Bonjour.
J'ai effectué à la fin de l'année dernière 2008 de sept à nov cette croisière par le cap Bonne espérence. La dificulté n'est pas venue des côtes d'Afrique du sud ou nous avons subi comme prévus plusieurs "coup de vent", mais du canal du Mozanbique ou nous ne les avions pas envisagés, le premier à la latitude de l'ile de Juan de Nova. Les nombreux ports le long de la côte Est de l'Afrique du sud permettent de se réfugier et d'attendre des vents portant plus favorables. Par contre nous n'avons pas trouvés le fameux courant des "aiguilles" et ses vagues monstrueuses. La mer resemblait plus à la méditeranée avec des creux de 3 à 5 mètres sur des vagues très courtes.Nous avions une bonne couverture météo avec Maxsea branché sur l' Iridium (fichier grib) fiable à quelques heures près. Ci joint le récit très succinct que j'ai envoyé à mes amis à la fin de la croisière.(Les vitesses de vent sont données en vent apparant.)
Amicalement.
Alain Phil.

Au début des années 80, sur un ketch acier bien costaud, nous sommes partis de la Réunion en direct sur Durban en passant par le sud de Madagascar. C'était en été (novembre ou décembre) et pourtant le trajet a été un des plus difficiles de tout le voyage. Je me souviens de forts coups de vent entrecoupés de navigation sans vent avec une houle formée. Il a fallu plus de deux semaines et je sais qu'à un moment donné mon père s'est demandé si nous n'allions pas faire escale à Madagascar malgré les recommandations faites de ne pas s'approcher de l'ile par vent fort. Cette route n'est plus utilisée aujourd'hui je pense, mais le canal du mozambique a une réputation de tueur pire que le gascogne et, en tant que français, l'ile Maurice et la Réunion nous attiraient.
La descente de Durban à Port Elisabeth est aussi un souvenir déplaisant avec une mer très forte en permanence. Par contre je n'ai pas vraiment de souvenir de la navigation entre Port Elisabeth et Cape Town ! J'ai oublié le cap des Aiguilles et je ne me souviens que de l'arrivée sur le cap de Bonne Espérance et la ville. Je suppose que c'était tranquille malgré la réputation du courant.
Evidemment ce ne sont que de vieux souvenirs et je n'avais pas 15 ans. Il y a certainement eu des périodes faciles mais elles ont disparues pour ne laisser place qu'à une interminable suite de mauvais temps et de nombreuses manoeuvres. Et je suis certain que mon père n'a pris aucun risque avec la météo, ce qui veut dire que nous avons certainement navigué dans les meilleures conditions possibles pour l'époque.

Bonjour,

J'arrive au Cap mercredi 8 avril et part à compter du 28 avec deux équipiers; Si tu veux en savoir plus contactes moi à mon adresse mail. Tu peux aller également sur le site de malucat qui raconte son départ du cap. La mer il est vrai est réputée "dure" mais en ce moment ça va. Eviter juillet à septembre octobre.
Tcao

Voir en fichier annexé de récit de mon passage du cap en décembre-janvier 1993-4

Sur le site www.cruiser.co.za, un guide nautique sur le contour de L'afrique du Sud "Southern Africa Cruising Notes".

Bon vent

http://www.cruiser.co.za/

Bjr
Je n'ai pas l'experience du tour complet mais j'ai convoyé en février 09 entre Mindelo (Cap Vert) et Ajaccio.
Nous avons fait 3200 miles pour ramener le bateau en corse ... Vent dans le nez oblige !! heureusement le bateau trés marin etait taillé pour le prés .... sinon nous serions passé par le Brésil et les Antilles puis retransat dans des conditions plus favorables.
Quoi qu'il en soit nous l'avons fait en 25 jours de nav avec des stops aux Canaries (Santa Cruz de Ténérife) puis Tanger et Mallorca (Puerto Colom).
Je joins deux liens,
un pour Marina mindelo ou le bateau est resté quelques mois sans dommages (attention au ressac il faut "blinder" les amares sur le ponton) et mettre imperativement des amortisseurs
et un pour un super chantier trés sympa et plein de competences ou nous avons été "obligés" de passer une semaine !! voie d'eau importante due au presse étoupe et changement d'arbre....
Tanger trés sympa bienque les places soient rares dans le port et surtout pratique pour "relacher" en attendant les conditions favorables pour paser Gibraltar.....
Bonne Nav
Stephane

http://www.marinamindelo.com/francais/index.htm

http://www.nauticaydeportes.com/

Bonjour,

Je n'ai pas vu le lien pour le dossier, comment le trouver ?
Je suis allée de La Réunion en Afrique du Sud en Octobre 2007. Nous n'avons pas eu de problème particulier. Comme recommandé par les livres nautiques, nous sommes passés bien au Sud de Madagascar, pour éviter les hauts-fonds qui s'y trouvent et peuvent lever une mauvaise mer. Nous y avons trouvé un contre courant qui n'est pas signalé sur les cartes mais m'a été confirmé par les courantologues du Cap.

La principale difficulté est d'éviter de traverser le courant des aiguilles contre un coup de vent du Sud-Ouest. L'important est donc d'avoir de bonnes prévisions météo, BLU ou Iridium, pour passer entre deux dépressions. Il y aussi des "routeurs" sur la BLU, qui donnent rendez-vous à heure fixe sur certaines fréquences et font un routage personnalisé. Nous en avions deux, dont l'un, Pili Pili, est basé à Durban.

Nous sommes arrivés à Richard's Bay, ou la marina "Zululand yachtclub" permet de laisser son bateau dans de bonnes conditions. Ensuite, il faut aller jusqu'au Cap en longeant la côte entre deux dépressions, mais c'est une autre histoire.

ISTOS a écrit :

 

 Bonjour,

Les risques de piraterie lors d’un retour par le golfe d’Aden et la mer rouge, route traditionnelle, font de plus en plus sérieusement envisager un grand détour par le sud de l’Afrique. On manque encore d’expérience sur cette route. Passages difficiles, saisonnalité de la navigation, escales sûres pour laisser un bateau quelques mois.. etc tous conseils qui seraient utiles aux navigateurs. J’invite donc ceux qui auraient fait cette route à nous livrer leur expérience.

 

Francis G

pour la commission marinas et mouillages

          Bonjour, 
Pour terminer notre boucle (2000 à 2005) nous avons fait le choix de rentrer par bonne espérance, nous ne le regrettons pas. Primo la remontée de la mer rouge ne présente quasiment pas d'intérêt; et suez n'en parlons pas! Secundo nous voulions profiter d'une des plus belle île du monde: Madagascar. Un peuple particulièrement attachant vivant dans des paysages magnifiques où la pauvreté sublime leur joie de vivre. Beaucoup de jeunes ainsi que les vieux ayant connu la présence Française parlent le Français se qui permet de créer facilement des liens. Tertio, l'Afrique du Sud est aussi un pays à découvrir, riche en contrastes humains, paysages  faune et autre! Quatro: pas de pirates!!!
Franchir  le cap de bonne espérance ne pose pas de gros problèmes entre décembre et janvier. Les prévisions météos et fichiers grib sont disponibles dans tous les ports. Des fenêtres météos de 48 heures sont suffisantes pour passer sans risque, mais il faut parfois les attendre plusieurs semaines. Se méfier de l'effet de groupe (dans les marinas) qui consiste à attendre que les autres prennent la décision à votre place! Recevoir les faxs météo à bord est un plus si l'on veut passer rapidement. Cela permet de supprimer des étapes qui ne présentent pas forcément un grand intérêt. Il faut profitez au maximun du courant des aiguilles qui  booste de 6 Knts quand on l'a trouvé. A l'arrivée au Cap (le port) il est courant d'être accueilli par 40 à 50 Knts  de vent de terre (anémo bloqué à 60 dans les rafales dans notre cas) mais la mer est plate et cela ne pose aucun problème, sauf pour prendre le ponton; il vaut mieux attendre. Pour cela nous avons mouillé dans une zone abrité du vent 5 milles avant l'entrée du port pour attendre l'accalmie.
La remontée de l'atlantique est un vrai bonheur! Une petite escale à Ste Hélène, ensuite le Brésil et pour notre part un direct Salvador da Bahia les Açores en 31 jours de mer afin d'éviter un nouveau passage par l'arc Antillais qui ne présentait plus aucun intérêt pour nous.
Bonne route à tous

Bonjour,

il faut éviter le golfe de Guinée, où sévissent aussi des pirates.
Heureusement, la route normale pour les voiliers passe au large, ne pas faire l'erreur de longer la côte des pays producteurs de pétrole.

JF