accident de AIREL durant la snim 1977
posted on 07 April 2005 04:26
qui a des détails sur les circonstances de la disparition de l'airel avec ses sept équipiers durant la snim n1977
(pardon pour ceux qui n'etaient pas nés 

je suis peut être complètement à côté de la plaque mais ce n'est pas le plan Mauric qui a disparu corps et biens en pleine régate?
si c est celui là, Mauric soupconnait une rupture de passe coque(en régate, on ne regarde pas fréquement l'intérieur) ou
l'abordage par un cargo... si ma mémoire est bonne...
Je crois que le nom du bateau était Ariel et non Airel. Si mes souvenirs sont bons on n'a jamais rien retrouvé ni du bateau ni de
l'équipage. Le naufrage avait du être soudain. Cette affaire avait eu à l'époque un retentissement énorme: On avait découvert
après l'accident que l'équipage avait débarqué le bib pour gagner du poids. Les organisateurs de la régate avaient été inquiétés
par la justice pour avoir laissé partir une régate par mauvais temps et n'avoir pas vérifié que le matériel règlementaires de
sécurité était bien à bord.
exact.... d'ailleurs , la snim a perdu beaucoup de son prestige les années suivantes à cause de la nfrilosité des comités de
course (et on les comprend) le bateau s'appelait bien AIREL... ça parait vraiment curieux qu'on ait jamais retrouvé aucune
trace....
l'Airel était en régate avec d'autres bateaux à proximité et personne n'a rien vu
il y avait 60 noeuds de vents.
un article page 114 de l'Année Bateau 1977-78 écrit par JM BARRAULT décrit une partie de ce qui s'est passé.
Malheureusement aucune explication claire ne permet de comprendre la disparition complète du bateau.
J'ai essayé l'année dernière de contacter la SNMarseille pour avoir des informations sur Pierre SERINELLI sans aucun succès.
Il semble que le contexte judiciaire soit très lourd...
Je me souviens très bien de cette affaire.
Dans un système bien franchouillard, il avait fallu trouvé des responsables. Hélas pour l'équipage, ils avaient laissé le bib, c'est
vrai, et alors, était-ce une raison pour condamner le comité organisateur ?
Je préfère pour ma part le système anglo-saxon où chacun prend ses responsabilités. A ma connaissance il n'y a eu aucune
poursuite après le drame du Fasnet ?
Cordialement
SD
Faire partir une régate par vent force 10 me parait un pousse au crime difficilement excusable, au moins sur le plan humain,
même en acceptant le point de vue anglosaxon, parfaitement faux-cul, de reporter toute la responsabilité sur le chef de bord.
On peut d'ailleurs remarquer que si personne n'a vu la disparition de l'Airel c'est bien parceque tout le monde était absorbé par
sa propre sécurité.
L'affaire du Fastnet 79 est différente: le temps qui a cueilli les bateaux entre les Scillies (pardon, les Sorlingues!) et l'Irlande
était prévu médiocre, il fut épouvantable (force 12). La météo a fait de sacrés progrès depuis! A la suite de cette dernière
affaire, une commission d'enquête a réalisé une étude très fouillée de ce qui s'était passé et a établi que les règles de jauges en
vigueur conduisaient à faire des bateaux intrinsèquement dangereux. Ces règles ont été changées en conséquence. Le défaut
le plus flagrant était l'absence d'étanchéité entre le cockpit et la cabine: pas de seuil, pas de porte: la mer a "mangé" les
bateaux par l'arrière. Un modeste Contessa 32, le plus petit de la flotte en course avait terminé le parcours sans problèmes.
Je n'avais pas souvenir que le comité organisateur avait lancé une manche avec un vent F10. C'est effectivement une faute.
J'avais souvenir qu'il avait été poursuivi parceque l'on avait retrouvé la survie dans le garage du propriétaire de l'Airel. Sur ce
point précis mon opinion est que le premier responsable était bien le skipper.
Quant à l'approche anglo-saxonne des responsabilités en course, je ne sais pas si l'on peut la qualifier de faux-cul. Elle est
différente de la notre, c'est sûr. Il me semble que c'est d'abord aux équipages de se responsabiliser en fonction de la taille et du
type de leur bateau, de leur expérience etc... Lancer une manche par F10 est irresponsable, mais par F7 ? où certains bateaux
seront parfaitement à leur affaire et d'autre seront déjà dans le rouge...
Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas un cadre réglementaire. Le récent accident d'Yves Parlier (grand marin) à ce propos m'a
interpelé. Autoriser un skipper à tenter des records en solo sur un tel engin, alors qu'il faudrait en permanence qq aux écoutes
dans la brise, me laisse perplexel...
A+ SD
Iy y a un livre qui fait autorite sur le drame du fastnet, de john rousmaniere (usa), auteur et journaliste qui a fait la course sur
un swan 47. Il Y a eu force 10 (c'est deja bien assez avec du fetch pour faire des degats) pour 8 annové par la BBC, et 10
annocé par france inter qui aurait permis aux bateaux français de s'écarter à temps et à quelque british.
Ensuite les morts ont presque tous des gens qui ont sauté dans ou à coté de bib alors que leurs bateaux n'ont pas coulé.
Iy y a un livre qui fait autorite sur le drame du fastnet, de john rousmaniere (usa), auteur et journaliste qui a fait la course sur
un swan 47. Il Y a eu force 10 (c'est deja bien assez avec du fetch pour faire des degats) pour 8 annové par la BBC, et 10
annocé par france inter qui aurait permis aux bateaux français de s'écarter à temps et à quelque british.
Ensuite les morts ont presque tous des gens qui ont sauté dans ou à coté de bib alors que leurs bateaux n'ont pas coulé.
J´étais chef de bord sur Carredas un Super Arlequin (9mètres) en classe 5 IOR.
L´AIREL , en classe 3 n´était pas dans notre classe. il n´avait pas bonne presse :on disait que la recherche de gain de poids avait conduit son propriétaire à diminuer l´épaisseur du tableau arrière et à creuser les barrots de pont à la gouge. Et aussi â contrôler le contenu des sacs des équipiers jusqu'à un point gênant. Je n'ai pas d´éléments pour confirmer ce qui étaient des rumeurs de ponton.
Il est inexact de dire que le départ a été donné par force 10. Il y avait force 7 . Un promenade de santé pour des équipages expérimentés . (nous sortions du Challenge d´hiver où nous en avions vu d´autres). Nos entraînements entre régates se faisaient couramment à force 8 pour le plus grand bonheur de l´équipage malgré notre franc-bord de 45 cmm flush deck !
A la bouée de Carro le vent est monté d´un cran. La météo nous avait prévenus. Nous y allions avec joie .
Nous avons lancé un spi de (très) gros temps et nous avons fait le parcours jusqu´à l´Île Maire à 17 nœuds gerbes d´écume jusqu'aux barres de flèche.
En vue de Maire les classe 2 et 3 démâtaient à qui mieux mieux Je me souviens d´un classe 1 ou 2 , bleu, qui était un roi des plans d´eaux. Aqua quelque chose je crois.
Réduisant au maximum nous avons pu virer en toute sécurité. La remontée au près vers Planier était dure des creux de 4m (avec un fetch de seulement la rade Nord de Marseille). A deux à la barre franche de notre bateau nous négociions chaque vague. Masque et tuba obligatoire. Pas froid contrairement à ce qui se dit. Visibilité 10m... Mélange d´eau et d´air jusqu'à 4m d´altitude.Nous n´avons vu personne. Nous ne voyions qu'à peine notre étrave.
Après 3 heures sur une faute de barre nous sommes tombés de 4 m derrière une vague. Et nous avons détecté une amorce de rupture du bas hauban au vent. D´où un abandon et refuge à Cassis via le banc de la Chèvre.
Dans notre classe seul Dominique Semac sur Symphonie avait terminé. Il a désormais un Challenge annuel à son nom à l´UNM, ce qui est justice.
Nous avons énormément regretté les nouvelles règles de prudence imposées aux Comités de Course . Je sors couramment du port avec 50 nœuds de vent, seul sur mon 40 pieds. Si je me sens en bon état physique et mental. Ce qui est de la seule responsabilité du skipper.
Les responsabilités reprochées au Comité de Course sont sans fondement.
Je tenais à le dire. Un peu tard certes.
Si mon co-barreur se reconnaît ça me ferait très plaisir de le revoir et naviguer avec lui.