Je ne fais pas parti de l'unanimité! je préfère garder la chaine engagée dans le guindeau avec une grande distance de chaine
(60m) ce qui amorti les coups de boutoir et soulager le guindeau par un bout de 16. Lors d'un mouillage de type "intenable" avec
risque de me retrouver à la côte, j'ai claqué 2 bouts de 16 par ragage à un endroit où je ne m'attendais pas. Ce mouilage unique
m'a permit également de lever l'ancre en sécurité dès que ce fut possible. http://perso.wanadoo.fr/alain.guerrier/
Entierement d'accord!
Lorsque tu laisses ta chaine engagée dans le barbotin, c'est le guindeau qui retient le bateau toute la nuit, pendant que toi tu
ronfles tranquillement au fond de ta cabine...
Perso, lorsque je mouille qu'avec de la chaine, j'ai pris moi aussi l'habitude de reprendre la tension de la chaine avec un bout
passé en boucle autour d'un taquet et dans un maillon:
1. je soulage le guindeau
2. pas de bruits de chaine dans le davier
3. si le vent fraichit de maniere considerable, et que le bout lache sous la tension, la chaine etant engagée dans le barbotin
prendra le relais. Mais non sans bruit, ce qui fera en plus office d'alarme... j'ai le sommeil lourd au mouillage.
Je désirerais acheter un chariot de pendille autrefois vendu par la Société Marguerite à NEUVILLE S/OISE (95) spécialisée
dans les accessoires de mouillage. Je n'arrive pas à joindre cette Société. Peut-être que quelqu'un pourrait me dire par qui
ce genre de matériel est vendu actuellement.
Merci par avance.
Il y a un risque avec une epissure directe comme celle ci par le ragage du fil dur les maillons et je pense qu'il faut gainer ces fils
tressés sur les maillons
Merci
"Il y a un risque avec une epissure directe comme celle ci par le ragage du fil dur les maillons et je pense qu'il faut gainer ces fils
tressés sur les maillons"
Ta remarque est très intéressante.. mais parles tu d'une expérience vécue ou est-ce une possibilité purement théorique??
Sur ma ligne de mouillage, j'ai toujours eu ce type d'épissure et je n'ai jamais noté de problème de ragage??
Ce type d'épissure (comme les autre d'ailleurs) n'est pas toujours si facile à réaliser!.. en gainant en plus les fils?? hummmmm ??
ayant déjà rompu un cablot par ragage, voici mes précautions pour ne plus recommencer si possible:
1: gainage de cette epissure chaine-cablot par une gaine thermorétractable;
2: utilisation d'une "main de fer" (Wichard) si petits fonds et pas toute la chaine à l'eau;
3:sinon gainage soigné du cablot au passage du davier d'étrave...
bons mouillages tranquilles
Roland A.
L'idée est de gainer non pas les torons mais TOUTE l'épissure avec un bout de tuyau d'arrosage prélablement enfilé sur le
cablot, puis forcé par dessus l'épissure, éventuellement assuré par une surliure ou une "soudure" (noyé dans le sika, pourquoi
pas?). Mais au relevage, cela ne passera plus dans le guindeau!
De toutes façons, ce n'est pas le guindeau qui doit tirer sur autre chose que le poids de la chaine et de l'ancre. Il faut que, au
moteur, le mouillage soit soulagé. Sinon, de toutes façons, pas de moteur, pas de guindeau et alors, ou bien t'es costaud ou
alors tu coupes le mouillage et tu reviens le chercher une autre fois!! Donc le gainage extérieur de l'épissure me parait une
bonne idée.
Bonjour,
je ne vois pas trop l'avantage par rapport à une épissure sur cosse, reliée à la chaîne par une manille. Le passage du cablot à la
chaîne au niveau du guindeau reste un problème dans les 2 cas de figure. En plus on peut séparer la chaîne du bout facilement.
Pour moi la ligne idéale reste le tout chaîne (60m), avec possibilité de rallonger avec un cablot relié par sa manille. Alors
évidemment le lien entre chaîne et nylon gène moins souvent.
Amicalement
JFM
Les épissures sur cosses sont également un excellent système.. avec pour inconvénient quand même qu'elles ne passent pas
dans une très grande majorité d'écubiers.. et c'est principalement pour cette raison qu'on épissure directement le cordage sur la
chaîne...
En ce qui concerne la ligne "tout chaîne", tous les spécialistes du mouillage te diront qu'il est INDISPENSABLE d'avoir un tronçon
élastique dans la ligne d'amarrage.. et si tu restes en "tout chaîne" d'insérer un sytème amortisseur..
Je suis convaincu de l'utilité du câblot mais comment faites-vous pour gérer le passage du barbotin?
Sachant que au remontage de l'ancre, la ligne est un minimum sous tension , même si on aide au moteur. Comment passer du
barbotin chaine au barbotin câblot sans risquer de se faire écrabouiller les doigts? Et à la descente, quand on passe de la chaîne
au câblot, la ligne de mouillage peut commencer à peser lourd sur un "gros bateau" et il faut d'une main retenir la ligne et de
l'autre faire un tour mort autour du barbotin, tout ça avec le bateau qui tire éventuellement s'il y a du vent. Je ne sens pas bien
cette manoeuvre, quelqu'un peut-il m'éclairer?
a priori, s'il est impossible de faire le passage du barbotin à la poupée à la volée ou d'employer un câblot qui passe dans le
barbotin, comme la chaîne, une solution qui se présente est de bosser la chaîne au moment de la transition.
Celà consiste à arrêter la chaîne en la reliant à une bosse (en cordage ou, pour les grands navires, en chaîne) elle même reliée à
un point fixe (un taquet ou une bitte), cette bosse prend sur la chaîne entre chaumard et guindeau et reprend la tension, ce qui
permet de passer de la poupée sur le barbotin en sécurité, avant d'enlever la bosse et de reprendre le relevage. La même
bosse est normalement utilisée pour soulager le guindeau au mouillage en cas de mouillage sur chaîne seule.
La bosse peut être remplacée par un "stop-chaîne" (chain stopper), pièce d'accastillage fixée (solidement) sur l'arrière du davier
et que l'on rabat sur la chaîne pour la bloquer, la manoeuvre est alors très rapide mais il faut avoir confiance dans la tenue de la
pièce en question.
hormis le stop-chaîne, le moyen le plus rapide de bosser une chaîne est sans doute la "main de fer Wichard" sur cordage adapté,
pour les chaînes de 6 et 8, peut-être 10 (à vérifier). Celà évite de prendre le temps de faire un noeud de bosse.
Bonjour, sinon pour un problème de poids, je suis partisan du mouillage tout chaîne.J'y ajoute deux retenues de chaîne d'une
longueur de 5 mètre chacune avec main de fer sur du trois toron de 18,(ce qui donne une bonne élasticité et ces dernières sont
fourrées au "tuyau d'arrosage" ou mieux au "tuyau de pompier" plus souple au passage dans les chaumards sur chaque bord. La
chaine elle-même est sortie du guindeau et tournée au taquet dans le puits de mouillage ou sur une bitte d'amarrage si le bateau
en dispose. Le poids de la chaîne ainsi étalée participe à la bonne tenue de l'ancre ce qui est primordial et deux longueurs de
chaîne (par rapport à celle du bateau me paraissent totalement insuffisante. J'ai étalé comme ça plus de 40kts de vent au
mouillage sans que les retenues ne cèdent.Pour plus de précisions, j'étais empennelé sur deux ancres. Ps. surtout du trois
torons qui donne de l'élasticité et non de la drisse qui provoque des rappels brutaux et peut casser net!(sauf peut être à y
mettre des ressorts de mouillage. Jean-Paul
Je rajoute Merci pour l'explication de liaison chaîne mouillage, car au delé d'une ceraine profondeur, c'est utile d'avoir une
cinquantaine de mètres de cablot en secours!
La vieille controverse entre la ligne "tout chaîne" ou "chaîne plus cablot". J'ai eu l'occasion de lire entièrement le bouquin d'Alain
Hylas sur le mouillage, et ses arguments pour la ligne chaîne 30 mètres plus cablot sont très convainquants et me paraissent
pertinents: la chaîne ne jouera un rôle d'amortissement que si la mer et le vent sont modérés. Par contre en cas de vent ou de
clapot important, elle est tendue, et répercute entièrement les coups de boutoirs de la mer, du vent ou du bateau qui cule, sur
l'ancre, ce qui favorise son décrochage et le dérapage. C'est d'autant plus vrai que les conditions météo se dégradent. Par
contre, la ligne est tout aussi tendue lors de conditions de gros temps avec une ligne chaîne plus cablot, mais le cablot jouera
son rôle d'amortisseur, diminuant d'autant le risque de décrochage de l'ancre. J'ai une ligne tout chaîne, mais je vais passer à la
ligne mixte après avoir lu son bouquin: la démonstration chiffrée qui y est faite est très convanquante: à lire!
A votre avis, pourquoi les navires de commerce sont-ils toujours équipés "tout chaîne" ?
Bien entendu pour le problème du passage d'une épissure dans le barbotin, qui devient insoluble au-delà d'une certaine taille de ligne de mouillage ; en sus viennent pour tout le monde , quelle que soit la ligne, les problèmes de sécurité : jamais de main dans le mécanisme !
En fait, l'élasticité est fonction de la hauteur d'eau, de la longueur mouillée, mais principalement du poids au mètre de la chaîne :
Il s'agit d'une équation de physique du degré débutant, au terme de laquelle la chaîne d'un poids correct forme une courbe appelée justement "chaînette" ; cette courbe n'est jamais une droite : sa flèche (garante de l'élasticité) est fonction du poids unitaire. Je passerai ici sur la formule mathématique, affaire de spécialiste.
On a donc intérêt à être équipé d'une chaîne de gros module ; mais se pose rapidement la question du poids total d'une chaîne de 10 ou 12 quand on veut disposer de 60 m, ce qui semble un minimum pour tout bateau de voyage, surtout en zones à fort marnage (Bretagne nord par exemple) ; on atteint vite aussi la necessité d'un guindeau électrique quand il s'agit de remonter en final 15 m de chaîne plus l'ancre ; tout est donc affaire de compromis.
Autre donnée : plus la chaîne a un poids unitaire important, plus réduite sera l’exigence de mouiller une longueur de chaîne au-delà de 3 fois la hauteur d’eau : une chaîne pesante sera toujours plus à l’horizontale au niveau du fond qu’une chaîne légère, ce qui est bien recherché pour l ‘accrochage et l’affouillement de l’ancre.
Quand au probleme de maniller le bout de la chaine ou mettre "main de fer" au milieu pour ne pas la mouiller entierement si pas de hauteur d'eau ,la solution à deja etée donnée : embossage du bout qui est sur le chaumard ,on passe le bout à remonter sur la poupée du winch (poulie de renvoi si chaumard pas dans l'axe) Quand on arrive à la chaine ,rebelote et rebossage de la chaine, pour la passer tranquillement sur le barbotin,liberer la manille ,etc.....
Evidement c'est plus facile quand, comme moi ,tout passe dans le chaumard à rouleau de l'etrave et que la manoeuvre se fait sur le pont.....
bonjours.le raccord chaine /textile epissuré sur 12 mailles de chaine a t il été eprouvé ? lorsque la liaison est mise sous tension la premiere fois le cordage prend sa place entre les mailles ,faut il effectuer cette 1re mise sous tension avant de terminer l'épissure ? dans le puit a chaine le cordage se love t il correctement ,la chaine en sortant n'a t'elle pas tendance a entrainer le cordage et a bourrer a la traversée du pont ?y a t'il un amenagement astucieux du puit a chaine a prévoir ?
si vous avez des réponses merci d"avance.
PQ
Super
tout ce que je voulais savoir sans oser le demander!
merci
Merlin
Je ne fais pas parti de l'unanimité! je préfère garder la chaine engagée dans le guindeau avec une grande distance de chaine
http://perso.wanadoo.fr/alain.guerrier/
(60m) ce qui amorti les coups de boutoir et soulager le guindeau par un bout de 16. Lors d'un mouillage de type "intenable" avec
risque de me retrouver à la côte, j'ai claqué 2 bouts de 16 par ragage à un endroit où je ne m'attendais pas. Ce mouilage unique
m'a permit également de lever l'ancre en sécurité dès que ce fut possible.
Entierement d'accord!
Lorsque tu laisses ta chaine engagée dans le barbotin, c'est le guindeau qui retient le bateau toute la nuit, pendant que toi tu
ronfles tranquillement au fond de ta cabine...
Perso, lorsque je mouille qu'avec de la chaine, j'ai pris moi aussi l'habitude de reprendre la tension de la chaine avec un bout
passé en boucle autour d'un taquet et dans un maillon:
1. je soulage le guindeau
2. pas de bruits de chaine dans le davier
3. si le vent fraichit de maniere considerable, et que le bout lache sous la tension, la chaine etant engagée dans le barbotin
prendra le relais. Mais non sans bruit, ce qui fera en plus office d'alarme... j'ai le sommeil lourd au mouillage.
Proper
Je désirerais acheter un chariot de pendille autrefois vendu par la Société Marguerite à NEUVILLE S/OISE (95) spécialisée
dans les accessoires de mouillage. Je n'arrive pas à joindre cette Société. Peut-être que quelqu'un pourrait me dire par qui
ce genre de matériel est vendu actuellement.
Merci par avance.
cher marin
je suis intйressй par la mкme recherche que toi, dans l'attente d'une info
fraternellement
Micha
CHARIOT DE PENDILLE:
M.MARGUERITE ROGER : 06 07 19 11 75
le magasin la plongée quai de rive neuve à marseille en a
Il y a un risque avec une epissure directe comme celle ci par le ragage du fil dur les maillons et je pense qu'il faut gainer ces fils
tressés sur les maillons
Merci
"Il y a un risque avec une epissure directe comme celle ci par le ragage du fil dur les maillons et je pense qu'il faut gainer ces fils
tressés sur les maillons"
Ta remarque est très intéressante.. mais parles tu d'une expérience vécue ou est-ce une possibilité purement théorique??
Sur ma ligne de mouillage, j'ai toujours eu ce type d'épissure et je n'ai jamais noté de problème de ragage??
Ce type d'épissure (comme les autre d'ailleurs) n'est pas toujours si facile à réaliser!.. en gainant en plus les fils?? hummmmm ??
ayant déjà rompu un cablot par ragage, voici mes précautions pour ne plus recommencer si possible:
1: gainage de cette epissure chaine-cablot par une gaine thermorétractable;
2: utilisation d'une "main de fer" (Wichard) si petits fonds et pas toute la chaine à l'eau;
3:sinon gainage soigné du cablot au passage du davier d'étrave...
bons mouillages tranquilles
Roland A.
L'idée est de gainer non pas les torons mais TOUTE l'épissure avec un bout de tuyau d'arrosage prélablement enfilé sur le
cablot, puis forcé par dessus l'épissure, éventuellement assuré par une surliure ou une "soudure" (noyé dans le sika, pourquoi
pas?). Mais au relevage, cela ne passera plus dans le guindeau!
De toutes façons, ce n'est pas le guindeau qui doit tirer sur autre chose que le poids de la chaine et de l'ancre. Il faut que, au
moteur, le mouillage soit soulagé. Sinon, de toutes façons, pas de moteur, pas de guindeau et alors, ou bien t'es costaud ou
alors tu coupes le mouillage et tu reviens le chercher une autre fois!! Donc le gainage extérieur de l'épissure me parait une
bonne idée.
Bonjour,
je ne vois pas trop l'avantage par rapport à une épissure sur cosse, reliée à la chaîne par une manille. Le passage du cablot à la
chaîne au niveau du guindeau reste un problème dans les 2 cas de figure. En plus on peut séparer la chaîne du bout facilement.
Pour moi la ligne idéale reste le tout chaîne (60m), avec possibilité de rallonger avec un cablot relié par sa manille. Alors
évidemment le lien entre chaîne et nylon gène moins souvent.
Amicalement
JFM
Bonjour JMF,
Les épissures sur cosses sont également un excellent système.. avec pour inconvénient quand même qu'elles ne passent pas
dans une très grande majorité d'écubiers.. et c'est principalement pour cette raison qu'on épissure directement le cordage sur la
chaîne...
En ce qui concerne la ligne "tout chaîne", tous les spécialistes du mouillage te diront qu'il est INDISPENSABLE d'avoir un tronçon
élastique dans la ligne d'amarrage.. et si tu restes en "tout chaîne" d'insérer un sytème amortisseur..
Pour plus d'informations, regarde l'excellent site d'Alain FRAYSSE sur: http://alain.fraysse.free.fr/sail/rode/rode_b.htm
(merci de prendre note que je n'ai aucun lien financier, commercial, marketing, etc.. avec aucun fabricant d'ancre)
http://alain.fraysse.free.fr/sail/rode/rode_b.htm
Je suis convaincu de l'utilité du câblot mais comment faites-vous pour gérer le passage du barbotin?
Sachant que au remontage de l'ancre, la ligne est un minimum sous tension , même si on aide au moteur. Comment passer du
barbotin chaine au barbotin câblot sans risquer de se faire écrabouiller les doigts? Et à la descente, quand on passe de la chaîne
au câblot, la ligne de mouillage peut commencer à peser lourd sur un "gros bateau" et il faut d'une main retenir la ligne et de
l'autre faire un tour mort autour du barbotin, tout ça avec le bateau qui tire éventuellement s'il y a du vent. Je ne sens pas bien
cette manoeuvre, quelqu'un peut-il m'éclairer?
bonjour,
a priori, s'il est impossible de faire le passage du barbotin à la poupée à la volée ou d'employer un câblot qui passe dans le
barbotin, comme la chaîne, une solution qui se présente est de bosser la chaîne au moment de la transition.
Celà consiste à arrêter la chaîne en la reliant à une bosse (en cordage ou, pour les grands navires, en chaîne) elle même reliée à
un point fixe (un taquet ou une bitte), cette bosse prend sur la chaîne entre chaumard et guindeau et reprend la tension, ce qui
permet de passer de la poupée sur le barbotin en sécurité, avant d'enlever la bosse et de reprendre le relevage. La même
bosse est normalement utilisée pour soulager le guindeau au mouillage en cas de mouillage sur chaîne seule.
La bosse peut être remplacée par un "stop-chaîne" (chain stopper), pièce d'accastillage fixée (solidement) sur l'arrière du davier
et que l'on rabat sur la chaîne pour la bloquer, la manoeuvre est alors très rapide mais il faut avoir confiance dans la tenue de la
pièce en question.
bons mouillages
JF Perrouty
re,
hormis le stop-chaîne, le moyen le plus rapide de bosser une chaîne est sans doute la "main de fer Wichard" sur cordage adapté,
pour les chaînes de 6 et 8, peut-être 10 (à vérifier). Celà évite de prendre le temps de faire un noeud de bosse.
JFP
Salut Alain, je n'ai pas accès au fichier pour faire l'épissure chaine cablot. C'est peut-être exprès pour que j'achète le
Pierre-Louis
livre???
Bonjour, sinon pour un problème de poids, je suis partisan du mouillage tout chaîne.J'y ajoute deux retenues de chaîne d'une
Jean-Paul
longueur de 5 mètre chacune avec main de fer sur du trois toron de 18,(ce qui donne une bonne élasticité et ces dernières sont
fourrées au "tuyau d'arrosage" ou mieux au "tuyau de pompier" plus souple au passage dans les chaumards sur chaque bord. La
chaine elle-même est sortie du guindeau et tournée au taquet dans le puits de mouillage ou sur une bitte d'amarrage si le bateau
en dispose. Le poids de la chaîne ainsi étalée participe à la bonne tenue de l'ancre ce qui est primordial et deux longueurs de
chaîne (par rapport à celle du bateau me paraissent totalement insuffisante. J'ai étalé comme ça plus de 40kts de vent au
mouillage sans que les retenues ne cèdent.Pour plus de précisions, j'étais empennelé sur deux ancres. Ps. surtout du trois
torons qui donne de l'élasticité et non de la drisse qui provoque des rappels brutaux et peut casser net!(sauf peut être à y
mettre des ressorts de mouillage.
Je rajoute Merci pour l'explication de liaison chaîne mouillage, car au delé d'une ceraine profondeur, c'est utile d'avoir une
cinquantaine de mètres de cablot en secours!
La vieille controverse entre la ligne "tout chaîne" ou "chaîne plus cablot". J'ai eu l'occasion de lire entièrement le bouquin d'Alain
Hylas sur le mouillage, et ses arguments pour la ligne chaîne 30 mètres plus cablot sont très convainquants et me paraissent
pertinents: la chaîne ne jouera un rôle d'amortissement que si la mer et le vent sont modérés. Par contre en cas de vent ou de
clapot important, elle est tendue, et répercute entièrement les coups de boutoirs de la mer, du vent ou du bateau qui cule, sur
l'ancre, ce qui favorise son décrochage et le dérapage. C'est d'autant plus vrai que les conditions météo se dégradent. Par
contre, la ligne est tout aussi tendue lors de conditions de gros temps avec une ligne chaîne plus cablot, mais le cablot jouera
son rôle d'amortisseur, diminuant d'autant le risque de décrochage de l'ancre. J'ai une ligne tout chaîne, mais je vais passer à la
ligne mixte après avoir lu son bouquin: la démonstration chiffrée qui y est faite est très convanquante: à lire!
Bien entendu pour le problème du passage d'une épissure dans le barbotin, qui devient insoluble au-delà d'une certaine taille de ligne de mouillage ; en sus viennent pour tout le monde , quelle que soit la ligne, les problèmes de sécurité : jamais de main dans le mécanisme !
En fait, l'élasticité est fonction de la hauteur d'eau, de la longueur mouillée, mais principalement du poids au mètre de la chaîne :
Il s'agit d'une équation de physique du degré débutant, au terme de laquelle la chaîne d'un poids correct forme une courbe appelée justement "chaînette" ; cette courbe n'est jamais une droite : sa flèche (garante de l'élasticité) est fonction du poids unitaire. Je passerai ici sur la formule mathématique, affaire de spécialiste.
On a donc intérêt à être équipé d'une chaîne de gros module ; mais se pose rapidement la question du poids total d'une chaîne de 10 ou 12 quand on veut disposer de 60 m, ce qui semble un minimum pour tout bateau de voyage, surtout en zones à fort marnage (Bretagne nord par exemple) ; on atteint vite aussi la necessité d'un guindeau électrique quand il s'agit de remonter en final 15 m de chaîne plus l'ancre ; tout est donc affaire de compromis.
Autre donnée : plus la chaîne a un poids unitaire important, plus réduite sera l’exigence de mouiller une longueur de chaîne au-delà de 3 fois la hauteur d’eau : une chaîne pesante sera toujours plus à l’horizontale au niveau du fond qu’une chaîne légère, ce qui est bien recherché pour l ‘accrochage et l’affouillement de l’ancre.
Quand au probleme de maniller le bout de la chaine ou mettre "main de fer" au milieu pour ne pas la mouiller entierement si pas de hauteur d'eau ,la solution à deja etée donnée : embossage du bout qui est sur le chaumard ,on passe le bout à remonter sur la poupée du winch (poulie de renvoi si chaumard pas dans l'axe) Quand on arrive à la chaine ,rebelote et rebossage de la chaine, pour la passer tranquillement sur le barbotin,liberer la manille ,etc.....
Evidement c'est plus facile quand, comme moi ,tout passe dans le chaumard à rouleau de l'etrave et que la manoeuvre se fait sur le pont.....
bonjours.le raccord chaine /textile epissuré sur 12 mailles de chaine a t il été eprouvé ? lorsque la liaison est mise sous tension la premiere fois le cordage prend sa place entre les mailles ,faut il effectuer cette 1re mise sous tension avant de terminer l'épissure ? dans le puit a chaine le cordage se love t il correctement ,la chaine en sortant n'a t'elle pas tendance a entrainer le cordage et a bourrer a la traversée du pont ?y a t'il un amenagement astucieux du puit a chaine a prévoir ?
si vous avez des réponses merci d"avance.
PQ