A toute première vue, le concept semble assez proche de celui de la Rescue Sling (souvent présente sur les bateaux du nord de l'europe et en GB). Je n'ai jamais essayé la mienne avec un équipier à l'eau. Des tests seraient bienvenus.
Je ne connais pas cette évolution de la traditionnelle bouée, mais j’ai visionné la vidéo « Démonstration de la Silzig par OceanPlus ».
Je vais sans doute passer pour l’avocat du diable et espère ne pas trop me faire lyncher.
En effet je ne suis guère convaincu aux motifs suivants :
1°) Rien de bien novateur par rapport à la bouée couronne et ses évolutions tels la Plastimo Rescue Sling ou la Ariele Light.
2°) Pas non plus convaincu par : « Sa forme et sa légèreté rendent son rangement particulièrement facile » en comparaison des sus mentionnées sans même parler des bouées auto-glonflables telle la Seatec par exemple.
3°) Le tractage de l’homme à la mer ... insensé. Un minimum de vitesse et déjà tu bois la tasse. A peine d’avantage et tu ne peux tenir, tant la force exercée t’arrache la bouée des mains.
A ce sujet je suis très critique sur les méthodes d’enseignement. Tu fais un stage d’expert aux ‘Néglans’ avec des coéquipiers archi aguerris et tu te retapes pour la Nième fois, la manœuvre de l’HLM. Mais pas une seule fois l’on ne t’apprendra de récupérer un HLM au moteur et c’est tout juste si l’on t’informe sérieusement de ce qu’il faut faire pour ne pas tomber à l’eau. A chaque fois que j’y étais je faisais un « concours ». Il n’y a pas photo ; Régulièrement je chargeais le pare battage directement sur la jupe arrière, avant même que les autres n’aient entamé leur demi tour et sans avoir perdu mon HLM des yeux …
4°) Même en ne considérant que le fait de tracter la personne jusqu’au bord du bateau (bateau à l’arrêt dans le raz Blanchard un jour de baston) n’est guère réaliste. Pour ce faire il faut que la personne,
a) Soit cernée par la ligne (gaffe à ne pas se la prendre dans la dérive-hélice-safran),
b) Remonte celle-ci jusqu’au boudin (t’imagine dans la tempête, les vagues, le courant,..),
c) Se saisisse très vigoureusement de celui-ci ou s’en enroule et ferme les extrémités avec le mousqueton (Fastoche quand tu viens de te prendre un coup de bôme, que tu pisses le sang, que t’as le pantalon / pipi sur les bottes, que t’as 11 ans, que t’es une mamie de 75 balais, etc.),
d) Nage et se débatte vigoureusement pour tenter autant que faire se peut de maintenir de temps en temps la tête hors de l’eau ; le reste n’étant qu’apnée et bouillon salé ;
e) Resserre très fermement ses bras le long du corps ou sur le boudin pour ne pas rester dans l’eau au moment du hissage à bord. La boucle ne sera jamais ajustée car non réglable. Trop grand et tu reste à l’eau, trop petit et tu ne peut former une boucle autour de ta poitrine.
La seule alternative opérationnelle au tractage pouvant être qu’une tierce personne se jette à l’eau et assiste le sinistré. Excellent pour avoir deux HLM (ça aussi ce n’est pas enseigné) et interdit aux équipages restreints. Et quid de la skippette qui tracte son capitaine de 90 Kg puis le hisse à bord ?
f) Enfin et surtout l’on ne parle pas du fait que l’HLM est empêtré dans des vêtements qui font parachute, gênent considérablement les mouvements, etc., porte un gilet de sauvetage (essaye de mettre le boudin autour de la poitrine avec un gilet percuté), est inconscient, etc.
Certes il faut parfaitement maîtriser les manœuvres à la voile et l’enchaînement des séquences, mais rien de tel que de venir au contact du sinistré au moteur, en marche arrière où là où se situe l’échelle, la plate forme – jupe, au besoin en corrigeant avec le propulseur d’étrave (ben oui c’est pas que pour frimer dans la marina).
Rien de tel aussi que d’avoir un gilet de sauvetage le plus performant possible, la souscutale est autrement plus pertinente pour le hissage à bord que le boudin sous les aisselles (de même que l’échelle de bain et/ou la jupe arrière est un sacré plus par rapport au treuillage en bout de bôme), la capuche-capote anti embrun, le feu flash, la/les dégaine(s) pour l’assurage permanent sur la ligne de vie ainsi que le hissage à bord.
Tout nouveau dispositif est à saluer, ce que je fais bien volontiers. Mais personnellement, au vu du produit, son descriptif et la vidéo je n’investirais certainement pas dans cette évolution toute relative.
Cordialement
Suite à mon stage sécurité/survie, et l'utilisation de plusieurs types d'engins...
et après avoir joué équipier, skipper, et surtout l'homme à la mer (avec combi)
et bien il n'y a pas photo pour moi !
La SILZIG sans restriction !
matos de fabrication de pro à un prix résonnable (115 €)
ps: concernant boire la tasse...il suffit d'être sur le dos comme selon les indications, et non pas sur le ventre comme indiqué !
Bien d’accord avec Symbiose et comme précisé je me suis fais l’avocat du diable.
Tous ces équipements de sécurité sont plus ou moins bons et auront sans nul doute une utilité, partant une utilisation.
Mais il ne faut pas se voiler la face. Symbiose comme la plupart d’entre nous a fait ces manips dans des conditions nominales d’exercice. Il était conscient, en forme, préparé et instruit pour, etc.
Pas grand-chose à voir avec les conditions réelles d’intervention.
De deux choses l’une :
Soit on n’a pas besoin de se faire tracter pour revenir au bateau parce que les conditions sont bonnes, l’HLM est conscient, etc. auxquels cas on pourrait peut être s’y prendre autrement ou en tout cas avec un autre équipement ;
Soit il n’y pas moyen de manœuvrer pour s’approcher (d’où le tractage) et garder le contact suffisamment longtemps pour entamer le hissage (perte de connaissance, sous équipement en gilet ou harnais (d’où amarrage du boudin et enroulement autour de la poitrine) auquel cas, pour ma part en tout cas, il n’y a pas mieux que de manœuvrer au moteur, abaisser ma plate forme arrière qui est au ras de l’eau, munie d’une échelle de bain et donne directement sur la jupe et le cockpit, afin de récupérer encore plus aisément que si je devais le hisser dans l’annexe la personne quel que soit sont état.
Je suis équipé d’une bouée fer à cheval et j’ai aussi la Plastimo Rescue Sling, mais je ne m’en servirais très vraisemblablement pas.
Je leur préfère la perche IOR autogonflante pour le balisage et le gilet de sécu également autogonflant en cas d’HLM non équipé. Deux ‘bouteilles’ qui prennent encore moins de place sur le balcon arrière.
Reste trois points mais hors sujet :
La philosophie qui prévôt à bord. Tout faire pour ne pas tomber à l’eau est ma règle car je navigue en solo = ligne de vie, harnais, harnais intégré, dégaines, télécommande et gilets Seago Pacific 275 N à titre d’exemple.
Le prix. Là c’est comme avec les assurances ; Toujours trop cher … tant qu’il ne se passe rien.
Le fait que chaque équipage et chaque bateau a un, en fait des, équipements de sécurité sauvetage adaptés à sa carène, son programme de navigation, ses compétences, son effectifs, etc ;
Mes solutions ne sont pas transposables tel quel. Tout au plus puis je témoigner et inspirer la réflexion d’autrui.
A nouveau je salue ce nouvel équipement.
Cependant, cette solution ne peut pas être plus mauvaise que la simple bouée fer à cheval, même accrochée à une perche IOR (laquelle n'a rien à voir avec la récupération du MOB)
J'ai moi-même une sling-line dont l'usage s'apparente à cette nouveauté, à part le hissage à bord du MOB ; mais sur cette dernière question je suis beaucoup plus réservé, car personne n'a fait un essai par mer forte, de nuit, etc...
modif récente : j'avais mis bouée couronne par erreur
Bonjour
débat interessanr à suivre.
Attention toutefois à la précision du vocabulaire. Ne confondez pas bouée couronne et bouée fer à cheval!
C'est le minimum.
Amicalement.
Je leur préfère la perche IOR autogonflante pour le balisage
bonsoir
j'ai lu que ces perches autogonflantes n'etaient pas assez rigides et que le vent les couchait sur l'eau ???
une experience ???
bien à vous
jpaul
Non pas d’expérience (du moins avec l’autogonflable).
Sans doute que la perche rigide que j’avais sur mon premier bateau restait quelque peu plus droite qu’une baudruche gonflée. Et alors ?
Le but, comme indiquée par un intervenant n’est pas de s’y accrocher ; C’est juste une « balise de repérage » à moyenne distance, pour marquer la zone et sensée dériver +/- avec un MOB maintenu par son gilet (lest et ancre flottante) ; S’il est conscient il conviendra qu’il reste à son contact.
A mon avis les deux ont sensiblement la même prise au vent.
Si la « baudruche » se plie, c’est qu’il y a du vent fort et une perche rigide s’inclinera aussi.
Lequel des deux sera le moins visible ? L’autogonflante jaune relativement fine, surmontée à 1,80 m d’un pavillon en bon état et équipée d’un feu, ou la perche dont très souvent le fanion est cramé par les UV si ce n’est pire par le vent (ou alors il faut défaire la garcette ou le cache ou s’en dégager) ?
Autre critique c’est qu’avec le temps la « baudruche » finira par se dégonfler. En général (et assurément dans mon terrain de jeu), au-delà d’1 heure, cette considération devient … relative.
Par contre, au quotidien, je ne suis pas em..bété par un machin qui dépasse du balcon arrière et gène les manœuvres. Même rangé le long d’un hauban cela m’enquiquinait d’avantage dans mes mouvements que mes deux coffrets (Bouée couronne + IOR). Sur la photo jointe j’avais, sur mon dernier bateau, placé ces deux coffrets de part et d’autre des vis papillon de serrage du hors bord, habituellement très agressives et désagréables pour le dos et en faisais un confortable dossier.
Mise à l’eau instantanée dans un geste « réflexe » et déclenchement automatique, c’est à la portée d’un enfant.
Rappel : je témoigne d’un choix personnel correspondant à mon bateau, mon cas particulier.
D’autres points de vue seront tout à fait pertinents selon d’autres critères que les miens.
L’important, amha et si cela est possible, c’est d’avoir une perche à bord quelque soit sa conception.
Bonjour
Je vais l’adopter dès le printemps. J’ai eu à remonter à bord, mon excellent voisin anglais, tombé du quai (1m de haut) à cause m’a-t-il dit, d’une incompatibilité entre sa passerelle et le whisky du réveillon du jour de l’an.... Pourtant mon voisin est écossais !!!
J’étais seul, et sa femme ne pouvait m’aider. Hé bien avec ses 100 kg, malgré mon échelle de bain descendue, et une plage arrière accueillante du Voyage 12.50, ça a été un très rude combat pour le remonter. En mer, avec du clapot, je ne suis pas certain de pouvoir y arriver.
La bouée Sizig, si j’ai bien compris doit pouvoir se combiner avec la chèvre de mon portique (elle me sert de bossoir pour l’annexe), pour former un palan efficace…
Une suggestion peut être. (Mais je rappelle que je ne connais pas la Sizig)
Adjoindre une « souscutale ».
Sans cela je crains fort que ta barrique, même sans Whisky, reste à la baille.
Par exemple en fixant le mousqueton d’une sangle de sécurité à une des poignées de la bouée puis passer entre les jambes et revenir fixer l’autre mousqueton sur celui de la bouée.
Plutôt trop serré que pas assez ; Faire un/des tour(s) mort autour du boudin par exemple.
Lui mettre les mains dans les poches ou le pantalon si trop alcoolisé, ou lui demander de tenir le mousqueton devant lui, toujours afin de ne pas glisser.
En treuillage en hélico, nous n’avions pas de souscutale pour la victime.
Mais la sangle était munie d’une bague de verrouillage (sorte de coulisseau) permettant d’ajuster au plus près, de sorte que la largeur des épaules empêchait de glisser.
Peut être que le fabriquant pourrait performer son produit en s’inspirant de ce concept.
Cf. page 26 du document joint :
En effet...
La bouée Silzig peut servir de harnais hélitreuillage pour les 2 m de leuvage maxi du bord...
soit avec un palan ou une drisse ( GV, Spi,...)
mais dans ce cas pas besoin de souscutale ( pour autant qu'il laisse ses bras le long du corp )
A toute première vue, le concept semble assez proche de celui de la Rescue Sling (souvent présente sur les bateaux du nord de l'europe et en GB). Je n'ai jamais essayé la mienne avec un équipier à l'eau. Des tests seraient bienvenus.
http://www.discount-marine.com/p92/plastimo-rescue-sling
Bonjour docteur.
Je ne connais pas cette évolution de la traditionnelle bouée, mais j’ai visionné la vidéo « Démonstration de la Silzig par OceanPlus ».
Je vais sans doute passer pour l’avocat du diable et espère ne pas trop me faire lyncher.
En effet je ne suis guère convaincu aux motifs suivants :
1°) Rien de bien novateur par rapport à la bouée couronne et ses évolutions tels la Plastimo Rescue Sling ou la Ariele Light.
2°) Pas non plus convaincu par : « Sa forme et sa légèreté rendent son rangement particulièrement facile » en comparaison des sus mentionnées sans même parler des bouées auto-glonflables telle la Seatec par exemple.
3°) Le tractage de l’homme à la mer ... insensé. Un minimum de vitesse et déjà tu bois la tasse. A peine d’avantage et tu ne peux tenir, tant la force exercée t’arrache la bouée des mains.
A ce sujet je suis très critique sur les méthodes d’enseignement. Tu fais un stage d’expert aux ‘Néglans’ avec des coéquipiers archi aguerris et tu te retapes pour la Nième fois, la manœuvre de l’HLM. Mais pas une seule fois l’on ne t’apprendra de récupérer un HLM au moteur et c’est tout juste si l’on t’informe sérieusement de ce qu’il faut faire pour ne pas tomber à l’eau. A chaque fois que j’y étais je faisais un « concours ». Il n’y a pas photo ; Régulièrement je chargeais le pare battage directement sur la jupe arrière, avant même que les autres n’aient entamé leur demi tour et sans avoir perdu mon HLM des yeux …
4°) Même en ne considérant que le fait de tracter la personne jusqu’au bord du bateau (bateau à l’arrêt dans le raz Blanchard un jour de baston) n’est guère réaliste. Pour ce faire il faut que la personne,
a) Soit cernée par la ligne (gaffe à ne pas se la prendre dans la dérive-hélice-safran),
b) Remonte celle-ci jusqu’au boudin (t’imagine dans la tempête, les vagues, le courant,..),
c) Se saisisse très vigoureusement de celui-ci ou s’en enroule et ferme les extrémités avec le mousqueton (Fastoche quand tu viens de te prendre un coup de bôme, que tu pisses le sang, que t’as le pantalon / pipi sur les bottes, que t’as 11 ans, que t’es une mamie de 75 balais, etc.),
d) Nage et se débatte vigoureusement pour tenter autant que faire se peut de maintenir de temps en temps la tête hors de l’eau ; le reste n’étant qu’apnée et bouillon salé ;
e) Resserre très fermement ses bras le long du corps ou sur le boudin pour ne pas rester dans l’eau au moment du hissage à bord. La boucle ne sera jamais ajustée car non réglable. Trop grand et tu reste à l’eau, trop petit et tu ne peut former une boucle autour de ta poitrine.
La seule alternative opérationnelle au tractage pouvant être qu’une tierce personne se jette à l’eau et assiste le sinistré. Excellent pour avoir deux HLM (ça aussi ce n’est pas enseigné) et interdit aux équipages restreints. Et quid de la skippette qui tracte son capitaine de 90 Kg puis le hisse à bord ?
f) Enfin et surtout l’on ne parle pas du fait que l’HLM est empêtré dans des vêtements qui font parachute, gênent considérablement les mouvements, etc., porte un gilet de sauvetage (essaye de mettre le boudin autour de la poitrine avec un gilet percuté), est inconscient, etc.
Certes il faut parfaitement maîtriser les manœuvres à la voile et l’enchaînement des séquences, mais rien de tel que de venir au contact du sinistré au moteur, en marche arrière où là où se situe l’échelle, la plate forme – jupe, au besoin en corrigeant avec le propulseur d’étrave (ben oui c’est pas que pour frimer dans la marina).
Rien de tel aussi que d’avoir un gilet de sauvetage le plus performant possible, la souscutale est autrement plus pertinente pour le hissage à bord que le boudin sous les aisselles (de même que l’échelle de bain et/ou la jupe arrière est un sacré plus par rapport au treuillage en bout de bôme), la capuche-capote anti embrun, le feu flash, la/les dégaine(s) pour l’assurage permanent sur la ligne de vie ainsi que le hissage à bord.
Tout nouveau dispositif est à saluer, ce que je fais bien volontiers. Mais personnellement, au vu du produit, son descriptif et la vidéo je n’investirais certainement pas dans cette évolution toute relative.
Cordialement
Bonjour,
juste un avis perso...
Suite à mon stage sécurité/survie, et l'utilisation de plusieurs types d'engins...
et après avoir joué équipier, skipper, et surtout l'homme à la mer (avec combi)
et bien il n'y a pas photo pour moi !
La SILZIG sans restriction !
matos de fabrication de pro à un prix résonnable (115 €)
ps: concernant boire la tasse...il suffit d'être sur le dos comme selon les indications, et non pas sur le ventre comme indiqué !
Mais bon...
Bien d’accord avec Symbiose et comme précisé je me suis fais l’avocat du diable.
Tous ces équipements de sécurité sont plus ou moins bons et auront sans nul doute une utilité, partant une utilisation.
Mais il ne faut pas se voiler la face. Symbiose comme la plupart d’entre nous a fait ces manips dans des conditions nominales d’exercice. Il était conscient, en forme, préparé et instruit pour, etc.
Pas grand-chose à voir avec les conditions réelles d’intervention.
De deux choses l’une :
Soit on n’a pas besoin de se faire tracter pour revenir au bateau parce que les conditions sont bonnes, l’HLM est conscient, etc. auxquels cas on pourrait peut être s’y prendre autrement ou en tout cas avec un autre équipement ;
Soit il n’y pas moyen de manœuvrer pour s’approcher (d’où le tractage) et garder le contact suffisamment longtemps pour entamer le hissage (perte de connaissance, sous équipement en gilet ou harnais (d’où amarrage du boudin et enroulement autour de la poitrine) auquel cas, pour ma part en tout cas, il n’y a pas mieux que de manœuvrer au moteur, abaisser ma plate forme arrière qui est au ras de l’eau, munie d’une échelle de bain et donne directement sur la jupe et le cockpit, afin de récupérer encore plus aisément que si je devais le hisser dans l’annexe la personne quel que soit sont état.
Je suis équipé d’une bouée fer à cheval et j’ai aussi la Plastimo Rescue Sling, mais je ne m’en servirais très vraisemblablement pas.
Je leur préfère la perche IOR autogonflante pour le balisage et le gilet de sécu également autogonflant en cas d’HLM non équipé. Deux ‘bouteilles’ qui prennent encore moins de place sur le balcon arrière.
Reste trois points mais hors sujet :
La philosophie qui prévôt à bord. Tout faire pour ne pas tomber à l’eau est ma règle car je navigue en solo = ligne de vie, harnais, harnais intégré, dégaines, télécommande et gilets Seago Pacific 275 N à titre d’exemple.
Le prix. Là c’est comme avec les assurances ; Toujours trop cher … tant qu’il ne se passe rien.
Le fait que chaque équipage et chaque bateau a un, en fait des, équipements de sécurité sauvetage adaptés à sa carène, son programme de navigation, ses compétences, son effectifs, etc ;
Mes solutions ne sont pas transposables tel quel. Tout au plus puis je témoigner et inspirer la réflexion d’autrui.
A nouveau je salue ce nouvel équipement.
Toutes les critiques formulées sont sensées
Cependant, cette solution ne peut pas être plus mauvaise que la simple bouée fer à cheval, même accrochée à une perche IOR (laquelle n'a rien à voir avec la récupération du MOB)
J'ai moi-même une sling-line dont l'usage s'apparente à cette nouveauté, à part le hissage à bord du MOB ; mais sur cette dernière question je suis beaucoup plus réservé, car personne n'a fait un essai par mer forte, de nuit, etc...
modif récente : j'avais mis bouée couronne par erreur
Bonjour
débat interessanr à suivre.
Attention toutefois à la précision du vocabulaire. Ne confondez pas bouée couronne et bouée fer à cheval!
C'est le minimum.
Amicalement.
bonsoir
j'ai lu que ces perches autogonflantes n'etaient pas assez rigides et que le vent les couchait sur l'eau ???
une experience ???
bien à vous
jpaul
Bonsoir.
Non pas d’expérience (du moins avec l’autogonflable).
Sans doute que la perche rigide que j’avais sur mon premier bateau restait quelque peu plus droite qu’une baudruche gonflée. Et alors ?
Le but, comme indiquée par un intervenant n’est pas de s’y accrocher ; C’est juste une « balise de repérage » à moyenne distance, pour marquer la zone et sensée dériver +/- avec un MOB maintenu par son gilet (lest et ancre flottante) ; S’il est conscient il conviendra qu’il reste à son contact.
A mon avis les deux ont sensiblement la même prise au vent.
Si la « baudruche » se plie, c’est qu’il y a du vent fort et une perche rigide s’inclinera aussi.
Lequel des deux sera le moins visible ? L’autogonflante jaune relativement fine, surmontée à 1,80 m d’un pavillon en bon état et équipée d’un feu, ou la perche dont très souvent le fanion est cramé par les UV si ce n’est pire par le vent (ou alors il faut défaire la garcette ou le cache ou s’en dégager) ?
Autre critique c’est qu’avec le temps la « baudruche » finira par se dégonfler. En général (et assurément dans mon terrain de jeu), au-delà d’1 heure, cette considération devient … relative.
Par contre, au quotidien, je ne suis pas em..bété par un machin qui dépasse du balcon arrière et gène les manœuvres. Même rangé le long d’un hauban cela m’enquiquinait d’avantage dans mes mouvements que mes deux coffrets (Bouée couronne + IOR). Sur la photo jointe j’avais, sur mon dernier bateau, placé ces deux coffrets de part et d’autre des vis papillon de serrage du hors bord, habituellement très agressives et désagréables pour le dos et en faisais un confortable dossier.
Mise à l’eau instantanée dans un geste « réflexe » et déclenchement automatique, c’est à la portée d’un enfant.
Rappel : je témoigne d’un choix personnel correspondant à mon bateau, mon cas particulier.
D’autres points de vue seront tout à fait pertinents selon d’autres critères que les miens.
L’important, amha et si cela est possible, c’est d’avoir une perche à bord quelque soit sa conception.
Bonsoir,
merci pour cet échange instructif.
Où en est on de la législation?
la bouée fer à cheval traditionelle n'est plus obligatoire, exact?
françois
Bonjour,
ce n'est pas la bouée "fer à cheval" qui est obligatoire
mais selon l'article 240 (Armement de sécurité des bateaux de plaisance - de 24m):
- "Dispositifs de repérage et d'assistance pour personne tombée à l'eau"...
soit:
- 1 bouée de sauvetage conforme
ou
- 1 engin flottant conforme
ou
- 1 coussin flottant conforme
Il me semble que la bouée Silzig est conforme et approuvé CE/Solas
Nuance donc !
Voici le lien du produit
http://www.oceanplus.fr/fichiers/4_pages_oceanplus.pdf
Bonjour
Je vais l’adopter dès le printemps. J’ai eu à remonter à bord, mon excellent voisin anglais, tombé du quai (1m de haut) à cause m’a-t-il dit, d’une incompatibilité entre sa passerelle et le whisky du réveillon du jour de l’an.... Pourtant mon voisin est écossais !!!
J’étais seul, et sa femme ne pouvait m’aider. Hé bien avec ses 100 kg, malgré mon échelle de bain descendue, et une plage arrière accueillante du Voyage 12.50, ça a été un très rude combat pour le remonter. En mer, avec du clapot, je ne suis pas certain de pouvoir y arriver.
La bouée Sizig, si j’ai bien compris doit pouvoir se combiner avec la chèvre de mon portique (elle me sert de bossoir pour l’annexe), pour former un palan efficace…
Voir la photo jointe
Cordialement
Michel
Bonjour et bravo pour ce sauvetage
.
Une suggestion peut être. (Mais je rappelle que je ne connais pas la Sizig)
Adjoindre une « souscutale ».
Sans cela je crains fort que ta barrique, même sans Whisky, reste à la baille.
Par exemple en fixant le mousqueton d’une sangle de sécurité à une des poignées de la bouée puis passer entre les jambes et revenir fixer l’autre mousqueton sur celui de la bouée.
Plutôt trop serré que pas assez ; Faire un/des tour(s) mort autour du boudin par exemple.
Lui mettre les mains dans les poches ou le pantalon si trop alcoolisé, ou lui demander de tenir le mousqueton devant lui, toujours afin de ne pas glisser.
En treuillage en hélico, nous n’avions pas de souscutale pour la victime.
Mais la sangle était munie d’une bague de verrouillage (sorte de coulisseau) permettant d’ajuster au plus près, de sorte que la largeur des épaules empêchait de glisser.
Peut être que le fabriquant pourrait performer son produit en s’inspirant de ce concept.
Cf. page 26 du document joint :
http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_l_interieur/defense_et_securite_...
En effet...
La bouée Silzig peut servir de harnais hélitreuillage pour les 2 m de leuvage maxi du bord...
soit avec un palan ou une drisse ( GV, Spi,...)
mais dans ce cas pas besoin de souscutale ( pour autant qu'il laisse ses bras le long du corp )
Merci pour toutes ces remarques pertinentes sur la question...
Merci pour la qualité de ce document
Je me permet de le re présenter ci dessous, le lien ne fonctionnait pas en ligne
Cordialement
Michel