Tudo Bem a écrit :
...
Mais voyons, Francis, c'est ce qui ce passe en Méditerranée (Française)...
On arrive dans un port, on s'amarre au quai d'accueil, devant la capitainerie, et en fonction de la taille du bateau et du nombre de jours d'escale, on nous attribue une place qui aura été libérée pas son occupant habituel.
De plus on nous remet la clé des sanitaires, le plan de la ville (si on le demande) et éventuellement le code de la wifi s'il y en a.
Quand j'avais une place à l'année à la Grande Motte, je signalais mon départ pour deux ou trois mois quand je partais..................., et j'apprenais par mes voisins qui restaient que ma place était très souvent occupée.
Enfin une intervention positive de Tudo Bem, j'invite tous les plaisanciers à suivre son exemple.
Comme quoi, si la capitainerie suit, le partage est possible, Il n'y a là que la mise en application du règlement des ports et du développement de leur projet touristique..
bonjour,
Je ne vois pas ce qu'il y a de nouveau dans cette histoire, ça ce fait depuis toujours de relouer un emplacement laissé libre durant l'absence de son occupant habituel
Quant aux plaquettes rouges et vertes, j'ai toujours connu ça chez les Bataves, Danois, et autres nordiques... mêmes les angliches l'appliquent parfois...
Mais il ne s’agit pas de ça, votre idée de départ étant de forcer des gens ayant un emplacement à flot à le quitter pour un parking à terre lorsqu'ils ne naviguent pas;..
Juste pour offrir une place à un quidam quelconque qui ne naviguera de toute façon pas plus
C'est sur ce phantasme là que ma conception de la liberté individuelle m'obligerait presque à vous traiter de "démago communiste attardé" (terme affectueux qui reflète si peu le véritable fond de ma pensée)...
Pour ma part, en tant que libertaire, je suis pour le principe que tant que quelqu'un paye sa place, il en fait ce qu'il veut point barre.
Maximus a écrit :
Conclusions de la question initiale -----> UTOPIE
Les nantis (de place de port) parlent d'utopie pour ne rien faire.....
Ils sont en fait les plus utopistes de tous, en ayant acheter un bateau qu'ils n'osent utiliser librement de peur de perdre leur place.......
Ceux qui naviguent ont une approche plus réalistes parce qu'ils savent s'adapter aux circonstances,aux lieux, aux contraintes, mais ils utilisent leurs bateaux, ils ne sont pas dans l'utopie.
Il n'y a pas de raison pourque les uns ou les autres ne se posent pas la question de la rentabilité de leur propre investissement (bateau) et du gaspillage de l'espace public (investissement portuaire) tout cela en fonction de leur propre rêve (utopie) d'être sur leau, de naviguer, de découvrir des nouveaux paysages , de rencontrer et de se faire denouveaux amis avec lesquels partager leur utopie.
Parce que l'utopie est aussi facteur de partage.................
C'est l'idée de partage (solidarité) qui, quoiqu'on dise et quoiqu'on fasse, nous rapproche
Personnellement je n'ai aucunement le sentiment de ne pas utiliser mon bateau comme il devrait l'être. Je navigue régulièrement, je fais parti du club de voile, je régate un peu partout dans les autres clubs voisins, et donc j'ai beaucoup de contacts (trop) avec les autres.
Par contre je ne suis pas amateur de grands voyages, d'abord parceque cela ne me dit rien, et d'autre part parce que mon travail ne me le permet pas. De ce fait, je ne vois pas pourquoi n'étant pas un grand voyageur, et donc d'aprés certains, classé dans la catégorie de ceux qui naviguent peu, je devrais me mettre la contrainte (au prix ou je paye la place) de gérer mon emplacement de manière à en faire profiter d'autres plaisanciers, au risque de voir ma place prise lorsque je rentre.
Non je dis que tout cela n'est qu'une Utopie.
Maintenant si demain le port met en place un système permettant de sortir trés rapidement les bateaux de l'eau et de les remettre à la demande, pour un prix plus intéressant que le stationnement à flot, peut être réviserai je ma postion. Mais comme ce n'est pas pour demain, vu les finances, le stationnement à flot a encore de beau jours.
Maximus a écrit :
Conclusions de la question initiale -----> UTOPIE
Les nantis (de place de port) parlent d'utopie pour ne rien faire.....
Ils sont en fait les plus utopistes de tous, en ayant acheter un bateau qu'ils n'osent utiliser librement de peur de perdre leur place.......
Ceux qui naviguent ont une approche plus réalistes parce qu'ils savent s'adapter aux circonstances,aux lieux, aux contraintes, mais ils utilisent leurs bateaux, ils ne sont pas dans l'utopie.
Il n'y a pas de raison pourque les uns ou les autres ne se posent pas la question de la rentabilité de leur propre investissement (bateau) et du gaspillage de l'espace public (investissement portuaire) tout cela en fonction de leur propre rêve (utopie) d'être sur leau, de naviguer, de découvrir des nouveaux paysages , de rencontrer et de se faire denouveaux amis avec lesquels partager leur utopie.
Parce que l'utopie est aussi facteur de partage.................
C'est l'idée de partage (solidarité) qui, quoiqu'on dise et quoiqu'on fasse, nous rapproche
Bof, c'est sur que perso, si j'aime toujours la mer, ce qu'on y trouve depuis quelques années ne m'incite plus vraiment à la fréquenter assidument...
Depuis quelques années, trois mois me suffisent amplement...
Après j'ai besoin de bouger...
Cela dit, si je totalise mes log book avec la dernière barque, ça dépasse quand même largement les 90000 NM
Bien, pour parler d'autres chose, comme je viens de revenir des sports d'hiver, j'ai besoin de me réchauffer...
Conclusion, départ imminant pour Venise et ensuite la Croatie, on reviendra par deux de mes patelins préférés, Salzburg et Prague...
Après cette petite balade de 5 ou 6 semaines, il sera temps de réarmer la barque histoire de se reposer un peu... avant une récréation hivernale en direction du haut atlas...
Comme vous voyez avec l'âge, j'aime bien diversifier les jeux...
Maximus a écrit :
Conclusions de la question initiale -----> UTOPIE
Les nantis (de place de port) parlent d'utopie pour ne rien faire.....
Ils sont en fait les plus utopistes de tous, en ayant acheter un bateau qu'ils n'osent utiliser librement de peur de perdre leur place.......
Ceux qui naviguent ont une approche plus réalistes parce qu'ils savent s'adapter aux circonstances,aux lieux, aux contraintes, mais ils utilisent leurs bateaux, ils ne sont pas dans l'utopie.
Je suis une "nantie" qui a une place de port, mais çà ne m'empêche pas de naviguer !!! Cette opposition est un peu simpliste à mon avis.
Je tiens par contre à retrouver ma place à 10 minutes à pied de mon domicile - que j'ai choisi en fonction de l'emplacement de mon bateau et non l'inverse - quand je pars plusieurs mois, parce que je navigue aussi l'hiver pour des durées plus courtes au gré des conditions météo et apprécie donc une place à flot. J'ai donc opté pour un contrat d'amodiation :ma place est attribuée à des plaisanciers en attente d'une place définitive quand je la libère et je récupère 80% de la redevance qu'ils payent au port. Ce système fonctionne plus ou moins bien suivant les ports et encourage les départs prolongés quand une suspension de contrat n'est pas possible.
Supposons que les plaisanciers qui ne naviguent qu'un mois par an soient prêts à changer leurs habitudes et partent soit en juillet soit en août (et pas majoritairement du 15 juillet au 15 août). Celà libèrerait 50% des places à flot - pas mal sur le papier - mais où stockerait-on les bateaux qui ne naviguent pas ?
Les nantis (de place de port) parlent d'utopie pour ne rien faire.....
Ils sont en fait les plus utopistes de tous, en ayant acheter un bateau qu'ils n'osent utiliser librement de peur de perdre leur place.......
Parce que l'utopie est aussi facteur de partage.................
C'est l'idée de partage (solidarité) qui, quoiqu'on dise et quoiqu'on fasse, nous rapproche
Ben non. Si les gens qui payent une place de port à l'année ne naviguent pas plus, ce n'est pas par peur de perdre leur place, mais parce qu'ils en ont décidé ainsi : c'est leur droit le plus absolu.
(Au Cap d'Agde, la capitainerie loue, l'été, les places laissées libres par les résidents partis naviguer. Faut-il vraiment ré-inventer le fil à couper les amarres ?).
L'ennui avec les Utopies c'est que l'Histoire a montré qu'elles menaient au totalitarisme. C'est triste mais c'est un fait...
Un de mes grands anciens disait : "quand j'entends le mot solidarité, je sors mon porte-monnaie".
Bilan : si "l'Utopie" connait un commencement de mise en pratique, le prix des places de port va augmenter pour tous (sans, amha, qu'au final la pénurie disparaisse : en Europe, les gens ont besoin d'une place de port en été, un peu moins de novembre à mars).
Désolé dêtre si négatif, mais les "Utopies" : on a déjà donné. Quant à la "Solidarité" : on n'a pas fini de donner.
Pour quelle raison devrait-on (dés)avantager les uns ou les autres en fonction de leur durée de navigation ? Celui qui achète un bateau en fait ce qu'il veut, il navigue ou non. En vertu de quelle nouvelle loi devrait-on lier le prix des places de port ou leur usage à la durée de navigation ?
Je paie mon bateau, je paie ma place de port. Fichez moi la paix et permettez moi d'utiliser ce que je paye selon mon bon vouloir.
C'est toujours celui qui n'a pas qui veut prendre à celui qui a en changeant les règles. On ne voit pas déjà ça pendant la campagne électorale sous prétexte de solidarité ?
Pour moi les solutions à mettre en oeuvre doivent au contraire accroitre la liberté de celui qui a un bateau. Elles doivent lui permettre selon son bon vouloir de décider quand il veut mettre son bateau au sec et quand il ne le veut pas. Si cela est proposé à iso coût un volume de 30% de places serait ainsi dégagé.
Menhir a écrit :
Pour quelle raison devrait-on (dés)avantager les uns ou les autres en fonction de leur durée de navigation ? Celui qui achète un bateau en fait ce qu'il veut, il navigue ou non. En vertu de quelle nouvelle loi devrait-on lier le prix des places de port ou leur usage à la durée de navigation ?
Je paie mon bateau, je paie ma place de port. Fichez moi la paix et permettez moi d'utiliser ce que je paye selon mon bon vouloir.
C'est toujours celui qui n'a pas qui veut prendre à celui qui a en changeant les règles. On ne voit pas déjà ça pendant la campagne électorale sous prétexte de solidarité ?
cher ami breton,
aucune règle n'est changé, tout simplement,elles ne sont plus appliquées mais détournées.... et c'est ce qui appartient à tout le monde qui est monopolisé par certains, je paie mes impots et je ne vois pas pourquoi je n'aurais pas accès aussi aux équipements et espaces publics.....
c'est ce qui appartient à tout le monde qui est monopolisé par certains,
je paie mes impots et je ne vois pas pourquoi je n'aurais pas accès aussi aux équipements et espaces publics.....
Vaste sujet :
1) il est bien admis, depuis longtemps, qu'il y ait des concessions payantes du "Domaine Public Maritime" : plages "privées", "paillotes", corps morts etc... Selon toi, n'importe qui peut venir squatter ces concessions au prétexte d'avoir payé des impôts. C'est ça ?
2) quand une municipalité construit un parking sous-terrain et réserve des places, à tarif réduit, pour les résidents du quartier, aucun automobiliste de passage n'a accès à ces emplacements au simple prétexte d'avoir contribué, par ses impôts, à la construction dudit parking.
3) un certain nombre de ports/marinas ne doivent rien au contribuable et les loyers perçus servent à rembourser le coût des installations et à payer leur entretien/gestion. Là encore, la qualité de contribuable ne procure aucun accès "de droit".
Pour en revenir à ton argument de 30 % de places supplémentaires crées par l' "Utopie", il faut quand même raison garder.
En étant (très) généreux, on peut considérer qu'environ 10 % de la flotte navigue à un instant "t" à la belle saison.
Pour arriver aux 30 % de places supplémentaires, il faudrait donc loger au sec environ 20 % de la flotte.
Sur une marina comme Port Camargue ou le Cap d'Agde cela signifierait 700 à 1.000 bateaux au sec en même temps.
Où trouves-tu le foncier à distance "traveliftable" pour de telles quantités ?
un point oublié par beaucoup, c'est que l'espace public est privatisé.
OK si c'est dans l'intérêt général, mais pas d'accord si ça devient, par l'absence de contrôle de 'L'ETAT, un monopole privé.
Gamin, je ramassais des huitres en baie de quiberon, aujourd'hui le banc naturel d'ostréa aedulis est "concédé";
et je dois les acheter.C'est difficile à gober!
c'est la même chose pour l'espace public concédé, pour des ports, des mouillages, aux communes ou associations, aux particulier, l'application des règlements de concessions n'étant pas assurée, c'est l'intérêt de tous qui en prend un coup......
Les rgles sont -elles faites pour être détournées?
bonjour,
Je ne vois pas ce qu'il y a de nouveau dans cette histoire, ça ce fait depuis toujours de relouer un emplacement laissé libre durant l'absence de son occupant habituel
Quant aux plaquettes rouges et vertes, j'ai toujours connu ça chez les Bataves, Danois, et autres nordiques... mêmes les angliches l'appliquent parfois...
Mais il ne s’agit pas de ça, votre idée de départ étant de forcer des gens ayant un emplacement à flot à le quitter pour un parking à terre lorsqu'ils ne naviguent pas;..
Juste pour offrir une place à un quidam quelconque qui ne naviguera de toute façon pas plus
C'est sur ce phantasme là que ma conception de la liberté individuelle m'obligerait presque à vous traiter de "démago communiste attardé" (terme affectueux qui reflète si peu le véritable fond de ma pensée)...
Pour ma part, en tant que libertaire, je suis pour le principe que tant que quelqu'un paye sa place, il en fait ce qu'il veut point barre.
JC
un conseil pour les ports :faites monter les prix
Ca a déja existé au CNL(Club Nautique de Lorient)
Celui qui ne naviguait pas un minimum dans le cadre des activités du club était pénalisé voire viré.
Or actuellement, celui qui ne navigue pas à un tarif à la journée plus favorable que celui qui navigue......
Chercher l'erreur.....
Conclusions de la question initiale -----> UTOPIE
Les nantis (de place de port) parlent d'utopie pour ne rien faire.....
Ils sont en fait les plus utopistes de tous, en ayant acheter un bateau qu'ils n'osent utiliser librement de peur de perdre leur place.......
Ceux qui naviguent ont une approche plus réalistes parce qu'ils savent s'adapter aux circonstances,aux lieux, aux contraintes, mais ils utilisent leurs bateaux, ils ne sont pas dans l'utopie.
Il n'y a pas de raison pourque les uns ou les autres ne se posent pas la question de la rentabilité de leur propre investissement (bateau) et du gaspillage de l'espace public (investissement portuaire) tout cela en fonction de leur propre rêve (utopie) d'être sur leau, de naviguer, de découvrir des nouveaux paysages , de rencontrer et de se faire denouveaux amis avec lesquels partager leur utopie.
Parce que l'utopie est aussi facteur de partage.................
C'est l'idée de partage (solidarité) qui, quoiqu'on dise et quoiqu'on fasse, nous rapproche
Personnellement je n'ai aucunement le sentiment de ne pas utiliser mon bateau comme il devrait l'être. Je navigue régulièrement, je fais parti du club de voile, je régate un peu partout dans les autres clubs voisins, et donc j'ai beaucoup de contacts (trop) avec les autres.
Par contre je ne suis pas amateur de grands voyages, d'abord parceque cela ne me dit rien, et d'autre part parce que mon travail ne me le permet pas. De ce fait, je ne vois pas pourquoi n'étant pas un grand voyageur, et donc d'aprés certains, classé dans la catégorie de ceux qui naviguent peu, je devrais me mettre la contrainte (au prix ou je paye la place) de gérer mon emplacement de manière à en faire profiter d'autres plaisanciers, au risque de voir ma place prise lorsque je rentre.
Non je dis que tout cela n'est qu'une Utopie.
Maintenant si demain le port met en place un système permettant de sortir trés rapidement les bateaux de l'eau et de les remettre à la demande, pour un prix plus intéressant que le stationnement à flot, peut être réviserai je ma postion. Mais comme ce n'est pas pour demain, vu les finances, le stationnement à flot a encore de beau jours.
Cordialement
Bof, c'est sur que perso, si j'aime toujours la mer, ce qu'on y trouve depuis quelques années ne m'incite plus vraiment à la fréquenter assidument...
Depuis quelques années, trois mois me suffisent amplement...
Après j'ai besoin de bouger...
Cela dit, si je totalise mes log book avec la dernière barque, ça dépasse quand même largement les 90000 NM
Bien, pour parler d'autres chose, comme je viens de revenir des sports d'hiver, j'ai besoin de me réchauffer...
Conclusion, départ imminant pour Venise et ensuite la Croatie, on reviendra par deux de mes patelins préférés, Salzburg et Prague...
Après cette petite balade de 5 ou 6 semaines, il sera temps de réarmer la barque histoire de se reposer un peu... avant une récréation hivernale en direction du haut atlas...
Comme vous voyez avec l'âge, j'aime bien diversifier les jeux...
JC
La crise frappe....
Vous pouvez consulter les offres discount d'une marina labellisée par STW
http://www.fondear.com/jumpto/marinacoruna.htm
Je suis une "nantie" qui a une place de port, mais çà ne m'empêche pas de naviguer !!! Cette opposition est un peu simpliste à mon avis.
Je tiens par contre à retrouver ma place à 10 minutes à pied de mon domicile - que j'ai choisi en fonction de l'emplacement de mon bateau et non l'inverse - quand je pars plusieurs mois, parce que je navigue aussi l'hiver pour des durées plus courtes au gré des conditions météo et apprécie donc une place à flot. J'ai donc opté pour un contrat d'amodiation :ma place est attribuée à des plaisanciers en attente d'une place définitive quand je la libère et je récupère 80% de la redevance qu'ils payent au port. Ce système fonctionne plus ou moins bien suivant les ports et encourage les départs prolongés quand une suspension de contrat n'est pas possible.
Supposons que les plaisanciers qui ne naviguent qu'un mois par an soient prêts à changer leurs habitudes et partent soit en juillet soit en août (et pas majoritairement du 15 juillet au 15 août). Celà libèrerait 50% des places à flot - pas mal sur le papier - mais où stockerait-on les bateaux qui ne naviguent pas ?
Ben non. Si les gens qui payent une place de port à l'année ne naviguent pas plus, ce n'est pas par peur de perdre leur place, mais parce qu'ils en ont décidé ainsi : c'est leur droit le plus absolu.
(Au Cap d'Agde, la capitainerie loue, l'été, les places laissées libres par les résidents partis naviguer. Faut-il vraiment ré-inventer le fil à couper les amarres ?).
L'ennui avec les Utopies c'est que l'Histoire a montré qu'elles menaient au totalitarisme. C'est triste mais c'est un fait...
Un de mes grands anciens disait : "quand j'entends le mot solidarité, je sors mon porte-monnaie".
Bilan : si "l'Utopie" connait un commencement de mise en pratique, le prix des places de port va augmenter pour tous (sans, amha, qu'au final la pénurie disparaisse : en Europe, les gens ont besoin d'une place de port en été, un peu moins de novembre à mars).
Désolé dêtre si négatif, mais les "Utopies" : on a déjà donné. Quant à la "Solidarité" : on n'a pas fini de donner.
Pour quelle raison devrait-on (dés)avantager les uns ou les autres en fonction de leur durée de navigation ? Celui qui achète un bateau en fait ce qu'il veut, il navigue ou non. En vertu de quelle nouvelle loi devrait-on lier le prix des places de port ou leur usage à la durée de navigation ?
Je paie mon bateau, je paie ma place de port. Fichez moi la paix et permettez moi d'utiliser ce que je paye selon mon bon vouloir.
C'est toujours celui qui n'a pas qui veut prendre à celui qui a en changeant les règles. On ne voit pas déjà ça pendant la campagne électorale sous prétexte de solidarité ?
Bonjour,
Pour moi les solutions à mettre en oeuvre doivent au contraire accroitre la liberté de celui qui a un bateau. Elles doivent lui permettre selon son bon vouloir de décider quand il veut mettre son bateau au sec et quand il ne le veut pas. Si cela est proposé à iso coût un volume de 30% de places serait ainsi dégagé.
Istos
cher ami breton,
aucune règle n'est changé, tout simplement,elles ne sont plus appliquées mais détournées.... et c'est ce qui appartient à tout le monde qui est monopolisé par certains, je paie mes impots et je ne vois pas pourquoi je n'aurais pas accès aussi aux équipements et espaces publics.....
Et voilà le fond de l'histoire...
Lorsqu'on parle d'hypocrisie... chez les donneurs de leçon
Vive la solidarité, juste de l'escobarderie oui...
JC
Vaste sujet :
1) il est bien admis, depuis longtemps, qu'il y ait des concessions payantes du "Domaine Public Maritime" : plages "privées", "paillotes", corps morts etc... Selon toi, n'importe qui peut venir squatter ces concessions au prétexte d'avoir payé des impôts. C'est ça ?
2) quand une municipalité construit un parking sous-terrain et réserve des places, à tarif réduit, pour les résidents du quartier, aucun automobiliste de passage n'a accès à ces emplacements au simple prétexte d'avoir contribué, par ses impôts, à la construction dudit parking.
3) un certain nombre de ports/marinas ne doivent rien au contribuable et les loyers perçus servent à rembourser le coût des installations et à payer leur entretien/gestion. Là encore, la qualité de contribuable ne procure aucun accès "de droit".
Pour en revenir à ton argument de 30 % de places supplémentaires crées par l' "Utopie", il faut quand même raison garder.
En étant (très) généreux, on peut considérer qu'environ 10 % de la flotte navigue à un instant "t" à la belle saison.
Pour arriver aux 30 % de places supplémentaires, il faudrait donc loger au sec environ 20 % de la flotte.
Sur une marina comme Port Camargue ou le Cap d'Agde cela signifierait 700 à 1.000 bateaux au sec en même temps.
Où trouves-tu le foncier à distance "traveliftable" pour de telles quantités ?
Bon courage,
GG
un point oublié par beaucoup, c'est que l'espace public est privatisé.
OK si c'est dans l'intérêt général, mais pas d'accord si ça devient, par l'absence de contrôle de 'L'ETAT, un monopole privé.
Gamin, je ramassais des huitres en baie de quiberon, aujourd'hui le banc naturel d'ostréa aedulis est "concédé";
et je dois les acheter.C'est difficile à gober!
c'est la même chose pour l'espace public concédé, pour des ports, des mouillages, aux communes ou associations, aux particulier, l'application des règlements de concessions n'étant pas assurée, c'est l'intérêt de tous qui en prend un coup......
Les rgles sont -elles faites pour être détournées?
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