De dépressions en dépressions...
Nous quittons Yealm en direction de Plymouth, dimanche matin un peu après l'heure d'ouverture des bureaux de vote. Un vent de suroît (sud-ouest), force 5 nous permet de tirer des bords sous un ris et quelques tours dans le génois. Arrivés dans la baie de Plymouth nous faisons un grand tour de la baie (avec son immense port militaire) avant de rejoindre une marina situé près du centre ville. Spip retrouve son berceau, puisque c'est ici qu'il a été construit.
Lundi, le score d'Eva Joly faisant pleurer le ciel, nous décidons finalement d'attendre le lendemain pour repartir et profitons de la journée pour faire quelques achats de matériels et autre...
Nous quittons Plymouth sous un ciel presque dégagé et un vent qui nous permet d'envoyer toute la toile mais toujours dans le nez. Ca ne durera pas et c'est sous un ris et génois réduit que, six heures plus tard, nous arrivons en vue de l'entrée de Fowey où un gros grain vient rincer nos cirés.
Nous nous amarrons sur un ponton flottant en face de Fowey , petite bourgade qui cache, plus haut dans la rivière, un gros port où peuvent accoster des cargos de plus de 150 mètres qui viennent uniquement charger de l'argile pour fabriquer de la faïence.
Coup de vent et fortes pluies commencent dans la nuit et dureront une bonne partie de la journée de mercredi. Et on ne vous parle pas de la température qui, hélas, reste stationnaire...
Avant de continuer vers la pointe sud-ouest de l'Angleterre, nous attendons que le vent baisse mais surtout s'oriente un peu plus ouest à nord-ouest et en profitons pour faire une belle ballade le long de la côte de Cornouaille.
L'occasion d'admirer d'extraordinaires camaïeux de bleus et de verts et de faire une rencontre impromptu...
Bravo à François qui a déjoué le piège tendu dans l'énoncé du jeu sur la girouette ! En effet, il n'y avait pas d'erreur : et non le bateau ne marche pas à l'envers, comme certains l'ont pensé ! La flèche indique le sens d'où ient le vent : le voilier sous spi va donc normalement dans le sens contraire.Mais, comme le montre cette autre girouette, il est assez rare de voir respecter cette loi de la nature : un voilier ne se déplace jamais sous voiles seules à plus de 40 à 45° du vent !
Comme vous semblez apprécier, en attendant le prochain épisode, voilà une autre question (cette fois il n'y a pas de piège) : que font ces gens ?
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