naufragés

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AMEL SANTORIN (Monocoque)
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naufragés
subject no 85234
Ce matin une info sur RTL comme quoi on aurait repêché un radeau de survie au large de l'Espagne avec des personnes à bord suite à un naufrage. quelqu'un aurait il des infos?
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Lucas custom (Catamaran)
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answer no 108643
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SUN ODYSSEY 29.2 (Monocoque)
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answer no 108703

franchement, avec une petite balise de détresse, ils auraient été repéchés en 24 h. J'en parle en connaissance de cause,
naufragé dans le meme secteur à Paques 1983.

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COMPASS ANGELO LAVRANOS
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answer no 108704

Problème ils ont preferré faire confiance a un telephone Irridium. Au moment d'embarquer, l'un d'entre eux là mis dans sa poche
sur la poitrine et en montant dans le radeau de survie il est tombé à l'eau.
Lecon: mettre l'équipement dans une drome d'emport étanche et flottable, de plus une une VHF ASN de type flottable et
étanche aurait été plus utile.
A +
Capt Eric

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GIB SEA 105
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answer no 108715

Là je rejoint totalement l'avis de Capt Eric. Il est rare que l'on abandonne un navire de nos jours, mais si on le fait, c'est souvent
en quelques secondes (incendie par exemple). On n'a pas le temps de faire son marché, le matos de survie doit être préemballé
dans un conteneur étanche. Je pense en particulier que la balise de détresse y trouvera mieux sa place que sur la table à
carte...

Idem, ne pas oublier quelques bidons de flotte reliés par un bout. Le truc classique est de laisser un bonne bulle d'air dans les
bidons pour qu'ils flottent. C'est de soif qu'on va mourir en premier (hips!).

Et bien, puisque nous y sommes. Q'allons nous mettre dans un bidon étanche de 30 litres comme ceux utilisés par les
Kayakistes ? Ca pourrait être intérressant de confronter nos idées. Je commence :

La balise de détresse
Une couverture de survie/personne
Les fusées
le miroir de signalisation
Un jeu de cartes (pour jouer au cartes, pas des cartes marines)
Les médicaments indispensables, genre insuline si on a un diabétique à bord

Maintenant, en fonction de vos suggestions on peut modifier la liste, mais je vous rapelle que le tout doit tenir dans un
conteneur unique. A vos claviers, cela pourra faire l'objet dun dossier que je me charge de rédiger.

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SUN ODYSSEY 29.2 (Monocoque)
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answer no 108716

théoriquement, la VHF portable serait valable, mais c'est sans compter avec la situation de naufrage. Elle toutes les chances
d'etre rendue inutilisable.
Tandis que la banale petite balise est prévue pour.
Elle déclenche l'alerte, guide les secours qui s'adaptent à la situation. Bien efficace.
Heureusement qu'on l'avait , bien qu'interdite à bord à l'époque.
De mon point de vue, déclencher la balise est le tout premier réflexe à avoir.

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COMPASS ANGELO LAVRANOS
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answer no 108718

Sur mon voilier ou sur les voiliers que j'ai convoyés, de même que les bateaux à moteurs sur lesquels je travaille, la drome
d'emport est constitué pour ma part:
De quelques fusées, d'un transpondeur radar SART, d'un GPS portable avec des piles de rechange, d'une VHS SMDSN flottable
étanche avec pile, quelques moyens de pyrotechnie, en plus d'un mirroir de signalisation, une lampe torche avec ses piles, et de
plus les passeports, les papiers du navire. qui sont placés à l'intérieur de la drome des le début du passage.
En fonction des personnes on place également les médicaments que ceux ci prennent réguliérement.
Lors du passage une personne est désignée pour prendre avec elle la drome d'emport lors de l'abandon du navire. de plus une
personne sera chargée de declancher la balise EPIRB,de prendre le journal de bord et de mettre aussi à l'eau les bidons d'eau
reliés les uns aux autres, avec un peu d'air à l'interieur pour que cela flotte.
Ceci dans notre métier ce sont des roles d'abandon, d'incendie, de voie d'eau etc. nous nous entrainons réguliérement à les
mettre en oeuvre, à les expliquer aux nouveaux marins venant a bord, je fais de même en ce qui concerne mon voilier.
j'explique ce que chacun doit faire, et ces fiches sont écrites et chacun peut les consulter durant le passage. parfois même des
changements sont faits au vu des remarques des uns et des autres.
Naviguer c'est prévoir.

A +
Capt Eric

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GIB SEA 105
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answer no 108723

A mon avis, après l'intervention de Capt Eric, je voudrais soulever quelques points:

La VHF portable, je n'en ai qu'une et je m'en sert. Pas possible de la mettre dans un conteneur

Tout le monde n'a pas de transpondeur radar

Est-il indispensale de mettre de la pyrotechnie, il y en a déjà dans la survie

On peu avoir la même discussion au sujet des couvertures de survie.

A quoi sert un gps sur une survie statique?

Pourquoi ne pas mettre la balise SARSAT dans le conteneur?

Ok bien sur pour les papiers du bateau et de l'équipag, dans le même ordre d'idée, on peu aussi mettre des sous.

Merci en tout cas pour Eric qui nous fait profiter du fruit de sa réflexion, j'aimerais bien continuer ce débat.

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Membre cotisant
Registered member since 2007
answer no 108726

"Le Journal du Dimanche" d'aujourd'hui donne l'identité des deux marins. Il se trouve que je connais bien le skipper, qui est un ancien de la Mini-Transat et
est skipper professionnel. Le journal nous dit qu'ils convoyaient une goélette de 16 ou 18 m (j'ai oublié). On en saura peut-être un peu plus par la presse
spécialisée, mais en tout cas cela explique l'absence de balise de détresse. La balise étant indissolublement liée au bateau, et encodée en conséquence, si
le propriétaire n'a pas investi dans une balise le skipper n'y peut rien. Quant à l'Iridium qui tombe à l'eau, il n'est pas exagéré de dire qu'au cours d'un
embarquement précipité dans une survie alors que le bateau est en train de couler (il semble que c'est ce qui s'est passé : grosse voie d'eau et naufrage
rapide) ce sont des choses qui peuvent arriver?
En tout cas, ils ont eu chaud !

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GIB SEA 105
Forum member
answer no 108728

Yes, c'est évident. Je dirais - je n'ai pas d'informations plus précise - que si un monocoque coule au large, c'est plus la faute du
canote que de l'équipage. Normalement un tel voilier ne coule pas sauf voie d'eau ou incendie.

Par contre un équipage qui revient entier d'une telle expérience méritera toujours mon respect et je voudrais bien être capable
de faire de même le jour où...

Anonyme (not verified)
answer no 108732

Personne ne parle de mettre de la nourriture dans le container étanche.
Par ailleurs, la VHF a une portée assez faible d'où une efficacité toute relative lors d'une navigation océanique.
L'irridium peut par contre parfaitement être rangé dans le container étanche puisqu'il ne sert pas tous les jours.
Autre question : où mettre ce container et faut-il l'attacher ?

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COMPASS ANGELO LAVRANOS
Forum member
answer no 108733

Bonjour a tous.
Reflexion intérressante menée par J Tiphine.
en ce qui concerne la VHF GMDSN flotable et étanche de couleur jaune ou orange. Ce n'est pas une VHF normale. elle permet
lors des opérations SAR de communiquer avec les intervenants sur place. je pense que sa place dans une drome d'emport est
justifiée. La balise Epirb est absolument associée au bateau, je ne parle pas de la mettre dans la drome, mais de l'emporter lors
de l'abandon. Le Transpondeur SART permet lors du passage d'un navire de déclencher un signal sur son radar. le mettre dans
le contenu du container? je n'y crois pas, avez vous vérifié les contenus des containers....
Nourriture ce n'est pas la place dans la drome d'emport.
Argent oui, trés bonne idée.
GPS portable oui cela permet de savoir la position, je pense que c'est necessaire.
J'ai effectivement vu que ces deux skippers étaient des pros. je leur tire mon chapeau car ce n'est pas évident de passer 7 ou 8
jours dans un radeau de survie avec un trou au milieu. Donc survie en mauvais état...
De plus je crois que le bateau était une goelette avec une coque en bois.
De cette aventure, il serait bon d'en tirer une leçon: que les navigateurs de STW prépare une check list de ce qu'il y a à faire
avant d'abandonner un bateau. je suis sur que la majorité d'entre nous en navigateurs responsables l'ont fait. Et c'est aussi là
que l'on s'apercoit que quand un grain de sable arrive, tout tombe à l'eau (le télephone Irridium en l'occurence), si un autre
moyen de secours était dans la drome, ils auraient probablement étaient repéchés plutôt.
Il sera interressant de lire le récit qu'ils en feront et probablement les reflexions qu'ils en auront tirés.
Finissez bien l'année, et à l'année prochaine.
Capt Eric

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CENTURION 40S
Forum member
answer no 108736

Nous avons tout pret en cas d'abandon un bidon de survie étanche contenant VHF portable et GPS portable, plus divers petits
matériels (mis au point après avoir effectué le stage survie organisé par STW).
L'eau est à part. Le problème en cas de départ urgent est le matériel à emporter qui n'est pas rassemblé en un seul endroit
et qui sert en navigation côtière tous les jours :
Téléphone iridium, carnet du bateau, livre de bord, passeports et CB, vêtements et nourriture.
+ Boîte de fusées. et balise EPIRB
On peut le rassembler en un seul endroit et étanche pour une grande traversée mais pas pour chaque nav de deux ou trois
jours.Brigitte

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COMPASS ANGELO LAVRANOS
Forum member
answer no 108738

Oui Brigitte, ce que tu dis est vrai, en navigation cotiére cela est un peu difficile, mais avec un peu de discipline, si tout est placé
dans un endroit spécifique, il est plus facile de mettre rapidement ces affaires dans une drome d'emport. je reconnais que c'est
un exercice stressant d'abandonner un bateau. c'est pourquoi je vous encouragerais tous à faire des exercices de simulation.
Car chaque bateau est différent.
Naviguer c'est prévoir.
Capt Eric

Anonyme (not verified)
answer no 108739

Le bidon étanche, c'est bien mais ce n'est pas particulièrement pratique à manipuler (rond, glissant quand mouillé et sans
poignée).
Par ailleurs, si je comprends l'obligation légale de posséder sur soi les papiers du bateaux et le livre de bord, le volume
occupé l'est au détriment du matériel de survie qui est, à mon humble avis, plus important lorsqu'on abandonne son bateau.
S'il est préférable de mourir dans la légalité, je préfère survivre hors la loi Sourire
Certains d'entre vous ont-ils un déssalinisateur manuel type Power survivor 40 et si oui quels sont leurs avis, vécu ?
Quelqu'un connait-il aussi des biscuits énergétiques à emporter avec soi ?

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Forum member
answer no 108741

Voir à ce sujet , l'excellent article récent mis à jour sur le site de CARAMEL

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COMPASS ANGELO LAVRANOS
Forum member
answer no 108743

Attendez ce bidon étanche, avec couvercle qui se visse posséde une anse en corde. donc facile a attraper. Pour ma part je le
place toujours dans un endroit voyant, facilement accessible et cela trés rapidement. à l'intérieur je peux placer tout ce que j'ai
indiqué plus haut (précédents posts) et il y a encore de la place. je ne vois pas le problème.
En ce qui concerne le déssalinisateur à main portable, c'est une autre histoire.
J'oubliais aussi les petites couvertures de survie en aluminium, légère, peu encombrante et réellement pratique.
A +
capt Eric

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COMPASS ANGELO LAVRANOS
Forum member
answer no 108747

Justement sur Caramel voilà ce qui est dit:
"Vous avez tout fait pour essayer de garder le bateau à flot, il n'a pas résisté. Votre sécurité et celle de votre équipage va
maintenant s'en remettre à votre capacité à affronter cette crise et à gérer un quotidien difficile avec ce que vous avez préparé
depuis de longs mois déjà.

Nous avons essayé de penser à toutes les actions à prendre pour faciliter la survie. Ces actions se trouvent dans la "Bible de
Caramel", un classeur rouge à disposition de tous dans le carré. Chaque équipier est prié de lire les procédures avant une
traversée et de repérer le matériel dont il est fait référence. Nous en reparlerons dans un autre article."
Voir lien.

Capt Eric

http://www.amelcaramel.net/techmaterielsurvie.php

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SUN ODYSSEY 33
Forum member
answer no 108750

LE TEMOIGNAGE DES NAUFRAGES
Voici le temoignage des deux skippers recueillis par un journaliste de Sud Ouest:

:Propos recueillis
par SylvainCottin
3« SudOuest ».Quelestvotreétat
de santé auboutde ceshuitnuits
etneuf joursdedérivesurvotreradeaudesurvie
?
FrédéricBoeuf.Nous sommes très
fatigués mais vivants, et c?est déjà
un miracle. Côté bobos, François
et moi souffrons de nombreuses
engelures aux pieds et
aux mains, ainsi que d?une infection
pulmonaire. Nous avons
vécu les dernières heures avec
de l?eau jusqu?aux genoux. Nous
allons encore rester hospitalisés
trois ou quatre jours à Avilés,
avant d?être rapatriés en France.
3Malgrédenombreuxsurvolsdu
golfedeGascogne, laMarine nationaleet
lesautoritésespagnoles
avaient fini par suspendre les recherchesmercredi,
persuadéesque
l?onnevous retrouveraitpas?
Et pourtant nous avions aperçu
deux fois un avion passer près
de nous, comme tous ces cargos
qui ne nous voyaient pas.
J?avais l?impression d?être victime
d?une malédiction, certain que
l?on allait crever sur notre bout
de plastique. Plus les jours passaient,
plus nous étions habités
par la mort, résignés. En fait,
les opérations de recherche ont
été moins conséquentes que si
nous avions pu envoyer un message
de détresse avant de sauter
dans le radeau.
3La rapidité avec laquelle votre
goélette en bois de 18 mètres
asombrévousenaempêché ?
Oui, quelques heures seulement
après notre départ de Gijón,
une petite déferlante nous a
bousculés en même temps
qu?une énorme voie d?eau attaquait
le bateau. Nous avons
juste eu le temps de sortir le
radeau gonflable avant qu?il ne
coule. Dans la manoeuvre, le téléphone
est tombé à l?eau, et
l?« Amesca » n?était pas équipée
de balise de positionnement.
Mais j?étais persuadé que les secours
allaient nous retrouver
dès le premier jour. L?affaire a
très vite tourné au cauchemar.
D?autant plus inhumain que, s?il
restait des vivres à bord du radeau,
ils étaient périmés, et que
les matelas de sol ont tous éclaté.
Il a fallu tenter de dormir
dans de l?eau à 12°C? en vain.
Et surtout se remonter le moral
à tour de rôle, lorsque l?un
de nous craquait. Les nuits duraient
de 18 heures jusqu?à
9 heures du matin. Aucun marin,
même expérimenté, ne peut
être préparé à cette aventure.
3 C?est à la tombée de la nuit,
jeudi, qu?un cargo ukrainien a
finalementcroiséinextremisvotre
route ?
Je ne crois pas aux miracles,
mais il faut bien reconnaître
que c?en est un. Le radeau de
survie était en train de couler,
nous n?arrivions plus à écoper.
Avec François, on se disait qu?il
ne nous restait plus qu?un
quart d?heure à vivre. De toute
façon, une fois la nuit tombée,
le cargo n?aurait pas pu nous
voir. Et là, d?un seul coup, vous
passez du statut de mort potentiel
à celui de ressuscité. Dans
ma tête, j?avais déjà dit adieu
à tous mes proches. Le capitaine
ukrainien, ensuite, a été formidable,
même si la montée à
bord de son cargo a été homérique
tellement nous n?avions
plus de forces pour nous accrocher
à l?échelle. J?avais envie
d?embrasser tout l?équipage,
mais il a fallu très vite nous
prodiguer les premiers soins.
« Leplusterriblea
étéd?imaginerque
tout lemondenous
pensaitmorts.Ça
nousarendufous »
3 Allez-vous désormais avoir
la force et le couragedenaviguer
ànouveau ?
Oui,assez vite même, je pense.
Mais plus jamais en mettant
ma vie en péril comme je l?ai
fait cette fois. La goélette devait
être réaccastillée à La Rochelle
avant de faire le tour du
monde. La sécurité n?était pas
satisfaisante, mais l?on s?était dit
que deux jours de mer n?étaient
pas un problème pour des marins
professionnels comme nous.
Le plus terrible aura été d?imaginer
que tout le monde nous
pensait morts. Ça nous a rendu
fous, vraiment."
(1)FrançoisCuinet(26ans)anotamment terminé
7e de la TransatCharente-Maritime-Bahia
en2004.Comme FrédéricBoeuf (36ans),
ilvitdans leVar.C?est lasociétéAventureVoile
qui lesavaitemployéspour lecomptedupropriétaire

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FIRST 35
Forum member
answer no 108751

Il y a un truc vraiment formidable à emporter, ce sont des rations de l'armée, j'ai decouvert cela il y a quelques années et c'est
superbement bien adapté pour de la survie.

Dans une petite boite (étanche de surcroit) il ya tout ce qu'il faut pour une journée de vie en condition difficile, sept menus
differents, longue conservation (de l'ordre de deux à trois ans), menus hyper équilibrés à haute teneur energétique et en plus
de trés bonne qualité gustative.

Vraiment un rapport encombrement/calories disponibles extraordinairement bien étudié.

Si vous avez un copain militaire, demandez lui de vous en fournir une pour essai et vous verrez que c'est vraiment un bon plan.

En ce qui me concerne j'en ai 10 à bord rangées dans un sac étanche lequel est stocké à coté de la survie pendant les grandes
traversée...... l'assurance d'avoir cinq jours d'autonomie alimmentaire à deux personnes et vraiment en ne se privant de rien,
pas même de quelques 'douceurs' du genre barre de chocolat ou autes petites attentions si appréciables quand on est dans la
m....

Vraiment,je vous invite à en découvrir une pour vous rendre compte de la qualité du produit.

Anonyme (not verified)
answer no 108755

Les rations de l'armée, cela me parait très bien mais il faut les faire chauffer et j'ai peur des flammes dans une survie
ballotée par les vagues.
J'ai un peu cherché sur internet et j'ai trouvé cela au milieu de plein de trucs pour personnes belliqueuses :

http://www.survivalaids.com/

Prendre : Survival basics
Puis : Food and rations
Et enfin : Self heating meals

Ce sont des produits anglais et je connais les limites de leur alimentation mais le concept semble intéressant.
Il y d'autres produits potentiellement utilisables.

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CENTURION 40S
Forum member
answer no 108761

Dans les magasisn du " vieux branleur" à Paris 5eme on doit trouver aussi des aliments du meme type que les rations de
survie militaire, faits pour les montagnards, et c'est assez cher. Mais je crois que dans ces conditions, il suffit d'avoir
quelque chose à se mettre sous la dent, paquets de biscuit par exemple (et au sec). Pour ceux qui ne connaissent pas le
vieux branleur c'est le vieux campeur (une vingtaine de magasins dans le quartier rue des écoles paris 5ème).
Brigitte
Pour tous ce qui serait bien une liste avec les différents degrés d'importance/
les Indispensables et vitaux puis le reste si on a le temps de l'emporter.

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FIRST 35
Forum member
answer no 108764

Tu sais, les rations de l'armée, on est pas obligé de les chauffer, bien sur, c'est meilleur chaud que froid mais c'est conçu pour
pouvoir aussi être utilisé sans chauffe.

D'aprés eux, de toute facon quand on est en territoire hostile il n'est pas question d'utiliser les pastilles de meta pour chauffer la
boite mais de se comporter en survie......exactement le même contexte que celui qui nous préoccupe et c'est donc un produit
conçu pour cela, ce qui à ma connaissance n'existe pas ailleurs.

Moi aussi j'étais dubitatif lorsque l'on m'a parlé de cela la première fois, mais le jour ou le copain d'un copain m'en a amené
une 'pour voir' j'ai vraiment été emballé.

Il faut savoir que le cahier des charges soumis aux differents fabricants imposait la possibilité de vivre pendant un mois en totale
autonomie sans que la santé du trouffion en soit affectée (qu'il demeure opérationnel à 100% selon le langage en vigueur dans
la grande muette) c'est donc bel et bien un produit qui a été élaboré spécialement dans cet objectif.

Enfin, moi ce que j'en dis .......je n'ai aucune action dans la boutique .....

Anonyme (not verified)
answer no 108767

Menu N°4 :
Boeuf carottes
Colin riz légumes
Pâté de foie de volaille
Potage
Dessert
Biscuits de campagne salés et sucrés
Ensemble petit déjeuner
4 sucres en morceaux
2 nougat/pâte de fruits,
Chocolat à croquer
Chewing-gum
4 caramels
4 bonbons
Mouchoirs serviettes
Kit de réchauffage
Comprimés de purification d'eau

Ma mère me le dit encore, je suis très pénible pour manger. Le b?uf carotte, mangé froid risque de faire disparaitre le peu
de positivisme qui me resta lorsque j'aurai abandonné le bateau.
Plus sérieusement, je trouve que la ration contient des choses non indispensables qui prennent de la place et du poids.

En tout cas je suis ravi de ce fil car c'est un sujet qui m'intéresse fortement.

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GIB SEA 105
Forum member
answer no 108769

Le problème, si l'on a une balise SARSAT, et si l'on navigue dans des eaux de chrétien...(Bonne Année à Francis Joyon, à ceux
qui naviguent sur la mer et à ceux qui naviguent DANS la mer. Puissent-ils tous en revenir).

Je disais donc dans des eaux normalement fréquentée, on sera secouru en trois jours max. Pas suffisant pour mourir de faim.
De soif, oui, surtout dans des mers chaudes et en cas de traumtisme - physique ou psychique. Un patient choqué doit être
réhydraté. La nourriture est plus secondaire.

Dans le Grand Sud, je ne sais pas, il faut des combinaisons de survie, plein d'autonomie et la foi du Charbonnier. Shakelton l'a
fait sans combi...

Maintenant que le débat sur l'utilité de l'ASN est clos et depuis que l'Agence des Fréquences assure très correctement son
travail (Bonne année à eux aussi), on se mets tous en règle question matos radio. Alors pourquoi ne pas se payer une SARSAT ?

Avec GPS, sans chercher, j'ai trouvé à moins de 600 euros (lien joint)... Plus urgent que la sellerie, non?

http://www.discount-marine.com/Balises_de_detresse/GME__AccuSat_410/p6596.html

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COMPASS ANGELO LAVRANOS
Forum member
answer no 108774

Attention Jacques de ne pas confondre Balise SARSAT et Transpondeur Radar.
Sur le site de CARAMEL il est dit:

" Transpondeur Radar de Survie (IESM-Martec) : Un transpondeur portable qui lance sur toute la gamme des ondes radar,
un "écho" de détresse. Cet écho est caractéristique et reconnaissable. Fait partie du système GMDSS. Il s'embarque dans la
survie et permet de déclencher une alarme radar sur les navires distants jusqu'à 8 Nm. D'autres modèles sont proposés chez
Sea-Me à partir de 740? TTC rendu en France".

Bon réveillon à tous, et pensée pour ceux qui sont en mer.

Capt Eric

http://www.sea-me.co.uk/sart.htm

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KETCH Bois 1959 (Monocoque)
Forum member
answer no 108776

bonjour,
j'ai un tas de fusée et feux dont la date est périmée, pensez vous que je peux les mettre dans un container de "survie"
y a t il une indication pratique sur le veillissement des feux normalisés, et sur leur efficacité après la date?
Je suis sur HONFLEUR ou dois je déposer ces feux dans le cas ou ils sont réellement sans utilité....
MERCI de m'éclairer... SANS JEU DE MOT
lecelte Sourire

Offline
Forum member
answer no 108777

Passé une péremption trop lointaine (quelques années, mais ça dépend comment ils ont été conservés), les signaux
pyrotechniques risquent non seulement de ne pas fonctionner mais, plus grave, de DYSFONCTIONNER (explosion, mise à feu
incontrôlée, etc...) Expérience vécue avec un feu à main qui a fait feu PAR LE MAUVAIS BOUT (du côté de la main qui le tenait).

Pour se débarasser de signaux périmés, il se murmure que seuls les Centres de Déminage (contacter la Préfecture) ont
réellement compétence.

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SO 42 DS
Forum member
answer no 108783

La balise en question vendue par Discount Marine n'est pas reconnue par ANFR pour initialiser le code MMSI
Renseignement pris auprès de ce fournisseur, il reconnait qu'il y a en effet un problème et qu'ils vont lancer un nouveau type de
balise adaptée. Bonne année à ttes et à ts et surtout bonnes nav.

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FEELING 1090 KIRIE
Forum member
answer no 108784

Bonne soirée à tous.
Je crois que posséder des fusées périmées à bord, est un risque de contravention lors d'un contrôle du matériel de sécurité,
à cause de la possible confusion avec les fusées en état.
Identifier avec du scotch fluo tout le matériel qu'on utilise journellement à bord mais qu'il faudra emporter dans la
survie, permet de le mémoriser facilement et de le ramasser sans réfléchir en cas de panique.
Dans le container survie, moi j'ajouterai un matelas pneumatique léger mais qu'on pourras gonfler une fois dans la survie
dont le fond est froid car rarement isolé.
Toute mon admiration aux naufrages pour leur courage et un bon rétablissement.

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VIA 42
Forum member
answer no 108803

Pour ma part j'ai deux bidons de materiel de survie :

un petit qui est adapté aux virées en annexe : pour le cas ou une panne de moteur sous le vent du bateau m'emmene vers la
pleine mer. L'objectif c'est de se signaler au plus vite. VHF étanche, (avec un kit de piles alkalines) fusées, fumigène et
feu à main, miroir,GPS mais aussi kit de réparation annexe et moteur HB. Un peu d'eau, un minimum de truc à grignoter, de
la crème solaire, outil multifonction

Le second bidon contient plutot ce qui est adapté à la survie long terme. Kit de pèche, plus d'eau et de nourriture (il y a
aussi les 2 jerricans de 20 litres attachés), lampe de poche solaire qui fait aussi chargeur de piles rechargeable pour le
GPS et la VHF, couvertures et vêtement chauds, l'antenne portable de l'irridium, pilot chart de l'océan avec les routes de
cargo, boussole et montre, copie des papiers d'identité, éponge, écope, carnet et crayon, jeu de carte. J'y rajouterait bien
ce distilateur solaire http://www.speedplastics.co.uk/solarstill.html si j'arrive à le commander (si quelqu'un connait un
distributeur en france, je suis preneur)

J'emporte toujours le premier bidon quand je pars en annexe dans un environnement isolé. Celà m'a été utile, mais pas comme
je l'avais prévu une fois aux sans blas, ou suite à un appel de detresse j'ai sauté dans l'annexe pour me rendre sur un
récif ou un bateau venait de s'échouer. En route nous avons pu avoir par VHF les infos sur le lieu exact du sinistre, et
nous avons pu commencer à coordonner les secours.

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GIB SEA 105
Forum member
answer no 108809

Et peut - être qu'un compas de relèvement pourait aussi être utile, non?

Anonyme (not verified)
answer no 108814

bonjour,

on relève dans le récit du skipper la phrase (citée plus haut) :

<< quelques heures seulement après notre départ de Gijón, une petite déferlante nous a bousculés en même temps qu?une énorme
voie d?eau attaquait le bateau. Nous avons juste eu le temps de sortir le radeau gonflable avant qu?il ne coule. >>

Le naufrage est bien entendu la conséquence, mais la cause ? Celle de la voie d'eau ? Une déferlante (petite selon son
témoignage) peut-elle occasionner la perte d'un bateau de cette taille ? Il serait interessant d'en savoir plus, si cela
était possible...

Offline
COMPASS ANGELO LAVRANOS
Forum member
answer no 108815

C'était un bateau avec coque en bois. donc on peut imaginer qu'une pression un peu plus importante sur une partie de la coque
ai provoqué une voie d'eau. Cela dépend de la qualité des bordés en bois. Le bateau allait à La Rochelle pour des réparations
dans un chantier.
Capt Eric

Le site de la Grande Croisière...