bonsoir,
il me semble que la quille Scheel a eu son heure de gloire il y a une vingtaine d'années dans le monde anglo-saxon, plutôt chez
les américains.
pour autant que je m'en souvienne elle ressemble à un aileron évasé vers le bas (mais pas d'un bulbe, la semelle étant plate et à
angle vif), mais il s'agit d'une forme très travaillée hydrodynamiquement qui offrirait de bonnes performances au près avec un
tirant d'eau réduit, la partie basse de l'aileron étant verticale à la gîte.
pour le compas il faut surtout l'éloigner de la coque (autrefois le Sestrel Moore placé au dessus du panneau de descente avait
bonne réputation) et le faire compenser, s'il existe encore des artisans capables de le faire; attention aux
compensations "maison", on risque de faire plus de mal que de bien. Autres solutions: moyennement chère (quelques centaines
d'euros), un compas électronique, fluxgate ou autre, dont le capteur est placé dans la mâture; très chère, un compas GPS
(deux ou trois GPS sur une base de 1m environ, quelques milliers d'euros - JL Van den Heede en avait un sur Adrien car cela
fonctionne très bien aux hautes latitudes); encore plus chère, un vrai compas gyroscopique, plus de 10 000 euros.
un compas électronique type tacktick, placé 1m au dessus du pont devrait faire l'affaire, et la batterie est solaire...
je vais chercher "Scheel keel" sur internet.
bonnes navigation, quelle que soit la déviation...
JF Perrouty

rebonsoir,
yahoo a donné deux sites complémentaires sur la quille Scheel, brevetée en 1974 par Henry A. Scheel (mysticseaport.org) et
encore proposée par certains chantiers (ventureyachts.com). à part sur la forme exacte de la quille (pas d'angle vif à la liaison
parois de lest/semelle) mes souvenirs étaient à peu près bons.
JF Perrouty

http://www.mysticseaport.org/library/manuscripts/coll/spcoll023/spcoll023.html

http://www.ventureyachts.com/ph40shoalkeel.html

A l'epoque lointaine où je naviguais.. bien avant que le GPS n'existe.. l'indication précise du compas était d'une importance
capitale et on ne manquait pas de faire les compensations et les corrections de Cap vrai/cap compas etc...

Et là, je vais faire sans doute hurler les puristes.. mais en 13 années de navigation hauturière à plein temps.. mon compas
(coque acier) n'a jamais été compensé.. et les corrections!.. je m'en tape comme de ma première écoute...

Bien sur j'utilise mon compas pour barrer (quand ce n'est pas le pilote automatique qui le fait.. mieux que moi! 95% du temps)
je me cale sur ma route avec le GPS de façon à ce que mon écart de route soit le plus faible possible. et là, je note la valeur
affichée au compas.. par exemple le 265° et je barre au 265.. qu'il soit faux de + 10 àou de - 25°.. je m'en fous complètement..
seul compte pour moi, l'écart de route affiché au GPS.. et aprèzs quelque 10 milliers de miles, je suis toujours arrivé pil-poil à ma
destination..

Il y a les (belles) théories , les cours du permis et les livres.. et la pratique..

Bonnes navigations

Alain

www.hylas.ws

c'est bien la meilleure solution, c'est encore mieux si le compas et le fluxgate du pilote sont le plus loin possible de la coque
bien cordialement
JFP

3 ans seulement de voyage mais je suis entierement d accord avec alain d Hylas.on se cale sur le GPS on regarde le cap et on
met le pilote ou le regulateur.apres qu il ait rendu l ame j avais mis le compas a l interieur du carre et ca n a jamais
pose aucun probleme qu il annonce des directions fantaisistes.au cas ou on peut toujours se mettre dehors debout avec un
compas de relevement.