Eaux grises = Convention Marpol 73/78

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Anonyme (no verificado)
Eaux grises = Convention Marpol 73/78
subject no 92322
Voile Magasine le souligne en particulier le passage suivant : La Convention Marpol 73/78 qui dit ceci :
toute personne naviguant dans la zone des 3 milles nautiques n' a le droit de rejeter ni déchet solide ni déchet liquide (eaux de vaisselle, de douche, de nettoyage du bateau, de fond de cale contenant des huiles, graisses, essence et évidemment de WC).
Question ; en mouillage sauvage ou dans un port que faites vous des eaux grises ?
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MOODY 425 (Monocoque)
Forum member
answer no 148226

Pour l'instant ça nourit les poissons !

Anonyme (no verificado)
answer no 148228

Bravo Xavier pour ta franchise, t' es comme moi un hors la loi... et les autres ?
Autre question : comment doit on imaginer la solution dans la pratique pour être en conformité ?

Desconectado/a
KETCH NORVÉGIEN (Monocoque)
Forum member
answer no 148249

Bonjour, je suis un peu étonné par la formulation : "eaux grises" . Dans la Convention Marpol, Annexe IV, Règles relatives à la pollution par les eaux usées des navires, il n'est question que d'eaux usées.
De plus :
- Ces règles ne s'appliquent, entre autres, qu'aux navires de plus de 200 Tx de jauge brute, ou aux navires transportant plus de 10 personnes
- Eaux usées désigne :les eaux usées et autres déchets provenant d'un type quelconque de toilettes, d'urinoirs et de cuvettes de WC; les eaux provenant des lavabos, baquets et conduits de vidange situés dans les locaux réservés aux soins médicaux...;les eaux provenant des espaces utilisés pour le transport des animaux vivants....
- la distance de rejet est de 4' si les eaux sont broyées et désinfectées, 12' sinon, le rejet devant se faire de toutes façons à une vitesse minimale de 4 noeuds
Voila pour Marpol, qui de toutes façons ne s'applique pas à la majorité des plaisanciers. Il y a peut-être d'autre textes, mais je ne les connais pas. Internet nous permet d'avoir une information en général juste et précise, ne nous en privons pas (J'ai répondu dans le même sens pour les peintures antifouling)
Maintenant, pour ce qui est des eaux grises, personne à ma connaissance ne sait les traiter, et sinon je serais bien interressé. La seule possibilité qui nous est offerte c'est une cuve de rétention, qui devrait avoir en gros la même capacité que nos réservoirs à eau douce, ce qui est tout simplement impossible à installer sur la plupart de nos bateaux. C'est déja difficile d'installer une caisse à eaux noires qui permette quelques jours d'autonomie...

http://www.imo.org/Conventions/contents.asp?doc_id=678&topic_id=258

Anonyme (no verificado)
answer no 148256

Tu as sûrement raison, la revue n' avait pas à faire allusion a cette directive de MARPOL qui apporte plus de confusion qu' autre chose : le sujet de Voile Magazine est : "mon bateau plus écolo 20 TRUCS POUR NAVIGUER PLUS PROPRE"... suivent différent chapitres avec en N° 1 LES EAUX GRISES avec cette précision "équiper les bateaux de réservoir à eaux grise n' est pas au programme, puis en 7ème position il y a bien "les réservoirs à eaux noires" et en 15 ème position : "des batteries qui durent, des fonds nets ET QUE DIT LA LEGISLATION : la convention Marpol 73/78 etc... comme cité ci-dessus".  J' avoue ne pas comprendre cet encadré de la page 100, de plus avec ce qui vient de se passer en Turquie (voir le fil avec Yoruk) et qui a été ajourné,  il n' y avait qu' un petit "pas à faire"...

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EVASION 34
Forum member
answer no 148328

Peut être que je vais paraître parano mais je n'oublie jamais la relation qu'il y a entre la rédaction d'une revue et ses annonceurs, il faut pitete donner un coup de pouce à la vente des cuves . Je sais que les rtédactions jurent toujours le contraire, mais un petit parjure n'a jamais tué personne

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PEARSON TRITON
Forum member
answer no 148350
Pascal11 a écrit :
Peut être que je vais paraître parano mais je n'oublie jamais la relation qu'il y a entre la rédaction d'une revue et ses annonceurs, il faut pitete donner un coup de pouce à la vente des cuves . Je sais que les rtédactions jurent toujours le contraire, mais un petit parjure n'a jamais tué personne

 Tu n'es pas parano mais lucide. Bravo ! M.

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COMPASS ANGELO LAVRANOS
Forum member
answer no 148520
La convention internationale pour la prévention de la pollution des bateaux, le plus généralement connue par son acronyme de MARPOL, est la plus importante de tous les traités globaux établis pour protéger l'environnement marin. Le protocole original de 1973 à couvert la pollution par le pétrole, les produits chimiques, les substances nocives sous forme emballées, les eaux d'égout, et les ordures.
 
Après une série d'accidents sérieux en 1976-1977, un deuxième protocole a été adopté en février 1978 et a plus tard absorbé la convention précédente. Elle est entrée en vigueur le 2 octobre 1983 et s'applique à tous les types de navire. Ceci inclut les yachts privés et commerciaux.
La convention inclut des règlements stricts focalisés pour empêcher et réduire au minimum la pollution accidentelle et opérationnelle. Les conditions courantes sont décrites en six annexes techniques, qui sont conçues pour combattre une classe particulière des polluants.
 
Les annexes I et II sont obligatoires, avec les 4 autres  annexes volontaires à la discrétion de chaque nation signataire (le pavillon du yacht).
 
Annexe I ; les détails et les critères de décharge et les besoins en équipement pour la prévention de la pollution par l'huile et les substances huileuses. En plus des directives techniques, elle contient la désignation « des zones spéciales » qui sont considérées vulnérables à la pollution par l'huile. Des décharges dans ces secteurs sont complètement interdites, à des exceptions bien définies mineures. L'utilisation des installations d'accueil, un livre de salle machine avec enregistrement des huiles neuves et usées et refuelling, et des conditions d'aperçu sont également décrits. La conformité pour des yachts de plus de 400 tonnes brutes est vérifiée par l'établissement du certificat international de prévention de pollution pétrolière (IOPP).
 
L'annexe II concentre l'attention sur la lutte contre la pollution par les substances liquides nocives. Elle n'a aucune application pratique aux yachts d'aujourd'hui.
 
L'annexe III contient des conditions générales pour empêcher la pollution par les substances nocives emballées. Une source principale de référence pour la conformité à cette annexe est le code dangereux maritime international (IMDG) de marchandises. Identique pour l’annexe II, elle n'a aucune application pratique aux yachts d'aujourd'hui.
 
Annexe IV à l'origine appliqué aux navires de 200 tonnes brutes et plus. Avant qu'elle ait pris force en août 2005, elle a été mise à jour pour affecter les navires de 400 tonnes brutes et plus ou qui sont certifiés pour transporter plus de 15 personnes (les invités et l'équipage). Tous les nouveaux yachts doivent être livrés avec cette conformité. Des yachts existants ont été contraint d’être aux normes des dispositions de l'annexe révisée IV pour le 27 septembre 2008. L'annexe exige que les yachts soient équipés d'une installation de traitement d'eaux grises, une pulvérisation et un système de désinfection, ou une cuve de rétention. La décharge en mer est interdite, excepté quand le yacht a une installation de traitement approuvée des eaux ou un déchargement pulvérisé des eaux d'égout désinfectées en utilisant un système approuvé à une distance de plus de trois milles marins ; ou décharge les eaux d'égout qui ne sont pas pulvérisées ou ne sont pas désinfectées à une distance de plus de douze milles marins.
Semblable à l'annexe I, « des zones spéciales » sont également indiquées. Des conditions pour les raccordements standards de décharge aux équipements et aux ports sont également décrites. La conformité est vérifiée par l'établissement du certificat international de prévention de pollution (ISPP) des eaux usées.
 
L'annexe V traite des types d'ordures et spécifie des distances de la terre et de la façon dans lesquelles elles peuvent être disposées. Les conditions sont beaucoup plus strictes dans un certain nombre « de secteurs spéciaux, » mais certainement le dispositif le plus important de l'annexe est une interdiction complète de toutes les formes de plastique. Le composant principal de l'annexe est l'entretien du plan de gestion des ordures d'un yacht et des risques associés. Il n'y a aucun certificat spécifique délivré pour vérifier la conformité à cette annexe.
 
L'annexe VI fixe des limites sur des émissions d'oxyde de soufre et d'azote des échappements et interdit les émissions délibérées des substances appauvrissant la couche d'ozone. Semblable à l'autre annexe, un certain nombre « de secteurs spéciaux » sont établis pour l'examen minutieux accru. L'incinération à bord de certains produits, tels que les matériaux d'emballage et les polychlorobiphényles souillés (PCBs) est interdite. La conformité pour des yachts de 400 tonnes brutes et pluss est vérifiée par l'établissement du certificat international de prévention de pollution (IAPP) atmosphérique. Ne concerne pas les voiliers.
 
Les certificats statutaires mentionnés ci-dessus ne sont délivrés qu’après visa requis par la société d'administration et/ou de classification du pavillon au nom de l'administration. Dans le cas de l'inspection par le Port Control, la vérification est confirmée habituellement par une visite à bord de type aléatoire.
La conformité au MARPOL est un thème principal pour les pays maritimes. Ceci est illustré par la fréquence des campagnes concentrées d'inspection par les Port State Control, tels que les US Coast Guard.
Ce n’est pas encore fréquent dans le monde de la voile, mais un grand nombre d’affaires civiles et pénales ont été vus dans l'industrie de la marine marchande.
Le non respect de  MARPOL a rapporté en amendes des millions de dollars, à interdit à des navires certains ports, à porté des accusations criminelles contre des compagnies maritimes, et même des temps de prison pour les membres d'équipage.
 
Ce n'est certainement pas un règlement à ignorer.

A plus.
Capt Eric

Anonyme (no verificado)
answer no 148524

Salut Capt' n, En résumé nous les "petits yachts" ne sommes pas soumis à l' application de la convention MARPOL... mais on nous la glisse de temps en temps dans les magazines spécialisés en "petits yachts". Je pense que beaucoup d' entres nous ont des eaux grises issues de lessives "respectant l' environnement" des poubelles regroupant emballages et déchets non bio-dégradables qui sont déchargées à chaque étape, des eaux noires identiques à celles des poissons et des cétacés etc... l' impact sur l' environnement des plaisanciers doit être parmi les plus faible, ce que j' ai du mal à comprendre c' est l' acharnement de certains à nous désigner comme polueurs des mers alors qu' il y aurait tant à faire dans bien des secteurs. C' est de la démeusure.  "Plumer le pigeon" ne serait il pas le moteur principal de tous ces excès ? Je le crois sincèrement quand on voit par exemple où la Turquie avec sa BLUE CARD a voulu nous emmener il y a à peine 2 mois.

Desconectado/a
COMPASS ANGELO LAVRANOS
Forum member
answer no 148525

Oui Hervé,

Dans un sens tu as raison. cela vient aussi des états qui ne savent pas lire un accord, de certains qui veulent profiter d'un flou dans la législation.

A Plus.
Capt Eric

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