Bonjour S Cruz,
J'utilise un logiciel de nav.

Ne pas paraphraser l'aide. OK. C'est pourtant un point tres delicat du logiciel; Sa comprehension doit etre la plus universelle
possible, quelquesoit celui qui la recoit. Ce n'est pas possible, cf la litterature assoiee a tout produit soft informatique. Sans
doute un probleme de comprehension reciproque du langage, comme entre le prof de philo et le potache...

A la maison : j'utilise la fonction simulateur. Elle permet de faire comme si, sans quitter son lit.... En fait ce jeu permet la prise en
main du logiciel et ses differentes fonctions. C'est pour moi la plus importante possibilite, car ca permet de voir sans stress, sans
humidite, les outils, les fonctions, le parametrage etc etc, assimiler les differentes manipst avec ce qu'il faut a cote pour le moral
sans risque de chute...

En mer : c'est branche des le depart, connecte GPS pour le moins. Ensuite 2 possibilites : Nav Large ou cotiere.

Rendu en na v large, en fonctions des options dispo (achetees) je deconnecte, puis reconnecte toutes les 2 heures, recale et
enregistre.

En cotiere, sans probleme electrique, je reste branche, utilisant tout ce qui est dispo, enregistrant tout ce qui est
electroniquement remarque, et je reprends ca a la maison ou a l'etape.

Pour eviter la polemique consistant a dire que l'on peut s'en passer (c'est evident), qu'il ne faut pas y faire confiance aveugle
(d°), qu'il faut garder une veille visuelle (d°), je passe en fil prive (titre=logiciel_nav) pour appofondir un peu et dire tout le bien
que je pense de ScanNav sans me faire taxer (ca le merite) de faire de la pub....

Je signale toutefois que je garde un Journal De Bord (JDB) manuel. J'enregistre la trace du parcours effectue, sur la machine.
J'avais demande la possibilite d'enregistrer en meme temps les evenements du bord mais, cetait une connerie. Avec le branle
dans un petit bateau, pas facile de jouer du clavier. Le cahier me permet de reporter les points GPS releves avec le logiciel, la
route, la vitesse, (donc tout ca en double) , a intervalle regulier (?) et donc en double avec le disque dur d la machine, avec en
plus le vent(pif), la mer(pif), le baro et les multiples trucs qui font le sel (!!!)) de la nav, au crayon sur le cahier. Resolu le
probleme de la panne...

Le probleme est de trouver de la place pour le micro, le clavier, le cahier, le crayon,la carte, le punch etc etc....
Pour moi la nav electronique est un supplement (formidable) a la NNS (Nose Navigation System) et a la GNS (Geriatric Navigation
System) qui restent fondamentales.

Bonne reception
IS

Ben nous on afiche la carte avant de partir. On relève soigneusement les WP en faisant très attention à ce que la route ne
pase pas sur des cailloux puis on entre les WP dans le GPS et oncoupe l'ordi. Ca économise du courant car le plus souvent
il est inutile de se voir avancer sur l'écran.
Cependant nous ré allumons l'ordi à l'approche d'un coin tordu ou d'un port pour avoir une trace pour revenir un jour ou
repartir en cas de coup dur la nuit.
Nous fermons l'ordi en mode veille de façon à retrouver la carte très rapidement ainsi que la position bateau.
Le reste c'est marrant au début mais parfaitement superflu.
Kaj

bonjour

personnellement j utilise max sea qui pour moi est bon malgres un service apres vente pas tres bon
mais au dela de la marque du programe je l ai deja ecris sur ce site je n ai pas eu trop le temps d en ssayer d autre
j utilise max sea professionnellement t mon niveau en informatique et mon temps disponible ne ma pas permis de pianoter avec
un autre
ce que je sais c est que avec max sea j ai fait des nav assez pointu pour ne pas dire pointu genre sortie de riviere
avec la maree des banc de sables et 10 cm sous la quille et un gros motor yacht
je m approche des cauillous beaucouq plus que avec les cartes papiers
je controle mieu les derapages au mouillage
je peux modifier ma navigation pratiquement en temps reel
sans qutter la barre

apres cela deux mot sur les cartes j ai quelques problemes avec les cartes mapmeddia pas au niveau de la precision
ceci est parfait plutot pour le prix par rapport au mise a jour des cartes disponible
j aime bien cmap
l ideal c est d avoir les deux
salutations
captainjpp

Ca le fait aussi comme dit Kaj. Perso j'ai du mal a suivre une route pre-tracee. Tres bien pour l'economie de batterie. A
l'approche du WP GPS on rallume l'ordi qui devrait gueuler "Alarm" . Recalage de la trace sur la carte info.
Sur le micro on a l'avantage de pouvoir determiner une zone de batiffolage autour de la route directe avec "Alarm" si on sort.

Avantage au logiciel qui peut delimiter des zones de danger : patates de roches proches de la route dans une zone a courant.
Affichage coupe, le systeme se met a gueuler en cas de derive mal estimee. Un clic et le situation carographiee s'affiche.
Ca consomme moins qu'en affichage permanent, mais plus que la technique a Kaj.

Autre avantage de certains logiciel (suivez ma pensee economique); on peut superposer ses propres bidouilles en transparent
sur la carte : approche de caillou particulier pour un pechou, passage special oratique locale pour eviter un contournement, mais
non officiel.

Dans le meme genre, un systeme pratique en mouillage forain : la zone d'evitage. Au plouff de la pioche, on pointe la position;
on donne 50m de mouillage; au micro on affiche 100m d'evitage et dodo. Si le bateau sort du cercle pre-determine : "Alarm"; Ce
peut etre valable pour surveiller l'evitage a la renverse de courant. Mais ca consomme.

La conso et la fiabilite en milieu humide sont les pb associes a la nav assistee par micro ou tout systeme similaire... On ne eut
helas tout avoir, le beurre ,l'argent du..etc
N'empeche, moi j'aime bien mon systeme meme s'il me prend du courant en plus du frigo,du pilote, des loupiottes etc...

Bonne nev
I S

bonjour

étant maintenant motorisé (trawler après un gin fizz), je ne vais pas au grand large océanique ( port cam minorque max)
mais j'affiche la carte shom dans mon fugawi, je trace ma route passée et je corrige en fonction de la dérive par rapport a
la route directe

et en général, j'arrive toujours à destination

amicalement

bonjour,

attention aux abus de langage: il n'existe pas de carte SHOM pour affichage sur fugawi, ou la plupart des autres logiciels (sauf
Scannav, expedition, Sodena, peut être Maxsea maintenant); certains fournisseurs de cartes utilisent des cartes des services
hydrographiques (SHOM, UKHO, NOAA...) pour élaborer leurs propres produits, en payant des royalties ou de manière pirate,
en travaillant bien ou mal.

Les seules cartes Raster officielles sont commercialisées par le service britannique (ARCS); les seules cartes vectorielles
officielles sont au format S-57 ou S-63 (et seules ces dernières sont admises en remplacement des cartes papier pour naviguer
professionnellement).

un test de sérieux: obtenir facilement la date de mise à jour de la carte fournie et le numéro des cartes source.

Cela n'empêche pas de naviguer très bien avec des produits de qualité...moyenne.

bonne route

JF Perrouty

attention aux abus de savoir sans savoir

il existe un cd des cartes shom spécifique pour fugawi qui ne fonctionne pas sur d'autres logiciels et qu'on ne peut pas lire sans
fugawi

ce cd est vendu par l'importateur Fugawi

on peut donc bien dire qu'il existe des cartes shom pour Fugawi, meme si les cartes originelles n'ont pas été faites
spécifiquement pour cette application

l'appréciation de qualité moyenne de fugawi et du shom, n'engage que son auteur

amicalement

salut
vous etes tous un peu inquiet par rapport a la consomation pour alimenter votre ordi et gps
personnellement j utilise l ordi sony tx1 ecran de 11
ET GPS USB ET SOURIS USB
avec une alimentation a partir du 12 v kensington
et pour le tous moins de 1.5 kg avec ecran 2 amp

salutations
captainjpp

Bonjour Captainjpp,

Qu'appelles-tu exactement "GPS USB" ? Est-ce ce qu'on appelle une "antenne GPS active" branchée sur l'ordinateur avec une
prise USB ?

Autrement dit, selon ce que je crois comprendre, entre cette antenne et la bécane il n'y aurait rien d'autre que le fil puisque
toute l'électronique servant à exploiter les données reçues par l'antenne serait concentrée dans l'antenne elle-même.
Autrement dit encore, pas besoin de boitier GPS à part. Je me plante ?

Amicalement.

j appelle gps usb ce que l on trouve quand tu tappes sur google gps usb

c estun gps qui est relie a l ordi par un petit cable dans e cable il y l alimentation 5v et les info nmea qui en parte
c est une antenne active

et tu peux deplacer ton ordi tres facilement en deplacent ton gps

tu as un fil qui peux aller jusqu a 5 M
Et de qui est de la verification du fonctionnement pour moi qui utilise le systeme bluetooch aussi me parrais plus facilement
controlable

prix plus bas 40euros au lieu de 80 euros

avec mon sony tx1 plus souris usb plus gps usb modele tres compact bluetooch deconecte cette fonction comsome pas mal
ave c l alimentation kensington apartir du 12 v ecan toujour alume je consomme en 12V donc 2amp

salutations
captainjpp

un gps usb est un gps en boite noire c'est à dire sans afficheur qui doit etre raccordé à un afficheur qui peut etre un pc
par le port uSB ou un pocket ou un répétiteur, enfin n'importe quel afficheur compatible

donc pas besoin de gps autre dans le système

les logiciels de nav sont en fait des afficheurs qui prennent les info sur le GPS, sans utiliser l'interface graphique et le
clavier du gps et ainsi, une fonction gps sans écran ni clavier est suffisante

néanmoins, il peut être interressant (mais + couteux)de prendre quand meme un gps complet pour le raccorder au pc, car il
fonctionne meme quand le pc est éteint et il est indépendant d'un plantage du pc, ce qui n'est pas un mince avantage en
matière de sécurité et d'économie d'énergie

amicalement

dans le cas d un gps fixe je conseille de ne pas le connecter au pc
je suis intervenu sur un probleme j ai trouve un pc qui avait mis en panne le gps fixe
mauvaise manip ou autre je ne sais pas
pour 40 euros un gps usb je ne vois pas l interait de perdre du temps pour en brancher un autre
ne serrais ce que pour le prix du cable special ou de la prise
laisser un gps sans aucune liaison avec tout autre systeme de nav de votre bateau

salutations
captainjpp

Merci de revenir au sujet de ce fil et de bien vouloir respecter la charte STW. Il nous semble étonant de devoir rappeler ici que
les attaques personnelles sont proscrites. Pour ceux que qui dérgoraient, la mer est grande !

Modérateur STW

bonjour

pourquoi MODERATEUR avec le logiciel de nav on ne peut pas utiliser et parler des differents gps utilisable
et quand un adherent de stw ne comprend pas un detail important il faut le laisser dans sont ignorance

salutations
captainjpp

Merci Captainjpp de tes explications sur l'antenne GPS active. J'en ai trouvé une à 35 euros sur e-bay, vendue à Singapour,
port compris. Amitiés.

Precision pour jpg, pour damien jfp et tous...
Cela fait queque temps que je me suis equipe et je suis donc les evolutions.
Evolution FUGAWY :je possede et peut fournir les CD d'origine a qui conteste, les CD N°4, 5, et 6 .
Ces CD sont titrees comme suit : Cartes SHOM Manvhe Ouest, Cote Ouest et Cote Sud Ouest. Ces trois CD sont certifies avec A
Jour le 21 Decembre 1998. Il est ecrit de plus : Concu pour Fugawy d'un cote, de l'autre Bayo Import Copyright SHOM. Ces 3
CD m'ont ete vendus par mon sbip habituel.
Maintenant de l'histoire. Ces CD edites pour fugawy sont des copies raster faites a l'epoque pour Fugawy version 1. Precision
importante. Suite a un distribil entre Shom et quelqu'un, cette production a ete arretee. Elle a repris depuis mais les cartes ne
sont effectivement compativles qu'avec Fugawy version 3. J'ignore si elles portent encore l'estampille SHOM et je pense qhe
c'est la que la bat blesse pour l'Institut because la garantie....

Suite aux accords internationaux, le SHOM fourni les cartes des cotes francaises a d'autres service hydro: amiraute britannique,
US etc... Ce meme SHOM ne vend pas de carte raster, ni de carte vecto.

Pour les raster : toutes les cartes vendues le sont sous la responsabilite de l'editeur Fugawy V3, Maptech, Sofcharts.... Je
prends l'exemple de mon editeur actuel de raster, a savoir Maptech. C'est un editeur americain qui se fourni, pour nos cotes,
aupres de l'Amiraute Britannique. Cette meme Amiraute lui refile les cartes dont il dispose, fournies par notre SHOM a nous.
Partie de ping pong... C'est valable, je le pense pour tous les editeurs de raster.

Pour les vecto, il ya un peu le meme probleme. De base, c'est toujours notre SHOM qui se farcit les releves sur nos cotes. Je n'ai
pas crois depuis maintenant 50 ans le service americain ou japonais dans nos eaux. Donc tout est a base de donnees SHOM.
Maintenant 2 formules et demie. Donnes SHOM directe(?) ou par service etranger( Amiraute....) et bidouillage de l'editeur pour
mettre ca sous la forme d'un format proprietaire (C Map........)
Ce type de carte ne permet pas de dispenser des cartes papiers.
Les SEULES cartes officielles SHOM en vecto donc, sont celles dont le service francais a delegue la vente a PRIMAR
STAVANGER. Ces cartes sont au format S57 modifie S63. En fait et en etant mechant, ce sont des formats presque proprietaires
car necessitant un "permit" pour les utiliser, mais elles sont lisibles par tout vieuwer permettant l'exploitation du fameux permit.

Raster : avantage c'est comme une carte papier puisque ce n'est qu'un scan.
Inconvenient : choix des cartes fait par l'editeur, tout un package sinon rien, mise a jour par changement complet du
package. Il n'existe que tre peu de logiciel permettant un changement sur ces cartes (ScanNav...) et c'est fiable comme
l'habilete du bidouilleur.

Vecto Bizarre en premiere approche pour les vieux du papier SHOM.
Si editeur (CMap.....) c'est comme pour les raster, un choix fixe par l'editeur pour le contenu du package.
Si SHOM officielle (STAVANGER encore) il n'y a pas (tres peu) de carte de detail. cf SHOM.fr. De plus ces fameuses S63
ne sont vendues que pour des systemes agrees. (ScanNav encore....) Premier achat de minimum 100 Roros.

Avantage ENORME du vecto S63 officiel : les MISES A JOUR en ligne (internet). Le systeme n'est pas encore completement
finalise, evolue comme une beta version, mais je peux vous certifier que pour moi au moins ca marche super bien L'inconvenient
est de travailler avec des systemes etatiques tres lourds et precautionneux dans leurs evolutions, sans compter pour nous le
manque de carte de detail. Pas de Morbihan , meme en gros. Ca va venir......comme les assouplissements tarifaires ou plutot
leur adaptation.

Pour en revenir au sujet d'origine, je pense que l'utilisation d'un logiciel en nav varie beaucoup selon la nav, large ou cotier, les
habitudes et envies du captain. S'il y a de l'energie a bord, pourquoi ne pas jouer avec la machine, sinon la technique Kaj me
parait convaincante. Perso, je batardise. Ce que j'iaime bien c'est la possibilite de personnaliser les WP. Exemple arrivee vers
Benodet precisee sur la carte, par un clic affichage de photos aeriennesde la dite baie, de la riviere etc... En bidouillant on
pourra afficher les photos des minettes draguees a cette escale pour faire plus tard route revoir...
J'expedie sans relire, excusez les fautes.
Bonne Nav

I

Merci aussi à toi, jpg. Je crois que j'ai enfin compris !

Pour l'équipement informatique de mon cata, je prévois un ordinateur de bureau avec grand écran plat + un ordinateur portable
+ sans doute un autre portable un peu moins puissant. Avec un bon groupe électrogène et un parc de batteries conséque, je
ne pense pas avoir des difficultés d'alimentation malgré ces consommateurs voraces. L'idéal serait 2 portables identiques et
neufs pour cannibaliser l'un au profit de l'autre en cas de panne, mais bonjour le budget !

S'agissant des GPS, sur mon ancien bateau j'en avais 3 : 1 fixe + 2 portables. J'ai eu besoin des 3. Donc sur mon nouveau
bateau, idem : l'antenne GPS active reliée à l'ordi dédié navigation, un GPS fixe (voire un GPS traceur) à la barre, et un GPS
mobile (avec des piles de rechange).

Revenons au sujet proprement dit. La plupart des réponses à mon post initial parlent uniquement d'utilisations assez basiques
avec le logiciel de nav. Mais quid des fonctions un peu plus sophistiquées ? Je pense à la superposition à l'écran des champs de
vent ou des cartes météo, au routage, à l'AIS, aux bibliothèques de WP, aux calques, à la représentation des fonds en 3D
(voilà un truc qui me semble être un gadget inutile, non ?), à l'affichage des photos (comme vient de dire Ivan avec beaucoup
d'humour), affichage de l'image radar, journal de bord, etc. Alors ?

Amicalement.

Bernard

bonjour,

les équipements prévus vont bien au delà de l'indispensable: c'est le luxe d'échelle des cartes en signalant tout zoom excessif.

Tout ceci m'a conduit, pour mon usage personnel en plaisance, à choisir un très bon pilote, relié à la centrale de navigation
(NKE) mais à renoncer au logiciel embarqué, compte tenu de ma pratique (navigation côtière et hauturière en atlantique et
méditerranée occidentale). J'utilise cependant la version simplifiée et gratuite de Maxsea fournie par Météo France pour les
champs de vent, qui donne toute satisfaction, aussi bien en utilisant les données payantes à maille fine de météo France que les
données gratuites moins précises de divers sites, dont celui de raymarine.

l'utilisation principale de la cartographie électronique étant le pilotage côtier (au large le GPS relié à la centrale de navigation et
la carte papier suffisent largement, sauf si on veut enregistrer un journal de bord électronique), avec ou sans radar, il est
essentiel de pouvoir utiliser la carte et la visu radar depuis l'extérieur, d'où l'utilité d'un moniteur extérieur étanche; c'est cela qui
m'a fait renoncer, à cause d'un prix rédhibitoire pour moi.

la superposition de la visu radar à la carte peut être utile, mais risque de conduire à une image très chargée; l'écran partagé
sera en général préférable. Une taille minimum de 10 pouces de diagonale pour la visu s'impose.

pour ce qui est de la fonction routage (Maxsea et Expédition en particulier), elle est sans doute utile, mais il faut être disposé à
dépenser beaucoup en communications pour demander et recevoir des fichiers GRIB assez fins: ce n'est pas par plaisir que les
coureurs affichent des budgets de communication se montant à plusieurs dizaines de milliers d'euros, même si un plaisancier
pourra faire avec beaucoup moins.

Dernier point, déjà abordé sur ce fil: la qualité des cartes. Soit on utilise des cartes vectorielles officielles, qui coûtent cher et
ont une couverture limitée, ou des cartes "raster" officielles (en général ARCS britanniques), et on peut faire confiance à son
système, soit on utilise d'autres cartes, et il faut être très attentif aux données disponibles (qualité des cartes, origine des
données, date de mise à jour, date des levés hydrographiques...), et préfèrer naviguer à vue partout où on n'a pas rentré soi
même les points tournants (aka way points plus (après avoir acquis quelques belles voiles supplémentaires et doublé sa capacité batterie et de charge): deux ordinateurs
portables, dont un ensaché sous vide en rechange, un écran Wifi étanche, le logiciel expédition, des cartes au format S-57 ou S-
63 là où c'est possible, et C-map 93 ailleurs, un iridium relié à l'ordinateur lui même relié à la centrale de navigation et bien sûr au
GPS, plus un GPS portatif de bonne qualité et un minimum de cartes papier; sans oublier un navtex et un récepteur HF/MF reliè
à l'ordinateur.

bon choix

JF Perrouty

BONSOIR

jf perrouthy tous cela est valable si tu navigues sur un petite surface u petit jardin
je ne parle meme pas des imperatifs commercial d haujourdhui 2006 pour ne pas parler nav pro
aujourd hui ou est amene a navigaguer professionellement ou pas sur plusieurs de mer du monde
alors tu fais comment pour avoir les cartes du mondes entiers de tout les ports la maree les feux
et ce est le minimun on peut beaucouq plus dans 2 kg de materiel seuleument
salutations
captainjpp

bonjour,"captain",

j'ai exposé la situation telle que je la connais, j'ai donné mon programme actuel: il suffisait de lire pour savoir.

ceci dit je maintiens qu'un équipement sérieux coûte cher et ne fait pas de miracle: la cartographie électronique vaut au mieux
celle des services hydrographiques officiels, c'est à dire qu'elle est souvent imprécise (erreurs pouvant aller jusqu'à quelques
dizièmes de milles) dans les zones favorites des plaisanciers, simplement parce que les cartes papier qui servent à l'établir sont
anciennes et que leur précision est celle de la date des levés. Pour ce qui est des marées et courants, chacun peut vérifier que
même dans les zones les mieux couvertes (ENC officielles issues de levés récents, services hydrographiques sérieux) comme en
manche et mer du nord, il y a de grandes disparités suivant les sources, jusqu'à 50 cm pour les hauteurs d'eau et 50% pour les
courants, sans parler de l'effet de la météo.

Professionnellement, tu sais très bien que peu d'armements choisissent la cartographie électronique officielle, compte tenu des
obligations qu'elle impose (cartes officielles et mises à jour, ECDIS aus normes OMI, y compris pour l'alimentation électrique); ils
maintiennent donc à jour la documentation papier nécessaire et utilisent parallélement une cartographie électronique de bonne
qualité mais non utilisable seule.

Ce que tu décris (dans les 2 kg), c'est ta doc personnelle, dont tu connais les qualités et les défauts, mais je suis certain que, si
tu prends la charge d'un bateau, en tout cas s'il est astreint à respecter les prescriptions de l'OMI (organisation maritime
internationale, IMO en anglais) , SOLAS et GMDSS en particulier, tu vérifies que la documentation nautique du bateau est en
règle.

bonnes navigations

JF Perrouty

bonjour
ma doc et bien sur en conformite
elle est bien sur ma table a carte
mais aujourd hui nos conditions de travail sont telles que je ne peux plus la consulter
un manque de temps enorme et pas de second
et quand j en ai un qui c est dis second au depart de l axpedition il savere tout juste bon a faire les vitres
ils y a actuellement une telle demande de main d eouvre dans le yachting ....
et les armateur sont tellemnt sur l equation que moins de main d eouvre a bord est beaucouq moins cher
et comme il faut payer les charges a la fin du mois
donc c est bien ce que j ai ecrit precedament de part votre position professionnelle anterieure vous ne pouvez pas donnez de
conseil ou meme d avis a moins que vous fassiez une etude du marche des marins du yachting

deuxieme remarque mon ordi de 2 kg avec max sea et des cartes mapmeddia et cmap
quoique je prefere aujourd hui cmap ce materiel la est beaucouq plus precis que le reste
comment puisje etre aussi sur
et bien c est que ces trois dernieres annees j ai donc utiliser ce materiel et ceux tres proche de certain caillou
sortie de riviere canla de suez chine et plein d autre endroit
et ceux a une precisions de 10 m
le seul endroit ou j ai une deviations importante du signal gps c est en passant devant la maison de vacance du president de la
republique d egypte
bien sur toutes ces routes sont gardez en memoire et nous pouvons les verifies

je suis un peu surpris que vous parliez de difference d epusieur dizaine de mille
salutations
captainjpp

rebonjour,

de nouveau il faut lire: j'ai écrit plusieurs dizièmes de milles et non dizaines.

Et ce n'est pas d'erreurs du GPS dont je parle: le GPS est la plupart du temps très précis, c'est la carte que l'on met dessous
dont la précision n'est souvent pas compatible avec celle du GPS, partout où les levés sont antérieurs aux années 1970, et
partout où l'hydrographie est incomplète, ce qui concerne en particulier les endroits où les plaisanciers aiment aller (îles
tropicales, petits fonds hors zones portuaires ou militaires...). voir à ce sujet le numéro daté de juin 2006 de la revue
britannique Yachting Monthly, pages 34 à 36 au sujet de la perte totale (sans perte de vie humaine, heureusement) du Bowman
40 Fleur de mer dans les Roques, pour avoir suivi sans assez se mettre en question la carte électronique. Moyennant quoi les
cartes électroniques que tu cites sont parmi les meilleures du marché non officiel.

Quand à l'étude de marché en plaisance, je l'ai justement faite, et j'ai exposé les raisons de mes choix, non pas pour
le "yachting", mais pour la plaisance "ordinaire", disons les bateaux de moins de 80 pieds. Et pour la grande plaisance (la vraie,
celle qui nécessite un brevet non limité), je sais qu'elle utilise le meilleur matériel, inabordable pour le plaisancier lambda, et
même aisé, c'est à dire des matériels des ECDIS et des ENC certifiés, avec toutes les alimentations secourues possibles, et la
correction automatique par standard C, et que les officiers du bord sont compétents, au pont et à la machine.

Si tu n'as pas de second, ou un second non qualifié, c'est une infraction grave, et tu le sais.

bonnes navigations

JF Perrouty

Les deux usages principaux, pour moi, d'un logiciel de navigation sont; la preparation d'une navigation et lors d'une longue
navigation verifier mon positionnement. Mais rien ne doit remplacer les cartes papier: un ordinateur peut tomber en panne, pas
le papier. Il ne faut pas oublier qu'un ordinateur pompe de l'energie et qu'il vaut mieux que celle-ci soit consacree au pilote
automatique plutot qu'a l'ordinateur, quand on est "sous voiles".

C'est vrai que beaucoup de produits sont tentants et que l'on aime se faire plaisir: le choix reside dans le plaisir ou pas que l'on
veut se faire. En navigation 3 choses sont a mon avis essentielles; les cartes papiers, 2 ou 3 GPS dont 2 portables, et une
excellente reception de la meteo.

Bonjour Leptine,

D?accord avec toi pour le caractère essentiel des trois GPS et de la réception météo. En revanche, pas d?accord pour ce qui
concerne les cartes papier.

Tout est une question de programme et, surtout, de cohérence.

Mon programme en 4 mots : mouillages, peinard, alizés, confort. Etre cohérent signifie que je dois me donner les moyens de ce
programme. En l?occurrence, la cohérence impose à mon avis le choix d?un cata plutôt qu?un monocoque, et d?équiper le bateau
pour disposer d?Ampères.heures en pagaille fournis par des moyens différents et indépendants.

Dans ce cadre, rien n?empêche de naviguer avec, notamment, un gros pilote et en même temps un ordi allumé en permanence.
L?ordi peut tomber en panne ? Peut-être, mais à bord j?en aurai trois, dotés du même logiciel de nav et des mêmes cartes : de
quoi voir venir... Je ne vais donc pas m?encombrer d?un quatrième jeu de cartes !

Deux arguments sont souvent employés contre la nav informatisée : 1) attention les cartes sont parfois fausses donc la
précision est illusoire, et 2) l?ordinateur éloigne de la veille visuelle :

- Le premier ne me convainc pas : si des cartes sont imprécises, qu?elles soient électroniques ou sur papier, elles le sont tout
autant. De plus la puissance et la précision fantastiques du trio ordi-logiciel-GPS (qui peut devenir un quatuor avec le pilote)
évitent bien des erreurs de nav, classiques avec les cartes papier.

- Quant à la veille visuelle, les cartes papier étant aussi à l?intérieur du bateau, je ne vois aucune différence. Au contraire,
l?ordinateur libère de beaucoup de tâches longues et fastidieuses, et permet donc de consacrer plus de temps à la veille visuelle,
et au farniente...

Amicalement.

Bernard

bonjour,

ce point de vue est défendable, et il est vrai que les cartes électroniques de bonne qualité ont les défauts des cartes papier qui
leur ont servi de source, mais les cartes papier sont très facilement utilisables à l'extérieur, peuvent être pliées, arrosées sans
grands dégâts, et la "précision fantastique" vient du seul GPS, la cartographie électronique apportant seulement du confort
d'utilisation, avec son corollaire, la fascination par l'écran, dont l'échouage et la perte de Fleur de mer (voir mon message du 30
octobre) sont une triste illustration.

Dans vôtre cas, pas de souci: vous avez bien prévu vôtre équipement, mais je crois sincèrement qu'il n'aura son plein
rendement que si vous avez une visu au poste de barre ou visible de celui-ci, et si toute la chaîne est à la hauteur de
l'investissement (cartographie ENC ou c-map 93 par exemple, et réception météo sûre).

bons choix

JF Perrouty

Bonjour Damien-jfp,

Je me permets de t?apporter une contradiction amicale :

- Cartes papier utilisables dehors : les consulter peut-être, mais travailler sur la carte avec la règle Cras et un crayon, sous la
pluie et les embruns, avec mes lunettes de bigleux, bof ! Non non, cet argument ne me semble pas très convaincant, pour ne
pas dire pire !

- La fascination par l?écran : c?est vrai, elle existe. Mais une fois qu?on a admiré pendant une demi-heure la petite icône rouge du
bateau qui se déplace leeentemeeent sur la carte, bon, fasciné ou pas, on a envie de regarder un peu dehors. Mais surtout, cet
argument fait allusion à une possible déficience intellectuelle du navigateur scotché devant son écran, hébété, halluciné, la
bouche ouverte, en apnée prolongée, juste bon pour les clics compulsifs ; certes ça doit exister, mais quand même, il y a
quelques skippers pas trop débiles...

- La perte de Fleur de Mer : de la même façon, combien de fortunes de mer pourrions-nous citer concernant des bateaux qui
naviguaient avec des cartes papier ?

- C-Map 93 : le Shom recommande, si on ne dispose pas d?ENC ni de cartes raster officielles, d?utiliser des cartes raster privées,
plutôt qu?une cartographie vectorielle privée. Ça me semble judicieux, d?autant plus que le dangereux problème de l?over-
zooming est moins aigu avec des cartes raster (on s?aperçoit très vite du flou en zoomant à l?excès) qu?avec des vectorielles (on
ne se rend compte de rien).

- Veille visuelle depuis le poste de barre : voilà un avantage des catas dont on ne parle pas souvent. Le meilleur poste de veille
dans un cata est... le carré d?où, en plus de confort, on a la meilleure vision vers l?avant. Et comme l?ordi, interfacé avec le
pilote, est dans le carré, tout baigne (si j?ose dire) !

Amitiés.

Bernard

re,

la discussion est acceptée sans réticence aucune, et même bienvenue.

quand je parle de pilotage, il ne s'agit pas de manier la règle et le crayon, mais bien de piloter à vue, avec la carte sous les yeux
(ou dans la tête), voire depuis les barres de flèche (en solitaire, on doit y arriver avec un écran portable et la télécommande du
pilote, çà serait le pied), et je crois que dans ce cas, la carto électronique est bienvenue (mais 12 ans de passerelle découverte
en d'autres temps me font dire que le papier résiste bien) à condition de bien la mettre en cause selon la source, avant
d'entamer la phase de pilotage. En tout cas ce type de navigation est exclu depuis l'intérieur d'un bateau, quel qu'il soit.

Dans le cas de Fleur de mer, l'accident est significatif, et doit faire réfléchir: des marins expérimentés, un lieu dont ils savaient
qu'il était mal hydrographié, et pourtant ils se sont laissés "endormir" par la petite croix sur l'écran.

Pour les cartes, je réitère ma confiance dans c-map 93 (qui est la version pro et chère, plus de 10 000 euros pour le monde),
tout en préfèrant les ENCs S-57 ou 63, là où elles existent. Dans le genre Raster, ne prendre que le meilleur, ARCS ou Maptech,
dans cet ordre.

Au niveau d'équipement auquel tu te situes, permets moi de te suggérer d'examiner le logiciel GECDIS de Sodena, version
plaisance, qui est excellent, et surtout qui évite de trop "solliciter" la cartographie choisie en signalant les zooms excessifs.
Aucune action dans la boîte, bien sûr (je les trouve même gourmands question prix, mais beaucoup plus sérieux que Maxsea).

bon choix

JF Perrouty

http://www.sodena.net/FR/yachting/yachtliner.htm

Bonjour Bernard;
Il faut etre prudent quant aux jugements: tous les navigants ne peuvent pas disposer d'un super equipement. Dans ce type de
forum nous devons me semble-t-il etre minimaliste et donner l'essentiel de ce que l'on doit entendre. Cela permet a chacun de
disposer d'une image precise et donc plus claire sur les possibilites. Pour ma part j'ai longtemps navigue avec les cartes seules
sans aucun probleme. Quant aux cartes, qu'elles soient informatiques ou papier elles comportent toutes des imprecisions qui
rendent necessaire une veille visuelle lorsqu'on s'approche des cotes: cette vigilance est une des regles de prudence a ne jamais
oublier ! Aujourd'hui, je dispose en plus d'autres moyens modernes: GPS, logiciel de navigation, de meteo et j'avoue
humblement me faire plaisir: mais cela a un cout non negligeable !!! Quant a l'energie disponible, les moyens a mettre a bord
dependent du projet de navigation et du degre d'autonomie requis par ce projet. C'est donc la aussi un bilan a faire ensuite
peser le rapport confort/cout total !
Il n'y a donc pas une et une seule solution, mais plusieurs adaptees a son projet.
Amicalement et peut etre A+

Bonjour,

Il est en fait intéressant de garder votre "vieux" portable car beaucoup moins gourmand que les ordi. récents . J'ai à bord
un vieil ordi de 1995 (150 pentium !) utilisé seulement pour la nav. (suffisant pour lire les cartes et garder ses traces,
de plus le port série est utile pour connexion GPS) . Le fait qu'il consomme bcp. moins que mes 2 autres PC achetés en 2002
avec processeurs 10 fois + puissant, me permet de le laisser tjrs. branché -à part les grdes traversées transocéaniques ou
il marche 2H par jour- et donne ainsi une trace en pointillés- et donc de garder toutes mes traces (utiles par ex. pour
retrouver mouillages peu fréquentés et/ou atterrissages délicats avec peu d'eau ...).

tout ca c'est le "fun" (je n'ai jamais utilisé mon stock de cartes papier!) mais n'oubliez pas de jeter un oeil
dehors ... juste au cas ou les méchants brouilleraient les data GPS des gentils

http://leilani.chez-alice.fr

BONJOUR

Dans ce forum quelqu un a parle du systeme AIS
deux mots
rien a voir avec le logiciel de nav
si ce n est que l ordi peut lire une boite noire AIS
l ordi peut lire aussi un systeme AIS avec ecran
et l ordi peut aussi reporter lles donnees AIS sur les cartes
un mot sur l usage du systeme AIS un systeme tres uitle pour la securite
meme des tres petits bateaux et j ai meme envie de dire surtout les petits par rapport au gros
salutations
captainjpp

Ci-joint un lien vers un petit glossaire qui peut être utile à la compréhension des sujets de cette discussion.
Egalement un lien concernant la carto vectorielle ENC.

Amicalement
Francis

http://www.francis-fustier.fr/media/glossaire.htm

http://www.francis-fustier.fr/cartovector.html

Salut à tous

On est au 21ème siècle, si, si? Il me semble dommage de se priver d?une aide à la navigation aussi précieuse que les logiciels de
navigation. Sauf erreur de ma part, la 1ère qualité d?un skipper est de garder sa lucidité.
S?interroger, dans un coin caillouteux, pour savoir si la carte papier est à la bonne échelle, voir si la règle Cras n?est pas lue à
l?envers, éventuellement s?inquiéter d?une tache douteuse sur la carte papier, tache douteuse qui se révèlera finalement être
une chiure de mouche? Ne me semble pas très favorable à la saine félicité du marin sachant ou il se trouve.
Je navigue solo sur un voilier de 41 pieds. Je l?ai longtemps fait sur un bateau beaucoup plus petit (27 pieds), et ceci dans des
eaux moyennement clémentes : Egée et méditerranée orientale. En fait j?ai deux aides précieuses : un barreur attentif (ST
7000) et un navigateur averti (Maxsea), ce qui me permet de me concentrer sur les tâches essentielle : comment marche ce
putain de bateau, et est-ce que j?aurai des glaçons pour l?apéritif du soir?
Sans paître vieux con donneur de leçon, je vous livre les moyens et leur mise en ?uvre :
Pour les moyens : un GPS portable (Garmin 72) qui va très bien, sans antenne extérieure (si, si ? ça fonctionne bien !), un
antique Toshiba Pentium 2 sous Windows 98, les deux interfacés par un cordon faisant aussi office d?alim 12v. Je travaille avec
des C.map de ponton? vraiment bon marché, et une version de Maxsea, fort chère, mais parfaitement officielle?
Pour la mise en ?uvre : je prépare ma route avant toute nav, sur maxsea, avec tous les Way Points dont j?ai besoin, puis je les
transfère sur le GPS (c?est une sécurité en cas de panne de la bécane).
Je navigue toujours ordinateur allumé et GPS branché, en visualisant ma trace. La conso est de 3 à 4 ampères, conso largement
compensée par la puissance de mes panneaux solaires (240 W, soit plus de 100 A par jour). La nuit, ici s?est souvent pétole et
moteur, ainsi, pas de problème de conso électrique rédhibitoire.
La visualisation de ma trace me donne une mise à jour de mon estime permanente. Je sais ou je suis, et je sais ou je vais. Il ne
reste qu?à critiquer l?estime par le contrôle des lignes de sondes (les C map sont parfaites de se point de vue), et des
relèvements sur des amers préalablement définis, et le tour est joué : on navigue comme l?enseignait les Glénans : en critiquant
l?estime.
Les cartes digitalisée peuvent être anciennes et quelque peu fausses, ce n?est pas un problème, la route elle, est logique. Reste
à surveiller le sondeur.
Voilà comment un skipper responsable peut déguster tranquillement l?apéro avec des glaçons dont il a eu le temps de vérifier la
bonne fabrication?
Un des autres avantage des cartes électronique, qui a été souligné précédemment, est que la visualisation à l?échelle 1 :500
permet de vérifier la bonne tenue de l?ancre.
J?archive aussi mes traces. Si je suis passé à un endroit, je peux y repasser les yeux fermés en suivant la trace ancienne, même
de nuit, quoique peu recommandé?
Michel

SALUT

tout a fait d accord avec toi michel
d autand plus d accord avec toi que la surveillance de l ice maker me preocuocube pas mal
vous ne^pouvez pas imaginez ce que cela peut etre dans un des ces mouillages extraordinaire que de boire
son rose de provence ou blanc chaud

salutations
captainjpp

bonsoir Yörük,

très bonne analyse de la situation, et belle illustration de cette situation paradoxale: hors le GPS (qui entre autre fait
parfaitement l'affaire tout seul pour surveiller un mouillage, et se passe très bien d'antenne extérieure sur un bateau non
métallique, je suis d'accord), le reste de la chaîne est très utile et facile à utiliser, mais n'apporte aucune sécurité
supplémentaire, cette sécurité venant de la lecture du sondeur et de la critique non pas de l'estime (puisqu'il s'agit d'utiliser la
position donnée par un moyen radioélectrique et non d'une estime) mais des indications fournies par l'ensemble
GPS/logiciel/cartes électroniques.

"captain"jpp et vous êtes parfaitement capables de faire cette critique, mais il ne faut pas que des nouveaux venus puissent
croire que posséder une cartographie électronique garantit à chaque instant que l'on est à l'écart des dangers, sans autre
action que de maintenir le symbole de position sur l'écran en dehors des cailloux, celà a déjà coûté leur bateau à certains.

bonnes navigations

JF Perrouty

sans ordi aussi il y en a qui ont eu des problemes avec leur bateau

salutations
captainjpp

bonsoir,

ben oui (beaucoup plus sans doute, depuis le temps)

bon vent, mer belle

JF Perrouty

A ce propos, il m'est si souvent arrivé de me planter en reportant ma position GPS sur la carte, ou au contraire en introduisant
dans le GPS un waypoint lu sur la carte que je n'omets jamais de vérifier mon point par des relèvements. C'est vrai qu'on peut
poser une règle de Cras à l'enver. Que celui qui n'a jamais pêché me jette la première pierre. Mais se gourrer de 180°, ca se voit.

Se tromper en lisant le GPS, ca se voit moins. J'ai essayé de vérifier mes way points, mais quand je fais une connerie dans la
manip, du genre lire 52° 43,943' au lieu de 52° 34,943', j'ai tendance à la reproduire. Vérifier ses saisies plusieurs fois n'est donc
pas l'arme absolue, du moins en ce qui me concerne.

Je suis souvent consterné quand, dans un coin connu, je confie la nav à un novice. C'est affolant de les voire descendre à la
table à carte et y rester enfermé des heures durant, sans jamair lever le nez. Pendant ce temps, je profite de mon (long) quart
de barre pour regarder défiler les amers, passer les oiseaux, les pêcheurs, etc.

De nos jours, un débutant c'est un(e) type(sse) du premier siècle de l'ère du GPS, le Navigans Novus. L'autre marin, du type
Navigans Préhistoricus - ou Vieux con - a connu dans sa jeunesse ces instants stressants mais délicieux à l'approche d'une côte
inconnue, quand il fallait faire 'coller' le paysage à la carte à partir d'une position estimée. C'est une gymnastique intellectuelle
ravigorante pour les neurones. Avant le GPS, on était parfois heureux de ne pas se tromper de carte de détail. La navigation,
c'était l'art de gérer les erreurs.

Maintenant, avec les ressources techniques modernes, on dispose d'un outillage quasi parfait. Du coup, on ne sais plus gérer
l'incertitude. On ne va pas causer d'efficacité. Malgrès l'accroissement du trafic, la mortalité en mer diminue, il serait absurde de
nier cette évidence.

Le problème posé par l'électronique embarquée moderne est philosophique. Certe, la navigation a toujours été un sport
d'ingénieur, mais en 15 ans, c'est quasi devenu une science exacte. Même si la mer est toujours aussi grande et nos bateux
petits, ca change la donne, non?

Bonjour,

La discussion est interessante, à mon tour d'y ajouter deux remarques.

Si tel ou tel appareil d'aide à la navigation peut sembler pratique et facile, les choses se compliquent dès qu'il s'agit de BIEN
l'utiliser.

Pour répondre précisement au topic: les logiciels de nav ne répondent pas à la sorcelerie, il n'y pas de secrets juste bcp
messonges.

amicalement

js

Blocage psychologique

J?ai bien l?impression que le rejet des technologies numériques, et le retour aux valeurs classiques des cartes papier et aux
méthodes de navigation ancestrales (AR cockpit /compas de relèvement vers carte papier mouillée sur table à carte encombrée,
et règle Cras égarée, sans compter le fameux : purée qui m?a piqué mon crayon !!!?) provient du manque de connaissance des
moyens informatiques dont nous disposons aujourd?hui. C?est trop compliqué, je ne sais pas faire et je ne veux pas l?avouer,
donc je rejette au nom de la sacrée sainte tradition maritime en bois? Cà, çà ne fait pas avancer le bateau plus vite? Et je
persiste et je signe : c?est la lucidité qui en prend un coup et la sécurité du bateau est mise en cause.
Je pense qu?il faut faire simple, et toujours avec des moyens que l?on maîtrise : un ordinateur basique, un GPS portable facile à
interfacer, des cartes vectorielles pratiques et un programme de navigation simple à utiliser (de ce point de vue, Maxsea n?est
pas le rêve?)
Il y a pire que de sous estimer une difficulté : c?est de la sur estimer. On ne l?aborde pas, on la fuit !

Sécurité
Ce long préambule psycho chiant abordé, et pour en revenir aux termes du débat sur la façon pratique dont on utilise les
logiciels de navigation, j?estime toujours que ce ne sont que des moyens mis à ma disposition. Moyens dont l?utilisation évolue en
fonction de mes programmes de voyage. Si je tire au large pour plusieurs jours, sur une mer ouverte, je fais un point toutes les
deux heures pour vérifier si ce putain de voilier ne s?est pas laissé aller à une dérive vicieuse? Si je m?amuse à tirer des bords
dans un coin bien sécurisé avec une petite brise bien sympa, histoire de bien sentir mon bateau pointer au vent, tout en
vérifiant que c?est bien moi qui ai la bonne vitesse et que je largue mes copains sans discutions, alors je ne branche pas la
bécane. Mais, si je dois me déplacer en navigation côtière, au vent de cailloux rugueux, pour rendre d?un point A à un point B,
avec une météo à la con capable de crever un équipage rapidement, alors là j?estime qu?une trace, et la critique de cette trace
sur une carte numérique est un réel confort. Et ce confort me permet de rester lucide, dans l?espoir que peut être, va savoir, je
prendrai les bonnes décisions. C?est comme de naviguer en Bretagne : tu ne peux pas rester serein avec les pieds mouillés, une
bonne paire de botte est le premier élément de ta sécurité. Les pieds au froid et dans la flotte, et tu ne vois plus clair?
L?informatique à bord, c?est pareil !!!
J?enfonce le clou sur la lucidité : si j?ai un mauvais cap à doubler, dans un coin que je ne connais pas, avec une mer croisée, des
lames vachardes, au vent de la côte, alors, voir sur mon écran ma trace et ma position, la contrôler immédiatement avec mon
sondeur et les lignes de sondes, relever que ce putain de cap est bien au 302 et que l?île machin-truc est bien au 270 (de ce
point de vue, Maxsea est parfait) alors, alors je sais ou je me trouve et je me souviens des jours anciens ou je me posais des
questions : est ce que mon loch ne déconne pas, mon compas est il bien compensé, quelle est déjà la bonne déclinaison, ne l?ai-
je pas calculée à l?envers, et purée, à cette vitesse et avec cette mer je dois dériver comme un veau, etc, etc? Je me souvient
des jours anciens ou je me faisais beaucoup de soucis? Maintenant je contrôle que mes glaçons se font correctement pour
l?apéro du soir. C?est pas un réel progrès çà ???

Conso électrique
Faire des glaçons, avec les doigts de pieds en éventail grâce au programme de nav, l?air de rien, çà consomme des ampères.
Pour rien au monde, j?abandonnerai mes glaçons. Faut donc pas trop consommer avec le portable. Mon antique Tosh, alimenté
en 12 v en direct va bien. Mais, la pauvre bête est déjà fort âgée, et l?air de rien, j?ai déjà fusillé un écran et 5 claviers (si, si,
dont un avec la fameuse tasse de café qu?il ne faut jamais laisser à côté du clavier, si, si?). Depuis longtemps, je rêvait d?une
unité centrale déportée et interfacée avec des add-on qui vont bien : écran TFT, mémoire de masse pléthorique, lecteur
graveur DVD, scanneur, et bien sûr manette de jeux pour bien faire sauter Lara Croft, sans oublier les ports Com qui vont bien
avec les tuyaux de mon GPS, et la carte son avec entrée micro pour satisfaire les appétits de ma BLU? Tout cela alimenté en
direct en 12 v (produire du 220 avec l?alternateur, le redresser en 12 v et le stocker dans les batteries, le convertir en 220 pour
alimenter le transfo d?un ordinateur qui utilise du 12 v ouf? me semble particulière abscon?
La techno des minis format ITX pointe son nez. Sumicom propose un low power fannless (on le trouve chez Nauticom entre
autre), qui semble répondre à ces besoins. Quelqu?un dans l?honorable assemblée de la liste a-t-il testé la bête, ou recueilli des
infos qui puissent m?être utile ???
Merci d?avance, Michel

Yorük,

Je t'assures que l'électronique embarquée ne me fais pas peur. D'une façon générale, la technique ne fait pas peur aux voileux,
du moins ils sont plus adaptés en général aux sports techniques.

En tout cas, que ceux qui n'aiment pas internet et qui fréquentent ce site lèvent la main.

La question que je soukève, légèrement hors sujet, j'en conviens, est vraiment de nature philosophique. Je suis comme toi, dès
que j'en aurais les moyens, je m'équiperais d'un sumicom, ou d'un modèle équivalent de chez Seatronic, j'en ai marre du
portable. Mais il n'empêche que ces bidules vont quand même changer nos rapports avec la mer. C'est déjà fait d'ailleurs.

reponse a bravo
d accord avec toi mais pour savoir l utiliser il faut commencer un jour
et personnellement je pense que ce jour est venu
si on regarde le phenomene des gps et programme pour les routes
on ne peux que aller dans cette direction
certain peuvent freiner des quatre fer
je dis allez y manipulez cherchez d autre programme
et tout cela deviendra plus simple

salutations
captainjpp

Ok pour les utiliser.

Au moins, on ne peut pas leur enlever çà, ils permettrons au "skipper"de defouler sa colere en cas de talonnage.

D'une certaine mainiere Le plaisancier moderne n 'est plus seul devant ses responsabilités.

Je pense que ces appareils ne permettent pas de "mieux" (au sens large).

Les maîtriser s'est en connaitre les limites, aussi notez qu'il est bon de ne pas surestimer les siennes. "Elle" pourrait prendre çà
comme de l' insolence.

amicalement

js