Bonjour à tous, je vous relate une petite aventure de fin d'été. Je suis en Turquie, à Bodrum, tout le mois de septempbre et sans doute une grosse partie d'octobre où je supervise un chantier de mise aux normes sur un voilier un peu particulier. Des amis ont craqué pour une goélette aurique de 30m, (36m ht), 110 t, construction Gulet en pin. Ils s'y sont mis à 5, avec un projet de charter au Sri Lanka. Au départ, ils n'y connaissaient pas grand chose, c'était juste une idée d'amis ayant envie d'aventure. J'arrive sur place en juillet, invité par l'un d'eux, pour un avis professionnel. Le mal est fait, le bateau est acheté, après deux ans (!) de procédure, quelques intérmédiaires plus ou moins verreux, que ce soit les agents turcs, les brokeurs qui se gavent, les formalités à n'en plus finir, les arnaques du pavillon américain (on se demande pourquoi?). Ma première impression: c'est un très beau bateau. Mais je dois tout de suite répondre à une question des propriétaires: peut-il rejoindre le Sri Lanka par ses propres moyens? Immédiatement je réponds négativement. 1) Il n'est pas du tout gréé pour naviguer à la voile, ni palan d'écoute, ni écoutes, ni coinceurs, ni taquets... Rien de rien. Il y a bien des voiles, mais uniquement pour la photo par temps très calme. 2) L'autonomie au moteur est très insuffisante, 350mn, avec ses 2 fois 300cv turbocompressés. 3) Aucune assurance n'accepte de couvrir le voyage et particulièrement le golfe d'Aden. 4) Le gouvernement Sri Lankais imposerait l'embarquement de trois bras-cassé armés de kalachnikov! 5) Il faudrait partir en octobre pour arriver fin novembre, ce dont je leur démontre rapidement l'impossibilité absolue, (même si un pseudo skipper français précédent leur a affirmé pouvoir accomplir le trajet en 3 semaines!). Donc, mise sur cargo obligatoire. Durant mon ispection de juillet, je découvre quelques tas de siure, à l'arrière sous la voûte, dans trois cabines,... bref, des termites. Premier coup dur pour mes amis. J'inspecte la coque de l'avant à l'arrière, par l'intérieur; tout semble sain. Sauf que les cloisonnements, les roofs, les ponts passe-avant, sous les beaux habillages en teck et lambris, sont en cp de merde et que les bestioles en raffolent. Il faudra donc traiter.
Je reviens début septembre pour la mise en chantier en vue de la mise aux normes Sri Lankaise. La liste des travaux imposés par le DNV sir lankais fait 10 pages. Pas mal de choses sont plutôt sensées, comme la sécurité incendie, mousse ou CO2, le revêtement anti feu de la salle des machines, les portes anti-feu et les cloisons d'abordage, les pompes d'assèchement, les maywest aux normes,... Mais il y a aussi des requêtes débiles, comme de couper et de baisser de 20 cm les sorties d'échappement! Comme un test de stabilité!... Je m'oppose formellement à la première crétinerie, pataquès avec les autorités maritimes sri lankaises; chantage: si vous persistez à vouloir que l'on descende les échappements, le bateau ira exercer son activité aux Maldives!
Les tarets: la coque est attaquée, mais rien de grave, cela reste localisé. Quatre morceaux de bordés sont changés dans la semaine. Je peux constater que le bordage en pin, quand il n'est pas creusé de galleries, est très sain pour ses 20 ans.
Par contre, les oeuvres mortes sont ouvertes tout le long du bateau et quelques bordés semblent pourris. Pensez, c'est calfaté à l'époxy! Interdiction formelle m'est faite de planter par-ci par-là mon ciseau à bois: on ne veut pas savoir! Personne ne veut s'engager sur ce terrain, ni le chantier, ni l'ancien propriétaire qui est payé pour réaliser quelques travaux. Par dépit, je m'attaque à une fissure qui court le long du fran-bord bâbord, et là, je passe quasiment à travers. Sous l'aspet sain et blanc, des mètres de pourriture sèche, mal placés, sous les cadènes! Sur ce coup, tout le monde me fait la gueule, surtout l'ancien propriétaire que m'en veut énormément d'avoir levé ce lièvre, et d'en avoir tout de suite fait part à mes amis.
Les factures: elles s'accumulent. De mon côté, gréement et voiles, électricité (batteries, solaire, éolien, convertisseur, frigo 24v...). Le prix du bateau a déjà doublé.
Je rencontre des Français qui viennent d'acheter un autre gulet, séduits par l'une de ces milliers d'annonces turcs sur yachtworld. Je fais un tour à bord. Il voulaient partir cette semaine en France et déjà, je leur trouve quelques soucis rédibitoires qui leurs imposent une sortie sur travel.
Moralité, si l'aventure Bodrum vous tente, attention aux surprises.
Mais enfin, qu'ont il tout ces pseudos marin a acheter des gulets, c'est joli en photos mais c'est du pin, j'en voudrait meme pas dans ma cheminée?.
On trouve deja des gulets en Thaïlande et au Malawi, c'est pas mieux avec les voiles en sac Tati.
Mais bon, pour monter a bord faire un tour au moteur dans les petites iles, c'est confortable deux jours mais attention, faut pas vent ni de mer sinon, ça craint.
Faut être honnête, c'est pas mal construit. On a découpé quelques bordés et le pin de vingt ans d'âge (98) est plutôt bien conservé. Faut voir avant de porter un jugement qualitatif peremptoire. On trouve des coques plastique de deux ans d'âge de chantiers français (des belizes de six mois bons à cramer, vu de mes yeux) bouffées aux mites, plus imbibées d'eau et d'acide qu'une batterie! Le gulet dont je m'occupe est très bien entretenu, les deux moteurs sont propres et tournent rond. La ligne est belle et le peu que j'ai pu naviguer avec avant la mise en cale me dit qu'à part être un peu rouleur, c'est une carène qui tiendra la mer. Des trois mâts goelettes de 30m et 9 cabines, ça ne se trouve pas partout, y'a qu'à Bodrum; et c'est cette capacité que cherchaient les propriétaires pour leur projet. Non, tout n'est pas à jetter, il y a de très très beaux Gulet qui ne méritent franchement pas d'aller dans une cheminée, et un vrai savoir faire de construction. Par contre, on peut clairement déplorer un manque de visibilité lorsqu'un particulier se pointe après avoir vu une annonce; et des procédures turcs compliquées et longues. Les turcs sont souvent pressés de vendre et ne diront pas tout à un acheteur peu vigilent. C'est là qu'il faut se méfier. Je trouve aussi que ces bateaux sont assez chers dans l'ensemble, et qu'un particulier avec un projet de navigation familialle trouvera mieux son affaire sur les annonces du bon coin. Il y a tant de bons voiliers pas trop chers à vendre en France, qu'il est un peu crétin de venir achter en Turquie une baille qu'on aura du mal à revendre.
ayant quelques annees de charter entretient et construction des gulet en turquie et a bodrum voici mon analyse
les goulets sont des bateaux fabuleux pour la zone turques grecques navigation et entretient
les goulets dont vosu parlez sont de plus de 24 m de long d ou des normes nessecaires importante
les assurances ne veulent pas de bateau en bois et surtout pas des goulets sur des nav transoceaniques et pour cause
autre chose si tu avez un minimun de metier tu ne serrais pas la en train de justifier quelqconque travail qui n est pas realisable
captainjpp
je resume
les gulett turques s apellent gulettes parce que c est une extrapolation du mot goelette
goelette etand une vrai categorie de bateau
gulett est une extrapolation de goelette les gulett sont une extrapolation de bateau de peche local dE 12m qui ont ete extrapole a 20 m 30 m 40 m jusqua aujourd hui 145 m
les guletts ne sont pas des bateaux toute mer toutes distance
les materiaux de construction s en general ne sont pas des materieux pour affronter la mer
ce sont des bateaux qui nessecite un entretient de fo u un detail du vernis sur un bois d e pin .....une loupe sur de bois d e cachette
il y a des mats mais c ene sont pas des voiliers
leur forme c est pour faire rentrer auand d e cabine que d e toilet tes
les fond sentent tres tres tres mauvais ..........................
si tu veux je te donne plusieurs endroit ou tu peux en voir quelques une en france elle s ne sont pas tres heureuse ici
pas cher a l achat invendable innavigable
es ce plus clair
comment je connais 8 ans captain de charter Bodrum Marmaris j ai plusieurs suivi de chantier sur mon cv
voili voilou mon amis
t es pas oublige de me croire
mois si j etais toi avant d e faire le cheque invite moi au restau
captainjpp
Je résume: le gulet sur lequel je travaille (encore), n'est pas à moi; ce n'est pas moi qui l'ait acheté, mais un groupe d'ami sans rien y connaitre. je suis mis devant le fait accompli et j'essaye tant que je peux d'aider mes amis à sauver les meubles. Deuxièmement, je suis pleinement conscient des manques maritimes de ce bateau. Ce n'est pas faute d'avoir mis en garde mes amis il y a deux ans. Troisièmement, je trouve personnellement que 780000 euros (tout compris, achat, travaux de mise aux normes et transport par cargo), c'est cher. Pour le même prix s'ils me l'avaient demandé, je leur aurait trouvé un trawler canadien au cahier des charges clair: naviguer confortablement au moteur avec de l'autonomie et une bonne capacité d'accueil; et pas un bateau mi-figue mi-raisin, aussi mauvais au moteur qu'à la voile, sans autonomie, aux bordés de pin fragiles attaqués par les tarets au moindre accro d'antifouling, dévoré de l'intérieur par les thermites, joli dans le port de Bodrum, mais c'est tout, et clairement difficile voir impossible à revendre. Le Pearl 111 (c'est son nom) reste un beau bateau, attachant, on ne peux pas lui enlever ça. Il est la propriété d'une société d'hotellerie Sri Lankaise dont mes amis sont associés; c'est fait, on ne peut pas revenir en arrière. Donc il faut faire avec. Quant à t'inviter à dîner, si tu es à Bodrum, je suis au Gulet hôtel, mais c'est toi qui paye.