Ma première réponse serait n'importe quel bateau dès l'instant qi'il permet de partir vite!
La seconde et plus serieuse est de rechercher un bateau qui ne soit pas trop gazelle et susceptible de porter du poids sans trop
en souffrir. Le choix du materiau est affaire de gôut et de porte monnaie!
L'acier est sans doute le mois cher et un bon vieux Rêve d'Antilles en bon état me parait idéal, mais il y en a d'autres types
ESQUINA, JNF 38, TROLL.... Je serai plutôt partisan d'un quillard pour l'acier, car la corrosion autour du puits de dérive n'est
pas toujours très facile à maitriser et l'entretien est fastidieux!. Pour l'alu, l'OVNI marche bien et j'en ai renconté beaucoup, mais
ils sont chers.Pour les voiliers en plastique, je rechercherai plutôt du côté des bateaux anglais type MOODY ou un bon vieux
RIVAL; Chacune de ces deux marques a un site proposant des occasion qui me paraissent abordables. Il faut qqchose de solide.
Ce voilier doit pouvoir porter du poids, ne serait-ce qu'en mouillage, car si dans le bassin de l'atlantique Nord les mouillages sont
le plus souvent à moins de 10 mètres de profondeur, les mouillages du pacifique de l'océan indien. sont plutôt de l'ordre des 20
mètres;... et je suis partisan d'un mouillage tout chaîne et empennelage quasi systématique. Un bon guindeau électrique
s'impose. Il y va de la tranquillité de ses nuits.Les vents de 25 noeuds et plus ne sont pas rares dans les mouillages... et puis
c'est fou ce que l'on stocke à bord!!!
L'autre élément impotant est le safran qui doit être protégé par aileron. Les safrans suspendus sont trop fragiles. Adjoindre un
bon coupe-orin. Efficace et sécurisant. Pour le reste, quillard, biquille ou dériveur intégral le choix ne paraît pas primordial pour
un TDM en trois ans, car les routes sont plus ou moins classiques par panama le grand choix étant une remontée par la mer
rouge ou par l'Afrique du Sud.Les occasions d'aller s'échouer sur une belle plage de sable blanc relativement rares et un TE de 2
mètres n'est pas un véritable handicap; Par contre une bonne annexe et HB sont indispensables (avec une LONGUE LIGNE de
mouillage pour l'annexe et une bonne petite ancre style ancre plate) car c'est fou la vitesse à laquelle on peut dériver en cas de
panne de moteur et les pagaies deviennent vite inefficaces contre un bon alizée! Cordialement
Bonjour Jean-Paul,
merci pour ces infos. Je suis également à la recherche d'un bateau hauturier adéquat. D'après les infos que j'ai pu récolter sur internet, un dériveur intégral ou lesté avait quand même pas mal d'avantage : accès à des zones abritées, échouage éventuel pour travaux sur le bateau, ... qu'en penses -tu? Par ailleurs, je voulais avoir qques infos sur les différentes types de coque et leur réaction en mer. je suis tombé sur une annonce d'un voilier à quille longue qui sont je pense très "marins", plus gîtard, gardant leur cap très facilement (positif pour le pilote auto), mais moins maniable (au port), difficilement récupérable lorsqu'il part au lof. J'ai vu aussi le Twin keel system de l'architecte naval Erik Lerouge que je trouve génial dans le principe... Alors franchement je ne sais plus quoi penser. Merci pour tes éclairages...
Quentin.
J'ai les mêmes interrogations et suis en train de me faire une opinion sur tout ce qui se dit ; le sujet est inépuisable !
Question par rapport au choix de la matière de la coque : polyester/verre ou aluminium pour un voyage au long cours ?
Les arguements fusent :
- polyester moins cher
- alu plus rigide, donc moins de sollicitation du grément
- alu plus sécure en cas de voie d'eau (OFNI, caillou)
- polyester moins lourd
- polyester pas si fragile que ça, mais dépendant de la mise en oeuvre
- entretien de l'alu complexe dû à l'électrolyse (http://ovni28.monsite-orange.fr/electrolyse/index.html)
- polyester c'est l'osmose
Mon interprétation est la suivante :
- le prix c'est un fait, mais l'alu n'est pas inabordable si c'est une priorité (pour un bateau d'occase).
- le poids, mon petit calcul : alu ~6x plus lourd, mais c'est pas si important puisque c'est bien centré, non ?
- Rigidité, mon petit calcul : alu ~8x plus rigide, ça me semble effectivement un bon argument pour un bateau d'occase dont le gréement aurait moins souffert.
- Alu plus facile à réparer et plus sécure lors d'un impact ... oui, mais il me semble quand même que c'est un cas exceptionnel, non ?
Question ouverte: est-il si fréquent de taper un ofni ou un caillou! lors d'une nav autour du monde ? Il me semble que les récits de voie d'eau sont rares...
Bref, votre avis sur le sujet, expérience, sentiment sont les bienvenus
et pourquoi pas un cata...?
insubmersible de par les matériaux et la construction car les volumes de flottabilités sont nombreux et séparés....
et puis c'est confortable, ça navique à plat, ça ne roule pas au mouillage, ça a un petit tirant d'eau, c'est clair, aéré, ça va vite, ça a deux moteurs, madame et la famille retrouvent le confort d'un appartement, la terrasse fait 70m² ce qui est sympa au soleil, le cockpit est une vraie pièce/véranda si protégée, y de la place pour tout (dessal, panneaux solaires...).....ect ect..
les inconvénients: plus cher en marina et en entretien et c'est plus stable à l'envers qu'à l'endroit...lol!!
le prix: compter 140.000e à 200.000e d'occase pour un 40' des années 1990/2000, plus costaud que ceux de maintenant.
il existe beaucoup plus et beaucoup moins cher...mais bon...
perso après 30 ans de monocoque.... je suis passé au cata.... je ne reviendrais en arrière pour rien au monde.
question à se poser avant de faire son choix
bonne recherche
Jimémère a écrit :
et pourquoi pas un cata...? ... bonne recherche
là je suis aussi d'accord... !
le cata a bcp d'avantages, surtout sur la route du soleil... mais il y a qlq défauts tout de même; + de budget pour l'entretien et ports, + de chaine au mouillage donc + d'évitement.... + de prudence à prévoir....
mais #yapasphoto.... qu'est ce que j'apprécie mon outremer !! aucun regret la-dessus.
j'avais fait un petit article concernant le choix du bateau sur mon blog (suite à des demandes de visiteurs) dâte du 6/12/2013
Il ne faut pas dire n'importe quoi, surtout à des débutants.
Les multicoques restent dangereux dans le gros temps et en grande navigation ne sont pas plus rapides ni plus confortables qu'un monocoque.
Pour le prix d'un multicoque il ne faut pas oublier que vous pouvez avoir un monocoque bien plus grand.
Pour revenir à la question initiale, les quilles longues sont dépassées maintenant et les dériveurs lestés et dériveurs intégraux modernes ne sont plus des bateaux gitards et, dérive relevée par gros temps avec levent portant, sont plus sécure que des quillards.
Bonnes navigations à tous.
Bonjour et bonne année
Ma première réponse serait n'importe quel bateau dès l'instant qi'il permet de partir vite!
La seconde et plus serieuse est de rechercher un bateau qui ne soit pas trop gazelle et susceptible de porter du poids sans trop
en souffrir. Le choix du materiau est affaire de gôut et de porte monnaie!
L'acier est sans doute le mois cher et un bon vieux Rêve d'Antilles en bon état me parait idéal, mais il y en a d'autres types
ESQUINA, JNF 38, TROLL.... Je serai plutôt partisan d'un quillard pour l'acier, car la corrosion autour du puits de dérive n'est
pas toujours très facile à maitriser et l'entretien est fastidieux!. Pour l'alu, l'OVNI marche bien et j'en ai renconté beaucoup, mais
ils sont chers.Pour les voiliers en plastique, je rechercherai plutôt du côté des bateaux anglais type MOODY ou un bon vieux
RIVAL; Chacune de ces deux marques a un site proposant des occasion qui me paraissent abordables. Il faut qqchose de solide.
Ce voilier doit pouvoir porter du poids, ne serait-ce qu'en mouillage, car si dans le bassin de l'atlantique Nord les mouillages sont
le plus souvent à moins de 10 mètres de profondeur, les mouillages du pacifique de l'océan indien. sont plutôt de l'ordre des 20
mètres;... et je suis partisan d'un mouillage tout chaîne et empennelage quasi systématique. Un bon guindeau électrique
s'impose. Il y va de la tranquillité de ses nuits.Les vents de 25 noeuds et plus ne sont pas rares dans les mouillages... et puis
c'est fou ce que l'on stocke à bord!!!
L'autre élément impotant est le safran qui doit être protégé par aileron. Les safrans suspendus sont trop fragiles. Adjoindre un
bon coupe-orin. Efficace et sécurisant. Pour le reste, quillard, biquille ou dériveur intégral le choix ne paraît pas primordial pour
un TDM en trois ans, car les routes sont plus ou moins classiques par panama le grand choix étant une remontée par la mer
rouge ou par l'Afrique du Sud.Les occasions d'aller s'échouer sur une belle plage de sable blanc relativement rares et un TE de 2
mètres n'est pas un véritable handicap; Par contre une bonne annexe et HB sont indispensables (avec une LONGUE LIGNE de
mouillage pour l'annexe et une bonne petite ancre style ancre plate) car c'est fou la vitesse à laquelle on peut dériver en cas de
panne de moteur et les pagaies deviennent vite inefficaces contre un bon alizée! Cordialement
Bonjour Jean-Paul,
Quentin.
merci pour ces infos. Je suis également à la recherche d'un bateau hauturier adéquat. D'après les infos que j'ai pu récolter sur internet, un dériveur intégral ou lesté avait quand même pas mal d'avantage : accès à des zones abritées, échouage éventuel pour travaux sur le bateau, ... qu'en penses -tu? Par ailleurs, je voulais avoir qques infos sur les différentes types de coque et leur réaction en mer. je suis tombé sur une annonce d'un voilier à quille longue qui sont je pense très "marins", plus gîtard, gardant leur cap très facilement (positif pour le pilote auto), mais moins maniable (au port), difficilement récupérable lorsqu'il part au lof. J'ai vu aussi le Twin keel system de l'architecte naval Erik Lerouge que je trouve génial dans le principe... Alors franchement je ne sais plus quoi penser. Merci pour tes éclairages...
Bonjour,
J'ai les mêmes interrogations et suis en train de me faire une opinion sur tout ce qui se dit ; le sujet est inépuisable !
Question par rapport au choix de la matière de la coque : polyester/verre ou aluminium pour un voyage au long cours ?
Les arguements fusent :
- polyester moins cher
- alu plus rigide, donc moins de sollicitation du grément
- alu plus sécure en cas de voie d'eau (OFNI, caillou)
- polyester moins lourd
- polyester pas si fragile que ça, mais dépendant de la mise en oeuvre
- entretien de l'alu complexe dû à l'électrolyse (http://ovni28.monsite-orange.fr/electrolyse/index.html)
- polyester c'est l'osmose
Mon interprétation est la suivante :
- le prix c'est un fait, mais l'alu n'est pas inabordable si c'est une priorité (pour un bateau d'occase).
- le poids, mon petit calcul : alu ~6x plus lourd, mais c'est pas si important puisque c'est bien centré, non ?
- Rigidité, mon petit calcul : alu ~8x plus rigide, ça me semble effectivement un bon argument pour un bateau d'occase dont le gréement aurait moins souffert.
- Alu plus facile à réparer et plus sécure lors d'un impact ... oui, mais il me semble quand même que c'est un cas exceptionnel, non ?
Question ouverte: est-il si fréquent de taper un ofni ou un caillou! lors d'une nav autour du monde ? Il me semble que les récits de voie d'eau sont rares...
Bref, votre avis sur le sujet, expérience, sentiment sont les bienvenus
Bon vent
Michael
C'est effectivement rare, un très petit pourcentage, mais il suffit d'une fois.....
et pourquoi pas un cata...?
insubmersible de par les matériaux et la construction car les volumes de flottabilités sont nombreux et séparés....
et puis c'est confortable, ça navique à plat, ça ne roule pas au mouillage, ça a un petit tirant d'eau, c'est clair, aéré, ça va vite, ça a deux moteurs, madame et la famille retrouvent le confort d'un appartement, la terrasse fait 70m² ce qui est sympa au soleil, le cockpit est une vraie pièce/véranda si protégée, y de la place pour tout (dessal, panneaux solaires...).....ect ect..
les inconvénients: plus cher en marina et en entretien et c'est plus stable à l'envers qu'à l'endroit...lol!!
le prix: compter 140.000e à 200.000e d'occase pour un 40' des années 1990/2000, plus costaud que ceux de maintenant.
il existe beaucoup plus et beaucoup moins cher...mais bon...
perso après 30 ans de monocoque.... je suis passé au cata.... je ne reviendrais en arrière pour rien au monde.
question à se poser avant de faire son choix
bonne recherche
là je suis aussi d'accord... !
le cata a bcp d'avantages, surtout sur la route du soleil... mais il y a qlq défauts tout de même; + de budget pour l'entretien et ports, + de chaine au mouillage donc + d'évitement.... + de prudence à prévoir....
mais #yapasphoto.... qu'est ce que j'apprécie mon outremer !! aucun regret la-dessus.
j'avais fait un petit article concernant le choix du bateau sur mon blog (suite à des demandes de visiteurs) dâte du 6/12/2013
stef
http://misterhappy-catamaran.blogspot.fr
Il ne faut pas dire n'importe quoi, surtout à des débutants.
Les multicoques restent dangereux dans le gros temps et en grande navigation ne sont pas plus rapides ni plus confortables qu'un monocoque.
Pour le prix d'un multicoque il ne faut pas oublier que vous pouvez avoir un monocoque bien plus grand.
Pour revenir à la question initiale, les quilles longues sont dépassées maintenant et les dériveurs lestés et dériveurs intégraux modernes ne sont plus des bateaux gitards et, dérive relevée par gros temps avec levent portant, sont plus sécure que des quillards.
Bonnes navigations à tous.