quézaco empennage chinois
posted on 27 Febrero 2003 00:00
je viend de lire dans un article à http://www.sail-online.fr :
Néanmoins, la fatigue se fait sentir à bord, et, en plus du froid qui rend les manoeuvres difficiles, les équipiers ont du mal à trouver le sommeil à l'intérieur d'un bateau qui ressemble à un shaker : "Il faut être très vigileant. La nuit dernière, on a dû faire deux empannages chinois, c'est-à-dire involontaires : ça peut être dangereux pour le matériel et les hommes".
Qu'est ce s'il vous plait, un empennage chinois ?
Nicolas
http://members.aol.com/_ht_a/nicolasfcl/voile.htm?mtbrand=AOL_US
Réponse au sujet: quézaco empennage chinois
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Comme dit dans l'article c'est un empannage involontaire, qui peux avoir été
provoqué par différents paramères :
_ une embardée du bateau sur une vague qui l'a fait abbatre donc empanner.
_ une brusque rafale avec une variation de degré du vent qui engendre
l'empannage
_ une erreur humaine à la barre suite à la fatigue
_ ....
C'est vrai que le terme d'empannage chinois n'est pas très usité, on parle
généralement de départ à l'abatté. Sur un bateau classique (monocoque) cela
se traduit généralement, alors que l'on est sous spi au portant par vent
fort, une vague ou une risée plus vicieuse que les autres, nous fait contre
giter et le bateau abattre en grand au point de passer l'axe du vent. Au
pire c'est un empannage non maitrisé avec départ au lof par derrière, au
mieux c'est le mat, le spi et le tangon dans l'eau, la bome à la verticale
et les équipiers entrain de patauger dans l'eau dans le cockpit... Bon
souvenir quand on ne casse rien.
Salutations véliques.
Gilles
Réponse au sujet: quézaco empennage chinois
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avec les conditions décrites ci dessus comme causes, l'empannage chinois avec un gréement aurique correspond à l'empannage de la bôme alors que le pic reste sur la panne initiale. En d'autres termes, la voile se croise entre les deux espars.
D'accord avec l'Ancêtre: l'empannage chinois n'est pas juste n'importe lequel des empannages incontrôlés, mais celui qui cause un vrillage extraordinaire (et souvent fort dommageable) de la GV.
Typiquement sur un gréement marconi, cela se passera si le hale-bas de bôme n'est pas raidi ou qu'il cède: alors la bôme mâte, le haut de la GV empanne et pas le bas, ou l'inverse. La tension sur la chute de GV est maximale, et se résout souvent dans un grand crissement de coutures déchirées.
Avec l'acastillage moderne, c'est quand même rare. C'est peut-être pour ça que certains qualifient de chinois tout empannage involontaire, ce qui AMHA est un abus de langage.
Réponse au sujet: quézaco empennage chinois
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Tout à fait, c'est la bôme qui grimpe aux cieux et la voile qui se vrille, et je pense que cela ce passe d'après l'article dont parle Nicolas sur l'un des cata du trophée Jules Verne, ces bateaux ne doivent pas avoir de hâle bas de bôme et en plus les GV sont lattées en force...
Philou
Réponse au sujet: quézaco empennage chinois
A Hubert Crépy.
C'est OdK qui à dit ça, si tu écoutait plus ses vacations tu te rendrait compte qu'il n'y à pas D'ABUS DE LANGAGE, comme tu dis, mais plutot toi qui en manque.
Quant a Phil'ou.
Renseigne toi, un peut plus, et sort le Dimanche, OdK c'est pas un cata, mais un TRIMARAN.
Cher @ à @@,
Ton troll est transparent. C'est rigolo par contre le nombre de fotes d'ortograf que tu fais en critiquant le langage des autres.
Bisous.
Réponse au sujet: quézaco empennage chinois
C'est vrai Hubert Crépy, quand on à rien à dire il ne reste plus, comme sujet que les "fotes d'ortograf", pour critiquer.
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Philou écrit "les GV sont lattées en force... "
C'est vrai que dans le temps il suffisait d'étarquer le hale bas et de virer en finesse pour que toute la GV passe sur l'autre bord comme un seul homme pas chinois (dans le chinois, le haut à empanné alors que le bas est resté sur la fausse panne).
Avec des voiles à lattes forcées on retrouve cette sensation très déplaisante de la bôme qui a empanné, suivi pas mal de temps après par la voile (et un léger décallage entre le haut et le bas qui ne gate rien), et avec pas mal de bruit et de violence (1). Heureusement qu'au portant le vent apparent est sensiblement plus faible, déjà qu'avec 17~20 noeuds apparent je me fais des grandes frayeurs ...
Vous vous y prenez comment, vous, pour faire empanner vos voiles latées comme un seul homme et sans violence.
Yves.
(1) bien sur je viens plein cul avec la GV bordée progressivement à plat, puis un subtil coup de barre, juste un frisson, et l'écoute de GV qu'on laisse filer de manière controlée. Il reste que y a de la violence dans l'air !
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Habituellement j'ignore les @nonymes style corbeau...
ODK ou HMA, tri ou cata, c'est toujours des multicoques sans hâle-bas je crois. Mais on s'en fout, l'histoire est l'empannage.
Pour Yves et sa voile lattée, ce n'est pas évident de faire autrement. Sur un Gib sea 38 en ketch, donc un mât pas très grand mais avec une GV lattée, le pontet du hâle bas sur la bôme a cassé plusieurs fois (l'oméga se resserrait et sortait de son support) lorsque nous choquions l'écoute en débridant l'alure si on oubliait de mollir un peu le hâle bas, suis-je clair ?
La GV lattée permet peut-être de mieux supporter d'être sur la fausse panne, en restant plus que vigilant et sans perdre de temps, donc commencer d'abord par le petit coup de barre pour mettre le vent 5° de l'autre côté et faire très vite car en bordant la GV le bateau va loffer. Cela restera toujours plus "chaud" qu'avec une voile normale du fait de sa puissance bien supérieure.
Je reste complètement ouvert à tout autre avis, pas trop aux croassements.
Merci à tous d'être là Philou
Cette histoire de multi sans hale-bas, ça "m'interroge"...
S'il n'y a pas de hale-bas, n'est-ce pas parce qu'il y a un grand rail d'écoute circulaire et que donc le hale-bas n'est pas nécessaire pour empêcher le mâtage de la bôme?
Dans ce cas, ces bateaux ne seraient pas plus susceptibles d'empannages chinois que d'autres également pourvus de GV lattées à fort rond de chute, non?
Réponse au sujet: quézaco empennage chinois
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Philou, ne peux tu pas remplacer le pontet de hale bas par une ferrure inox de part et d'autre de la bôme et rivetée dessus, avec des rivets inox costauds, comme une machoire en quelque sorte, en repérant bien l'angle de tire pour les lignes de rivets de façon à répartir l'effort.
Si ta GV est fixée sur la bôme par des cabillots, tu peux aussi envisager une reprise textile. Avec les fibres d'aujourd'hui, c'est plus costaud que l'acier.
Réponse au sujet: quézaco empennage chinois
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Merci l'Ancêtre.
En effet, le pontet a été remplacé par un système plus costaud.
Philou
Réponse au sujet: quézaco empennage chinois
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"Cette histoire de multi sans hale-bas, ça "m'interroge"...
S'il n'y a pas de hale-bas, n'est-ce pas parce qu'il y a un grand rail d'écoute circulaire et que donc le hale-bas n'est pas nécessaire pour empêcher le mâtage de la bôme?
Dans ce cas, ces bateaux ne seraient pas plus susceptibles d'empannages chinois que d'autres également pourvus de GV lattées à fort rond de chute, non? "
je pense que c'est du essentiellement au fait qu'il naviduent avec la chute tres ouverte, langle de la voile est donc bien different en haut qu'en bas. Ils reglent en effet au chariot d'ecoute et la longueur fixation de l'ecoute sur le gv/ point de tire du chariot est tres courte , mais le haut de la voile est quand meme ouvert, ce qui explique je pense qu'il puissent subir ce genre d'empanage... qu'en pensent les autres ??
xavier