probleme de tenue de mouillage

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probleme de tenue de mouillage
subject no 101952

amateur de mouillage ,je me fais regulierement des frayeurs car mes mouillages ne tiennent pas aussi bien que je le voudrais
voire meme lachent en pleine nuit sans coup de vent majeur;pourtant je respecte bien les 3 à 5 fois la longueur de chaine/ hauteur d eau
est un probleme d'ancre ,de technique ou pas de chance !y a t il des trucs pour verifier si le mouillage tient?
merci de me donner vos tuyaux pour que ma femme continue à m 'accompagner !!!

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answer no 200426

 salut,
3 longueurs ce n'est pas assez, 5 c'est un mini;
tu mouilles a l'arret, puis des que l'ancre a touchée le fond tu fais arriere lentement;
Une fois que tu as largué suffisamment de chaine, et que tout le monde se tient, tu peux donner un coup d'arrière franc pour voir si ton ancre tient bien (Il faut faire comme si tu te prenais un coup de vent au mouilage: ça tire beaucoup...)
Tu prends un alignement ( par exemple un hauban de ton bateau avec une maison sur la cote)
Si après une minute l'alignement ne bouge plus,tu es bien croché;
Si l'alignement ne tient pas bien, tu peux recommencer;
Certaines ancres ne crochent pas sur certains fonds, certaines n'aiment pas qu'on face arrière trop vite;
Pour mieux comprendre ton mouillage, je te conseille de plonger et d'aller voir:
Tu verras si tu as labourré le fond, si ton ancre se met bien à plat ou de travers, et tu verras si tu as mis assez de chaine:
la chaine ne dois pas se décoller du fond près de l'ancre: Si c'est le cas, tu dois remettre de la longueur;
Si tu as fait tout cela, il reste la renverse de courant et le vent qui tourne qui peuvent compliquer l'affaire;;;
(Gare au rayon d'évitage, surtout l'été avec des mouillages bondés)
bonne soirée 
Bernard 


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(Monocoque)
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answer no 200429

ça manque d'info tout ça :
quelle ancre, quelle chaine, quel bateau ???

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answer no 200431

Hou là là c'est bien court 3 à 5 fois, 7 fois c'est la bonne taille pour être sur sur un mouillage calme et bien dormir.  Une fois mouillé, marche arrière pour être sur de crocher et controle soit au gps ou alignement. attention à l'évitement si le vent tourne ou inversion de marée.

C'est pas l'ancre qui tient, c'est la combinaison ancre+chaine et la longueur de chaine est primordiale

Bon mouillage
Olivier

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Catamaran Fountaine Pajot Lucia 40
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answer no 200440

 J'ai donné ce lien pour tout savoir chez les cousins:

http://alain.fraysse.free.fr/sail/rode/forces/forces.htm

CaptainRV


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PRINCESS 33
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answer no 200442
Captainrv a écrit :
 J'ai donné ce lien pour tout savoir chez les cousins:

http://alain.fraysse.free.fr/sail/rode/forces/forces.htm

CaptainRV

 où on apprend précisément que mettre de la chaîne au-delà de 3-4 fois la hauteur d'eau ne sert strictement à rien, sauf à agrandir le cercle d'évitage. On y apprend aussi que 100 % de chaîne est préférable à chaîne+cablot (sauf impératif de poids)

J'ai vu dans la taverne d'à-côté un type qui se vante de mettre 80 m de chaîne à l'eau (dans un port);  conséquence : évitage diamètre 160 m !   Si j'étais le capitaine du port, je le ferais payer pour 20 places !

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VOYAGE 12.50
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answer no 200444
Anakao a écrit :
amateur de mouillage ,je me fais regulierement des frayeurs car mes mouillages ne tiennent pas aussi bien que je le voudrais
voire meme lachent en pleine nuit sans coup de vent majeur;pourtant je respecte bien les 3 à 5 fois la longueur de chaine/ hauteur d eau
est un probleme d'ancre ,de technique ou pas de chance !y a t il des trucs pour verifier si le mouillage tient?
merci de me donner vos tuyaux pour que ma femme continue à m 'accompagner !!!

 

 Bonjour
Ce ne doit pas être très différent en méditerranée occidentale... ci dessous un condensé de 20 années de mouillage en med orientale:

Cordialement
Michel

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ketch alu Glacer 50 (Monocoque)
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answer no 200445

merci yoruk, super documenté et expérimenté comme d'hab sur plaisance-p,
pour le reste, à chacun ses choix comme d'hab là aussi, mais mes 25 ans sur les mers du monde sur gros et petits rejoignent cette expérience,
mm si le travail theorique d'alain fraisse est extremement bien réalisé, documenté et intéressant lui aussi bien sur,
s'adapter aux conditions et environements locaux et à son propre bateau et équipement me semble en effet également fondamental,
bon vent à vous ! (mais pas trop au mouillage)

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GLADIATEUR
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answer no 200446

n'importe quoi cet article,il commence en disant:ne faite pas comme aux glenant et mouillez 5 fois la longeur du bateau!c'est 5 fois la hauteur d'eau qu'il fallait dire!ou il est incompetant ou il ne s'ait pas relut.

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VOYAGE 12.50
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answer no 200447
Massalé a écrit :
n'importe quoi cet article,il commence en disant:ne faite pas comme aux glenant et mouillez 5 fois la longeur du bateau!c'est 5 fois la hauteur d'eau qu'il fallait dire!ou il est incompetant ou il ne s'ait pas relut.

 Massalé...

  • 5 fois la longueur du bateau en med orientale.... tu verras si tu te retrouves avec 20 m d'eau sous la quille...

Cordialement
Michel

Anonyme (not verified)
answer no 200448

@ Massalé: Toi non plus, tu ne t'es pas relu !  ( sur la fin de ton message !)

Sinon :

Perso, ayant la chance d'avoir un dériveur lesté, je mouille très fréquemment dans 3 à 5 mètres d'eau.  Dans ces conditions, je lâche, selon météo, entre 20 et 40 metres de chaîne, rarement plus.
En fait, je me fiche de la théorie ! Les bateaux, les fonds, les conditions de vents, les ancres sont tellement différents!

Après "je ne sais pas combien" de mouillages ( mais beaucoup) j'ai dérapé une fois ( au début du voyage, dans les calanques de Cassis sur une (très) violente rafale))  Après j'ai changé d'ancre ( Delta) et appliqué la pratique suivante, sans prétendre une seule seconde que cette méthode est la meilleure? C'est juste la mienne

1- Choisir soigneusement l'endroit où je largue l'ancre
2- face au vent, un peu de marche arrirère, pied sur la chaine, pour sentir si ça dérape ou pas
3- Vérif du "crochage" avec une bonne  petite marche arrière
4- une "main de fer" au bout de 4 mètres de bout sérieux avec amortisseur caoutchouc.
5- Passer la chaine au taquet pour le gunideau ne morfle pas " au cas où"!
6- prendre des amers pour voir en un coup d'oeil si " ça bouge ou pas"!
7-en cas de grand vent, une veille régulière pour vérifier mes amers.

8- Salut Michel ! ça "farte" enTurquie??
Voilà. En espérant avoir été utile à la discussion.

Thierry, sur Troll

http://www.lepetitmondedetroll.fr/topic/index.html

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VOYAGE 12.50
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answer no 200449

Bonjour Thierry…
Cà va… on est à Pythagorion… cool…

Pour Massalé… ton bateau semble être en mer Ionienne, alors un retour d’expérience :
En 2001 en descendant vers la Crète depuis la Bretagne, on s’est arrêtés à Ithaque, non loin d’un lieu dont on dit que ce sont les sources d’Aréthuse… Voir la copie d’écran jointe
  • Tous les bons mouillages étaient pris, il a fallu se mettre en bout de ponton avec deux amarres à l’arrière et l’ancre mouillée par 25 m de fond…. On avait mouillé 60 m devant…
  • Sur un fantasia… 7,50 m et 8 fois la longueur du bateau…

Cordialement
Michel

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GLADIATEUR
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answer no 200450
Yörük a écrit :
Massalé a écrit :
n'importe quoi cet article,il commence en disant:ne faite pas comme aux glenant et mouillez 5 fois la longeur du bateau!c'est 5 fois la hauteur d'eau qu'il fallait dire!ou il est incompetant ou il ne s'ait pas relut.

 Massalé...

  • 5 fois la longueur du bateau en med orientale.... tu verras si tu te retrouves avec 20 m d'eau sous la quille...

Cordialement
Michel
heureusement c'est rare mais sa m'est arrivé et je largue tout dans ce cas,soit 80 m si sa soufle mais 3 fois au debut,soit 60 m,si c'est calme.

 

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VOILIER
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answer no 200457
Grietick a écrit :
@ Massalé: Toi non plus, tu ne t'es pas relu !  ( sur la fin de ton message !)

Sinon :

Perso, ayant la chance d'avoir un dériveur lesté, je mouille très fréquemment dans 3 à 5 mètres d'eau.  Dans ces conditions, je lâche, selon météo, entre 20 et 40 metres de chaîne, rarement plus.
En fait, je me fiche de la théorie ! Les bateaux, les fonds, les conditions de vents, les ancres sont tellement différents!

Après "je ne sais pas combien" de mouillages ( mais beaucoup) j'ai dérapé une fois ( au début du voyage, dans les calanques de Cassis sur une (très) violente rafale))  Après j'ai changé d'ancre ( Delta) et appliqué la pratique suivante, sans prétendre une seule seconde que cette méthode est la meilleure? C'est juste la mienne

1- Choisir soigneusement l'endroit où je largue l'ancre
2- face au vent, un peu de marche arrirère, pied sur la chaine, pour sentir si ça dérape ou pas
3- Vérif du "crochage" avec une bonne  petite marche arrière
4- une "main de fer" au bout de 4 mètres de bout sérieux avec amortisseur caoutchouc.
5- Passer la chaine au taquet pour le gunideau ne morfle pas " au cas où"!
6- prendre des amers pour voir en un coup d'oeil si " ça bouge ou pas"!
7-en cas de grand vent, une veille régulière pour vérifier mes amers.

8- Salut Michel ! ça "farte" enTurquie??
Voilà. En espérant avoir été utile à la discussion.

Thierry, sur Troll

Bonjour
 Ayant aussi un dériveur lesté je mouille rarement au dessus de 6m de hauteur d'eau donc presque toujours sur chaine 5à6 fois la hauteur d'eau en  mixte je mets plus souvent 7 à 8 fois  mais personne ne rajoute à mon grand étonnement un lest (+ou- lourd suivant le bateau) sur la chaine, de plus cela réduit souvent le cercle d'évitement
  Cela équivaut à un empennelage en plus pratique

 

 

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ketch alu Glacer 50 (Monocoque)
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answer no 200461

il y a aussi cette tactique anglaise de la "cup a tea",
mouiller, petit marche arrière,
arrèter tout,
se préparer un thé,
le boire à l'aise (permettant à l'ancre de s'enfoncer à l'aise),
après le thé,
redémarrer le moteur 2' et tester par une marche arrière énergique,

dans la marmar, on ne cède le/les moteurs à la salle des machines (bridge control to engine control) qu'après une petite demi-heure, histoire de laisser le bateau, l'ancre et sa chaine se positionner, ensuite, controle de relèvements et position, et on arrète tout si tt est ok ...

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answer no 200462

merci à tous ,pour vos reponses
il s agit d une ancre CQR  sur un dufour 405 , sur fond de sable +algues
que conseillez vous comme ancre sinon ?

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VOYAGE 12.50
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answer no 200466
Anakao a écrit :
merci à tous ,pour vos reponses
il s agit d une ancre CQR  sur un dufour 405 , sur fond de sable +algues
que conseillez vous comme ancre sinon ?

 Bonjour
Avec tout le respect dû aux vénérables doyennes... La CQR est vraiment dépassée...
Toutes les ancres modernes, chargées en pointe vont bien... J'ai personnellement une Delta de 20kg pour le Voyage 12.50... qui a remplacé mon ancienne Delta 16 kg... qui est restée au fond des Dardanelles par 107 m defond... dire si elle accroche bien...mais c'est une autre histoire

Cordialement
Michel
Anonyme (not verified)
answer no 200471

Pour notre part avant le "petit coup de marche  arriére" cité plusieurs fois nous bossons la chaine ce qui evite bien du travail inadapté au guindeau ...
Puis aprés cela nous rallongeons la chaine
par exemple : dans 3m d'eau , une douzaine de metres à l'eau , noeud de bosse, traction, puis si ok environ 25m à l'eau si temps 'normal' .
Si venté : à la demande comme Fernand Raynauld "un certains temps..."
 en approche du mouillage il est utile de repérer les taches de sable (si fonds herbes et sable), l'ancre croche mieux et aussi en plongée on peut constater (frequement)une denivelation du sable part rapport aux herbes et les ancres jouant rarement à saute-moutons...

nb: pour les 80m de chaine dans un port (sans etre amarré à un quai ) cela suppose un grand port, d'autant plus qu'avec 80m de chaine (à moins d'etre mouillé dans +30m d'eau) le cercle d'evitage fera forcement plus que 160m car, en general, ( sauf dans les Dardaneles ...)il y a un bateau au bout de la chaine...

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Bavaria 34 (Monocoque)
Membre cotisant
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answer no 200473
Captainrv a écrit :
 J'ai donné ce lien pour tout savoir chez les cousins:

http://alain.fraysse.free.fr/sail/rode/forces/forces.htm

CaptainRV

 Vraiment trapu, mais formidable !
A ce propos, ayant lu plusieurs articles sur le sujet en anglais, comment traduire "scope" et "kellet" (inconnus des dictionnaires usuels et même nautiques) ?
Merci aux polyglottes.

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answer no 200477
Danielloui a écrit :
Captainrv a écrit :
 J'ai donné ce lien pour tout savoir chez les cousins:

http://alain.fraysse.free.fr/sail/rode/forces/forces.htm

CaptainRV

 où on apprend précisément que mettre de la chaîne au-delà de 3-4 fois la hauteur d'eau ne sert strictement à rien, sauf à agrandir le cercle d'évitage. On y apprend aussi que 100 % de chaîne est préférable à chaîne+cablot (sauf impératif de poids)

"on apprend précisément que mettre de la chaîne au-delà de 3-4 fois la hauteur d'eau ne sert strictement à rien"

Les mesures de diverse ancres montrent régulièrement que peu d'ancres atteignent leur tenue optimale si la ligne fait moins de 6 fois la hauteur d'eau. De même, peu d'ancres crochent correctement avec une ligne de 3 fois la hauteur d'eau, sans même parler d'atteindre leur tenue maximale. L'inverse de la citation en italique ci-dessus.

"On y apprend aussi que 100 % de chaîne est préférable à chaîne+cablot"

La référence "Alain Fraysse" est devenu une base maintenant reconnue par beaucoup de spécialistes de mouillage (notamment Alain Poiraud). Ce qu'il démontre, c'est qu'il faut absolument une ligne qui absorbe des coups de boutoir, et que c'est une ligne mixte chaîne + textile qui assure le mieux cette fonction avec au moins la moitié de la ligne en textile. C'est le contraire de l'assertion citée en italique

Un résumé compilé de quelques tests est ici : http://www.plaisance-pratique.com/bancs-d-essais-d-ancres

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answer no 200478
Anakao a écrit :
il s agit d une ancre CQR  sur un dufour 405 , sur fond de sable +algues
que conseillez vous comme ancre sinon ?

 "une ancre CQR"

C'est une bonne ancre, mais ce n'est plus la meilleure en 2012. Mais le principal problème est qu'il existe une multitude de fausses CQR "pirates" qui ne valent rien car les angles de verge et de soc ne sont pas parfaitement respectés. Sur un vraie CQR, si elle est âgée, l'articulation prend du jeu, et l'angle verge-pelle n'est alors également plus respecté et la tenue peut se dégrader notablement.

"fond de sable +algues"

Dans une bonne couche d'alge, il n'y a pas beaucoup d'ancres qui tiennent !  Il faudra au moins s'assurer visuellement que l'ancre a traversé la couche d'algue et est plantée dans le sol. Et même dans ce cas, s'il y a une rotation de vent, l'ancre sort de son logement et les algues l'empêcheront très souvent de se planter à nouveau .... et hop, dérapage ...  J'ai dérapé à cause de cela avec seulement 10 noeuds de vent dans un champ d'algue...

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answer no 200479

quelle ancre conseiller en 2012
le poids de lancre est il aussi un argument?
merci

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PRINCESS 33
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answer no 200480
Robert_1 a écrit :
Danielloui a écrit :
Captainrv a écrit :
 J'ai donné ce lien pour tout savoir chez les cousins:

http://alain.fraysse.free.fr/sail/rode/forces/forces.htm

CaptainRV

 où on apprend précisément que mettre de la chaîne au-delà de 3-4 fois la hauteur d'eau ne sert strictement à rien, sauf à agrandir le cercle d'évitage. On y apprend aussi que 100 % de chaîne est préférable à chaîne+cablot (sauf impératif de poids)

"on apprend précisément que mettre de la chaîne au-delà de 3-4 fois la hauteur d'eau ne sert strictement à rien"

Les mesures de diverse ancres montrent régulièrement que peu d'ancres atteignent leur tenue optimale si la ligne fait moins de 6 fois la hauteur d'eau. De même, peu d'ancres crochent correctement avec une ligne de 3 fois la hauteur d'eau, sans même parler d'atteindre leur tenue maximale. L'inverse de la citation en italique ci-dessus.

"On y apprend aussi que 100 % de chaîne est préférable à chaîne+cablot"

La référence "Alain Fraysse" est devenu une base maintenant reconnue par beaucoup de spécialistes de mouillage (notamment Alain Poiraud). Ce qu'il démontre, c'est qu'il faut absolument une ligne qui absorbe des coups de boutoir, et que c'est une ligne mixte chaîne + textile qui assure le mieux cette fonction avec au moins la moitié de la ligne en textile. C'est le contraire de l'assertion citée en italique

Un résumé compilé de quelques tests est ici : http://www.plaisance-pratique.com/bancs-d-essais-d-ancres

 désolé, mais vos assertions ne sont pas en accord avec le fond de l'article en anglais qui est cité : prenez la peine de lire cette analyse technique qui me semble basée, non sur des croyances, mais sur des mesures statistiques et/ou réelles : la longueur de chaîne, au-delà de 4 , n'a qu'une influence négligeable 

La fonction amortissement est donnée par le poids de la chaîne ; cet amortissement peut être augmenté par un poids annexe assujetti à mi-chaîne.

Et je ne parle pas des inconvénients à faire passer une épissure bout-chaîne dans le barbotin d'un guindeau motorisé...

Quant à citer l'inconvénient d'un cercle d'évitage démesuré, vous le passez sous silence....  Cette réalité vous gêne ?  

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VOYAGE 12.50
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answer no 200485
Robert_1 a écrit :
Danielloui a écrit :
Captainrv a écrit :
 

 o

"On y apprend aussi que 100 % de chaîne est préférable à chaîne+cablot"

La référence "Alain Fraysse" est devenu une base maintenant reconnue par beaucoup de spécialistes de mouillage (notamment Alain Poiraud). Ce qu'il démontre, c'est qu'il faut absolument une ligne qui absorbe des coups de boutoir, et que c'est une ligne mixte chaîne + textile qui assure le mieux cette fonction avec au moins la moitié de la ligne en textile. C'est le contraire de l'assertion citée en italique

Un résumé compilé de quelques tests est ici : http://www.plaisance-pratique.com/bancs-d-essais-d-ancres

 Pour confirmer ce que dit Robert (et pourtant on a eu des différents là dessus !!!)
En Méditerranée, ou l'on peut être amené à mouiller avec une grande profondeur d'eau... Les mouillages mixtes assurent de la sécurité par très gros temps... Pour la pluspart, nous avons des mouillages mixtes ayant au minimum 50 m de chaîne et en sécurité, autant en cablôt... qui assurera l'élasticité favorable à la tenu du mouillage par mauvais temps...
Personnellement, nous avons maintenant 60 m de chaîne de 10 et 50 m de cablôt de 18.... dont heureusement on se sert peu (le cablot)
Cordialement
Michel

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Catamaran Fountaine Pajot Lucia 40
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answer no 200486

 En statique, voilà le tableau d'Alain Fraysse avec une chaine de 8. Pour les explications, vous référer à l'article complet.

Il écrit aussi en conclusion du tableau:

"More generally, with an all-chain rode, shallow anchorages need relatively large scopes, while deep anchorages make the best of moderate scopes.",

ce que je traduis par :

"plus généralement, avec un mouillage tout chaine, des ancrages peu profonds ont besoin de longueurs de chaine relativement importantes tandis que les ancrages profonds peuvent tirer le meilleur parti de longueurs modérées.

(ceci pour répondre à la question de que veut dire le mot scope.)

D'après ce tableau, je comprends que pour une profondeur de 4,50 m, il faudrait mettre en gros 26 m de chaine, ce qui fait 5 à 6 fois la hauteur d'eau, pour 9 m de profondeur, 4 fois la hauteur d'eau et pour 18 m 3 fois.

Donc tout le monde a raison quand ils parlent de 3 fois, 4 fois ou 5 fois. La réponse est : ça dépend !!!!

Depth H
Minimum scope N

Minimum chain length Lc

4.6 m (15 ft)

 

5.6:1

 

26 m (84 ft)
9 m (30 ft) 4.0:1 37 m (120 ft)
18 m (60 ft) 2.9:1 54 m (176 ft)
 
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VOYAGE 12.50
Forum member
answer no 200489
Captainrv a écrit :
 

ce que je traduis par :

"plus généralement, avec un mouillage tout chaine, des ancrages peu profonds ont besoin de longueurs de chaine relativement importantes tandis que les ancrages profonds peuvent tirer le meilleur parti de longueurs modérées.

(ceci pour répondre à la question de que veut dire le mot scope.)

     
     
     
     

 Ce que l'on peut surtout traduire avec bon sens, tout simplement:
Dans un mouillage mixte, la liaison cablot/chaîne qui est le point faible de ce type de mouillage, ne doit jamais raguer au sol D'ou la nécessité de calculer la longueur de chaineen fonction de la profondeur...
Ce qui une vue totalement théorique et abstraite de concevoir sa sécurité au mouillage...

Non... long de chaine pour la tranquilité et long de cablot si çà chauffe... enfin me semble t il
Cordialement
Michel

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VOYAGE 12.50
Forum member
answer no 200490
Anakao a écrit :
quelle ancre conseiller en 2012
le poids de lancre est il aussi un argument?
merci

Oui c'est un argument, car le poids de l'ancre permet au mouillage de descendre plus vite... Après c'est de la tchnique de mouillage pure... Il faut que la pointe de l'ancre accroche et s'ensable...

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PRINCESS 33
Forum member
answer no 200491

 merci, CaptainRV

On revient à qq chose de beaucoup plus raisonnable ...   On sait bien que selon l'adage : plus fort n'a jamais manqué

Mais il y a une limite à tout

Je pense pour ma part que, sauf nécessité absolue, rester au mouillage quand le vent dépasse 40 knts est limite ; et bien sûr, dans ces conditions et au-delà, un bateau fait déraper une ancre. C'est le moment de dire qu'il faut lever l'ancre  !!

Je pense aussi qu'un mouillage, quel qu'il soit, se teste avant de couper la machine, en mettant un coup d'arrière toute pendant au moins une minute ; et si ça tient, et bien ça tiendra !

Un autre sujet utile serait le diamètre de la chaîne :  j'en vois qui mettent des chaînes qui, si on voulait les amener jusqu'à rupture, auraient arraché tous les bitards et les taquets du bateau bien avant de se rompre ; sans parler d'un poids excessif et inutile dans la baille à mouillage

Sujet intéressant en perspective, n'est-il pas ?

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AMEL MARAMU
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answer no 200496

Bonjour,
Sans en rajouter à tous les avis d'experts, en parlant de hauteur d'eau, je rajoute la hauteur du franc-bord, ce qui est significatif par 4
à 5 m de fond.
amicalement
JP

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SUN ODYSSEY 40
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answer no 200497

Bonjour,

Ce qui me gène dans le mouillage mixte c'est le ragage dans le chaumard quand ça piaule sévère, ça use très vite même avec du tube adéquate vue l'élasticité du câblot. Perso je pense également que la liaison avec la chaîne est un point faible, les brins travail un par un . Léo

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PRINCESS 33
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answer no 200498
J-Paul a écrit :
Bonjour,
Sans en rajouter à tous les avis d'experts, en parlant de hauteur d'eau, je rajoute la hauteur du franc-bord, ce qui est significatif par 4
à 5 m de fond.
amicalement
JP

 Bien entendu (oeuf corse)

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Forum member
answer no 200517

 désolé, mais vos assertions ne sont pas en accord avec le fond de l'article en anglais qui est cité : prenez la peine de lire cette analyse technique qui me semble basée, non sur des croyances, mais sur des mesures statistiques et/ou réelles : la longueur de chaîne, au-delà de 4 , n'a qu'une influence négligeable 

La fonction amortissement est donnée par le poids de la chaîne ; cet amortissement peut être augmenté par un poids annexe assujetti à mi-chaîne.

Et je ne parle pas des inconvénients à faire passer une épissure bout-chaîne dans le barbotin d'un guindeau motorisé...

Quant à citer l'inconvénient d'un cercle d'évitage démesuré, vous le passez sous silence....  Cette réalité vous gêne ?  

 Ne soyez pas désolé, j'ai eu le plaisir de lire la production d'Alain Fraysse depuis le début (1999) et discuté avec lui de vive voix durant quelques années. Je vous propose de lire en détail (en français ça évitera les traductions) la suite extensive de ces articles parus dans 3 numéros successifs de Loisirs Nautiques : 21 pages de démonstration dont je vous donne en copié collé les conclusions :

Copié collé :

Conclusions 1er tome :

C'est l’ancre, et l'ancre seule, qui retient le bateau : la chaîne n'est là que pour assurer à l’ancre des conditions de travail optimales.
Les règles classiques du genre "3 fois le fond par force 3" sont dénuées de fondement.
Dès qu'il y a de la brise, il faut mouiller très long.
En cas de rafales violentes, une ligne de mouillage toute en chaîne subit, et fait subir au bateau, des efforts énormes, quelle que soit la hauteur d'eau.
Dans ces conditions, il est inutile d'utiliser une chaîne de diamètre supérieur à la valeur réglementaire, que le bateau soit lourd ou léger.

Conclusions 2ème tome :

La ligne mixte « chaîne standard + câblot polyamide » est le plus efficace tout en restant maniable et peu coûteuse.
A poids embarqué donné, plus bas est ce poids, meilleur est le rendement. Il vaut donc mieux privilégier le diamètre du tronçon de chaîne plutôt que sa longueur.
Avec une quarantaine de mètres de chaîne et soixante de câblot on peut étalier à peu près toutes les situations, cyclone mis à part !
Si l'on mouille plus court que la longueur de chaîne disponible, il faut absolument reprendre celle-ci à l'aide d`une bosse suffisamment élastique (10 m d'aussière polyamide, ou tout dispositif équivalent).
Les accessoires (lest mobile, etc.) n'ont qu'une utilité marginale.

Conclusions du 3ème tome :

Les voiliers monocoques peuvent se contenter de l'ancre de masse imposée par la réglementation française
Pour les catamarans, surdimensionner de deux tailles.
Le louvoyage parasite, quasiment incontournable chez beaucoup de monocoques, n'affecte pas les multicoques équipés d'une patted'oie.
Par très mauvais temps ou lorsque l'équipage quitte le bord, le risque de rupture de la ligne principale recommande de mouiller une seconde ligne.

Fin de citations.

Je ne comprends pas votre dernière phrase : "Quant à citer l'inconvénient d'un cercle d'évitage démesuré, vous le passez sous silence....  Cette réalité vous gêne ?  "

Cette réalité ne change pas le fait que peu d'ancres présentent leur tenue maximale si la ligne de mouillage fait 3 fois la hauteur d'eau. Par exemple dans ce test (il y en a d'autres publiés à divers endroits) les excellentes Bulwaga, Delta et la bien connue Spade ne tiennent pas en dessous de 5 fois la hauteur d'eau

Enfin, dans l'article en anglais (http://alain.fraysse.free.fr/sail/rode/static/sta_hom.htm)  il faut tout lire en détail. Si vous l'avez bien lu vous avez également remarqué :

"Thus, except for moderate weather conditions, none of these homogeneous technologies are really satisfactory. In the next page, we shall study the static behavior of heterogeneous rodes."

Ce qui veut dire : Sauf dans le cas d'une météo modérée, ni le tout chaîne ni le tout textile ne sont satisfaisants. Dans la page suivante nous étudierons le comportement d'une ligne mixte.

Et dans la page suivante, il dit en conclusion que seule la ligne mixte n'a aucun inconvénient : http://alain.fraysse.free.fr/sail/rode/static/sta_mix.htm

ENfin,à la page http://alain.fraysse.free.fr/sail/rode/dynam/dynam.htm vous pouvez lire la conclusion :

"So, an all-chain rode is both dangerous for the anchoring tackle and prone to dragging. On the other hand, an all-nylon rode is safe, but it needs very high scopes that can be incompatible with tight anchorages. Anyway, even with a chain rode, strong gusts always require a very high scope to maintain the anchor (almost) flat on the bottom."

Ce qui veut dire : Le tout chaîne est dangereux. Le tout textile est sûr, mais nécessite de très longues lignes de mouillage qui peuvent être incompatibles avec le mouillage. De toute façon, même avec du tout chaîne, par vent fort il faut toujours une très longue ligne de mouillage pour maintenir l'ancre à plat sur le fond.

Faut s'y faire, la ligne mixte a quelques inconvénients de commodité (passage du guindeau, raguage au davier ...) , mais c'est la meilleure du point de vue tenue de l'ancre

Ai-je suffisamment bien lu l'article en anglais ? 

Anonyme (not verified)
answer no 200543
Robert_1 a écrit :

 désolé, mais vos assertions ne sont pas en accord avec le fond de l'article en anglais qui est cité : prenez la peine de lire cette analyse technique qui me semble basée, non sur des croyances, mais sur des mesures statistiques et/ou réelles : la longueur de chaîne, au-delà de 4 , n'a qu'une influence négligeable 

La fonction amortissement est donnée par le poids de la chaîne ; cet amortissement peut être augmenté par un poids annexe assujetti à mi-chaîne.

Et je ne parle pas des inconvénients à faire passer une épissure bout-chaîne dans le barbotin d'un guindeau motorisé...

Quant à citer l'inconvénient d'un cercle d'évitage démesuré, vous le passez sous silence....  Cette réalité vous gêne ?  

 Ne soyez pas désolé, j'ai eu le plaisir de lire la production d'Alain Fraysse depuis le début (1999) et discuté avec lui de vive voix durant quelques années. Je vous propose de lire en détail (en français ça évitera les traductions) la suite extensive de ces articles parus dans 3 numéros successifs de Loisirs Nautiques : 21 pages de démonstration dont je vous donne en copié collé les conclusions :

Copié collé :

Conclusions 1er tome :

C'est l’ancre, et l'ancre seule, qui retient le bateau : la chaîne n'est là que pour assurer à l’ancre des conditions de travail optimales.
Les règles classiques du genre "3 fois le fond par force 3" sont dénuées de fondement.
Dès qu'il y a de la brise, il faut mouiller très long.
En cas de rafales violentes, une ligne de mouillage toute en chaîne subit, et fait subir au bateau, des efforts énormes, quelle que soit la hauteur d'eau.
Dans ces conditions, il est inutile d'utiliser une chaîne de diamètre supérieur à la valeur réglementaire, que le bateau soit lourd ou léger.

Conclusions 2ème tome :

La ligne mixte « chaîne standard + câblot polyamide » est le plus efficace tout en restant maniable et peu coûteuse.
A poids embarqué donné, plus bas est ce poids, meilleur est le rendement. Il vaut donc mieux privilégier le diamètre du tronçon de chaîne plutôt que sa longueur.
Avec une quarantaine de mètres de chaîne et soixante de câblot on peut étalier à peu près toutes les situations, cyclone mis à part !
Si l'on mouille plus court que la longueur de chaîne disponible, il faut absolument reprendre celle-ci à l'aide d`une bosse suffisamment élastique (10 m d'aussière polyamide, ou tout dispositif équivalent).
Les accessoires (lest mobile, etc.) n'ont qu'une utilité marginale.

Conclusions du 3ème tome :

Les voiliers monocoques peuvent se contenter de l'ancre de masse imposée par la réglementation française
Pour les catamarans, surdimensionner de deux tailles.
Le louvoyage parasite, quasiment incontournable chez beaucoup de monocoques, n'affecte pas les multicoques équipés d'une patted'oie.
Par très mauvais temps ou lorsque l'équipage quitte le bord, le risque de rupture de la ligne principale recommande de mouiller une seconde ligne.

Fin de citations.

Je ne comprends pas votre dernière phrase : "Quant à citer l'inconvénient d'un cercle d'évitage démesuré, vous le passez sous silence....  Cette réalité vous gêne ?  "

Cette réalité ne change pas le fait que peu d'ancres présentent leur tenue maximale si la ligne de mouillage fait 3 fois la hauteur d'eau. Par exemple dans ce test (il y en a d'autres publiés à divers endroits) les excellentes Bulwaga, Delta et la bien connue Spade ne tiennent pas en dessous de 5 fois la hauteur d'eau

Enfin, dans l'article en anglais (http://alain.fraysse.free.fr/sail/rode/static/sta_hom.htm)  il faut tout lire en détail. Si vous l'avez bien lu vous avez également remarqué :

"Thus, except for moderate weather conditions, none of these homogeneous technologies are really satisfactory. In the next page, we shall study the static behavior of heterogeneous rodes."

Ce qui veut dire : Sauf dans le cas d'une météo modérée, ni le tout chaîne ni le tout textile ne sont satisfaisants. Dans la page suivante nous étudierons le comportement d'une ligne mixte.

Et dans la page suivante, il dit en conclusion que seule la ligne mixte n'a aucun inconvénient : http://alain.fraysse.free.fr/sail/rode/static/sta_mix.htm

ENfin,à la page http://alain.fraysse.free.fr/sail/rode/dynam/dynam.htm vous pouvez lire la conclusion :

"So, an all-chain rode is both dangerous for the anchoring tackle and prone to dragging. On the other hand, an all-nylon rode is safe, but it needs very high scopes that can be incompatible with tight anchorages. Anyway, even with a chain rode, strong gusts always require a very high scope to maintain the anchor (almost) flat on the bottom."

Ce qui veut dire : Le tout chaîne est dangereux. Le tout textile est sûr, mais nécessite de très longues lignes de mouillage qui peuvent être incompatibles avec le mouillage. De toute façon, même avec du tout chaîne, par vent fort il faut toujours une très longue ligne de mouillage pour maintenir l'ancre à plat sur le fond.

Faut s'y faire, la ligne mixte a quelques inconvénients de commodité (passage du guindeau, raguage au davier ...) , mais c'est la meilleure du point de vue tenue de l'ancre

Ai-je suffisamment bien lu l'article en anglais ? 

 N'y a t il pas une contradiction :
"...il est inutile d'utiliser une chaine de diametre superieur à la valeur reglementaire..."
"...il vaut donc mieux privilégier le diametre du troncon de chaine plutot que sa longueur..."

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CATA
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answer no 200547

Rigolo ce fil : 4 pages et pas de réponse précise sur la taille de la chaîne...
La seule allusion : le docteur es-mouillage aurait affirmé, en gros, que la taille "réglementaire" suffit. 
Sans mauvais jeu de mot, c'est un peu court....

Si le mouillage ne tient pas avec une vraie CQR, c'est qu'il n'y a pas assez de poids au fond.
Deux moyens pour augmenter cette masse :
1) mettre plus de chaîne ;
2) mettre la même longueur d'une chaîne plus grosse.

Après, ces histoires de 3, 5 (ou 7) fois la hauteur d'eau...
Qui peut imaginer qu'un bateau de 40' puisse tenir, dans 3m d'eau, avec 9, 15 (voire 21) mètres de chaîne de 8mm ?

Conseils gratuits (jusqu'à 35/40 kts de vent) :
- ne pas changer d'ancre : la CQR (si c'est une vraie) est très bonne ;
- envisager de passer à de la chaîne de 10 (si le mouillage actuel est en 8mm) ;
- dans du temps "maniable" mettre 2 X la longueur du bateau (ici 24m) + 1 X la hauteur d'eau ;
- préférer le sable aux algues ;
- attendre un temps certain avant de tirer en marche arrière (ne pas forcer comme un malade) ;
- si le vent monte : mettre plus de chaîne. Si ça monte encore (et que toute la chaîne est déjà utilisée) : mettre du cablôt ;
- si le rayon d'évitage est (devient) ingérable : aller ailleurs. 

Si des vents plus forts sont prévus, il vaut mieux empenneler dès la prise du mouillage. 

Il est toujours instructif de regarder son mouillage travailler quand le vent monte un peu : il est essentiel que la chaîne tire bien "à plat" (en clair, que les derniers 2 ou 3 m restent posés à plat au fond et que la traction sur l'ancre se fasse parallèlement au fond). 
L'ancre ne tiendra pas si toute la chaîne est en suspension et commence à tirer vers le haut. 

Enfin, toujours garder à l'esprit que le mouillage n'est pas une science exacte et que les conseilleurs ne sont jamais les payeurs  .

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ketch alu Glacer 50 (Monocoque)
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answer no 200550

Flyer, super résumé modérateur, thks !

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PRINCESS 33
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answer no 200551

 OUI, au fait,

Pourquoi recherche on une logique cartésienne dans un article écrit par un Anglais, par définition non cartésien ?

Remarque : je suis peut-être fénéant ; mais sur mon boat, je ne me vois pas remonter 25 kg d'ancre + 20 me de chaîne, le tout à bras, sans le guindeau, au motif que le barbotin accepte très mal le bout (et au pire le détruit rapidement). 

Le système du bout + chaîne est une invention de plaisancier, pour plaisanciers sur petites unités : vous ne verrez aucun montage de ce type sur les bateaux de professionnels, pour des raisons essentiellement pratiques.

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ketch alu Glacer 50 (Monocoque)
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answer no 200552

daniel, juste, impossible sur les gros bacs,
mais moi aussi sans guindeau pr 33' et 5t, c'est pas 10m de plus de chaine de 8 qui fait bien plus lourd,
pas dbleme, faut se bouger à tt age tant q'on peut, non ?
 et je ne dors pas bien si je n'ai pas confiance, et c'est poids et longueur qui me la donne, chacun son truc,
et puis de jour en veille ou de nuit sans veille, pas pareil,
s'adapter toujours !
à l'instinct (basic et kiss), le pur bonheur

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VOYAGE 12.50
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answer no 200559
FLYER34 a écrit :

Si des vents plus forts sont prévus, il vaut mieux empenneler dès la prise du mouillage. 

Enfin, toujours garder à l'esprit que le mouillage n'est pas une science exacte et que les conseilleurs ne sont jamais les payeurs  .

 Bonjour à tous….
Merci Flyer 34 de ces observations judicieuses… Notamment sur la façon d’empenneler dès la prise de mouillage… j’imagine qu’empenneler après avoir mouillé, exige beaucoup d’expertise….
Cordialement
Michel

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VOYAGE 12.50
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answer no 200560

Re bonjour
Pour répondre précisément à Anakao, en fonction de mon expérience (c'est-à-dire la somme de toutes mes ereurs), en Méditerranée, où il a un bateau de taille à peu près équivalente au mien

  • Pour le calcul de la longueur de la ligne de mouillage… bien sûr, le calcul par la hauteur d’eau doit être revu. Nous mouillons généralement 40 à 50 mètres de chaîne de 10 par dix mètre de fond. Plus si le fond est supérieur ou si le vent vient à monter. Au-delà de 60 mètres, longueur maxi de la chaîne, nous allongeons du câblot (18 mm), en gardant en tête que la liaison avec la chaine ne doit jamais raguer au sol.
  • Pour la chaîne : c’est du 10
  • Pour l’ancre c’est une Delta 20 kg. Concernant la CQR…. Je conseille simplement d’aller jeter un coup d’œil à la nage, aux ancres de vos voisins… Et de vérifier comment travaillent les CQR… C’est très instructif.
  • Pour le contrôle : des alignements à terre, bien sûr, mais aussi bien : laisser allumé l’ordinateur du bord et la trace active sur le programme de navigation, dans notre cas, c’est OpenCPN… ce qui permet de vérifier visuellement la tenue du mouillage… et surtout de permettre à votre femme de vérifier que son grand capitaine d’époux a parfaitement maitrisé le mouillage…

En photo jointe, un exemple de mouillage "délicat". A Gumusluk, en Turquie, par 10 m de fond (vase tenant bien). La trace permet de contrôler la position, l’alarme s’active si l’on sort du périmètre de sécurité défini en l’occurrence à un rayon de 50 m. Nous avions mouillé 60 mètres de chaîne de 10. Vents d’orages avec des rafales de 30 à 40 nœuds, mer plate…

Voilà…
Cordialement
Michel

Anonyme (not verified)
answer no 200563

Pour satisfaire les demandes chiffrées :
Longueur du bateau 19,45 m
Poids pleine charge 32 t
Chaine de 14 mm diametre longueur 120 m
 (pourquoi 120 m alors que la reglementation aurait exigée 100m ....simplement il etait moins cher de prendre le total)
Ancre une 'bonne vieille' Britany de 90 kgs Pourquoi une Britany : en avons depuis 33 ans jamais trahi.
Déraper une seule fois de 10m dans des conditions dantesques donc on lui a pardonné
envisager la FOB de même poids mais aimons bien les renforts sur  la Britany, pour avoir vu une FOB de même poids un peu pliée.
Avons ete attiré par la Rocna aprés avoir lu un texte dityrembique de Dashewet par sa simplicité , puis refroidi aprés le scandale de "l'acier" de moindre qualité utilisé par les Chinois pour les réaliser.
Pourquoi tout en chaine ? Pas de risque avec des hélices inamicales, pas de probleme de raguage au fond ou à l'ecubier.
Si s'etait à refaire peut etre prendre une chaine etanconnée de longueur inferieur 100m: poids total equivalent mais poids au fond superieur à longueur égale.
90 kgs peuvent sembler beaucoup mais voir le lien du ministere du Canada :www.tc.gc.ca/fra/securitemaritime/tp-tp13313-ancres-chaines-469.htm et remarquer la "faiblesse du diametre de la chaine comme pour le Wind Horse ou le FPB 64 petite chaine et tres grosse ancre) 9,6mm de diametre grade7 (11,7 t à la rupture ) et ancre de 110 kgs http://dashewoffshore.com/64_factors_of_safety.asp.

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GLADIATEUR
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answer no 200564

que de bla bla pour dire que 5 fois la hauteur d'eau avec une ancre "moderne" va bien,un 40 p tiendra tres bien  avec 20 m de mouillage dans 3 m d'eau si le mouillage est adapté,de toute facon on ne peut pas,assez souvent metre plus dans des muoillage encombré et il est pas toujours facille et possible d'aller ailleurs,si vous allez dans des mouillage des baleares ce sera 3 fois au max tellement il y a peu de place et c'est partout pareil.Si tous le monde fait pareil pas de probleme d'evitage.A part ca j'ai une cobra que je n'ai jamais pris en defaut.

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OCEANIS 393 CLIPPER
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answer no 200565
FLYER34 a écrit :
Rigolo ce fil : 4 pages et pas de réponse précise sur la taille de la chaîne...
La seule allusion : le docteur es-mouillage aurait affirmé, en gros, que la taille "réglementaire" suffit. 
Sans mauvais jeu de mot, c'est un peu court....

Si le mouillage ne tient pas avec une vraie CQR, c'est qu'il n'y a pas assez de poids au fond.
Deux moyens pour augmenter cette masse :
1) mettre plus de chaîne ;
2) mettre la même longueur d'une chaîne plus grosse.

Après, ces histoires de 3, 5 (ou 7) fois la hauteur d'eau...
Qui peut imaginer qu'un bateau de 40' puisse tenir, dans 3m d'eau, avec 9, 15 (voire 21) mètres de chaîne de 8mm ?

Conseils gratuits (jusqu'à 35/40 kts de vent) :
- ne pas changer d'ancre : la CQR (si c'est une vraie) est très bonne ;
- envisager de passer à de la chaîne de 10 (si le mouillage actuel est en 8mm) ;
- dans du temps "maniable" mettre 2 X la longueur du bateau (ici 24m) + 1 X la hauteur d'eau ;
- préférer le sable aux algues ;
- attendre un temps certain avant de tirer en marche arrière (ne pas forcer comme un malade) ;
- si le vent monte : mettre plus de chaîne. Si ça monte encore (et que toute la chaîne est déjà utilisée) : mettre du cablôt ;
- si le rayon d'évitage est (devient) ingérable : aller ailleurs. 

Si des vents plus forts sont prévus, il vaut mieux empenneler dès la prise du mouillage. 

Il est toujours instructif de regarder son mouillage travailler quand le vent monte un peu : il est essentiel que la chaîne tire bien "à plat" (en clair, que les derniers 2 ou 3 m restent posés à plat au fond et que la traction sur l'ancre se fasse parallèlement au fond). 
L'ancre ne tiendra pas si toute la chaîne est en suspension et commence à tirer vers le haut. 

Enfin, toujours garder à l'esprit que le mouillage n'est pas une science exacte et que les conseilleurs ne sont jamais les payeurs  .

 Tout est dit là ... pas besoin de longs discours et de bouquins de 300 pages ... chacun se d*m*r*e avec ça !

Merci et Bravo !

Anonyme (not verified)
answer no 200572

Nous peignons nos ancres en blanc (ou autre couleurs claires ) cela permet de mieux visualiser l'enfouissement de l'ancre.

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Forum member
answer no 200573

merci à tous pour ces nombreuses  reponses , ca commence à s eclaircir

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VOYAGE 12.50
Forum member
answer no 200575
Anakao a écrit :
merci à tous pour ces nombreuses  reponses , ca commence à s eclaircir

 ah.... j'oubliais de préciser:

ne jamais réfléchir quand on mouille... on est sûr de merder....
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Forum member
answer no 200577

Bonjour,

Il est toujours profitable d'écouter les grands maîtres. Comme il a été beaucoup question des ancres à verge fixe à bout plombé (j'ai une spade) qui me semble aujourd'hui équiper la  majorité des bateaux, je veux faire part d'une expérience qui pour moi a été traumatisante car le mouillage a cédé. heureusement j'étais à bord. Sur ce type d'ancre, la liason chaîne ancre doit obligatoirement être articulée latéralement. Il peut s'agir de deux manilles ou d'une liaison (swiver) à rotule. Si ce n'est pas le cas, l'évitage du bateau en tirant latéralement fait travailler les pattes latérales de la liaison qui cède sans prévenir. Qu'on se le dise.

Francis

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ketch alu Glacer 50 (Monocoque)
Forum member
answer no 200579

istos, merci, bon à savoir,
mm si ds l'absolu, les 2 manilles sont tjs une bonne solution pour donner de la flexibilité à ttes les ancres,,
sinon les swivel-émérillons doivent ètre de qualité et au bon CMU, pas si facile à trouver,
nos gros bacs sont pourvus de swivels MASSIFS mais on parle d'autres dimensions !

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FIRST 45F5
Forum member
answer no 200599

Bonjour,
Quand j'ai changé ma CQR par une DELTA de même poids et la chaîne de même longueur et de même diamètre sans changer ma façon de mouiller, plus auncun problème dans mes mouillages.
J'ai rencontrer un seul problème: sur la verge de la DELTA il n'y a pas un trou mais une gorge qui permet à la jonction de chaîne de coulisser, et quand elle coulisse sur le dessus elle se coince et par 2 fois avec du vent fort je n'ai pas réussi à mouiller car l'ancre n'arrive pas à s'enfouir, maintenant je fais trés attention au moment de la descendre du davier que tout soit bien en place.
J'avais envie de mettre un petit bout dans cette gorge mais pensez-vous que ce soit très important que la jonction puisse coulisser, peut-être au moment de la décrocher du fond.
Christophe

Le site de la Grande Croisière...