FUERTEVENTURA
Nous avons logiquement poursuivi notre route plus à l’ouest, sur la 2ème plus grande île des canaries : Fuerteventura. De même configuration que la précédente, nos visites se sont faites plus rares, mais nous en garderons un souvenir ému de rencontres faites sur le ponton. Nous sommes devenus inséparables d’Okamaugo, notre bateau copain, avec Aurélien, Aurélie et leurs enfants Camille et Augustin, mes petits loulous de 9 et 7 ans qui adorent venir faire le CNED avec moi tandis que Tristan bénéficie de la patience et des connaissances d’Aurélien pour avancer sa physique-chimie et ses maths.
Nous n’oublierons pas l’accueil chaleureux qui nous a été fait sur le ponton de la marina de Gran Tarajal par les 2 Debbie, l’une nord-américaine et l’autre sud-américaine avec petits gâteaux à la cannelle et présentation de tout le monde, l’organisation d’une fête de ponton, telle la fête des voisins que nous connaissons en France, où chacun apporte sa spécialité et raconte son voyage.
Nous ne pouvions pas passer le 31 octobre sans fêter Halloween et les enfants de tous les bateaux présents, déguisés pour la circonstance, se sont fait une joie d’aller réclamer des bonbons ou un sort aux voiliers arborant drapeaux multicolores et parlant toutes les langues, pour lesquels Halloween avait plus ou moins de signification. Tous ont néanmoins joué le jeu et les enfants se sont partagé leur butin en toute équité, sous la direction de Tristan, aîné de la bande.
Nos vélos nous ont guidés vers un petit village à quelques kilomètres de là, LAS PLAYITAS. Quel calme ! Je me serais bien vue tranquille dans ce petit port baigné de soleil.
Mais nous devons avancer et après des adieux aux 2 Debbie (nous sommes invités à Chicago), nous nous dirigeons toujours avec Okamaugo vers Moro Jable, petit port à l’extrême sud de l’île. Petit, c’est le mot, mais nous avons un ponton, sans eau et sans électricité, l’avantage, c’est que c’est gratuit et nous sommes abrités. Là, nous retrouverons Soan et ses parents Sabine et Gary sur Isayane qui rentrent chez eux en Polynésie, nous improviserons des parties mémorables de foot sur le sable et des apéros-parties. Le 05 novembre, nous changeons d’île, nous allons sur Gran Canarie, mais au sud , car le nord et sa capitale de Las Palmas reçoit 250 voiliers en partance pour les Antilles via l’association l’ARC (qui n’a rien de médical)
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