Bonjour,
Je ne réponds pas à ta question!
Mais, J'ai connu le propriétaire d'un voilier en alu qui avait "bouffé" en deux ans son guindeau parce qu'il n'était pas isolé.
Pire, je crois qu'il ne le mettait pas hors circuit quand il avait fini d'opérer avec lui!!!
Imagines la pile électrique quand il naviguait au prés...
Je pense donc que l'isolation sur un bateau alu doit être particulièrement soignée.

Bonjour,
J'ai un guindeau électrique sur le pont de mon Romanée (alu), au-dessus de la baille à mouillage.
Pas d'isolation particulière du guindeau (en principe, tous les circuits sont bipolaires et aucun circuit électrique ne touche au carter du guindeau).
Le faisceau électrique passe dans une grosse gaine et entre dans le bateau par un nable plastique (genre évacuation de lavabo) et la gaine est serrée sur le nable par un solide collier. Je n'ai jamais eu d'infiltration.
Le câble qui va de la batterie (moteur) au guindeau est du 80², un peu surdimensionné mais aucune chute de tension.
La boîte de relais est à l'avant, sous le guindeau.
Par précaution, j'ai un sectionnaire bipolaire qui coupe l'alimentation du guindeau dès que l'ancre est remontée.
Mon seul problème est la remontée du mouillage : il faut, tous les 5 à 10 m, passer la main dans la baille pour étaler la chaîne et lui éviter de monter en pyramide jusqu'à remonter et se coincer dans le guindeau. Parce que là, si on insiste, on peut casser la clavette de sécurité à l'intérieur du guindeau (et bon courage pour la réparation !...). Mais beaucoup de bateaux ont ce problème (même les AMEL, parait-il...)
Yves

 Si je peux donner un conseil, c'est d'adopter surtout un guindeau à axe horizontal, qui éjecte la chaîne bien verticalement en dessous, vers la baille de mouillage ; la chaîne y tombe par son propre poids ; les guindeaux à axe vertical, par ailleurs très élégants sur un pont, sont une aberration sur le plan mécanique : la chaîne doit faire un 90° avant de tomber dans la baille à mouillage, et ceci est une source non négligeable de coincement. Si la baille à mouillage est assez profonde, il y aura toujours un espace entre le passage à travers le pont et le sommet du "tas" de chaîne en soute ; c'est cet espace qui va vous assurer que la chaîne va former un beau "tas", avec une forme de cône à + ou - 90° ; ce placement naturel de la chaîne vous assurera une sortie sans problème à votre prochain mouillage.

Donc deux impératifs : guindeau à axe horizontal et baille à mouillage profonde (ce qu'ont tous les bateaux de la MarMar)

Bonjour,
Sur mon Romanée, j'ai monté le guindeau au-dessus et à l'arrière de la baille à mouillage.
J'ai coupé le couvercle dont la partie avant est toujours ouvrante, et la partie AR fixe.
J'ai fait souder une plaque verticale sous la partie AR du couvercle, pour consolider.
Le guindeau est monté légérement décalé sur babord et le barbotin (à droite) est dans l'alignement du davier.
Un trou généreux dans le couvercle fixe en-dessous du barbotin permet à la chaîne de descendre dans la baille.
J'avais installé un écubier (avec couvercle bloquant) fourni par GOIOT. Je l'ai viré car la chaîne se bloquait régulièrement dedans.
La chaîne descend bien dans la baille mais les 50m font rapidement un tas pyramidal, à étaler à la main.
Tu parles d'envoyer la chaîne dans les fonds. Donc de modifier la baille et de la prolonger par dessous dans le poste avant (voilerie).
C'est peut-être une bonne idée mais beau boulot de soudure et de menuiserie !..
Bon courage
Yves

J'ai 2 charnières au capot.
Se servir de la soute à voile comme baille à mouillage  ! Why not ?
Mais çà va prendre de la place et je suis dubitatif quant à l'étanchéité du trou par lequel passe la chaîne. Doit-on retirer la chaîne pour enfoncer la balle de tennis ? OK pour une grande traversée mais quid du cabotage où on mouille presque chaque soir.
On s'est peut-être rencontré... Entré en Méditerranée en 2001, hivernages à Port-Napoléon, Monastir, Preveza, Olympic Marine et Marmarris (5ème hiver) : Romanée blanc à bande bleue, portique, enrouleur de GV PROFURL.
Bon vent
Yves