Ils vont bien après un bain forcé...Ce ne serait pas un cargo mais un chalut espagnol qui rentrait sur Llansa sous pilote à 20
noeuds, semble-t-il sans homme de veille, au mépris de toute régle, les a coupé en deux, le moody a sombré immédiatement; ils
ont été "sauvés" par le chalut, heureusement, c'était de jour ! Naviguant souvent vers les Baléares, je suis surpris que cela n'
arrive pas plus souvent; les routes vers les Baléares croisent lezs routes des chaluts, tant Français qu'Espagnols qui reviennent
de pêcher sur la "marche" continentale; leurs retours sont plein pot, tout droit et les marins sont occupés soit à d'autres tâches
à bord, soit endormis par la fatigue de leurs longues journées...veille doublement indispensable donc et parés à virer !

Si l'on peut dire, voilà une histoire qui aurait pu se terminer encore plus mal !
Encore une fois, la veille de jour reste obligatoire : toujours un homme sur le pont et tour d'horizon visuel toutes les dix minutes.
Mais ce n'est pas toujours aussi évident que cela...

de Farniente Dany

Eric,
je suis tout à fait d'accord avec ton analyse. "Les dix minutes" dépendent de la situation et de la zone de navigation. Mais je
voudrais aussi attirer l'attention sur le fait que j'ai déjà eu des équipiers de quart qui lézardaient et bien qu'étant sur le pont en
oubliaient de faire un tour d'horizon, pris dans la lecture de leur livre... Mais dix petites minutes suffisent en effet à un cargo ...
Que dire des plus rapides, de la brume , du crépuscule ... etc...etc...

Dany