la chaussette de spi pour un solitaire, erreurs à ne pas commettre.
posted on 25 September 2009 07:40
J'ai utilisé à plusieurs reprises la chaussette de spi mais, à chaque fois, c'était avec un bon équipier qui se tenait sur la plage avant. J'ai entendu parler des avatars qui peuvent survenir aux spis mal lancés ou mal rentrés .Je navigue la plupart du temps seul ou avec des non marins. Quelqu'un pourrait -il m'aider à décortiquer et à simplifier le problème ?
Ni sur la drisse.
Les seuls problèmes que j'ai eus (coquetier, la honte !) étaient lors de manoeuvres mal préparées, principalement empannages sous spi, donc avec équipier : avec un asymétrique, la manoeuvre demande du doigté et est casse-gueule quand on n'est pas entraîné.
En solo ou équipage réduit, jamais de problème avec la chaussette, et j'affale dès que ça devient risqué à gérer.
C'est le bon sens...
C'est exactement ça. En plus il faut gérer le passage de la bôme. Pousser la barre ni trop tôt ni trop tard et sans hésiter.
Ca marche très bien, mais avec doigté !
j'ai essayé la proposition ( vue sur STW ) de tangonner un spi asy avec l'extremite de la bome (ajouter une polie si possible ouvrante) sur un bord , sur l'autre le genois , grd voile affalee. c'est tres satisfaiasnt .sous pilote pas de pb ( salut HERVE ) ,toute fois il ne faut pas exagerer et rentrer tout cela des que le vent monte trop.
a+
La vraie question à se poser , selon mon point de vue avant d'acheter une chaussette est : La surface de mon spi justifie ou non une chaussette? Pour mon cas je n'ai pas besoin de chaussette en solo en dessous de 90 m2. Les avantages doivent compenser les inconvénients . Léo
Ok Léo mais la chaussette est à mon bord donc je ne dois pas l'acheter.
J'ai entendu une version de quelqu'un de STW à La Rochelle hier qui disait qu'il fallait pour lancer être plein vent arrière de même que pour le rentrer. Est-ce votre avis? Gilles Barbanson dans son livre" naviguer en solitaire" suggère l'emploi d'un Hauler-barber ? est-ce nécessaire ??
Merci en tous cas de votre expérience elle me sera très utile et je vous dirai les résultats quand j'oserai ....
Bonsoir,
Je ne suis qu'un débutant en la matière, et pour l'instant, j'utilise en ferlage des brin de laine fragiles 2+1+1. Cela m'a permui de débuter facilement.
JJ
Danger avec la chausette. J'avais déjà hissé le spi des dizaines de fois.
Je navigais en solitaire , un bon force 5, vent 3/4 arrière, idéal pour l'asymétrique de 130m2. j'embraque la drisse à la main presque jusque en haut et grand malheur la chausette monte toute seule, le spi se gonfle et la drisse me scie les mains jusqu'à ce que le spi chalute. La drisse m'a scié la main jusqu'à l'os ! et en solitaire, virer imédiatement sous le vent du chalut! baisser les voiles, remonter le spi à bord. De rage de m'être fait avoir, je j'ai remis dans sa chausette et je l'ai rehissé.... Le port était heureusement proche.
C'est en faisant des erreurs qu' on apprend !!!
Donc depuis, toujours attacher la cordelette qui maintien la chausette en bas à un taquet de pont !!!
Roger
Sans aucun doute, pour la croisière, la chaussette à spi est au spi ce que l'enrouleur ou l'emmagasineur sont au génois : un progrès et un apport de sécurité énorme.
pour un spi de 95 m2 :
les étapes que j'utilise en solitaire sont celles-ci :
Je passe ou reste en pilote automatique sur l'allure désirée sous spi.
j'installe les écoutes de spi et le hale-bas sur le balcon avant.
je sors le sac avec la chaussette et le spi dedans et l'attache sur la plage avant.
je roule le génois.
je hisse la chaussette avec le spi dedans. ( si je ne roule pas le génois avant, il arrive que le génois et la chaussette se mélange les pinceaux)
je fixe le va et vient de la chaussette.
j'installe les écoutes et le hale bas sur le spi.
je fait un ou deux tours de l'écoute (celle sous le vent) sur un winch.
je règle au mieux la longueur du hale-bas.
je revient à l'avant pour monter la chaussette et ainsi libérer le spi.
je refixe l'aller-retour de la chaussette.
Je reviens au cockpit effectuer les réglages.
pour affaler c'est le contraire :
je repasse ou reste sous pilote.
je choque un peu l'écoute et le hale-bas (parce sinon on ne peut pas amener la chaussette jusqu'en bas)
je passe à l'avant. j'étouffe le spi en descendant la chaussette.
je refixe le va et vient.
je dégrée les écoutes et le hale bas.
j'affale la chaussette dans le sac.
je déroule le génois.
Pour l'empannage, personnellement j'utilise la fonction du pilote comme ça je n'ai pas à me préoccuper de la barre.
Je suis très débutant en spi, du coup je multiplie les figures de style... et mon expérience. Avant, je venais quasi plein vent arrière pour envoyer. Quasi, c'est pour ne pas risquer d'empanner. En fait à cette allure, le spi est déventé et le vent apparent est mou. De la sorte, le spi retombe sur l'étais et fait des noeuds. Pas bien. Il vaut mieux loffer un peu, disons venir grand largue. De la sorte, le spi est porté par un vent apparent plus sensible et à moins tendance à bizouter l'étai.
Une autre remarque. Les premiers journalistes de voiles qui ont vu des focs ballons ont écrit : "It's a sail to make her spin" (C'est une voile qui va faire embarder le bateau). On a donc appelé ce truc de kamikaze spin maker, puis déformé le tout en spinnaker. Ca s'écrit donc spInnaker (ou plus familièrement spi, pour faire croire qu'on maîtrise un peu la chose) et non pas spynnaker (ou spy, ca c'est un espion)
Non, ce n'est pas casse-g... je suis passé d'un spi de 65m² à un assym. de 100 et je m'en sert beaucoup plus.
Il m'arrive de le tangonner quand le batô roule pour éviter qu'il ne revienne s'étouffer sous la GV.
Il m'arrive aussi de le porter croisé plein ven ar. avec le pilote réglé à la réaction la plus rapide et ça tient supper.
Mais les meilleurs moments pour l'assym, c'est du travers au portant juste avant qu'il ne masque sous la GV.
Ps encore de chaussette, mais ça ne saurait tarder car la récup de l'engin car la bise augmente peut devenir calamiteuse : ne pas oublier ses gants !
Xavier & Ananda
Eh bien, j'ai appris quelque chose aujourd'hui. Merci.
WAYANA a écrit :
Bjr à tous j'ai bien noté "casse gueule" avec un asymétrique et seul. Avez-vous essayez de tangonner un asymétrique ? si oui, quel est la méthode et quel résultat?
Cdlt Marc
On peut tangonner un asymétrique (au vent, évidemment) aussi bien qu'un symétrique. Comme sa coupe est moins creuse, il n'aura pas le même rendement dans le petit temps, mais il sera très utile dans la brise. En tout cas, il n'y a aucune impossibilité technique à utiliser l'ASY comme le symétrique.
ni un symétrique comme un asymétrique !
Quelques noeuds de vent, 6 noeuds de plus, sous pilote, c'est comme cela que ça doit etre la croisiere !
C'est au large du cap sicié, mer plate
Bonjour "Littelwing,
Par les photos, je ne comprend pas tres bien le systeme que tu semble vouloir nous présenter pour établir le spi. Pourais tu nous expliquer la manière à ta façon, si comme je pense comprendre tu fais differemment
Merci et bon vent
ça s'appelle un patin d'amure ! je suis devenu tellement paresseux que je m'en sers jusqu'au vent AR, la GV est petit, c'est une solution SUPER PRATIQUE mais c'est pour le petit temps, disons 10 noeuds de vent au largue serré, 15 noeuds au grand largue, ensuite le gain sur mon bateau est marginal et je tangonne ou j'affale le plus fréquemment
mais tangonner sur un spi déjà en l'air c'est un jeu d'enfant
il y en a plusieurs sur le marché, pour ma part j'ai un TAcker inventé par mon copain Etienne de Miami
http://www.atninc.com/frindex.html
jeu d'enfant: tangonner au vent ou sous le vent??
tangonner au vent bien sur, c'est un spi
je en comprends pas la question
le genoa se tangonne sous le vent
en france on voit peu d'ailleurs peu de tangon de genoa, plus fin plus long et souvent téléscopique (aux etats unis çà s'appelle un "whisker pole")
OK, au vent comme un spi que 'est, c'est bien comme ca que je voyais les choses. c'est le coté "jeu d'enfant" qui m'echappe. le bout d'amures est sur le bout de hors. pour crocher letangon il faut donc choque a fonf ce bout, qui part en avant, et sous le vent de l'etai. On fait comment avec le tangon??
desolé si ma question parait saugrenue
je reformule ma question car je crains d'avoir été confus. elle concerne le tangonnage d'un spi assy déja envoyé.
Il s'agit en effet de gréer le tangon (ou le bras au vent deja passé dans le tangon) sur ce qui était le hale bas d'amure du spi (chez moi en extremité de bout dehors) . mais ce bout est déja frappé sur le point d'amure du spi. et si on le choque il part sous le vent .. ca ne me semble pas vraiment "un jeu d'enfant!".. ou alors (ce qui est probable) quelque chose m'échappe..
C'est un jeu d'enfant en revanche si on tangonne des le debut: on envoie l'assy comme un spi normal en se servant du bout d'amure
en extremite de bout dehors comme hale bas de tangon.
Bernard d'Ygern
Bernard,
On parle de sujets diametralement opposé , moi je me réjouis de ne pas tangonner un sym et toi tu souhaites tangonner un nasym, je n'ai aucune experience et compétence sur ce sujet, désolé.
Jean
en effet on n'etait pas sur la meme longueur d'onde! Grand merci quand même!
si je souhaite tangonner (parfois) mon assym c'est pour eviter le deventement par la GV par vent presu'arriere, sans pour autant croiser les voiles
B. d'Ygern
La solution à ton problème existe, mais y a du boulot ! C'est le bout-dehors orientable qu'utilisent, notamment, les mini 6.50. On le déplace en latéral pour le remonter au vent autant que de besoin au fur et à mesure que le vent adonne. Sur les 6.20, il mesure dans les 3 mètres. Efficacité garantie. Après usage, on le replie le long du liston.
Merci. mais tangonner c'est plus simple!
ou ne rien faire et alors il ya un trou entre le largue (ou l'assy tient bien) et le vent arriere (ou on peut croiser)
B. d'Ygern
Ben ...sur Anthéa, je tangonne mon Spi asy sous le vent, et même, pour le vent AR, je déroule le génois de l'autre bord, que je tangonne aussi. Cà me fait deux voiles en ciseaux d'une efficacité totale au vent AR (point faible de l'asy). Bien sûr à ce moment là, tout le reste est affalé (GV & Misaine, puisqu'Anthéa est une goélette). Bien sûr j'ai deux tangons, assez longs, et toujours à poste. Ils sont gréés avec une poulie ouvrante sur un va et vient, ce qui rend leur usage enfantin et d'une sécurité totale.
Bien s^r, tout çà avec une chaussette. Pour empanner (ou plutôt pour virer Lof pour Lof...) je fais simple et sans embrouilles: je redescend la chaussette....
Bravo à J.tiphine, pour l'ethymologie de Spinaker !
"Ils sont gréés avec une poulie ouvrante sur un va et vient, ce qui rend leur usage enfantin"
pourriez vous donner des précisions sur cette façon de faire? j'aime bien les jeux d'enfant!
et a propos, moi aussi je descend la chaussette pour empanner si j'ai laisse un peu de GV (ou virer lof pour lof sinon). et même avec mon assy, je ne grée que le bra sous le vent. l'autre est amarré au balcon. c'es vite fait de changer pendant l'empannage. pendant ce temps c'est Nestor qui barre (Nestor c'est le nom que je donne a mes pilotes auto, depuis cet été un Rayamrine ST6002 sur secteur de barre, ce qui permet de lui faire confiance sous spi...genial...avec Nestor, on n'est plus en solo...)
sur la première photo on voit les deux tangons gréés là en alizés avec deux génois et un fisherman. Je n'ai malheureusement pas de photos avec l'asy.
Les tangons sont donc fixés au mat,à demeure, sur une articulation.
Sur la deuxieme photo on voit les tangons matés et le va et vient est visible: une poulie est intégrée à l'extrémité du tangon, par laquelle passe un manoeuvre en boucle avec un mousqueton. Dans le mousqueton est passée une poulie ouvrante. Un taquet est installé sur le tangon.
Pour tangonner voici les étapes.
- abaisser le tangon en relachant le hale haut, à la hauteur désirée.
- régler les bras à la demande, le tangon est alors complètement bloqué dans sa position.
- passer l'écoute dans la poulie ouvrante.
- envoyer , avec le va et vient, l'écoute en bout de tangon, et tourner au taquet (le va et vient, pas l'écoute...).
- Régler l'écoute au winch.
Ainsi, à aucun moment on ne manipule le tangon lui même, seulement des bouts.
Pas de risque, pas de stress.
Bon ok les photos sont pas terribles mais elle n'ont pas été prise pour ces explications....
j'ai compris! merci.
ca m'explique ces tangons matés que je voyais sur des photos de bateau de course au large.. et l'idée de l'écoute passée dans une navette avec poulie ouvrante est tres securisante
je me dis d"ailleurs que ca doit aussi permettre le tangonage au vent?
enfin j'imagine qu'il faut necessairement un tangon sur chaque bord?
Attention, ce qu'on voit sur les bateaux high tech de course au large ce ne sont pas des tangons mais des éléments du gréement dormant !
sinon oui pour tout le reste.
Bonjour, j'espère qu'ici tu trouveras la réponse à ta question : http://www.spinnaker-one.fr/fr/29-chaussettes-atn-spinnaker