec un aileron plus
ou moins fin, terminé par une "torpille" de plomb.Ca
doit gîter pas mal et les rappels ne doivent pas être
triste!!! La forme de la coque se rapproche du coin!
la question à 1 : quelles sont les réels progrès en
architecture navale?
Amicalement
Les reels progres sont une plus grande rapidite. Une
traversee peut se faire en une vingtaine de jours sans
problemes pour un bateau et un equipage normal.
Une plus grande securite. Les bateaux sont plus legers,
plus rapides et pas moins solides le plus souvent, ceci
permet d'echapper aux chocs, de fuir rapidement et
d'encaisser avec moins de brutalite.
Il y a eu beaucoup de progres et si on ne cherche pas
les extremes, naviguer au large aujourd'hui est bien
moins fatiguant et plus confortable qu'il y a 50 ans.
En revanche il y avait sans doute moins de container et
autres cochonneries a trainer a la surface.
Qui se souvient de Michaël Birch ? Deuxième à la
transat de 1976 sur le petit trimaran "Third turtle":
9,51m/ 1,5 tonnes( derrière "Pen duick VI" et Tabarly
lui-même) , convoyeur de grand talent, une connaissance
des bateaux rare, le seul qui ait à ma connaissance,
obtenu la note de 20 partout au PPV ...
son bateau personnel est un ketch "Colin Archer" en
Ferrociment. Il doit y avoir des raisons pour cela .
A mon avis, la raison majeure est le confort, le bon
passage à la mer. J'ai expérimenté cela sur mon premier
bateau, un tout petit côtre de Carantec (5 mètres hors
tout, 1,5 tonnes), dessiné et construit par Ernest
Sibiril (il existe toujours, après copie de la coque
pour en faire un moule, sous la forme du "Billie Jane",
avec les mêmes qualités). Des mouvements doux, une bonne
stabilité de route ( des heures barre amarrée, sans
pilote automatique,juste un petit réglage de l'écoute de
temps en temps), et une incroyable tenue à la mer qui
m'a sauvé la vie lorsque, avec l'inconscience du
débutant, je suis allé me fourrer dans un force 9 au
large de la Gironde, et suis revenu avec le Suroît aux
fesses, en fuite sous tourmentin ( 1,5 m2 ) et
grand-voile Suédoise (3m2) bientôt amenée.
certes, les bateaux modernes sont plus rapides: ils
font l'affaire de ceux qui fuient la mer, s'en isolant
par des franc-bords élevés, des timoneries fermées ou
demi-fermées, y restant le moins possible. Bientôt , ils
pourront utiliser les cargos spécialement aménagés, ces
espèces de docks flottants ou l'on entre directement,
puis que l'on vide une fois les portes fermées. Cela
permettra de voir l'ocean d'encore plus haut, plus loin
et moins longtemps.
Un bouquin, sans doute épuisé, parle de ces aventures : "La
course en solitaire de l'Aurore" par A. Réale et T. Vigoureux paru
chez Julliard fin des années '70 (à cette époque on ne parlait pas
encore du Figaro). On y retrouve le portrait de Michael Birch,
mais aussi de Malinovsky, Riguidel,...
Peut-être encore trouvable en bouquinerie ?
Yves
_________________________________
Aide-mémoire de navigation astronomique durgence
par jean Rigot aux Editions de la Dyle http://www.nav-astro.be.tf
__________________________________
Merci de m'avoir signalé le bouquin, lorsque je vais à
Paris - de temps à autre -, je rôde chez les soldeurs
et vendeurs d'occasion de bouquins, où j'ai trouvé pas
mal d' "introuvables" (même le livre d'Ann Davidson,
dans le passage Vivienne).
J'ai aussi trouvé quelques titres intéressants sur
le site de ventes aux enchères "eBay" où un libraire
s'est spécialisé dans les livres de mer et de
navigation anciens ou rares.
J'ai connu Malinowski, et son père, également
sympathique et haut en couleurs, qui naviguait avec
un splendide ketch qui craquait de partout(
"Béatrice", qui a fini sa carrière sous le nom
d'"Estrambord", finalement incendié à Sète.)
je suis allé faire un tour pour me renseigner sur
l' "aide-mémoire": c'est excellent.
J'avais à bord les livres d'Oliveau - on ne peut pas
faire plus simple - mais celui-ci est vraiment
synthétique: complet sans être encombrant.
Il me paraît difficile de faire mieux. Ce sera l'une
de mes prochaines acquisitions.
je suis depuis 1988 propriétaire d'un westsail 32, de
William Atkin élève de Colin Archer qui a modifié les
plans de l'Eric le bateau avec lequel Robin Knox
Johnson a fait son tour du monde en 1968. C'est un
fabuleux ketch qui marche étonnament vite. Nous
atteignons souvent 8 noeuds. Il est étonnant de voir
comment ce type de bateau peut se montrer
plus "moderne" que bien des modernes. Je l'ai
entièrement reconditionné en 1996 pour moderniser le
plan intérieur et faire une vraie salle de douche, un
grand carré déporté et une grande cuisine mais
attention j'ai fait une erreur que j'aurai évité si
j'avais trouvé plus tôt le site sur les westsail sur
internet. J'ai enlevé un peu trop de poids (2 tonnes)et
les performances du bateau s'en ressente. Je dois
vendre ce bateau car mes enfants veulent revenir à bord
et il n'y a plus de place pour des couples marriés. Je
conseillerai à l'acquéreur de rajouter une tonne dans
les fonds soit sous forme de réserve (cave à vin) soit
sous forme de barres de plomb. Pour le reste j'adhère à
ce qui est dit, des heures sans tenir la barre,
l'artimon est un vrai pilote auto, des mouvements doux
et pour la méditerrannée un arrière norvégien qui ne
fait plus jamais craindre le vent arrière. Bon vent sur
les old-timer ils n'ont parfois pas de rides.
BONJOUR JE SUIS TRES INTERRESSER PAR L4ACHAT D4UN WESTSAIL 32 J4AI UN BUDJET DE 40000 MAIS JE VOUDRAIS
PLUS D4INFO SUR CE BATEAU AFIN D4ETRE SUR QUE C4EST VRAIMENT LE BATEAU DONT J4AI BESOIN A BIENTOT
STEPHANE JOUBERT LA ROCHELLE 0546344029 MAIL dircom@atolys.net
Me suis planté, je continue.
in illo tempore, le bateau de croisière idéal(?) se
devait d'avoir une belle stabilité de forme donc
large, avec des épaules et des fesses plutôt larges
aussi, pour bien soulager, pas trop d'élancements,
poids mort et fragile, pas trop de tirant d'eau. des
exemples ? Kurun, Rustler 36, les colin Archer etc...
La mode aujourd'hui est aux luges avec un aileron plus
ou moins fin, terminé par une "torpille" de plomb.Ca
doit gîter pas mal et les rappels ne doivent pas être
triste!!! La forme de la coque se rapproche du coin!
la question à 1 : quelles sont les réels progrès en
architecture navale?
Amicalement
Les reels progres sont une plus grande rapidite. Une
traversee peut se faire en une vingtaine de jours sans
problemes pour un bateau et un equipage normal.
Une plus grande securite. Les bateaux sont plus legers,
plus rapides et pas moins solides le plus souvent, ceci
permet d'echapper aux chocs, de fuir rapidement et
d'encaisser avec moins de brutalite.
Il y a eu beaucoup de progres et si on ne cherche pas
les extremes, naviguer au large aujourd'hui est bien
moins fatiguant et plus confortable qu'il y a 50 ans.
En revanche il y avait sans doute moins de container et
autres cochonneries a trainer a la surface.
Qui se souvient de Michaël Birch ? Deuxième à la
transat de 1976 sur le petit trimaran "Third turtle":
9,51m/ 1,5 tonnes( derrière "Pen duick VI" et Tabarly
lui-même) , convoyeur de grand talent, une connaissance
des bateaux rare, le seul qui ait à ma connaissance,
obtenu la note de 20 partout au PPV ...
son bateau personnel est un ketch "Colin Archer" en
Ferrociment. Il doit y avoir des raisons pour cela .
A mon avis, la raison majeure est le confort, le bon
passage à la mer. J'ai expérimenté cela sur mon premier
bateau, un tout petit côtre de Carantec (5 mètres hors
tout, 1,5 tonnes), dessiné et construit par Ernest
Sibiril (il existe toujours, après copie de la coque
pour en faire un moule, sous la forme du "Billie Jane",
avec les mêmes qualités). Des mouvements doux, une bonne
stabilité de route ( des heures barre amarrée, sans
pilote automatique,juste un petit réglage de l'écoute de
temps en temps), et une incroyable tenue à la mer qui
m'a sauvé la vie lorsque, avec l'inconscience du
débutant, je suis allé me fourrer dans un force 9 au
large de la Gironde, et suis revenu avec le Suroît aux
fesses, en fuite sous tourmentin ( 1,5 m2 ) et
grand-voile Suédoise (3m2) bientôt amenée.
certes, les bateaux modernes sont plus rapides: ils
font l'affaire de ceux qui fuient la mer, s'en isolant
par des franc-bords élevés, des timoneries fermées ou
demi-fermées, y restant le moins possible. Bientôt , ils
pourront utiliser les cargos spécialement aménagés, ces
espèces de docks flottants ou l'on entre directement,
puis que l'on vide une fois les portes fermées. Cela
permettra de voir l'ocean d'encore plus haut, plus loin
et moins longtemps.
Un bouquin, sans doute épuisé, parle de ces aventures : "La
course en solitaire de l'Aurore" par A. Réale et T. Vigoureux paru
chez Julliard fin des années '70 (à cette époque on ne parlait pas
encore du Figaro). On y retrouve le portrait de Michael Birch,
mais aussi de Malinovsky, Riguidel,...
Peut-être encore trouvable en bouquinerie ?
Yves
_________________________________
Aide-mémoire de navigation astronomique durgence
par jean Rigot aux Editions de la Dyle
http://www.nav-astro.be.tf
__________________________________
Bonjour,
Merci de m'avoir signalé le bouquin, lorsque je vais à
Paris - de temps à autre -, je rôde chez les soldeurs
et vendeurs d'occasion de bouquins, où j'ai trouvé pas
mal d' "introuvables" (même le livre d'Ann Davidson,
dans le passage Vivienne).
J'ai aussi trouvé quelques titres intéressants sur
le site de ventes aux enchères "eBay" où un libraire
s'est spécialisé dans les livres de mer et de
navigation anciens ou rares.
J'ai connu Malinowski, et son père, également
sympathique et haut en couleurs, qui naviguait avec
un splendide ketch qui craquait de partout(
"Béatrice", qui a fini sa carrière sous le nom
d'"Estrambord", finalement incendié à Sète.)
je suis allé faire un tour pour me renseigner sur
l' "aide-mémoire": c'est excellent.
J'avais à bord les livres d'Oliveau - on ne peut pas
faire plus simple - mais celui-ci est vraiment
synthétique: complet sans être encombrant.
Il me paraît difficile de faire mieux. Ce sera l'une
de mes prochaines acquisitions.
je suis depuis 1988 propriétaire d'un westsail 32, de
William Atkin élève de Colin Archer qui a modifié les
plans de l'Eric le bateau avec lequel Robin Knox
Johnson a fait son tour du monde en 1968. C'est un
fabuleux ketch qui marche étonnament vite. Nous
atteignons souvent 8 noeuds. Il est étonnant de voir
comment ce type de bateau peut se montrer
plus "moderne" que bien des modernes. Je l'ai
entièrement reconditionné en 1996 pour moderniser le
plan intérieur et faire une vraie salle de douche, un
grand carré déporté et une grande cuisine mais
attention j'ai fait une erreur que j'aurai évité si
j'avais trouvé plus tôt le site sur les westsail sur
internet. J'ai enlevé un peu trop de poids (2 tonnes)et
les performances du bateau s'en ressente. Je dois
vendre ce bateau car mes enfants veulent revenir à bord
et il n'y a plus de place pour des couples marriés. Je
conseillerai à l'acquéreur de rajouter une tonne dans
les fonds soit sous forme de réserve (cave à vin) soit
sous forme de barres de plomb. Pour le reste j'adhère à
ce qui est dit, des heures sans tenir la barre,
l'artimon est un vrai pilote auto, des mouvements doux
et pour la méditerrannée un arrière norvégien qui ne
fait plus jamais craindre le vent arrière. Bon vent sur
les old-timer ils n'ont parfois pas de rides.
BONJOUR JE SUIS TRES INTERRESSER PAR L4ACHAT D4UN WESTSAIL 32 J4AI UN BUDJET DE 40000 MAIS JE VOUDRAIS
PLUS D4INFO SUR CE BATEAU AFIN D4ETRE SUR QUE C4EST VRAIMENT LE BATEAU DONT J4AI BESOIN A BIENTOT
STEPHANE JOUBERT LA ROCHELLE 0546344029 MAIL dircom@atolys.net