Après une journée de navigation nous sommes arrivés sur la plus grande île de l’archipel des Canaries qui compte 680000 âmes et le sommet le plus haut de l’Espagne.

Etant donné que nous sommes arrivés de nuit, qu’il semblait que nous devions partager le mouillage avec les cargos qui stationnaient là en attendant d’approvisionner l’aéroport tout proche, il nous a semblé plus raisonnable de demander asile à la marina San Miguel. Le paysage alentours ne nous a pas subjugués, que d’immeubles à touristes, de constructions anarchiques qui ne se donnent pas la peine d’être jolies, mais de pouvoir contenir beaucoup de monde !!

Ce n’est qu’en nous éloignant du port que nous avons pu apprécier ce que l’île avait de meilleur. Le mont Teide haut de 3718m se laisse admirer de toutes parts, et ce ne sont que les plus sportifs qui ont le droit de l’entreprendre à pieds. Sinon, pour le touriste lambda, il y a un téléphérique qui le mène à 200m du sommet ; nous nous sommes contentés de faire une petite rando à 2000 m d’altitude, les écarts de température nous ont saisis, et nous avions froid !

Nous sommes redescendus prestement et notre petite panda de location nous a amenés au nord de l’île dans une des plus jolies petites villes répertoriées, Orotava. Quel bonheur de longer les routes bordées de châtaigniers, de contempler toutes ces bogues éclatées ! Il est vrai que c’est l’automne, et bien , nous aussi nous aurons nos châtaignes grillées ! et nous les avons eues !!

Pour ceux de nos plus fidèles lecteurs qui attendent des nouvelles de notre petite famille, voilà ce que je peux dire : Xavier court ses 15 à 20 km tous les 2 jours, il prend un plaisir immense à découvrir les îles à son rythme et se ressource ainsi entre les préparatifs du bateau (le départ approche, ça ne rigole plus !) et les visites avec nous, Tristan fait son Cned tous les matins avec plus ou moins de sérieux et est plus libre le reste du temps. Dolly attend sagement d’être sortie matin et soir, elle nous accompagne dès que possible, elle est très sage ; Cassie fait sa vie de chat, elle dort, elle mange, elle veille la nuit sur nous à la porte du bateau, elle est très câline, un amour ; et moi, je lis, je me ballade, je profite au maximum de la chance qui m’est donnée de vivre cette aventure, avec ses hauts et ses bas.