Bonsoir,

La solidarité existe encore heureusement. au printemps un cata dématé vers les Bermudes a été escorté jusqu'à Horta par de quelques voiliers. Malheureusement nombreux sont ceux qui ne lui on pas porté assistance car la vhf était éteinte... Ce phénomène récent (depuis l'arrivée des portables) de nouveaux moyens de communication soulèvent des questions importantes. Un moyen gratuit de communiquer est très souvent éteint. En plein milieu de l'Atlantique je faisais une route de collision avec un autre voilier. Je l'ai appelé pour discuter à la radio, silence... Un petit sondage personnel m'a fait prendre conscience de cela, peu de voilier en grande navigation sont en veille permanente.  A méditer.

je crois que la solidaarité maritime n'est qu'un aspect de la solidarité tout court, dans tous les compartiments de la vie.
N'en déplaise aux "jetteurs de sort" comme aurait dit l'autre (Georges), cette solidarité est partout, dans nos ports , dans nos villages et même au boulot. C'est plus facile de voir ce qui en va pas que ce qui va bien, mais ca n'en fait pas une vérité pour autant!

C'est l'exigence du milieu qui rend nécessaire la solidarité. Chacun se dit au fond de lui que l'aide qu'il apporte un jour peut-être il la recevra. On doit trouver ce type de comportement chez les montagnards mais je connais moins bien le sujet. Dans son beau bouquin, Seule la mer... Isabelle Autissier rapporte qur Robin Knox-Jhonston a fait don du prix du bateau le plus rapide autour du monde qu'il avait gagné à la veuve de Donald Crowhust en grande détresse après le suicide tragique de son mari. Belle leçon de solidarité maritime.

ISTOS

J'ai eu une fois un problème de mouillage au portugal alors qu'il y avait beaucoup de vent. L'ancre ne crochait pas à cause d'un panier qui s'était pris dedans, je n'avais pas trop d'expérience du mouillage. Un anglais s'est démené pour venir me sortir d'affaire, sortant son annexe par 35 noeuds de vent peut-être, depuis nous sommes resté amis.

Je pense qu'en cas de danger la solidarité se manifesterait, mais j'ai l'impression que beaucoup de plaisanciers estiment de nos jours que l'on doit demander en premier lieu l'assistance de la SNSM vu qu'elle sera souvent remboursée par les assureurs. Lorsqu'on entend des Pan Pan peu de plaisanciers proposent une assistance - même par beau temps dans des zones fréquentées (sauf peut-être les petits bateaux à moteur).

Si un plaisancier annonce un problème par Vhf le Cross intervient immédiatement pour demander s'il souhaite une assistance (exemple un dimanche soir: "le vent tombe et mon moteur est en panne - y a-t-il d'autres bateaux sur la zone ?". Lorsque le skipper a compris qu'il risquait de payer la SNSM il a attendu que le vent se lève !). J'ai entendu récemment un plaisancier évoquer un problème que j'avais connu personnellement et j'ai contacté le Cross sur la fréquence que tous deux utilisaient pour suggérer une vérification qui aurait pu éviter un remorquage - sans résultat:  l'intervention de la SNSM a été déclenchée immédiatement (le plaisancier ne m'avait peut-être pas entendue, mais le Cross "avait pris note").

Les plaisanciers qui voyagent sont probablement plus enclins à aider leur prochain, mais ce n'est pas une question d'époque. Il y a 15 ans j'ai un un problème (en solo) dans un mouillage très fréquenté l'été à 8 milles de La Rochelle; seul le skipper du bateau le plus éloigné s'est dérangé - les autres se sont bien gardés de se montrer...

Ceux qui donnent un coup de main au ponton sont heureusement plus nombreux que les autres, mais ce sont souvent les autres dont on se souvient car suivant la loi de Murphy c'est quand les conditions sont difficiles qu'on ne trouve pas d'aide à l'arrivée !

de toutes façons les gars quand vous voyez les gens en mer ils se conduisent comme sur la route cet été j'ai navigué pas mal en rade de Hyéres pour raisons personnelles et bien je peux vous dire quel ramassis de C...ard il y as à me dégouter de la voile même quand tu fais signe que tu as une ligne à la traine ils te passent ras des fesses comme ce monsieur avec un gros maramu qui m'as passé à 15 métres sur mon arriére pas de danger de collision mais adieu ma ligne avec rappala et tout le matos moi je veillais de l'autre coté un croisement avec un autre bateau celui là comme il me passait sur l'arriére il ni avait aucun danger ça me rappelle quand je bossais sur la capitale le soir vers 18/19 heures vers l'obélisque la folie totale  c'est à celui qui te passe devant même si il vas au port et toi au mouillage à coté du port, la mentalité des voileux as bien changé en 25 ans . idem quand vous arrivez sur un quai avec du vent que les gars boivent l'apéro sur leurs bateau et ne se dérangent pas sauf un plaisancier Belge qui est decendu de son bateau en courant pour prendre les amarres à ma femme et les passer dans les anneaux .
ras le bol certaines fois  . par contre et il faut le dire aussi j'ai rencontré des gens super de vrais marins ceux là avec qui je correspond toujours
El Gringo

c'est vrai que c'est énervant quand un bateau a moteur, voire un voilier a moteur (et même un anglais ! cela s'est vu) vous passe a ras la coque (enfin,  a moins de 50m on va dire) et vous envoie sans complexes sa vague d'etarve et la suite.... 

Pour eviter ca, la solution c'est d'aller au large. Pas encore eu de probleme loin des cotes...
Mais la rade d'Hyeres, ce n'est pas le top en effet!

Bernard d'Ygern

c'est comme sur la route : faire la différence entre les conducteurs de cabriolet ( les vedettes à moteur ) et les conducteurs de camping-cars ( les voileux qui habitent à leur bord )

Vous avez tout compris !

Il y a environ un mois je revenais d'une asssez longue rando en montagne (11h environ), un circuit comportant 3 cols. pas beaucoup de denivellée (1100m) mais de nombreuses montées et descentes. en plus j'avais une tendinite au genou, suite d'un mois en mer a jouer les amortsseurs avec les genoux. bref, a la fin j'etais crevé. mon épouse et une amie avec nous encore plus. j'ai donc sur la fin de la descente pris les devant pour aller chercher ma voiture qui se trouvait (circuit oblige) a 5 kms de notre point d'arrivée dans la vallée, par route carossable. j'ai essayé sans y croire de faire du stop, evidemment snas succes. quand je n'y croyais plus (j'avais meme arrété d'essayé) un gars garé sur le bord de la route avec son camping car (luxueux!) m'a interpellé et en réponse a mes réponses m'a proposé de me faire faire les 5 derniers kms de route en campingcar!. il a tout laissé tombé, sa petite installation avec vue sur le mont blanc, etc... et a demarré sa grosse bete rien que pour moi... sympa, non? la solidarité ca existe, meme quand c'est loin d'etre vital!...

Mouais ça éxiste encore mais c'est une denrée en voie d'extinction malheureusement . mais nous sur la mer les gens qui passons plusieurs mois sur nos bateaux nous ne pouvons pas nous permettre détre sauvages car on se retrouve toujours . une histoire qui m'est arrivé aux iles Kerkenah en 2007 un matin j'ai décidé de partir de El Attaya et je décolle avec marée haute mais sur le chenal de sortie je loupe et je me retrouve planté dans les mattes d'herbes pas moyen de sortir avec mes moyens à ce moment juste derriére moi arrive un Français qui était au port aussi mais des gens à qui il fallait faire la révérence pour leurs dire bonjour et en arrivant à ma hauteur avec leurs voilier ils ralentissent me regardent et la dame me dis " en forçant un peu au moteur vous allez sortir " et sur ce ils remettent les gaz et foutent le camp un pécheur qui passait me sort du petrin et bref je pars .quelques temps aprés en Sardaigne ou je m'étais mis à l'abri (porto Romano pour ceux qui connaissent) j'étais dans mon bateau et je vois arriver un voilier le vent soufflait assez fort et empéchait d'accoster donc avec un voisin Allemand nous allons donner un coup de main à ces gens qui avaient des difficultées à s'amarrer et OH surprise qui je vois " La Dame qui m'avait dis accélérez et vous sortirez " elle me regarde stupéfaite elle m'avait reconnu tout comme moi et je lui ais dis accélérez et vous arriverez à accoster elle as baissé les yeux as amarré son bateau et ils ont foutu le camp le lendemain matin malgrés le mauvais temps . morale de l'histoire si tu ne veux pas retrouver les gens à qui tu as fais une crasse taille toi loins
@ + El Gringo 

anneb a écrit :
Bonjour à tous,
Je me pose la question. J'entends beaucoup affirmer qu'il y a de plus en plus de consommateurs de mer, peu préoccupés des us et coutumes d'entraide, du coup de main au ponton à l'assistance en mer. Qu'en pensez-vous ? Avez-vous rencontré des situations avec une absence manifeste de solidarité ou au contraire pensez-vous que cette tradition maritime perdure ? Merci de m'éclairer.
Anne

 Bonsoir le grand probleme c'est qu'on est envahie de bateaux de loc et il n'on  plus rien à foutre  de ça et du reste !!!!!!  Ils faudraient faire comme les corses tous les couler !!!!!!  Non je rigole !!!!!!!  Bon vent à tous