Tunisie
posted on 16 June 2009 00:43
Voilà
Après un stage soudure apprécié (mais pas encore mis en application !) direction Tunisie à 3 au départ de Saint Mandrier (Toulon).
Nonobdstant la maladresse impressionante de mon beauf (je ne l'avais jamais vu comme çà!), nous avons réussi à rejoindre Sisi Bou Saïd après une escale à San Pietro (sud Sardaigne) avec une mer très croisée et des vents variés et souvent forts.
La mer a eu raison d'une couture de ma GV et d'une autre du génois, si bien que nous avons continué avec la suédoise et la trinquette génoise, pas génial !
L'un d'entre nous voulait voir l'ile de La Galite mais nous y sommes passé vers 2h du matin, sans lune et avec un fort vent d'ouest : pas d'abris.
A Sidi, visite obligée du site de Carthage, à pied car l'un d'entre nous savait y aller ...
Des cousins nous y ont très gentiment reçu et fait découvrir les merveilles de Carrefour made in Tunisia.
Puis tour du cap Bon après avoir vérifié qu'il n'était guère possible de profiter des sources chaudes de Korsous.
Arrivés à Kélibia port sardinier industieux. Bon accueil mais ponton réduit: la plaisance n'est pas encore une priorité). Ceci dit, ce n'est pas cher et on y trouve de tout, même des copains de STW (bonjour à Christian et Sylvie)
Je débarque un équipier rappelé par son gouvernement pour cause de foulure !! avec la paperassie qui s'ensuit. Faut faire avec. Et nous continuons vers Port Yasmine .. pas marqué sur les cartes; nous y arrivons au petit bonheur, de nuit, acccueilli par Christian et Sylvie. J'y débarque les voiles à réparer et nous poursuivons vers Monastir port de pèche pas indiqué non plus. Nous avons été contrôlé 3 fois mais avec politesse et amabilité. Malgré çà nous avons osé mouiller devant une plage avant d'arriver à Monastir; je ne sais toujours pas si c'est autorisé!
A Monastir port de pèche, je débarque mon second équipier et on sort le bateau pour carréner : travel lift de 25 tonnes 10 m de large... on a de la plce pour travailler une fois le bateau posé. Le plus impressionnant est le circuit d'autorisations et de déclarations administatives qu'il faut accomplir avant de lecer le bateau. La France ne leur a pas laissé que des écoles en partant !
Il y a plusieurs chantiers sur le site et celui que m'a conseillé Jean Batiste s'est révélé efficace (demander Anouar).
La remise à l'eau dépend un peu du bon vouloir du grutier, de la visite du président qui arrète tout, etc... ; mais on y arrive!
J'ai un peu de mal à récupérer ma bouteille de gaz que j'avais confiée à remplir, mais je peux enfin repartir pour Port Yasmine.
Pas moyen de me faire faire une housse de génois : plusieur RDV manqués ou peu de volonté !
Déconvenue en arrivant, mes voiles ne sont pas réparées : la machine a cassé!
Je repart vers Kélibia et j'essuie plusieurs grains qui me prouvent, si besoin était, que mon pilote est à la hauteur : étant descendu me bricoler un diner, j'ai vu le GPS passer de 4 à 8 noeuds et plus en l'espace de 3 minutes sans que le cap ne change; je me suis décidé à réduire (petite trinquette et 2 ris dans la suedoise) avant la nuit.
A Kélibia, de nouveau amarré en 3ième ligne, on me trouve un couturier qui me reprend le génois et passe des lignes de points droits sur chaque couture pour l'assurer: je me sent mieux pour le retour.
Mon épouse et l'une de mes filles me rejoignent et, avec la voiture louée à un cadre de la PAF locale qui n'a pas voulu me laisser louer dans une agence (vous n'allez pas me faire l'injure de passer par une agence .. non, non, pas d'injures!) nous avons visité plusieurs sites de la Tunisie antique en 4 jours pendant qu'une bonne tempète secoue le bateau au port.
Ma famille remis à l'avion et ayant récupéré un cousin, nous rentrons à Saint Mandrier via les iles Aygades (Maretimo, Levanzo) , la Madalena, la Lavezzi, Bonifacio, et qui a fini sur un bon coup de 8 à 9 de 3/4 arrière pour arriver sur le continent sous tourmentin et 3 ris; sommes arrètés à Brégançon, histoire de se reposer un peu et repartis le lendemain avec une visi à 1 nautique, sous tourmentin seul à près de 8 noeuds.
Enfin retour à Saint Mandrier après 1300 Nautiques assez variès dans des mers pas toujours faciles.
Remerciement à mon bon gros Ananda qui justifie sa réputation de solidité, à mes 3 équipiers, même les éléphants (c'est toujours drôle de les voir s'escrimer avec un bout pour réussir un chaise ou un cabestan), mes rencontres sur place Chistian et Sylivie, Jean-Batiste et Soizic, Ghislain de Zen qui m'a fait une tonte sur le ponton, Jean-Pierre et Edith, Anouar et son équipe, et tous ceux que j'oublie à l'instant mais qui resteront cachés dans ma mémoire.
Xavier et Ananda
Après un stage soudure apprécié (mais pas encore mis en application !) direction Tunisie à 3 au départ de Saint Mandrier (Toulon).
Nonobdstant la maladresse impressionante de mon beauf (je ne l'avais jamais vu comme çà!), nous avons réussi à rejoindre Sisi Bou Saïd après une escale à San Pietro (sud Sardaigne) avec une mer très croisée et des vents variés et souvent forts.
La mer a eu raison d'une couture de ma GV et d'une autre du génois, si bien que nous avons continué avec la suédoise et la trinquette génoise, pas génial !
L'un d'entre nous voulait voir l'ile de La Galite mais nous y sommes passé vers 2h du matin, sans lune et avec un fort vent d'ouest : pas d'abris.
A Sidi, visite obligée du site de Carthage, à pied car l'un d'entre nous savait y aller ...
Des cousins nous y ont très gentiment reçu et fait découvrir les merveilles de Carrefour made in Tunisia.
Puis tour du cap Bon après avoir vérifié qu'il n'était guère possible de profiter des sources chaudes de Korsous.
Arrivés à Kélibia port sardinier industieux. Bon accueil mais ponton réduit: la plaisance n'est pas encore une priorité). Ceci dit, ce n'est pas cher et on y trouve de tout, même des copains de STW (bonjour à Christian et Sylvie)
Je débarque un équipier rappelé par son gouvernement pour cause de foulure !! avec la paperassie qui s'ensuit. Faut faire avec. Et nous continuons vers Port Yasmine .. pas marqué sur les cartes; nous y arrivons au petit bonheur, de nuit, acccueilli par Christian et Sylvie. J'y débarque les voiles à réparer et nous poursuivons vers Monastir port de pèche pas indiqué non plus. Nous avons été contrôlé 3 fois mais avec politesse et amabilité. Malgré çà nous avons osé mouiller devant une plage avant d'arriver à Monastir; je ne sais toujours pas si c'est autorisé!
A Monastir port de pèche, je débarque mon second équipier et on sort le bateau pour carréner : travel lift de 25 tonnes 10 m de large... on a de la plce pour travailler une fois le bateau posé. Le plus impressionnant est le circuit d'autorisations et de déclarations administatives qu'il faut accomplir avant de lecer le bateau. La France ne leur a pas laissé que des écoles en partant !
Il y a plusieurs chantiers sur le site et celui que m'a conseillé Jean Batiste s'est révélé efficace (demander Anouar).
La remise à l'eau dépend un peu du bon vouloir du grutier, de la visite du président qui arrète tout, etc... ; mais on y arrive!
J'ai un peu de mal à récupérer ma bouteille de gaz que j'avais confiée à remplir, mais je peux enfin repartir pour Port Yasmine.
Pas moyen de me faire faire une housse de génois : plusieur RDV manqués ou peu de volonté !
Déconvenue en arrivant, mes voiles ne sont pas réparées : la machine a cassé!
Je repart vers Kélibia et j'essuie plusieurs grains qui me prouvent, si besoin était, que mon pilote est à la hauteur : étant descendu me bricoler un diner, j'ai vu le GPS passer de 4 à 8 noeuds et plus en l'espace de 3 minutes sans que le cap ne change; je me suis décidé à réduire (petite trinquette et 2 ris dans la suedoise) avant la nuit.
A Kélibia, de nouveau amarré en 3ième ligne, on me trouve un couturier qui me reprend le génois et passe des lignes de points droits sur chaque couture pour l'assurer: je me sent mieux pour le retour.
Mon épouse et l'une de mes filles me rejoignent et, avec la voiture louée à un cadre de la PAF locale qui n'a pas voulu me laisser louer dans une agence (vous n'allez pas me faire l'injure de passer par une agence .. non, non, pas d'injures!) nous avons visité plusieurs sites de la Tunisie antique en 4 jours pendant qu'une bonne tempète secoue le bateau au port.
Ma famille remis à l'avion et ayant récupéré un cousin, nous rentrons à Saint Mandrier via les iles Aygades (Maretimo, Levanzo) , la Madalena, la Lavezzi, Bonifacio, et qui a fini sur un bon coup de 8 à 9 de 3/4 arrière pour arriver sur le continent sous tourmentin et 3 ris; sommes arrètés à Brégançon, histoire de se reposer un peu et repartis le lendemain avec une visi à 1 nautique, sous tourmentin seul à près de 8 noeuds.
Enfin retour à Saint Mandrier après 1300 Nautiques assez variès dans des mers pas toujours faciles.
Remerciement à mon bon gros Ananda qui justifie sa réputation de solidité, à mes 3 équipiers, même les éléphants (c'est toujours drôle de les voir s'escrimer avec un bout pour réussir un chaise ou un cabestan), mes rencontres sur place Chistian et Sylivie, Jean-Batiste et Soizic, Ghislain de Zen qui m'a fait une tonte sur le ponton, Jean-Pierre et Edith, Anouar et son équipe, et tous ceux que j'oublie à l'instant mais qui resteront cachés dans ma mémoire.
Xavier et Ananda
Bonjour,
A quelle époque avez vous fait cet A/R France-Tunisie?
Vents et mer seraient-ils toujours aussi "mordants" tout au long de l'année?
Tafarabo.
Fin mars et avril.
Je ne crois pas que celà soit tout le temps comme ça.
A vérifier sur des pilot charts ?