Jeudi 20 septembre,

nous quittons le petit port de Sérifnos au moment ou les caïques arrivent et déversent leur trop plein de touristes. 10 petits miles à la voile nous séparent de Kos. Nous trouvons une place dans le vieux port sous les remparts des chevaliers de Rhodes. Le port et ses alentours sont plein de charme, mais même en septembre, c’est ici la cohue des touristes de l’Europe du Nord. Que des blonds ! Pas toujours de ceux que décrit Gad el Malé, souvent beaucoup plus ventrus...

sous les remparts des chevaliers de Rhodes

Ici, les traces de l’occupation turque n’ont pas toutes été gommées et nous voyons nos premiers minarets. Bodrum n’est qu’à 10 miles.

Le platane d’Hippocrate, sous le minaret turc,

Vendredi 21 septembre,

le vent est à nouveau annoncé pour ce soir et demain. Nous restons bien amarré au port et louons un scooter chacun pour visiter l’île.

Difficile de trouver un scooter avec un éclairage ! Après en avoir essayé trois, Fabrice en trouve un qui a de la lumière. Malheureusement, après un petit kilomètre, il s’aperçoit que la roue arrière n’est pas dans le tempo de la roue avant. Nouveau changement.

Grâce à nos montures fougueuses, mais très instables, nous partons manger à Zia, dans la montagne de Kos, à la taverna « Zia, no stess » la meilleure moussaka d’Europe. Elle est bonne, c’est vrai...C’est vrai aussi que l’endroit et les patrons sont « no stress » et joyeux.

Samedi 22 septembre,

en route pour la traversée de Kos, Fabrice consomme 5 litres d’essence par 20 kilomètres.

Démontage de la carrosserie scooter par notre spécialiste,

et changement d’une durite par un bout de tuyau d’arrosage.

Les grecs de la station service le prennent pour un vrai mécano.

Malgré le bétonnage intense de quelques coins de l’île, on y trouve encore encore de beaux paysages.

Mouillage dans la baie de Képhalos,

ruines de la basilique d’Agios Stephanos,

le motard sur les sommets de l’île

une  plage de Kos, le rêve de l’Europe du Nord

Demain, à nous l’orient !