en parlant de port de plaisance...
posted on 20 December 2008 18:20
une nouvelle marina devrait voir le jour dans quelque temps sur la côte vendéenne, au Nord des Sables d'Olonne, à Brétignolles sur mer.
le port sera entièrement artificiel, creusé dans les terres d'une côte sablonneuse et rocheuse.
lien joint pour ceux qui veulent en savoir un peu plus...
le port sera entièrement artificiel, creusé dans les terres d'une côte sablonneuse et rocheuse.
lien joint pour ceux qui veulent en savoir un peu plus...
Bonjour,
Très courageux de parler d'aménagement de port de plaisance, j'ai comme l'impression que cela devient un "tabou". Nous pouvons nous poser la question : Pourquoi continuer à vendre des voiliers neufs, puisqu'il n'y a plus de places ?
Ici aussi en baie de Morlaix, c'est la galère : Le bassin à flot qui meurt à petit pas, faute de pouvoir dévaser (tout une histoire), les projets de ports à flot qui s'éternisent. Celui de Roscoff devrait voir le jour dans quelques années lorsqu'une solution pour un petit cailloux sera trouvée, celui de Plougasnou, plus modeste, est toujours dans les cartons. Tous ces projets sont bien avancés, mais voilà il y a toujours une personne, une association qui trouve un moyen de contrer. Malheureusement tous ces opposants ne vivent pas ici en permanence sur notre litoral (moyenne 2 semaines par an, voir simplement quelques jours), et oui ici la pluie fait fuir. La région se meurt petit à petit.
C'est sur faut pas non plus laisser faire n'importe quoi. Nous sur Plougasnou, nous sommes arrivés sur un bon compromis, avec du bon sens cela peu se faire. Allez voir le lien, un peu de PUB fait du bien.
Je souhaite bon courage à nos amis vendéens pour un futur port.
Allez, à bientôt car sujet brulant.
Alain.
http://www.mairie-plougasnou.fr/default_zone/fr/html/page-638.html
Il y a presque 30 ans, le nouveau port de St Vaast la Hougue connut également de très grosses difficultés à cause de levées de bouclier diverses, comités de défense etc...
Finalement, cette marina s'est bien inscrite dans le site et ce village moribond est maintenant très animé, avec commerces, restaurants etc... Les anglais viennent volontiers et le port compte environ 5000 passages par an, contre 10000 à Cherbourg.
Finalement, le bilan est largement positif pour St Vaast. Je ne sais pas toutefois si, aujourd'hui, les choses se passeraient aussi aisément car les groupes de pression notamment écologistes sont plus puissants qu'au début des années 80.
Bonjour,
Il existe un potentiel de développement de ports de plaisance sur des "friches portuaires" c'est le cas par exemple de la ville de Dunkerque. Cette ville compte attirer par des tarifs compétitifs en plus de la clientèle française des plaisanciers belges et anglais.
En raison de la raréfaction de la ressource halieutique (comme on dit dans les milieux bruxellois) Il y a également des reconversions partielles de port de pêche en port de plaisance, c'est le cas par exemple aux Sables d'Olonne. Mais là, la bataille concurrentielle ne fait pas encore suffisamment rage pour le bénéfice des plaisanciers.
Des projets d'agrandissement sont mis en oeuvre, voir la rade de Lorient ou le projet d'extension des Minimes à La Rochelle.
Enfin, notamment sur les côtes espagnoles de nombreux projets ont été développés autour de grands complexes immobiliers, hélas sans grand souci de l'environnement, ces nouvelles marinas sont à moitié vides.
Le plaisancier qui navigue vraiment doit analyser l'offre de port dans et hors des frontières. La facilité des déplacements aériens low-cost ouvre de nouvelles perspectives qui élargissent l'éventail des possibilités.
ISTOS
Les espagnols ont suffisamment bousillé leurs côtes comme çà, prions pour qu'ils ne dénaturent surtout pas le Pays Basque, La côte Cantabrique, les Asturies et la Galice en ayant l'idée de créer des "marinas" là où leurs ports naturels se suffisent à eux-mêmes !
C'est bien que le port de Primel s'équipe de pontons. Ca fera le bonheur des quillards de passage, pour qu'ils puissent se poser, faire de l'eau, de l'électricité. Jusqu'alors, il n'y avait pas grand chose dans la région, en dehors de Perros.
Vu dans ouest france hier:
20% d'augmentation des tarifs pour 2009, à Tréguier, Perros, Ploumanac'h, et encore, 20% probablement en 2010.
L’explication donnée par ces ports sur cette brutale augmentation est la suivante: Il s’agit de la répercussion d’un rappel d’impôt (taxe professionnelle) que ceux-ci auraient « oubliés » de payer ! Cela en dit long sur la gestion des ports de plaisance. Quel est le véritable coût d’exploitation de ces ports ? A quel niveau étaient les tarifs avant cette augmentation ? Quelle est la répartition entre les taxes diverses et le coût réel du service ? Il serait intéressant de comprendre la réalité de leur gestion économique car hélas le plaisancier a trop souvent l’impression qu’on le prend pour une vache à lait.
Je suis souvent surpris de voir que lorsqu'un camping-cariste fait escale sur une aire aménagée dans une commune (avec eau et électricité) les rapports de prix entre celui-ci et nous dans le port sont de 1 à 10 voire 15. Cela correspond-t-il vraiment à un tel écart de coûts d'exploitation ?
ISTOS
Ne nous berçons pas d'illusions ; pas de place dans les marinas signifie la fin de la plaisance dans notre pays et ce à court terme . Dommage pour notre industrie nautique , une des plus florissante mondiale . Nous regretterons la mise au chomage de centaines d'ouvriers et cadres par la faute de oisifs verts et beaux parleurs . Enfin , si nous devons nous gacher toutes nos arrivees dans les ports par manque de place , antant en finir avec la plaisance ....Et c'est .dommage, il ne me reste que ce loisir non...polluant .!!!Peut-etre de la moto , on peut encore facilement se garer...Et pourquoi pas ces caravanes ambulantes qui nous gachent les paysages et polluent la nature...
Je ne pense pas que ce sera la fin de la plaisance comme vous le dites, mais certainement d'un fort ralentissement, par la force des choses. Rien n'est extensible à l'infini. On ne peut construire de ports tous les dix milles pour y entasser les unités neuves qui sortent par centaines chaque jour des chantiers. Ceux-ci se tourneront probablement plus encore à l'exportation vers des pays aux classes moyennes émergentes.
De même les estuaires ou rivières sont quasiment saturés de zones de mouillages (Bretagne). Quant à la Méditerranée on n'en parle même pas... tout est archi-plein à des tarifs prohibitifs.
Je ne suis pas aussi pessimiste. Les marins pêcheurs sont en train d’apprendre que pour profiter d’une ressource durablement, il fallait savoir se limiter et penser à long terme. Gageons que certains gestionnaires de ports avisés, il doit en exister, sauront gérer la ressource plaisancière avant qu’elle ne s’épuise. Pour exemple, le port de la Roche Bernard que j’ai cité dans le fil « ça frémit légèrement côté port de plaisance » a inventé un concept de port fonctionnel à sec qui doit lui permettre d’accueillir deux fois plus de bateaux qu’il n’a de place aux pontons pour un coût très compétitif et pour des voiliers de toute taille. Des solutions existent mais ce secteur est peu stimulé (c’est un euphémisme) par la concurrence. Aussi notre association STW prendra comme initiative dans les tous prochains mois de mettre en ligne une base de données mondiale de marinas. Elle demandera à tous les internautes marins qui fréquentent son site (il y a 12.000 consultations quotidiennes) d’évaluer le rapport qualité/prix des marinas qu’ils connaissent. Ainsi pourrons nous plus facilement distinguer au gré de nos ballades les marinas qu’il vaut mieux fréquenter et celles que l’on peut éviter.
Et n’oublions jamais la fameuse devise des pirates des caraïbes : « Le combat continue jusqu’à ce que la morale triomphe »
Pavillon haut à tous pour 2009
ISTOS
au sujet des ports à sec : on en voit de plus en plus. Vu que les constructeurs construisent, que les acheteurs achètent (quoique la crise va surement freiner les ventes) et que les places à flot se raréfient au point d'ariver à des situations ubuesques (Arcachon... 70 ans d'attente !), il faut bien mettre les bateaux quelque part. Donc à terre. Comme il est reproché aux bateaux à flot de ne naviguer que quelques jours par an, on peut supposer qu'au moins dans ce cas de figure une mise à l'eau sera normalement suivie d'une navigation...
Il est juste à craindre des "embouteillages" au moment des mises à l'eau ou sorties, notamment au moment des vacances
Bonjour, pour répondre à ce douloureux problème environnemental je commencerai par dire "attention les enquêtes publiques sont souvent de la poudre aux yeux"... autrement dit souvent les décideurs n' en tiennent pas compte, et les commissaires enquêteurs aussi.
Une chose est certaine c' est qu' il y a lieu d' avoir enormément de bon sens et de mesure pour un tel projet. Il est nécessaire de prendre en compte que beaucoup de villages sont en train de mourir faute d' activités pour leur jeunesse.
Défendre les zones humides toujours agressées par le dévelloppement de l' homme est un devoir pour chacun. Trouver d' autres solutions quand sela est possible, mais est ce possible dans ce cas précis ?
Autre remarque : un écolo vert qui a fait sa carrière à l' extérieur du village en question ne doit pas avoir la parole, Il vient souvent y passer sa retraite et encombrer le cimetière... c' est un peu trop facile. Par contre un écolo-vert du coin oui, il faut l' écouter.
Dernière remarque : si chaque port à flot existant se dédoublait en parallèle d un port à sec nous gagnerons un nombre de place phénomènal. Pour donner un exemple je connais un bateau chez nous qui n' a pas bougé depuis 4 ans...c' est inadmissible.
A Tréguier par exemple, le port à flot a 30 ans, tous les ans c' est 5% d' augmentation et 20% en 2009 (et peut être 2010) parce qu' ils ont oublié de payer la taxe professionnelle...(si si c' est vrai). "C' est pas grave on sera au prix des ports voisins" nous dit on ! Sauf qu' on oublie de dire qu' en 30 ans les pieux n' ont jamais été remplacé, même chose pour les pontons et les catways, bref c' est un port en état de pourriture avancée et mal géré. Qui va payé à votre avis ? Et puis on s' en fou, 80% des occupants sont des étrangers au pays... ils ne votent pas dans le bled, la vie est belle non ?
A côté de cela vous avez ST Quay Portrieux qui lui se porte à merveille, les pontons sont remplacés régulièrement, l' entretien est exemplaire, la gestion parfaite, le port reste neuf. Toute la différence vient de la qualité des décideurs, et là est le problème.
J' ai oublié de préciser que le Directeur du Port actuel ne peut être responsable d' une situation antérieur puiqu' il a pris ces fonctions dans l état. Ceci de façon a évacuer tout mal entendu.
Dommage,je ne suis pas d'accord pour le port de la roche bernard ,le terre plein est depuis tres longtemps complet, la liste d'attente aussi 5ans au derniere nouvelle et la grue est exploite par le c
Bonjour ISTOS
desole, je ne suis pas d'accord concernant le port de la Roche Bernard , la grue est exploite par le chantier et pas par le port, les terres pleins sont complet depuis tres longtemps et sont loin de doubler les places a flot je dirais 20°/° pour les prix c'est ce que pratique les ports voisins ,et concernant la liste d'attente je crois que elle est de 5 ans (cela est vraiment dommage)
PS: je crois que les prix de gruttage ne sont pas ceux annonces dans votre reponse ,je me renseigne , j'habite a cote
Amicalement, Gerard
Bonjour Jules César,
Concernant la roche bernard, le concept de port fonctionnel a sec m'a été expliqué sur le stand du port au salon nautique, une plaquette et des tarifs m'ont été remis. Je suis preneur d'une confirmation après visite sur site car ce concept me parait suffisamment novateur pour être imité.
Cordialement,
ISTOS
petites réflexions d'un "nouveau":
-quand on achète un bateau neuf et qu'on exige une place, le vendeur la trouve.
-si on veut naviguer dans un petit rayon plein de jolies criques autour de son port, évidemment c'est plus compliqué...... et plus cher (Baléares!)
-Port Leucate a 2 à 3 bassins non aménagés. Pourquoi? D'accord l'environnement n'est pas terrible, mais on n'est pas loin de la jolie Costa Brava.
-entendu dire que lorsqu'on cherche intelligemment (??), on trouve.
-les places au sec ne sont pas toujours beaucoup moins chères.
C’est vrai, on parle de la saturation des ports de plaisance comme d’une évidence mais en réalité personne ne sait l’évaluer avec précision. Une même personne peut s’inscrire en attente dans plusieurs ports. Comme il n’existe pas de gestion centralisée de la demande, il est très difficile d’y voir clair. En conséquence, le sentiment général est que le système est opaque, que cette pénurie, réelle ou supposée, provoque des prix injustifiés. On dit que les ports sont encombrés de bateaux qui ne bougent pas. Que fait-on concrètement pour leur proposer une solution alternative à l’occupation d’une place au ponton ? Le coût des mises à l’eau est dissuasif (dans ma région c’est 550€ pour un 12m) alors qu’au contraire le prix des manutentions et celui du stockage à terre devrait inciter à mettre les bateaux au sec pendant les périodes d’inutilisation. La liste des incompréhensions réciproques entre les gestionnaires de port et les plaisanciers serait moins longue si ce secteur comprenait mieux dans quel sens va l’intérêt collectif. Bref, il y a comme un léger malaise qu’il est urgent de dissiper avec des règles de gestion et d’utilisation des ports plus rationnelles.
ISTOS
Bonjour,
Personnellement, il y a quelque chose que je ne comprends pas. Lorsque je vois les 2 ports à sec de Port St Louis du Rhône avec leur nombre incroyable de bateaux qui y séjournent, le nombre de mise à l'eau par jour notamment en pleine saison et jamais le port à flot n'est saturé ou rarement (j'y ai séjourné 3 ans à Navy Service avec mon ancien first 310). Maintenant si je fais les comptes séjours à terre et mises à l'eau (3 fois l'an) je peux dire que ce système ne me coûtait pas plus cher que sur une année de port ici en Bretagne. Alors qu'en j'en parle ici (en Bretagne) avec les professionnels ou élus de ces 2 ports à sec, ils me regardent tous avec des yeux et la même réponse "pas réalisable ici", manutention, stockage, trop de vent (aie ! Ils ne connaissent pas le mistral) ..... Enfin à mon avis des ports comme ceux là, c'est pas forcément très d'esthétique, mais au moins ça pourrait être une solution aux saturations que l'on connaît. Maintenant pour les plaisanciers qui n'utilisent leur voilier que quelques temps par an, c'est une solution qui est parfaite pour eux et le bateau aussi. Mais attention au coût des manutentions aussi (Navy Service était à 120€ aller/retour). Encore beaucoup de chemin à parcourir.
Bonne nav à tous en 2009.
Alain
Je comprends maintenant pourquoi il y a tant et tant de bateaux français (et anglais) à l'étranger qui est en général (sauf Italie) beaucoup beaucoup moins cher, plus propre et plus efficace que les ports français et Bretons en particulier.
J'aimerais attirer votre attention sur le fait que des sociétés achètent ou louent des places de ponton qu'elles relouent ou revendent ensuite. C'est très visible à La Baule par exemple. Ca expliquerait en partie les prix démentiels pratiqués un peu partout.
La difficulté de creer de nouveaux ports vient bien sûr d'un tas de groupements, pas tous complètement inutiles, du moins je l'espère, mais dont le but semble surtout de se faire remarquer et d'avoir soit des adhérents soit des subventions soit de la notoriété. Quand on voit que les écolos s'opposent à la fois au nucléaire et aux éoliennes je ne comprends pas ou alors il faut qu'ils disent franchement qu'on est trop nombreux et qu'il faut pour le moins décimer volontairement la population et recommencer tous les ans.
Peut-être devrait-on leur proposer de détruire tous les bateaux ne sortant pas plus de 5 ou 10 jours par an.
Peut-être faut-il faire un nouveau groupe d'action pour réclamer ça ! Ce serait amusant non ? Pas plus débile que bien d'autres idées je trouve
Bj,
A qui profite le crime? mon bateau (11m) se trouve en Grèce ds in port à sec.
Je vais naviguer 2 x 1 mois donc 2 entrées et sorties, pas besoin de faire l'anti-fouling chaque année et pas d'usure particulière.
Maintenant, en France ports saturés, pas de concurences sur les prix +20% +10% chaque année etc.......
Pas bcq de ports à secs ou mal conçus, ce qui veut dire que tout les 10 ans traitements curatifs "osmose" 8 à 10000 euros.
Donc pour les professionnels, rien ne doient changer, les tirs au pigeonssssssssssssss continuent.
a+
Joël
C’est vrai que cette désagréable impression d’être de la volaille bonne à plumer est assez largement répandue parmi les plaisanciers. On nous a appris à dire poliment merci lorsqu’on nous octroie une place de port. Mais les temps changent et une petite concurrence commence à se développer. Beaucoup d’entre nous n’hésitent plus à mettre leur bateau au soleil à l’étranger pour des raisons qui sont autant d’agrément que financières. La preuve…
Les magasins d’accastillage ont compris que nous pouvions avoir une idée du prix « objectif » des produits en naviguant sur internet dans et hors de France et l’on ne se prive pas de faire des commandes à l’étranger. ( Voir le fil sur Lee Sail par exemple).
Pour les ports se sera plus difficile mais on va essayer de les aider à progresser en les évaluant (très bientôt sur notre site). Car certains font plus d’efforts que d’autres et c’est ce mouvement qu’il faut encourager.
A titre d’infos, Joël, peux-tu nous donner des indications sur les tarifs pratiqués par le port à sec en Grèce où se trouve ton bateau.
Cordial salut
ISTOS
Merci pour l'info sur le prix des ports à sec en Grèce. Le coût en Grèce est une bonne référence, la Tunisie et le Maroc sont aussi très accessibles mais la Turquie voit ses prix s'envoler.
Il faudrait que nous arrivions à promouvoir cette idée que la véritable solution à la saturation des ports est dans une gestion dynamique de la présence des bateaux à flot pendant leur période d'utilisation. Pour faire accepter cette idée, il faut qu'il y ait une incitation financière à la mise au sec et des coûts de manutention bas. Il faudrait aussi que le coût global à l'année soit calculé sur un mode forfaitaire à sec/à flot.
L'idée n'est pas nouvelle et elle est déjà mise en oeuvre mais de puissants intérêts s'opposent à son extension.
ISTOS
Bj Awa,
Oui mon bateau se trouve chez Zaccharia, nous sommes arrivés vers le 20/07/08, tu as dù le voir Dufour 36CC (MAUPITI) avec un portique et 2 panneaux.
Nous remettrons la bateau à l'eau le 12/06/09
a+
Joël
Bonjour, je partage complètement l' analyse d' Istos. Le problème est que ce sont les hommes en place qui sont gravement incompétents . Pour que cela marche bien il faut que la gestion soit faite de façon identique au fonctionnement d' une bonne entreprise. Exemple : le port COMMUNAL de Tréguier (Bretagne Nord) en 2009 augmente ses tarifs de 20% et même chose + 20% pour 2010 tout cela après avoir augmenté chaque année d' un minimum de 5%... sans que rien ne change. Raisons de ces augmentations : oublie de payer la Taxe Professionnelle, frais de dévasage et pour l' "avenir" d' énormes frais d' entretien... avec le remplacement des pieux en acier qui sont pourrits. Rien n' a été fait pendant les 28 années qui viennent de passer. Je peux en parler en connaissance de cause car je me suis installé sur ce port depuis 1978 et présent bien avant sa construction. Le port de plaisance a vu le jour en 1981. Au bout de 10 ans les pieux ont donnés des signes de fatique important, de gros trous minaient leur base. Des colliers d' acier ont été posé sur chaque pieux pour renforcer leur base et... grande nouveauté, la pose d' anodes ! Par souci d' économie la pose les anodes avaient été oublié ! Je vous assure que c' est la réalité. Puis l' envasement à continué. Un premier grand dévasage à été nécessaire puis un second "partiel" en 2008. L' existence d' une liste d' attente depuis une dizaine d' année confirme le renouveau de la plaisance qui a eu un passage à vide dans les années 90. Actuellement et 28 ans plus tard ce port a toujours les mêmes pontons, les mêmes catways, etc... rien n' a changé depuis son origine en 1981, y compris les pieux qui sont tous pourrits. Une étude vient d' être faite pour leur remplacement : coùt 7000 euros par pieux et il y en a une bonne trentaine. Comme les débuts ont été catastrophiques au niveau du remplissage la commercialisation a été élargie grace à des tarifs très bas, vers les tous petits bateaux type "pêche-promenade" appartenant à des propriétaires locaux. Résultat : 18 ans plus tard le port est saturé. Les tarifs très bas pour ces petits bateaux sont sans commune mesure avec le tarif pour une place équivalente occupée par un voilier. Changer les tarifs pour cette catégorie d' électeur de la commune ? Vous n' y pensez pas ! Alors on tape sur le vacancier, lui ne fera pas de bruit trop content d' avoir une place, alors on rêve d' agrandir le port avec des projets pharaoniques à grands coups de subventions alors que les finances pour l' entretien du port existant sont toujours inconnues. C' est triste à dire mais tant que ce port sera sous la responsabilité de "politiques locaux" à la vision aussi étroite, la situation ne pourra évoluer n' ayant aucune culture de l' esprit "entreprise" quand ce n' est pas l' inverse par idéologie. Il en va de même pour de nombreux ports COMMUNAUX en France.